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 mercredi, novembre 29, 2006
Finalement, le jour de rapatriement arriva. Nous devions partir en avion ; c’était, pour mon père et moi, toute une histoire ! Car ni lui, ni moi, n’avions jamais pris l’avion de notre vie – et cela n’est arrivé qu’une fois pour lui, moi, j’ai encore quelques années à vivre, en principe, alors tout peu arriver – Et mon père se sentait mal à l’aise à cause de cela. Moi, j’étais ravie, car je savais que nous allions revenir en avion. Seulement, nous ne pouvions pas faire un vol direct jusqu’à l’aéroport de plus proche, c'est-à-dire le Lighental, qui est l’aéroport du Grand-Duché de Luxembourg. Nous devions en fait prendre un vol jusque Paris, et de là, revenir en ambulance jusqu’à l’hôpital d’Arlon. Pendant notre périple, papa avait acheté dans une armurerie un revolver d’alarme, qui imitait à s’y méprendre un vrai, car, comme nous étions partis à l’aventure, il fallait se montrer tout de même un minimum prudent. Je ne sais plus comment cela s’était fait, mais ledit revolver était en ma possession, (peut-être que, malgré tout, j’avais quelques affaires ?) et mon père avait demandé qu’on lui remette avant notre départ. Je me souviens qu’il avait délégué une personne pour aller me le reprendre, je crois qu’on l’avait amené à l’hôpital de Marseille avant notre départ, et lorsque je l’avais remis à la personne en question qui me l’avait réclamé, et qui était accompagnée d’un collège, il s’était écrié : décidément, les belges, ils pensent à tout ! Et puis : fait gaffe qu’on ne te voies pas avec ça, sinon tu va te faire virer ! (Ils rigolaient tous les deux). Quand il fallu partir, ne n’avait toujours pas de culotte, et une des infirmières de dire : on ne va quand même pas lui faire prendre l’avion comme cela ! Alors, il me mirent un morceau de tissu comme on en met autour des membres avant de mettre un plâtre, et me firent un nœud de chaque coté au niveau de l’articulation de la hanche et de la jambe. Bref, ma pudeur pu être épargnée (je dois dire que cette situation m’était quand même assez pénible. Il faut dire aussi que les responsables d’Europ Assistance pêchaient par excès de prudence : comme j’avais eu une fêlure au niveau du tibia, pour éviter que cette fêlure ne s’agrandisse, j’avais été plâtrée jusqu’en haut de la cuisse. Arrivé à l’aéroport, comme Papa et moi voyagions de façon assez spéciale, nous ne sommes pas passés par les bâtiments administratifs, et ainsi, le revolver nous accompagné dans les airs, sans aucun problème. Pour moi, on avait du rabattre trois sièges de rangées pour installer ma civière, et l’hôtesse de l’air s’était empressée de baisser le rideau « pour me protéger du soleil ». Je rouspétais, en disant que je voulais voir au travers du hublot, et elle se mit à rire gentiment en me disant que « je ne verrais rien ». Peut importe ! Eut-elle à peine tourné les talons que je demandais à mon père de relever le store. Après avoir attendu un moment, l’avion fini par s’envoler. Papa était n’était vraiment pas tranquille « parce qu’il savait qu’il se trouvait si haut ». Au dessus des nuages, je ne verrais rien, vraiment ? Rien que le spectacle des nuages éclairés par le soleil était magnifique, cela me faisait penser à d’énorme nappe de crème fouettée. Puis, après un voyage de vingt à trente minutes, nous finîmes par atterrir à Paris, à une ambulance nous attendait. Alors que le temps était très beau dans le sud de la Belgique, nous rentrâmes sous un ciel gris et une atmosphère humide. Je me demande même s’il ne pleuvait pas. Et nous partîmes en direction de la Belgique. Mais notre aventure, lors du rapatriement était encore loin d’être terminé !
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 mardi, novembre 28, 2006
Finalement, je me demande si on ne m’avais pas ôté ma petite culotte pour y mettre cette fichue sonde, et, lorsqu’elle fut retirée, je me trouvais sans culotte… À Marseille, donc, et non pas à Marignane, comme je le pensais au début. À l’hôpital, les docteurs (qui étaient des hommes) s’interrogeaient sur la présence de sang sur mon alèse… ! J’en avais même en qui avait murmuré à l’autre une petite hémorragie, sans doute ? Finalement, ce fut l’infirmière qui mit le doigt dessus en m’interrogeant à ce sujet. Et ils furent rassurés sur ce point. On m’avait mis dans une chambre avec une autre Belge, qui était originaire de Bruxelles, mais qui travaillait en Suisse. Elle m’avait expliqué qu’elle avait été invité à une sauterie chez quelqu’un et qu’elle dansait le rock, quand sont partenaire l’avait lâchée elle était passé au travers de la fenêtre (une baie vitrée, apparemment) et qu’elle était tombé sur le dos de plusieurs étage. Il me semble qu’elle avait subit une opération, et qu’au moment ou je fus sa compagne de chambre, elle allait bien. Sacrés Français ! Bien sûr, la Belgique est un petit pays, surtout lorsqu’on le voit sur une carte de géographie, coincé entre l’Allemagne, la France et les Pays-Bas, mais ce n’est quand même pas qu’une rue ! Quand l’un et l’autre venaient nous voir, il nous demandait si on ne se connaissait pas ; et j’avais même demandé à l’une d’entre elle si elle connaissait tout le monde à Paris ? C’était une personne de couleur, gaie comme un pinson, et qui m’avait répondu du tac-au-tac, dans un grand rire : Non, mais moi, tout le monde me connaît ! On m’avait également mis une aiguille dans la veine reliée à un Baxter qui contenait probablement du glucose. Finalement, j’étais traitée comme une grande malade où une opérée, alors, qu’a part ma blessure à la colonne, j’allais très bien. Pendant une journée, je n’avais donc pas besoin de manger ; aussi, lorsqu’on venait apporter le repas, je refusais de manger, en argumentant que je n’avais faim. Au soir, le jeune homme qui était chargé de me nourrir – vu que j’étais condamnée à l’immobilité totale – me dit, alors que je refusais une fois ce qu’il me présentait : il faut manger ! On va vous retirer la perfusion. J’étais si contente d’apprendre cela, car c’était encore un truc qui m’embêtait plus qu’autre chose, que je mangeais de bon appétit ce qu’il me donnait. D’autant plus que c’était très bon ! Avec le recul, je me dis que vraiment, j’avais des réactions puériles ! Enfin ! J’ai comme bonne excuse que j’étais encore jeune et malgré tout, encore enfant dans ma tête ! J’avais dit dans mon écrit précédent que nous étions le 13 juillet. Comme dans tous les pays du monde, le 13 juillet est le jour qui précède le 14 juillet, mais, si dans la plupart des pays, le 14 juillet est un jour ordinaire, il n’en est rien pour nos voisins Français ! En effet, c’est le jour de la fête nationale… Morale de l’affaire, nous dûmes rester un jour de plus coincé dans les hôpitaux français, mais finalement, même si j’étais impatiente de renter dans mon pays, je me suis rendu compte par la suite, que le personnel de cet hôpital était super, et, que depuis, je n’ai plus jamais rencontré, parmi les infirmiers et infirmières, de personnes aussi gentilles que ceux de Marseille.
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 jeudi, novembre 23, 2006
Je reprends la suite de mon récit là ou je l’avais donc laissée, le mois dernier. Donc, je me retrouvais coincée à l’hopital, mon père étant transféré dans une autre aile de l’hopital, qui se situait à Marignanne. Entre-temps, on m’avait fait des radios de la colonne vertébrale, en particulier au niveau de la nuque. Diagnostic : entorse cevicale avec déplacement de vertèbres. On me mit alors une minerve (qui, à l’époque était un rouleau de mousse – alors que maintenant, j’ai remarqué qu’elle était en structure rigide) avec consigne de bouger la tête le moins souvent possible, mais je n’en su pas plus. On me mit ensuite dans une chambre, mais je n’avais pas le droit de m’asseoir, je devais rester couchée. Comme mon père avait décidé de ne pas s’arrêter dans les hotels pour dormir, nous n’avions donc pas de vêtements de nuit (maintenant, je pense que c’était vraiment dingue) et je n’avais donc que mon chemisier. On m’avait oté mon pantalon, et je n’avais que ma petite culotte. Et, pour couronner le tout, j’étais dans ma « mauvaise semaine », comme on le dit pudiquement, ce qui fait qu’une fois la protection hygiénique pleine, on la jetta mais sans m’en donner une de remplacement. Ce qui fait que mon sang se mit à s’écouler de façon désagréable le long de mes fesses et de mes cuisses, parce qu’en plus, on m’avait également oté ma petite culotte. Les valises étant, bien entendu emportée je ne sais pas où – il me semble qu’on l’avait remise à mon père . Je ne me souviens pas s’il avait pu me rendre visite le temps que j’étais dans cet hôpital, mais il me semble bien que non, que je n’avais eu aucunes nouvelles de lui. Lorsqu’il était sorti de la voiture, je me souviens qu’il boîtait, mais je ne sais pas pour quelle raison, bien que celui-ci s’était plaint qu’il souffrait de la jambe, on ne s’était pas penché sur ses maux ; peut-être que l’on croyait qu’il ressentait simplement qu’il ressentait les effets du choc ? Quoi qu’il en soit, il me semble qu’il avait du faire toute une histoire pour qu’on veuille bien lui faire une radio de sa jambe ; et il avait lui, finament eu une entorse au pied. Je me souviens aussi que l’on m’avait demandé : puisque vous êtes Belge, comment allez-vous faire pour rentrer en Belgique ? – la voiture étant hors d’usage, de toute façon, même, avec ce que j’avais subi dans l’accident… – j’avais répondu alors que nous « avions » Europ Assistance, (mon beau-frère qui vendait justement cette assurance, avait insisté pour que mon père s’y affile, heureusement), et aussitôt les visages inquiets se détendaient. Comme mon « cas » étant plus sérieux, les médecins de cet hôpital décidèrent de m’expédier à l’hôpital de Marseille. (Il me semble que c’était les médecins d’Europ Assistance qui en avaient décidé, mais je n’en suis pas certaine.) Donc, le soir même, je fus transférée à Marseille. Je me souviens que les deux infirmiers parlaient entre eux avec leur accent chantant, mais je ne compris rien de leur propos, je pense qu’il y a là aussi un dialecte, comme chez nous il y a le wallon. À Marseille également, la même question au sujet de notre rapatriement, la même réponse et la même réaction des gens qui m’entouraient. (J’ai appris cette année ci qu’Europ Assistance est une formidable organisation qui aplanit quasiment toute les difficultés). Après un nouveau passage dans la salle des radios – comme quelqu’un avait avisé que j’avais eu également une blessure au genou, ma jambe ayant également subit un examen – fêlure du tibia -) les médecins décidèrent qu’il n’était pas nécessaire de m’opérer, mais ils insistèrent pour que je reste bien immobile, sans m’en dire plus. Je me souviens qu’on m’avait mis dans une grande salle, et une infirmière avait voulu me mettre une sonde urinaire; j’étais crispée et la femme qui essayait de me la mettre m’avait même dit : je préfère « le rapport ». J’avais failli lui répondre que je ne savais pas, parce que je n’en avais jamais eu. Quoi qu’il en soit, la sonde ayant été mise tant bien que mal, je me mis à souffrir le martyr. Ce n’est que plusieurs heures plus tard, lorsqu’une infirmière que venait changer le sac d’urine se rendit compte que chaque fois qu’on touchait à la sonde, j’avais mal, qu’elle pris la décision de me la retirer. Il se posait encore ensuite le problème du rapatriement. Nous étions le 13 juillet.
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 mercredi, octobre 04, 2006
J’avais oublié de dire que, par soucis d’économie, pour dormir, mon père se garait quelque part et que nous dormions dans la voiture. Il avait acheté néanmoins un revolver d’alarme en cours de route, au cas ou nous aurions fait une mauvaise rencontre. Si mon père dormait bien partout, ce n’était pas mon cas. Le lendemain, c’était le 12 juillet, donc, il me réveilla. Il me semble que c’était assez tôt, et me dit qu’on allait se mettre en route, me demandait si je voulais du café, car il repartirait aussitôt le sien bu. Non, grognais-je. Je veux encore dormir ! Et, machinalement, comme je savais qu’on allait repartir, je tirais la ceinture de sécurité et la bouclais : quand je serais réveillé, je n’aurais pas besoin de la mettre. Je dormais donc paisiblement, mais j’ai souvenir que je rêvais que l’on roulait en voiture, la continuité de passé, en fait, quand, dans mon rêve, il y eu un choc violent. Je me réveillais en grognant : qu’est-ce que tu as fait ? Puis je ressenti une vive douleur à mon genou droit : celui-ci était fendu en deux. En effet, j’avais glissé et celui-ci était rentré dans le dessous de la boite à gant, provoquant une énorme ouverture. Curieusement, il n’y avait aucune goutte de sang qui perlait, et je voyais des bouts de ce que je croyais être des tendons dépasser ça et là. Que s’était-il donc passé ? En fait, mon père avait rencontré une autre voiture (qui était pleine de monde), sur un pont, assez étroit. Le conducteur avait abordé le pont à toute vitesse, (le choc avait été tel que la roue de la voiture de papa avait traversé le planché comme si cela avait été du carton) et s’était déporté sur la gauche, emboutissant par la même occasion la voiture de mon père qui arrivait juste en face à se moment là. Je ne sais pas pourquoi, mais je m’étais recouchée. Et puis, j’ai voulu me relever, mais mon corps refusait que je m’asseye. Quelques minutes plus tard, il y avait une file de voiture derrière nous ; surgit d’entre elle, un petit homme arriva, agité, me défit le premier bouton (qui était le deuxième) de mon chemisier – pour que je puisse respirer ! - Dès qu’il fut parti, je refermais celui-ci : je me sentais très bien, à part que je n’arrivais plus à bouger. Oh ! Nous n’avons pas du attendre longtemps ! Cinq à dix minutes plus tard, est arrivé, je ne sais pas si il y avait des gendarmes, mais en tout cas, une ambulance est arrivée. On me demanda si j’allais bien, et comme je répondit que je ne savais plus m’asseoir, les infirmiers jugèrent que je devais partir en premier, accompagné d’un petit garçon qui ne faisait rien d’autre que hurler, et on nous conduisit vers l’hôpital le plus proche. Je dois dire qu’à l’époque, j’étais encore de nature assez optimiste, et je ne pus m’empêcher de sourire parce que je pensais que quelque part, c’était une aventure extraordinaire ; il m’arrivait même de trouver les hurlements du petit garçon amusant ! Eh bien, dit l’un des deux infirmiers à l’autre (je les trouvais d’ailleurs fort beau tous les deux), c’est que ça va bien, si elle sourit ! Arrivé à l’hôpital, j’ai arrêté de sourire Vous savez, dans certains films, on met un scène une infirmière genre boucher, brutale et sans douceur ? Ce qui est dans les films une caricature s’est avéré vrai dans la réalité, et j’ai eu affaire à elle. On me mit d’abord dans une pièce attenant aux machines de radiographie. Tout d’abord, elle me demanda où j’avais mal, et je lui répondit que j’éprouvais une douleur à la nuque. Pour moi, ce n’était pas bien grave, mais c’était gênant. Elle appuya donc sans douceur à cet endroit, et la douleur qui s’en suivit ne pu m’empêcher de pousser un hurlement. Elle n’en resta pas là recommença l’opération une seconde fois. Oui, a-elle dit, c’est bien ce que je pensais (ou quelque chose du genre, je ne sais plus). Ensuite, il fallait s’occuper de mon genou. J’avais donc dit qu’il était ouvert, sur une profondeur d’environ d’un à un centimètre et demi de profond. Je m’étais dit que, ouvert comme cela, il aurait au moins du raccorder les ligaments ou autre chose qui était brisé, mais non, elle se mit à faire des piqûres pour l’endormir. Cela n’aurait été rien, mais elle n’attendit pas que mon genou soit endormi pour commencer à recoudre, ce qui fait que je sentais chaque fois qu’elle passait l’aiguille et le fil. La sensation d’endormissement est arrivée lorsqu’elle avait fini. Et d’ailleurs, cette blessure à été mal soignée : j’ai aujourd’hui encore une vilaine cicatrice, mais elle s’est améliorée avec le temps, et elle m’a encore fait mal plusieurs années plus tard.
posted at 11:16 AM
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 mardi, octobre 03, 2006
Mon père, s’il n’avait pas été le roi des maladroits, aurait pu faire comme métier camionneur. J’entends par là qu’il adorait faire des kilomètres en voiture, et conduire pendant toute une journée de le dérangeait pas du tout, alors que ma sœur, elle, lorsqu’elle a fait un trajet de deux heures, n’aime plus par la suite prendre de volant. Lorsque la situation financière de mes parents s’était améliorée, et lorsque tout les gros travaux pour la maison étaient finis, pendant plus d’une semaine, il établissait un itinéraire de voyage, et pendant ces congés payés, s’en allait pour quelques jours « en vacances », c'est-à-dire qu’il roulait sans discontinuer sur les routes, d’abord de France, et puis, la dernière fois, en Allemagne et en Autriche. Néanmoins, il n’aimait pas partir seul. Une année donc, (j’allais avoir 16 ans) nous sommes partis tout les deux sur les routes de France. Trajet : prendre les départementales, descendre jusque dans le sud, passer par Marseille, suivre la côte méditerranéenne et remonter le long du Rhône en traversant l’Alsace et enfin retourner chez nous. Le début du voyage se déroula sans incident. Les ennuis commencèrent un jour ou deux plus tard : le premier, c’était parce que mon père avait eu l’idée saugrenue de voir jusqu’à combien de kilomètre la voiture était capable de rouler avec un plein jusqu’à la dernière goutte ; morale de l’affaire : nous sommes tombés en panne sèche en plein milieu d’une ville, (je ne sais plus laquelle) dans une rue en côte et, évidement, un concert de klaxon s’est élevé derrière nous lorsque la voiture s’arrêta. Heureusement, il pu quand même se garer et mettre de l’essence qu’il avait dans un bidon. Le second est arrivé lorsque nous avions traversé le massif central : Je m’émerveillais de voir les anciens volcans éteints, et mon père avait décidé de monter jusqu’au Puy de Dôme. cliquez sur ce lien pour voir une photo Je me souviens qu’il avait demandé à un jeune agent de la circulation la direction à prendre lorsque nous étions à Clermont-Ferrand, et celui-ci nous avait indiqué le chemin avec ce charmant accent que l’on entend dans le Sud de la France. Malheureusement, le temps était nuageux et à fur et à mesure que le relief s’élevait, les contours du paysage commençaient à se noyer, au début dans une fine brume, pour devenir un brouillard épais, pour lequel l’allumage des phares était nécessaire. Il me semble qu’il y avait une sorte de musée, je ne m’en souviens plus bien : parbleu ! il y a plus de 25 ans de cela ! Tout ce que j’en ai retenu, la seule chose qu’on a pu voir du paysage, c’est uniquement par les photos prises par beau temps. Lorsque mon père décida de repartir, il s’est rendu compte avec horreur qu’il avait oublié d’éteindre les phares, et nous nous sommes retrouvés sans batterie pour repartir. Heureusement, comme nous étions au somment d’un ancien volcan, il se laissa rouler le long de la pente. Bien qu’à l’époque, nous avions une Toyota, il pensait que la batterie ne se rechargeait pas tout de suite, à l’instar des batteries des Citroëns qu’il possédait précédemment, ce qui fait que nous descendions sans moteur et sans phares dans le brouillard, et il ne les allumaient que lorsque nous rencontrions un autre véhicule. Plus tard, il s’est rendu compte qu’il avait été stupide et qu’il avait mis inutilement nos vies en danger. Arrivé en bas, je m’étais même dit : jamais deux sans trois, qu’est-ce qu’il va arriver encore ? Mais j’étais loin de me douter que le pire allait arriver…
posted at 2:10 PM
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 vendredi, septembre 29, 2006
M soeur me traitait souvent de radin avant que ne naisse mon fils : parce que je ne me précipitait pas sur les rayons vêtements lorsque je rentrais dans un magasin ! Elle l'a dit surtout lors d'une fois que je l'accompagnais l j'avais vu un pull que je n'avais pas acheté "parce que j'en avais encore d'autre". En fait, je n'achète des vêtements que lorsqu'ils sont usés, délavés ou déformés. Ou trop petits (et cela me fend le coeur de ne plus pouvoir les mettre quand il sont encore bien alors que je grossis), tandis qu'elle pourrait ouvrir une boutique de fringues et de chaussures tellement elle en a !) Et tant bien même : elle radine sur certaine chose, et moi sur d'autre, mais évidement, ça, je pense que tout le monde est un peu comme cela. Et pour en revenir aux vêtements, finalement, cela ne m'intéresse pas : Quant ma mère tombe sur un catalogue de vente par correspondance, elle a des fois envies de commander des affaires pour nous trois, mais franchement, cela ne m'intéresse pas et c'est pénible pour moi de devoir me pencher sur les vêtements présentés dans les magasines pour en acheter un. Et c'était pareil lorsqu'elle tricotait (elle ne le fait plus, parce qu'elle ne voit plus bien, elle a quand même 77 ans), et que je devais choisir un pull et son motif : bof, bof, fait ce que tu veux, cela m'indiffère... ! Pauvre maman quand même ! On n'aura jamais les même goûts. Enfin, ce n’est pas parce que je m’intéresse aux vêtements que je ne me rends pas compte qu’il y en a des moches, et que la mode actuelle fait qu’il y a des vêtements horribles, mais qui sont portés quand même !
posted at 8:24 AM
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 vendredi, septembre 08, 2006
Pour faire suite à mon billet d’hier et répondre en même temps au commentaire de mon ami Werewolf, je demandais donc, à son retour de l’école, le titre du film qu’il avait vu dimanche. Il s’agissait bien, en effet, du film 2010. J’avais regardé alors sur Internet de quand datait au juste ce film, parce que, la facture et les idées développées dans ce film se semblaient un peu « vieillottes ». En fait, je croyais qu’il datait de 1997, simplement parce que j’avais lu à l’arrière de la cassette « 1997 », et je croyais en toute honnêteté qu’il datait de cette année. Je comprend mieux le concept, bien qu’à la réflexion, et le plus amusant, finalement, c est que la « guerre froide » entre les Etats-Unis et l’URSS était en passe de ce terminer : en effet, Gorbatchev accéda au pouvoir l’année d’après… J’aurais bien dit que, finalement je n’aime pas tellement les films de science-fiction qui touchent à la terre, et c’est pourquoi j’aime bien Star Wars, parce que la terre n’est pas concernée… D’ailleurs, Isabelle pourrait le confirmer. Mais, finalement, non. À la réflexion, je crois que j’aime surtout les films de science-fiction dans lesquels il y a du fantastique. La science fiction pure, je n’aime pas…
posted at 5:33 PM
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 jeudi, septembre 07, 2006
Dimanche, mon fils regardait un film de science fiction, le genre de film qu’il préfère. Celui qu’il regardait datait de 1997. Le début de l’histoire commençait en… 2001. 2001 pouffait-il. Puis, les événements conduisaient la suite du film en 2010. Ce qui nous conduisait, finalement, que quatre ans après cette année-ci. Bien sûr, le film n’était pas tout neuf, mais, quand même ! Qu’allait donc imaginer les producteurs de ce film ? Ils auraient du se rendre compte que l’avancée spatiale n’allait pas, sur 13 ans, avancer d’un bond de 1000 ans ! Et, encore plus incompréhensible, il y avait, comme ingrédients, ce que l’on appelait, jadis, « la guerre froide », c'est-à-dire la lutte de pouvoir entre la Russie et l’Amérique. (J’en viens à me demander si le film, en réalité, n’est pas une « reprise » d’un film qui aurait été tourné dans les années 70, après la conquête de la lune ?) Et pour terminer, l’ordinateur… Ce qui m’avait fait dire, à ma sœur : Je ne sais pas ce qu’il ont, dans les films, mais ils font toujours croire que les ordinateurs sont plus intelligents que les êtres humains… comme si c’était vrai ! En effet, m’avait-elle répondu. Oui, m’était je pensé, il n’y a rien de plus bête qu’un ordinateur ! Parce qu’après tout, un ordinateur, ce n’est jamais qu’un outil, un merveilleux outil, je vous l’accorde, qui permet de travailler beaucoup plus vite mais ce n’est jamais qu’un outil… Je sais bien que les programmes sont aussi appelés « logiciels », qui parlent de logique, mais l’esprit humain et bien supérieur à la logique (il ne faut perdre de vue non plus que c’est les être humains qui « fabriquent » les logiciels, et que donc, c’est bien la preuve que l’humain est bien supérieur à l’ordinateur) ; de plus, si l’on fait une légère erreur de frappe, lors d’une commande, l’ordinateur ne comprend plus rien… alors que nous, humains, si notre interlocuteur fait une faute (injection d’une « tournure étrangère dans la langue que l’on parle, lapsus, un mot pour un autre…) dans le contexte, notre cerveau décodera l’erreur et corrigera toujours presque toujours ce que notre vis-à-vis veut dire, ce qui ne sera jamais le cas pour un ordinateur…
posted at 9:07 AM
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 mercredi, août 09, 2006
Lorsque j’habitais encore chez mes parents, mon père m’emmenait quelquefois promener le dimanche dans sa gaume natale. Papa aimait particulièrement les paysages de la France, même si là où il allait, c’était le long de la frontière. En fait, oui, je pense surtout que c’était parce qu’il avait vécu toute son enfance proche de ces lieux ; parce que moi, de mon côté, je ne me lasse pas d’admirer le paysage qui se déroule sous mes yeux, lorsque je reviens à Hachy en passant pas le haut du village. Une fois, et cette fois là, donc, il avait poussé jusque Monquintin ; qui se trouvait, si ma mémoire est bonne, sur une butte. C’est un tout petit village, avec seulement quelques maisons, mais néanmoins, ce n’est pas encore un hameau. Je pense qu’il comptait rendre visite à des personnes qui y habitait et qu’il connaissait, mais ce jour là, il n’y avait personne. Mais là n’est pas, pour moi, le plus important : il se dressait (et il se dresse toujours, d’ailleurs) un château, ou tout du moins les ruines d’un ancien château fort. Jamais je n’aurais imaginé qu’il puisse y avoir ce genre de construction dans la région ; bien sur, point de vue château, nous ne sommes pas en reste en Belgique ; le plus célèbre n’est-il pas le château ducal de Godefroid de Bouillon ? Ces ruines étaient entourées d’un pré ou paisait paisiblement des vaches, mais il me semblait bien y avoir, mais ma mémoire me fait peut-être défaut, une pancarte qui incitait les promeneurs d’éviter de s’approcher de ces ruines pour éviter les accidents. J’étais émerveiller de trouver ce genre de construction, même s’il ne restait que des ruines, mais Papa, il avait l’air de s’en ficher comme d’une guigne ; il est vrai que s’il avait vécu dans ce coin, et qu’il sillonnait la région, lorsqu’il était encore célibataire, sur son vélo, cela était pour lui une image commune. J’ai appris, par le journal, il y a quelques années, qu’une équipe de bénévole avait décidé de restaurer ce château, je leur souhaite bonne chance, car si ce château était déjà en ruine lorsque j’étais adolescente, je suppose que le temps ne l’avait pas amélioré durant les 25 ans qui ont passé de quand je l’avais vu jusqu’au moment où il fut décidé de le restaurer. Néanmoins, il me semble que ces ruines sont devenues moins dangereuses : pour preuve les photos de ce site que j’ai trouvé en naviguant sur Internet.
posted at 12:37 AM
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 mardi, juillet 18, 2006
On dit que les Luxembourgeois rient trois fois à propos d’une blague : la première fois lorsque l’on la leur raconte, la deuxième fois lorsqu’ils la racontent, la troisième fois lorsqu’il la comprennent. Évidement, les francophones de Belgique peuvent aussi le dire de leur voisins et compatriotes flamands ; les français de Belge, etc… etc Je dois avouer, à ma grande honte, que ce genre de chose m’est presque arrivé aussi, bien que la blague en question ne m’avait pas faire rire, lorsque je l’avais lu pour la première fois. Je l’avais trouvé dans un livre qu’une de mes camardes de classes m’avait prêté lorsque un accident de voiture m’avait cloué dans un lit d’hôpital pendant presque deux mois, et qui ne contenait que des blagues sur les belges. Or, l’année de la naissance de mon fils, un couple d’ami avait fait un échange scolaire avec des habitants du nouveau monde : leur fils aîné était parti en Amérique, tandis qu’une Américaine était venu s’établir en Belgique, cela durant une période d’un an, et elle était donc hébergé chez ces amis, en lieu et place de leur fils. Cette année là, aussi, je suivais les cours du soir en comptabilité ; et , comme il n’y avait pas de bus pour renter au village, et que ce couple enseignait les langues dans l’établissement dans lequel je suivais les cours, je rentrais tout naturellement avec eux. La jeune fille était arrivé de quelques semaines, lorsque je demandais, un jour, comment cela allait avec elle. « Cela ne va pas du tout », se plaignit mon amie. Elle n’est satisfaite de rien, d’après elle, c’est toujours mieux en Amérique. Ah, oui, répondit-je, c’est comme la blague que j’ai lu un jour, et je la leur racontais : c’est un américain qui visite Bruxelles. - Là, lui dit le chauffeur de taxi, c’est la gare centrale. « Oh », répondit celui-ci, « nous avons mieux en Amérique, en dix fois plus grand, à un mètre près » - Là, c’est le palais royal. - Nous avons mieux en Amérique, en dix fois plus grand, à un mètre près. Et ainsi de suite devant tout les bâtiments et monuments important de ma bonne vieille capitale. Le chauffeur de taxi commence à s’énerver. Ils passent devant une maternité. Ici, dit-il a l’Américain, c’est une maternité ; mais avant que l’autre puisse renchérir là-dessus, il ajoute : c’est une maternité très spéciale, les femmes accouchent par la bouche ! Est-ce bien vrai, s’ébahi son passager. Oui, à un mètre près ! Lorsque j’eu fini de raconter l’histoire, Paul se mit à rire. M’enfin, me disais-je en moi-même, mais qu’est-ce qu’il trouve donc de drôle dans cette histoire ? Ce n’est qu’au cours de cette année scolaire-ci, lorsque mon fils me montra l’un de ses cours de dessin et les proportions du corps (il fait des études en arts) que je compris l’astuce de l’histoire en question. Malgré tout, je ne la trouve toujours pas fort drôle, peut-être aussi parce que je suis mortifiée de ne pas l’avoir comprise du premier coup ?
posted at 2:28 AM
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 mercredi, juillet 12, 2006
Cela s’était passé un jeudi dans la matinée, et, comme je devais partir le vendredi, je n’allais pas quand même laisser le matou tout le week-end enfermé dans mon grenier. Aussi, le vendredi, j’allais rouvrir la porte pour qu’il puisse sortir. Bien que je ne visse pas descendre, quelque minutes après, il n’était plus dans le grenier : j’amenais Charbon pour voir s’il manifestais encre de l’hostilité, mais mon chat était tranquille. Comme cela sentait toujours fort l’urine de chat, et aller trouver ou dans un grenier rempli de poussière, je laissais la vasistas ouvert, ainsi que la fenêtre de l’entre palier ; afin de faire courant d’air : en effet, mon toit n’a qu’une seule fenêtre amovible. Je l’ai encore toujours ouvert, malgré qu’il a plu depuis ; je préfère aérer ; après tout, il fait tellement chaud pour le moment que même si l’eau parviendrai à s’introduire dans le grenier, elle sécherait rapidement. Et je laissais donc la porte du grenier de nouveau ouverte. Une ou deux semaine après cela, en me levant, au matin, je me disais : bon sang, comme cette odeur à du mal à partir ! En effet, cela sentait toujours le matou et je pensais que les effluves venaient toujours du grenier, et j’allais rouvrir la fenêtre de l’entre palier (celle-la, je l’avais fermée) Dans l’après-midi, j’entendis brusquement le cri de guerre de Michounette, l’une de mes chatte, que mon fils a juste titre surnommé « Commando » ; parce qu’elle est assez agressive et qu’elle s’attaque aux autres de mes chats quand il passent à sa portée ; pour la plupart du temps, elle reste à dormir sur mon lit et le calme règne dans la maison ; le seul autre chat qu’elle tolère est Ulysse, c’est avec Charbon qu’elle s’entend le moins. Tiens, me dis-je, Charbon a de nouveau pris une dérouillée de Michounette ! J’étais à l’ordi, à faire je ne sais quoi, et je me suis retournée, pour voir que Charbon était bien tranquillement en train de dormir sur le divan, alors, prise d’un doute, je me levais et jetais un coup d’œil par la fenêtre de la cuisine : mes trois autres chats se prélassaient dans la pelouse. Le calcul était vite fait : un chat à l’intérieur, plus trois chat dehors, ça fait qu’il y a un intrus ! Je montais voir, je ne vis plus que Michounette montant la garde sous mon lit, mais de l’autre, aucun signe. Je montais au grenier pour voir et je vis de nouveau Pirouette, installé dans la même caisse que la fois d’avant. Cette fois-ci, me dis-je, tu ne te faufileras plus sous le plancher comme la dernière fois ! Je voulu le prendre à revers pour le faire partir, et j’avançais un pied… J’éprouvais une étrange sensation et avant même que j’ai le temps de me demander : que se passe t’il ? je me trouvais allongé sur le sol un étage plus bas : j’avais complètement oublié que c’était fragile que je ne devais pas marcher là. D’autant plus que dans la chute, j’avais entraîné tout ce qui se trouvait sur le carton en même temps, et en tombant, je brisais une cornière en bois dont l’un d’un bout s’enfonça dans mon dos. Pourvu que je j’ai rien de cassé ! me dis-je. Je m’inquiétais pour mon fils : Comment vais-je faire ? Je n’ai pas mon téléphone portable avec moi, je suis seule, il va rentrer de l’école, il n’a pas sa clé, comment va-t-il pouvoir renter ? Finalement, je me tâtais et ne me rendis compte, qu’à part une douleur (supportable) au coude je n’avais rien de cassé, je me relevais. J’éprouvais bien aussi une légère douleur dans le dos, là au j’avais senti la cornière me toucher, mais c’était minime. Quelques minutes plus tard, mon fils rentra de l’école. Je lui racontais ce qui m’était arrivé, et je lui montrai mon dos : je lui demandais pourquoi j’avais mal. Il s’écria : tu as un énorme trou dans ton dos ! et c’est profond ! Ah ! c’est pour cela que j’ai mal, me suis-je contenté de lui répondre. Comme s’était le vendredi, je suis retourné ce jour là chez ma mère. Elle me dit : tu sais, il y a un enfant qui à monté sur un toit et qui a fait une chute, il est mort. Mon fils et moi, on s’est regardé ; mais l’enfant en question avait fait une chute de neuf mètres sur du béton, tandis que moi, c’était environ deux mètres, et sur du plancher. Un peu plus tard, comme j’avais retiré mon sweat-Shirt, ma mère me demanda : pourquoi est-ce que tu as du sang dans ton dos ? Je suis tombée, lui ais-je répondu laconiquement, je n’avais pas envie de l’inquiéter ; mais c’est au soir, lorsque je retirais mon T-shirt taché de sang que je me rendis compte qu’il n’y avait pas que moi qui avait souffert : mes deux vêtements étaient déchirés à l’endroit de ma blessure (qui s’expliquait mieux). J’ai eu encore mal au coude pendant quatre semaines ; je suppose que malgré tout, je devais avoir une fêlure, parce pour un simple coup, la douleur ne dure pas aussi longtemps, quant à ma coupure dans le dos, si elle s’est refermée, j’éprouve encore de temps en temps et jusqu’à aujourd’hui de violentes démangeaisons. Mais je m’en tire à bon compte. Quoi qu’il en soit, cet incident m’a donné envie d’améliorer et de modifier certaines chose dans mon grenier.
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 mardi, juillet 11, 2006
Il m’est arrivé une mésaventure, au début du mois de juin, qui aurait pu me coûter cher si je n’avais pas eu les os solide. La maison que j’ai acheté a deux étages, en plus que le rez-de-chaussée. C’est là que m’est arrivé cette mésaventure. Pour cela, il faut que décrive la disposition des aîtres, ce qui n’est pas facile à faire. Lorsque l’on a monté l’escalier jusqu’au palier, il y a une porte en face, qui permet l’accès a une pièce assez étroite, et une porte sur la droite. Lorsque l’on franchi la porte de droite, il y a, sur la gauche, un mur qui se trouve dans le prolongement du mur de la première pièce, et qui est évidement percé d’une porte, pour une pièce un peu plus large. Ce sont les deux pièces du deuxième dont les fenêtres sont en façade. Ce sont des pièces tout à fait ordinaires, avec un plafond horizontal. Ce forme le sol du grenier ; celui-ci va jusqu’au toit, au dessus de la cage d’escalier, uniquement ; c’est ce que j’avais lambrissé l’année dernière. Donc, le sol du grenier s’arrête au niveau du mur de la plus grande des pièces. Au-delà de celui-ci, il devrait donc y avoir un espace assez grand pour y constituer une pièce supplémentaire au dessus du toi, je pense même qu’elle y était destinée, vu que les murs y sont tous plâtrés, or, ce n'est pas le cas : un des anciens locataire y avait construit une espèce de sas, probablement pour se prémunir du froid au de la chaleur, dont les parois étaient faites en une sorte de gros carton gaufré, qui en longueur, allait jusqu’à l’escalier de bois qui mène aux combles ; dont la largeur d’excédait pas la longueur de celui-ci qui, et dont le plafond se trouvait dans le prolongement du sol du grenier. Le tout fixé sur une armature en bois, mais… de l’intérieur. Lorsque j’avais acheté la maison, j’avais déjà éprouvé la solidité de la chose, et j’avais remarqué la fragilité de la construction ; j’avais bien recommandé à mon fils (qui n’avait que 8 ans à l’époque, de ne jamais marcher dessus ; je pensais même y mettre des planches dans le futur pour éviter un accident. Comme j’avais bien évidement des choses plus importantes à faire dans la maison, je l’avais remis pour la fin des travaux, mais j’avais quand même utilisé ce espace supplémentaire pour y déposer des affaires légères telles que des corniches et des bordures en bois, ainsi qu’une vieille antenne râteau non raccordée. Or, un mois au deux avant que ne m’arrive ce qui allait m’arriver, je m’étais rendu dans le grenier pour y chercher ne je sais plus quoi ; l’un de mes curieux chats en avait profité pour filer dans le grenier et je n’arrivais pas en l’en déloger ; aussi, j’avais laissé la porte ouverte pour qu’il puisse descendre, n’ayant pas envie d’attendre son bon vouloir pour pouvoir la refermer. Comme le beau temps était revenu, j’avais de nouveau laissé la fenêtre de ma toilette ouverte, pour que mes chats puissent rentrer et sortir sans que je me transforme en portier pour chats, mais, le problème, c’est que si elle est tellement étroite qu’un intrus humain ne pourrait s’y introduire, un intrus félin, lui, si. Quelques jours après avoir ouvert la porte du grenier, j’entendis une dispute dans le couloir. C’était Charbon qui marmonnait des menaces vis-à-vis de Pirouette, qui, après le départ de Raymond pour la France, avait élu domicile chez son ex-femme et ses filles. Comme il n’est pas castré, il s’était introduit dans la maison à la recherche d’une femelle, sans oublier, bien sûr, d’uriner contre tout ce qui pouvait être touché par son urine (Il l’avait déjà fait une fois ou deux, j’avais déjà vu la fille de Raymond pour lui faire part du problème, lorsque je l’avais vu, mais c’était comme si cette rencontre n’avait jamais eu lieu) Lorsque qu’il m’aperçu, au lieu de faire demi-tour et de disparaître dans la nature, il grimpa l’escalier. Merde, me dis-je. S’il va aller pisser dans les chambres à coucher… mais non, il n’y avait rien, aussi, j’allais voir jusqu’au grenier. Il se trouvait effectivement là, dans une caisse, et l’odeur de pipi de matou flottait bien évidement dans l’air… À ma vue, il se précipita là au le plancher touche le toit et se réfugia en dessous… Pas moyen de l’y faire descendre. J’allais chercher Charbon, mais là non plus, je ne réussi à rien faire ! Ah ! C’est comme cela ! Me dis-je. Puisque c’est ainsi, tu vas y rester ! Et je refermais la porte du grenier, mais j’avais quand même ouvert le vasistas pour aérer. Et je l’y laissais deux jours, dans l’espoir que le fait de n’avoir ni rien à manger ni à le dissuaderait de recommencer.
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 vendredi, juin 16, 2006
Pendant que nous attendions, je parlais avec les personnes qui attendaient en même temps que moi. C’est bizarre, dis-je à la dame qui se trouvait à mon côté, je ne comprends pas pourquoi les gens veulent se défiler, alors qu’ils ont reçu un papier leur demandant s’il étaient d’accord ou pas de vouloir siéger au tribunal ? Ah, me répondit-elle, moi, je n’ai rien reçu ! Un une autre personne, un homme assez grand avec une moustache, des cheveux gris et un costume sombre (c’est étrange que ma mémoire à retenu cela, moi qui ne retient jamais les vêtures et les apparences des gens, en général) on ne nous a pas laissé le choix ! Cependant, la dame avec qui je parlais précédemment m’avait dit qu’elle avait reçu un papier, et que, comme moi, la police était venue voir si elle habitait bien à l’adresse qui était indiquée sur sa carte d’identité. Sur ce, je m’interrogeais: était-ce un privilège de ma commune, ou est-ce que les gens remplissent des feuilles sans les lire ? Ensuite, nous parlions de l’affaire entre nous, et je disais, on ne le dirait as, quand on le voit comme cela, mais il n’a pas l’air bien méchant ! Alors, l’homme qui avait eu une crise cardiaque et qui avait remis un certificat médical dit : Et puis, après, on ne sais pas, si les gens de la famille veulent se venger ! Sur le coup, la dame à coté de moi s’affola : et il ont les noms, les noms des jurés ! À cette assertion, je haussais les épaules ; et je répondit : si ça allait comme cela, il n’y aurait plus jamais de procès ! Où irions nous ? Heureusement, l’arrivé du juge et du procureur lui dispensa de me répondre. La cour ! cria le huissier ! Levez-vous, murmurais-je, et la dame à côté de moi pouffa : en effet, nous étions tous debout. Ensuite, le procureur commença à lire dans son jargon tout une série de phrases, pour que finalement, on fini par comprendre qu’à toute les personnes qui avaient demandé des dispenses, elle leur avaient été accordée, qui le nombre requis (28) pour le dernier tirage au sort tombait juste. Tous les noms des personnes qui restaient furent mis dans un pot qui me faisait penser à une version miniature d’un bidon de lait ; et il commença à tirer les noms. Auparavant, le juge avait dit que, soit l’avocat ou le procureur général pouvait récuser une personne, c'est-à-dire qu’il désirerait qu’elle ne participe pas à la constitution du jury, mais qu’il ne fallait pas prendre cela pour une insulte personnelle. Pour cela, la personne devait se rendre à l’appel de son nom se présenter devant l’avocat et ensuite se tourner vers procureur, (que je trouvais bien antipathique, contrairement à ceux du procès Dutroux), et le ballet commença. Je trouvais le procureur spécialement antipathique, parce qu’au lieu de suivre le déroulement du procès, il écrivait, et souvent, on devait attendre pour qu’il donne son avis ; quelque fois même je me demandais s’il regardait la personne qui était appelée, bien sûr, c’était probablement de la routine pour lui, mais il aurait pu faire un effort au moins pour être poli. Finalement, les quatorze noms furent désignées, et le juge invita les personnes qui restaient, et dont je faisait partie, d’aller s’asseoir dans les chaises prévues pour le public, ensuite, il nous donna les dernières instructions et nous pûmes aller chercher nos indemnités de dérangement.
posted at 12:34 PM
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 lundi, juin 12, 2006
Dans le courant du mois d’avril, un mercredi, j’avais pris rendez-vous chez le dentiste, pour moi et mon fils. Lorsque je rentrais, je vis dans ma boîte aux lettres un papier comme quoi un huissier était passé, et, comme j’étais absente, je devais me rendre à la police pour prendre des papiers qu’il y avait déposés à mon intention. On n’aime jamais recevoir la visite d’un huissier, d’autant plus qu’on se demande toujours (même si dans mon cas, je n’ai ni dettes impayés ni problèmes quelconque avec la justice) ce qu’on a bien pu avoir fait. Il avait bien mis une date, mais c’était tellement mal écrit que je ne pouvais pas comprendre ce qu’il y était écrit. Je me rendis donc au bureau de police, mais le préposé qui me reçu ne pu rien faire pour moi ; mais il me dit que c’était probablement pour une affaire de jurés d’assises ; je demandais alors : qu’est ce qu’il a écrit, là ? je ne sais pas lire. ! Le policier semblait avoir moins de difficultés avec moi, car il me dit que devais repasser le … je ne sais plus très bien quel jour au juste, mais ce que j’avais pris pour une barre était en réalité un 2. En sortant du bureau de police, je me rendis compte de l’ambiguïté de ma question, ou plutôt ma mauvaise façon de m’exprimer, parce lire, je sais forcément le faire, mais pouvoir lire certaine écriture, c’est une autre affaire ! Quoi qu’il en soit, c’était bien une affaire de tribunal, j’étais convoqué pour le 12 mai comme juré suppléant. Après avoir passé une très mauvaise nuit – il recommence à faire chaud, et comme la fenêtre de ma chambre à couché était ouverte, tous les bruits extérieurs me gênaient pour dormir, et que de plus une de mes chattes commençait à être en chaleur, remorquant, au milieu de la nuit, un matou qui n’avait pas d’autre idée en tête qu’inonder ma maison d’urine malodorante, je me rendis, bien avant l’heure indiquée, au tribunal. En entrant dans le tribunal, je me rendis compte avec horreur que main droite sentait le pipi de matou, je me rendis alors dans les toilettes, mais je ne pus me savonner les mains, par faute de savon. Même en les passant à l’eau, je n’arrivais pas à me débarrasser de cette infecte odeur. Ce qui était vraiment bizarre, c’et que je devais me rendre exactement dans le même bâtiment que celui ou l’on jugeait Dutroux, et qu’à l’époque, le vestibule me paraissait beaucoup plus petit que dans mes souvenirs, mais, ce qui n’était pas différent, c’est que ma sacoche était visitée et ma personne était passé au détecteur de métaux, comme dans l’autre fameux procès. On nous introduisit alors dans la salle que je connaissais bien, la différence, c’est que l’on pouvait s’asseoir en attendant, et qu’en fait, il n’y avait personne pour constituer le public du procès, mais il est vrai que la constitution du jury devait encore être faite. J’étais terriblement gênée à cause de ma main, et je demandais à ma voisine si elle ne sentait rien, elle rigolait en me disant que non, qu’elle ne sentait rien. Pendant que nous attendions, je regardais la vitrine dans laquelle était exposé les « pièces » à convictions, et je m’étonnais du nombre, d’autant plus que l’affaire me semblait assez limpide, un gars ayant été poignardé par le coupable qui s’est directement rendu à la justice sans nier (et, d’après le journal, même presque fier) les faits qu’il avait accompli. Après avoir attendu ce qui paraissait une éternité, la « cour » est entré, et on a du se lever. Nous avons du, à l’appel de notre nom, nous lever et nous rapprocher ; ensuite, le juge nous a demandé (collectivement), si nous savions lire et écrire, si nous connaissions le français, si nous entendions bien ; si nous n’étions pas de la famille des parties opposées, des politiciens, ou quelqu’un de la justice. Ensuite, il a demandé si il y avait des personnes qui avaient des motifs pour ne pas vouloir siéger au tribunal, tout en insistant que c’était un devoir, et même un honneur de faire partie d’un jury d’assises. Il y eu toute une ribambelle de personnes qui sont venu avec des motifs de ne pas vouloir siéger, souvent pour des raison professionnelles – c’est souvent des gens qui travaillaient à l’étranger), mais aussi pour des raisons familiales ou médicale. Quand toutes ses personnes furent passées, le procureur, ou le juge, je ne sais plus, déclara que la cour allait se retirer pour délibérer et prendre en considération les demandes de dispenses.
posted at 11:16 PM
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 mercredi, mai 31, 2006
Je ne sais pas depuis quand est sorti le très controversé livre « da Vinci code ». Quoi qu’il en soit, je ne m’étais pas ruée dessus à ce moment là, bien que je voyais dans le rayon libraire des grandes surfaces toute une autre série de livre qui expliquait ceci et cela ; et, bien que « pour être à la page » il fallait forcement l’avoir lu, ce n’était pas mon cas, je dois dire même que cela me laissait complètement indifférente. Malgré tout, à force, il avait piqué ma curiosité ; d’autant plus qu’on le comparait au film « la dernière tentation de Jésus », film que je n’avais pas vu, mais dont je grillais de curiosité de le voir. Finalement, les choses s’étant tassées, il a fini par sortir en DVD et j’ai pu le visionner. À l’époque de sa sortie, il avait été jugé « blasphématoire ». Lorsque je l’eu terminé, je me suis dit : oui, quelque part, il est blasphématoire, mais comme je suis loin d’être extrémiste pour la religion, je me suis dit que cela n’engageait, finalement, que celui qui avait réalisé ce film. De plus, j’avais recherché divers articles, forums et résumés de ce film sur Internet avant de le visionner, et que j’avais souvent lu que quelque part, il ne « laissait pas indifférent », je me suis dit « bof » ! Pas de quoi en faire un fromage » ! Je m’étais contenté de hausser les épaules en repensant à ses affirmations. Il parait que le film, tiré du livre, a été hué lors de sa présentation à Cannes. Cela m’a suffit pour me donner envie d’aller le voir ; et là aussi, je me demande encore comment on a pu régir de cette façon si négative : finalement, le jeu des acteurs (et quels acteurs !) était magnifique, et l’intrigue bien ficelée. Je me suis demandée pourquoi ce livre avait fait scandale, alors que finalement, d’après le film, on ne découvre que le fin mot de l’histoire seulement après avoir vu les 2/3 du film. À la sortie de la salles de cinéma, j’entendis un homme dire à une autre personne qui l’accompagnait, que le film était assez fidèle au livre (Ce qui n’est presque jamais le cas : lorsque j’ai vu « le hussard sur le toit » et lorsque j’ai lu le livre (Giono), je me suis demandée si c’était la même histoire ; seul les noms des personnes et certaines situations étaient analogues, pour le reste… De plus, avec « Da Vinci code » il y avait tellement de bouquins, à une certaine époque, que je me suis demandé quel était le « vrai » ; comme cet engouement est un peu retombé, je me suis finalement décidée à acheter ce fameux roman, surtout après avoir vu le film. Je sais maintenant pourquoi cet écrit dérange, bien que je n’ai encore lu qu’environ 1/3 ; il montre des aspects de la réalité qui ne sont pas percetibles dans le film : bien que le fond de l’histoire est de la fiction, l’auteur soulèvent certains points, dont je suis sûre qu’il sont véridiques, et qui mettent mal à l’aise certains, parce qu’ils refusent de voir que dans leur religion, comme dans toutes religions, tout n’est pas parfait, et que certains chefs de celle-ci ne sont pas toujours blancs comme neige…
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 mardi, mai 16, 2006
Vendredi, en rentrant de l’école, mon fils me dit : ils sont en train d’installer des barrières sur la place. (La place principale d’Arlon est la place Léopold). Ah ? lui ais-je répondu, c’est probablement pour la fête du Maitrank. Mais non, m’a-t-il répondu alors, il y avait des affiches mais ils les ont déjà retirées… Samedi, comme il avait plu durant la nuit, je ne pouvais pas achever de bêcher le jardin à l’arrière de ma maison de chez ma mère, aussi, j’accompagnais ma sœur qui allait chercher de l’essence. Aussi, nous fûmes déviées par un autre chemin que celui habituel. Mon fils nous accompagnait ; nous avions déposé ma mère au Delhaize, mais auparavant, nous étions passé au Trafic et là j’en avais profité pour lui acheter le livre « le monde de Narnia » et il était plongé dans la lecture du livre. Malgré tout, il releva la tête lorsqu’il entendit ma sœur dire « Ah, oui, c’est pour l’émission Fata Morgana! » Tu ne connais pas ? Mon fils dit alors : je te l’avais dit, que c’était Fata Morgana ! Ah non ! Lui ais-je répondu, tu as dit qu’il y avait quelque chose, mais tu ne pas dit quoi ! Quoi qu’il en soit, ma sœur m’expliqua le but de l’émission (que bien que j’avais jeté un coup d’œil sur un programme télé et que je savais que l’émission existait, j’ignorait en quoi elle consitait) : tu sais, me dit-elle, les deux sœurs Louys vont dans la ville et demandent à des gens de relever des défis. - Ah ? J’aurais bien aimé essayé un. Tu ne te rends pas compte, ce sont des défis impossible, elles demandent par exemple a une bonne femme de cuisiner 100 tartes… Je me dis en effet que c’était impossible de cuisiner 100 tartes sur une heure, et nous n’en avons plus reparlé, jusqu’au lendemain. Je demandais donc dimanche à quelle heure passait l’émission. C’était le soir, après 8 heures, et j’allumais donc la télé quasiment dès que j’étais rentrée. En fait, ma sœur m’avait très mal expliqué l’émission : les personnes de la RTB abordaient en effet des gens dans la rue, mais pas le samedi comme j’avais cru comprendre (bien sûr, elle ne m’avait pas dit que cela ne se passait pas que le samedi) mais bien au début de la semaine, le lundi, je pense. Pour cette fois ci, elles demandaient à des passants si – ils ne voulaient pas organiser un banquet pour 2000 personnes avec 50 produits différents du terroir ainsi que faire venir 50 membres des confréries wallonnes ; organiser un tournoi de chevaliers, un ballet de danse médiévales avec 12 musiciens, reproduire la tapisserie de Bayeux, ainsi que réunir 500 personnes déguisées avec des costumes de l’époque médiévale ! Mais le plus stupéfiant dans l’affaire, c’est que l’une des personnes qui a relevé le défi de des déguisements, n’était autre que Sandra, la fille de mon voisin et donc la sœur de Michaël. Et alors, on voyait tous les candidats suivis dans leurs démarches de recherches ; et cela était aussi fort amusant parce qu’apparaissaient ça et la des personnes que l’on connaissait et des lieux. Malheureusement, pour Sandra et sa copine, le défi fut raté : il leur manquait 87 personnes pour réaliser le défi, heureusement, pour les autres tout les défis furent relevés, et il y avait même deux messieurs qui ont fondu en larme après qu’on leur avait annoncés qu’ils avaient réussi…
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 dimanche, avril 30, 2006
Ce dimanche, j’étais encore chez ma mère et nous regardions les infos. À un certain moment, nous vîmes qu’il y avait eu lieu une manifestation à Manhattan, je crois, de citoyens américains qui manifestaient contre la guerre en Irak, il reprochaient, entre autre, que l’Amérique avait bien de l’argent pour poursuivre une guerre à l’étranger, mais par pour reconstruire les états touchés par les ouragans cet été dernier. Ah, tiens ! Dis-je. J’allais ajouter un commentaire, puis je me suis tue : ma sœur était là, et comme nous avons des opinions radicalement opposées, je n’avais pas l’intention de continuer la guerre Iran-Amérique sous le toit de ma mère, d’autant plus que je m’étais toujours bien gardé (ma sœur ayant déclaré son opinion haut et fort à plusieurs reprises) d’exprimer ce que j’en pensais, moi. Ensuite, et toujours à propos de l’Amérique, il y eu encore une discussion stérile à propos de la traduction de l’hymne Américain traduit en Espagnol, ainsi que le durcissement à l’immigration clandestine des Mexicains vers les États-Unis. Je suis sortie au début du sujet suivant (je ne sais même pas de quoi il s’agissait), lorsque j’entendis ma sœur déclarer : je ne voudrais pas être président des État-Unis. Ce qui m’a fait penser cela : Si les présidents Américains oeuvraient pour les citoyens Américains plutôt que pour l’Amérique, il y aurait sûrement moins de mécontent. Et je me suis dis ensuite que n’aurait jamais lieu, sachant le poids de que l’argent représente lors des campagnes présidentielles…
posted at 11:43 PM
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 dimanche, avril 16, 2006
Il paraît que le confinement des volailles pourrait cesser à la fin du mois d’avril… Ce serait bien. En fait, les poules de maman ne sont pas réellement « confinées », ma sœur et moi avions, le mois dernier, tendu un fil qui était censé empêcher les oiseaux sauvages de se mêler aux oiseaux domestiques. Donc, nos poules (au nombre de 5) pouvaient se promener à l’air libre, mais par-dessus leur tête, il y avait un filet tendu. Le jour ou nous l’avions mis, qu’est-ce qu’il faisait froid ! Il faut dire que leur enclos se situe sur le côté nord de la maison, bien qu’il se prolonge au-delà du pignon, et s’allonge presque jusqu’à la route. Pour éviter que cela ne nous coûte une fortune en filet, nous avions divisé l’enclos en deux, et malheureusement, la partie que nous leur avions attribué se trouvait dans l’ombre de la maison, nous ne pouvions faire autrement, à cause de l’abri dans lequel elles passent la nuit qui s’appuie également sur la maison. Comme la lumière n’atteint cet endroit qu’en fin de journée, l’herbe y pousse plus lentement, et elle était donc rase lorsque nous y avions mis les poules (elles passent l’hiver à la cave, leur abri ne les protégeant pas suffisamment du froid.) Jamais je n’aurais imaginé que cinq malheureuses poules puissent faire disparaître l’herbe en si peu de temps ! Alors qu’a côté l’herbe est verte et commence presqu’à demander la coupe de la tondeuse, là où elles se tiennent, c’est une étendue de boue d’où émergent encore, de temps en temps un ou deux millimètre de gazon, échappé par on ne sait quel miracle à la voracité de nos volatiles. Et pourtant, ce n’est pas que maman ne les nourrisse pas ! Deux fois par jour, elle leur donne du froment, du riz, et aussi quelquefois du vieux pain sec, que l’on reçoit aimablement de nos voisins (lorsqu’elle a beaucoup de lapins, c’est pour les lapins, mais pour le moment, elle ne possède plus qu’une femelle qui est censé faire des petits à la fin du mois, ou au début du mois prochain, je ne sais pas trop). Je n’ose pas imaginer ce qui restera d’ici deux semaines, et je me demande même si l’herbe y repoussera… manière de plaisanter, je lui avais dit que je devrais isoler l’endroit ou elle se sont tenues, afin que l’herbe y puisse repousser, mais je crains finalement que je doive le faire ! C’est pour cela que je serais heureuse lorsque le confinement sera levé : nos poules auront de nouveau de l’herbe à manger, car la saveur des œufs dépend aussi de leur alimentation.
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 mardi, avril 04, 2006
Et puis le temps passa… Tout doucement, le toit se mis à percer, de plus en plus, et cela était très gênant, parce que ma mère y pendait la lessive les jours de pluie ou durant les nuits, et il arrivait qu’il faille déplacer certains vêtements pour éviter de devoir les repasser à l’essoreuse. Les soubassements commencèrent à pourrir, et Papa les remplaça par des coulées de ciment, elle n’était pas étanche au niveau du mur de la maison, pas alors y mis également du mortier pour colmater les brèches, le plastique que constituait les fenêtre fini pas brunir, puis de désagréger sous l’effet du soleil ; et puis, plus de réparation de son chef : il décéda entre-temps, mais elle continuait à se dégrader. Il y a cinq ans, environ de cela, un des chevrons qui soutenait la toiture céda, et je réparais cela tant bien que mal avec un béquille ; maman alors décidé de faire venir un ardoisier qui lui fit un devis de réparation, celui-ci s’étonnait même que cela avait tenu si longtemps, compte tenu que c’étais du sapin non traité. Mais le montant avancé était exorbitant. Malgré tout, maman accepta ses conditions et attendit… attendit… et comme sœur Anne, ne vis plus rien venir. Aussi, elle s’adressa à la personne qui lui avait remplacé deux fenêtres, et, lorqu’elle avait fini de remplacer celle-ci, elle lui promit de venir voir un autre jour… et on ne la revit plus. Bien que maman soit enragée contre lui, je comprends très bien cet homme : à mon avis, il avait bien vu à l’avance de quoi il s’agissait, et comme celui-ci est méticuleux et soigneux, et que mon père était un bâcleur (il faut bien le dire) il n’avait guère envie de s’attaquer un cette horrible chose qui se dégradait chez nous. C’est la quantité anormale de neige qui s’était abattu sur la Belgique cette année qui lui donna le coup de grâce : trois des chevrons qui soutenaient le toit craquèrent, et nous dûmes relever celui-ci grâce à de longues planches, elle-même posées sur une pile de moellons car elle n’étaient pas assez grandes. Que faire donc ? Maman avait bien pensé faire construire une nouvelle véranda, mais le prix de celle que l’on fait maintenant état trop cher pour sa bourse. C’est ma sœur qui trouva la solution, tout à fait par hasard, en se rendant au salon des vacances et des loisirs. Elle y découvrit une société flamande qui construisait des serres adossées, et dont le prix était cinq fois moins élevé. Et, chose magnifique, les dimensions, bien que standard, convenait tout à fait ; en effet, maman la voulait un peu moins grande et un peu plus étroite. Ma mère fut assez vite d’accord ; mais elle commença à renâcler : elle demanda à ma sœur : combien cela va il me coûter pour démonter l’autre ? En quoi ma sœur s’est écrié qu’ils ne le ferait pas, qu’ils se contentaient de placer les serres et puis c’est tout ; que pour le démontage, on s’en occuperait, elle et moi. Et comme de fait, elle décida de prendre deux jours de congé pour ce week-end, afin de s’attaquer au démontage : en effet ; le devis signé et envoyé, la serre devrait être placée dans les sept semaines qui suivraient l’envoi. Et samedi, nous nous attaquâmes au démontage. Cela pris beaucoup moins temps que l’on aurait pu le croire : en moins de trois heures, tout était par terre ; même le toit était fichu et se déchirait lors de sa manipulation. Presque tout était pourri ; même là où l’on croyait que le bois était encore saint, il était abîmé et rongé de l’intérieur. Néanmoins, je n’aurais jamais imaginé qu’il y aurait eu tant de bois : j’ai passé une partie de la soirée samedi ainsi qu’une partie de l’après midi à débiter celui-ci en bûches pour la cuisinière, j’en ai des ampoules aux mains et je suis encore loin d’avoir fini !
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 lundi, avril 03, 2006
Lorsque j’avais une quinzaine d’années, j’allais chez une copine dont le père était maçon. Il avait construit, à l’arrière de leur maison, une véranda, non pas comme on en fait maintenant, mais dont le soubassement était en moellons ; et des fenêtres ordinaires, avec un toit transparent en plastique. Et une porte tout à fait normale. Mais une pièce supplémentaire de leur maison, qui servait en même temps d’annexe à leur cuisine. Un jour, mon père me dit : je vais mettre une véranda derrière chez nous, pour, disait-il qu’il fasse moins froid en hiver et protéger la tuyauterie. (Il n’y avait pas de chauffage et il arrivait quelquefois que l’eau gèle, cela étant d’autant plus ennuyeux qu’il s’agissait de la toilette et de la buanderie) J’étais très contente, parce que je me disais qu’il y allait avoir aussi chez nous une pièce dans laquelle je m’imaginais déjà me réfugier dans les beaux jours de l’été. Papa avait fait dessiné un plan sur une feuille de papier, avec les mesures. Lorsque qu’il se mit a la construction de celle-ci, je déchantais aussitôt : les « murs » de cet annexes étaient simplement de fin panneaux d’éternit fixé après des montants en bois, les fenêtres, elle étais faite en feuilles de plexiglas, fixées par-dessus cela et chevauchant le dessus des « murs », pour la toiture, eh bien, même si elle était de la même nature que la véranda de mon amie, il l’avait fixé, tantôt avec des clous, tantôt avec des vis sur des chevons, également, et, au lieu de mettre des angles pour insérer les contre-lattes, il avait fait tout un truc pour les maintenir aux chevrons ; et les portes, ah, les portes ! au lieu d’être des simples portes, que l’on manœuvre avec une poignée et des charnières, non, c’était des panneaux faits avec des grandes feuilles de plastiques fixées sur une armature en bois, et qui était maintenues en place à l’aide de crochets et d’élastiques qu’il avait prélevés sur les sièges de voitures deux chevaux trouvé à la casse. Lorsque je lui avait fait remarqué que chez mon amie, leur véranda était en « dur », il m’avait répondu que pour cela, il fallait une autorisation de l’urbanisme, tandis qu’autrement, avec des éléments démontables, il n’en avait pas besoin (je pense qu’il se basait les des préceptes qui étaient en usage vingt ans avant, et je me doutes qu’ils étaient encore d’actualité à l’époque : ça change tout le temps. Bref, j’étais affreusement déçue, et cette construction, dont mon père était si fier était été juste bonne pour abriter les bestiaux de la pluie… et encore ! Parce qu’en fait, bien que ma mère disait que l’on sentait la différence en hiver, qu’elle arrêtait quand même le vent du nord, je n’étais pas convaincue : il y faisait aussi froid qu’à l’extérieur, et cela n’avait quand même pas empêcher l’eau de geler à la toilette lors d’un ou deux hivers particulièrement rigoureux.
posted at 4:45 AM
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 lundi, mars 27, 2006
Il y en a qui ne reculent vraiment devant rien pour pourvoir faire main basse sur les biens d’autrui. Vendredi, je regardais une émission qui s’appelle « les 7 péchés capitaux » et qui passe sur la chaîne privée française. C’est aussi une émission assez agitée où l’on expose les grosses affaires d’escroquerie. Je n’avais pas envie de regarder cela, mais lorsque dans le résumé du début, je me rendis compte que cela se passait en Belgique, je m’arrêtais et regardais de quoi il s’agissait. En fait, l’histoire est assez sordide : Un homme, homosexuel, avait contracté le SIDA il y a une quinzaine d’année. Il avait fini par développer la maladie. Les derniers mois de sa vie, il les a passé à l’hôpital. Il pensait avoir pour ami une personne un homme, qui, apparemment (bien qu’on ne le voyait pas et que la voix était déformée) devait être d’origine italienne. Notre homme ignorait que son « ami » était bi-sexuel ; ce dernier avait en plus une maîtresse. Quelques mois avant qu’il ne meurent, un jour, ils se rendirent à l’hôpital accompagné d’un complice, sorti son ami de son lit, l’habilla avec recherche, le mis dans un fauteuil roulant, et parti… au personnel de l’hôpital, il déclara qu’il l’emmenait déjeuner au restaurant. En réalité, il l’emmenait à l’hôtel de ville pour le marier avec sa complice : en effet, l’homme malade était immensément riche ; il possédait une fortune qui avoisinait le million d’euro. Il pensait se partager le « magot » à la mort de ce dernier. Pour se faire, il l’avait également aidé a rédiger un testament (c’est lui-même qui avoua qu’il lui tenait la main pour l’aider à le faire). Tout cela aurait bien marché, mais c’était sans compter de la cupidité de la dame : une fois l’héritage empoché, celle-ci ne voulu plus partager le moindre « sol » avec son complice. Aussi, pour se venger, il alla trouver les neveux du défunt (ceux-ci habitaient sur le territoire français) et leur raconta toute l’affaire. Evidement, plainte a été déposé, et c’est à la justice Belge de trancher… Les journalistes de l’émission avaient menés de leur côté leur petite enquête, et ils eurent la confirmation, à l’aide de témoignage auprès des proches et du personnel de l’hôpital, que cette histoire était vraie. Et bien qu’au téléphone, la femme traitait son ancien complice de menteur, de voleur et d’affabulateur… Cependant, on sentait bien qu’elle mentait aussi au téléphone, parce lorsqu’on lui a demandé : depuis quand connaissez vous M… même si elle a répondu depuis18 ans, elle était incapable de dire dans quelle circonstance elle l’avait connue, et elle osa ajouter : je ne me souviens plus, « on » était jeune à l’époque. Jeune ? m’étais-je dis. D’après mes calculs, si cela aurait été vrai, le décédé aurait quand même eu 36 ans, et bien qu’à cet âge on ne soit pas vieux, ce n’est pas du tout ce que cela signifie quand on dit « j’étais jeune »…(Peut-être que lorsque j’aurais 80 ans, je pourrais le dire, mais maintenant pas !) Et de même, une histoire pareille, cela ne s’invente pas. D’autant plus que le principal accusateur risque à son tour d’aller en prison pour complicité d’escroquerie…
posted at 1:11 PM
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 vendredi, mars 10, 2006
Je vais laisser de côté pour le moment mes tribulations avec mon ordinateur (qui me donne souvent bien des soucis) pour faire part à quelques des événements qui se sont passés il y a un mois, ou plus, et d’autres qui, bien qu’en apparence sans attaches, sont quelques part liés, par la même cause : la religion. Je vais commencer par les fameuses caricatures qui portaient sur la religion musulmane : ce déferlement de violence pour ce qui n’était, en fin de compte, que des dessins qui ne devait qu’être en définitive sous la responsabilité de leur auteur, m’a fait penser sur le coup : les religions sont un formidable outil de manipulation des masses ignares et crédules. Car, il faut bien se dire que l’apparition de ces fameuses caricatures dans les pays arabes longtemps après leur création et très loin de là n’est pas une chose innocente : c’était voulu par celui qui les as importés pour déclencher ce qui est arrivé. À la réflexion, peut être que les religions manipules les masses ignares, mais aussi les êtres intelligents mais crédules. Car lorsque que l’on voit ce qui est arrivé aux USA, les kamikazes n’étaient pas des gens ignares, mais bien crédules. Ce qui veut dire que même intelligents, on peut être faible d’esprit. (Il parait que le cerveau fabrique une certaine substance qui fait que l’être humain croit en quelque chose, mais c’est une autre histoire). Comme ici, en Belgique, il n’y a aucune loi contre le fanatisme religieux, on puni ceux qui tienne des propos incitants à la haine raciale. Le père Samuel (qui est une sorte de fanatique en son genre), avait dit en 2002 que l’Islam était une « mauvaise » religion » ; et « tout enfant de l’immigration est une bombe pour l’occident ». À mon avis, ces propos avaient été tenus suite aux attentats de New-York ; et lorsque j’avais entendu cela, j’avais haussé les épaules en disant : ce n’est pas ce que ce gars là dit qui va dresser les gens contre l’Islam, ils (sous entendu les Islamistes) le font bien tout seul ! Je dois dire quand même avouer qu’il y avait été un peu fort : Tous les musulmans ne sont pas des mauvais bougres, et il y a beaucoup de bien dans la religion musulmane aussi ; le problème est qu’il y a aussi énormément de mal, et nous savons tous bien que l’homme est plus attiré par le mal que par le bien ; et que, malheureusement, nous autres qui ne connaissons que déjà rarement notre propre religion, il nous est impossible d’avoir un regard objectif sur celle des autres ; et que finalement, nous ne connaissons que les effets pervers de celle-ci, comme eux, je suppose n’en connaissent que le mauvais côté de la nôtre. Le père Samuel avait donc été convié à un face à face à la télé, il y a environ 2 semaines de cela, avec un avocat qui défendait « les chances contre le racisme ». Je me suis vite rendu compte que le Père Samuel était perdant dans l’aventure : il ne connaissait pas bien le français, et il appuyait ses convictions sur le fait qu’il avait vécu longtemps dans les pays Arabes et qu’il connaissait très bien la teneur de ce qui était écrit dans le Coran, et il est vrai que certains passage n’étaient pas tendre : ils incitaient les musulmans à massacrer les juifs. À cela, l’avocat ne sachant quoi répondre à cela, s’en est tiré par une pirouette : ici on était en Belgique et qu’il serait jugé selon la loi Belge. Le plus aberrant dans tout cela, c’est que l’on juge ces jours-ci deux islamistes qui, justement en s’appuyant probablement sur ces versets du Coran, (mais ça, ils ne vont pas le dire) qui avaient diffusé sur un site Internet une incitation à l’Antisémitisme, ce que justement leur reprochait le père Samuel…
posted at 1:18 PM
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 vendredi, février 24, 2006
Dans le courant du mois de janvier, j’avais écris que j’avais décidé de changer de système de téléphonie. J’avais pris cette décision lorsque j’avais reçu ma facture du service national de téléphone ; je me disais : j’en ai marre de devoir payer encore cela, alors qu’à côté, je payais mes notes de téléphone à un autre organisme, (en fait, je devais encore payer l’abonnement de ma ligne), et encore à côté, la connexion ADSL d’internet. Sur le site Internet, il était écrit que je devais attendre environ 8 semaines avant de pouvoir jouir de se service ; et, quelque jours plus tard, après avoir passé commande, je reçu un courrier qui m’annonçais qu’en fait, je devais attendre au moins 12 semaines, parce que leur promotions avaient eu tellement de succès qu’il était débordé. Mercredi dernier, Je reçu un coup de téléphone d’Isabelle sur mon portable : elle n’arrivait plus à me téléphoner, et ce qui était étonnant, c’est que toutes les autres personnes de ma famille pouvaient me contacter. Elle me dit alors : il travaillent sur ta ligne (comme je l’avais dit dernièrement, elle avait adopté ce système sur mon conseil) et c’est pour ça que je n’arrive pas à te joindre. Et comme de fait, je reçu le lendemain dans ma boîte aux lettres un papier comme quoi ma ligne était active, et que j’allais recevoir très bientôt le modem spécial pour pouvoir surfer et téléphoner en même temps. On était loin des 12 semaines d'attente ! Et le vendredi, en effet, je reçu ma Scarlet Box par le service taxi poste. Lorsque je la reçu, j’eu une mauvaise surprise : je devais avoir une connexion Ethernet, et je n’étais pas sûre que mon ordinateur en était équipé. Je regardais alors à l’arrière de mon ordi, et rien ! Zut, me dis-je. Il faudra encore que je porte mon ordinateur ou magasin d’informatique pour l’équiper de cela (heureusement pour moi, il y a un grand magasin d’informatique juste à l’entrée de ma rue, et j’en ai pour une minute à pied. Le lundi, je me rendis au magasin, tout d’abord, pour savoir si quelqu’un pouvait me placer ce genre de prise. Le jeune homme me dit que oui, que j’avais même deux possibilité : soit je pouvais en brancher une extérieurement sur un port USB (heureusement que le voisin m’avait monté pendant un week-end deux ports supplémentaire) mais la solution était la plus chère (26 euro) ou une carte interne à 8 euro que je pouvais placer moi-même. Pour cette solution, pour moi, il en était hors question : je lui avais répondu que je n’y connaissais rien que je n’avais absolument pas envie de tripoter dans le ventre de ma bête. Quant à l’autre solution, j’ai hésité un moment : j’avais déjà eu des problèmes avec mes port USB, et je demandais que si cela ne marchais pas, je pouvais le lui rendre, il me répondit que non, parce qu’il avait déjà eu la blague que quelqu’un avait abîmé quelque chose parce qu’il y avait eu une mauvaise manipulation. Il m’a demandé si j’avais eu des problèmes en installant une imprimante, par exemple, et je lui avais répondu que non ; alors il me dit que normalement cela devrait marcher, et j’optait finalement pour la solution la plus chère. Il me tendit la boîte en me disant qu’il y avait un petit disque d’installation, mais je n’avais pas compris ce qu’il voulait dire par là. Arrivé chez moi, je vis en effet ce qu’il voulait dire : c’était un petit disque, pas plus grand que pour les lecteurs d’mp3 (du moins je le crois), et je me demandais comment je pourrais faire marcher ce truc dans mon ordinateur. En ouvrant le mon lecteur cd, je me rendis compte qu’il y avait, en effet, une cavité prévue à cet effet. Je ne m’étais jamais soucié du pourquoi de l’existante de cette cavité, mais j’eu alors une réponse à une question que je ne m’étais jamais posée. Enfin, mon ordinateur reconnu sans problème le nouveau matériel, mais j’eu d’autres déboires par la suite.
posted at 4:35 PM
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 dimanche, février 19, 2006
Il y a quelque mois, je me disais : on fait bien des affaires, avec la grippe aviaire. On en avait déjà entendu parler l’année dernière, on avait effrayé la population, et finalement, il n’était rien arrivé de grave. Je ne peux plus penser la même chose maintenant : la grippe qui touche ces oiseaux arrive petit à petit dans les pays voisins de ma petite Belgique. Cela fait peur, lorsque l’on dit : l’Allemagne, la France… Mais alors, pour être édifiée, je regarde les endroits où se sont passé ces événements : le nord l’Allemagne, en France, du côté de Lyon… Tout cela est encore bien loin, bien loin de chez nous. Ceci dit, je ne me mets pas la tête dans le sable : Cela pourrait arriver aussi chez nous, mais, pour rassurer, il y a un proverbe qui dit : à chaque jour suffit sa peine. Nous aurons le temps de nous inquiéter lorsque cette maladie s’approchera beaucoup plus près, au lieu de 200 ou 300 kilomètres, elle en sera à 100 de nos frontières… Sans compter que le Pays a déjà pris des mesures pour éviter la propagation de la maladie. Et puis, les média aiment bien inquiéter outrageusement la populace : ils s’amusent à publier des chiffres tout à fait effrayant, calculés suivant des statistiques : « Si la grippe aviaire se répand, il y plusieurs millions de morts »… Comme si on allait se laisser faire ! Je ne dis pas : dans les pays pauvres, oui, cela risque (hélas) fort d’arriver, - d’ailleurs, les personnes qui en sont décédées ne le sont elles pas dans les pays moins développés ? – Et jusqu’à présent, il n’y a pas encore eu beaucoup de cas de décès d’humain, bien que s’en soit encore trop, et aussi, d’après ce que j’ai compris, les êtres humains qui sont décédés de cette maladie n’avaient pas été soignés dès que les symptômes de la maladie s’étaient manifestés, car, apparemment, si elle est soignée aussitôt, les personnes peuvent en guérir. Et ici, en Belgique ? En France, en Allemagne ? Dès qu’un cas de maladie est découvert, il y a une zone de surveillance, et dans ces pays, encore aucun être humain n’en est mort ! D’ailleurs, on commence déjà, ici, à vacciner les oiseaux des zoo, donc ce n’est pas eux qui risquent d’attraper la maladie, et encore moins de la transmettre ! Je parlais de ça avec ma sœur, ce week-end. Je lui disais : en Belgique, on est paré ! Oui, mais ils ont dit : pour 30 %. Bien sûr, pour 30 % de la population, lui ais-je répondu, pas pour 30 % de gens malade ! Ah, bon, me dit-elle, rassurée. Ce serait même épouvantable, si 30 % de la population des Belge tombait malade ! Pensez ! 3 000 000 d’habitants malades, ce serait plus que toutes les prévisions pessimistes pour la mondialisation de cette maladie ! Et tant bien même : pour le moment, même si cette maladie se transmet plutôt d’oiseau à humain, elle se transmet beaucoup plus difficilement d’homme à homme (bien qu’il y ait eu un cas en Chine), et, aussi, elle ne risque pas tant non plus de toucher les populations urbaines, surtout les grosses villes avec plusieurs millions d’habitants : en effet, la maladie se transmet, d’après ce que j’ai compris, plutôt par les excréments des oiseaux, (et ceux-ci sont essentiellement des cygnes, des canards des oies et des poules), et ce genre de volatile qui servent d’animal de compagnie ! Non, les personnes qui risquent d’attraper cette maladie seront plutôt les éleveurs, et les gens des campagnes, ceux qui possèdent quelques poules pour avoir de bons oeufs. Ce qui est amusant, aussi, c’est que maintenant, tout oiseau mort trouvé doit être ramassé pour être analysé, pour voir de quoi il est mort ; on a ramassé des mouettes dans les environs de Bruxelles pour voir si elles n’étaient pas contaminées, si cela tombe, elles sont peut-être mortes (ce que j’espère) parce qu’elles auraient ingéré du poison ou mortes par une petite pollution quelconque ! D’ailleurs, au printemps, lorsque que je parcours la campagne, lorsqu’il fait beau et que les bêtes à cornes n’ont pas encore rejoints les pâturages, combien de fois ne suis-je pas tombé sur le cadavre d’un corbeau, d’un geai, d’une pie, ou même quelquefois aussi d’un épervier ou d’une buse ? C’est comme ce cygne que l’on a trouvé en Belgique, dans le Limbourg, pas loin des frontières hollandaises et allemandes, et qui n’avait rien : les oiseaux, maintenant encore, meurent encore de leur belle mort…
posted at 10:17 PM
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 lundi, février 13, 2006
Eh bien, avait dit ma mère, dans le courant de l’après midi, où est donc la neige qu’ils avaient annoncé à la télé ? C’était dans l’après-midi. Lorsque je quittais sa maison pour rejoindre mes pénates, Une fine neige en grain se mis à tomber, mais ne me semblait pas qu’elle voulait tenir. Lorsque je reviens d’une longue absence, je suis toujours accueillie par plusieurs de mes chats, qui sont contents d’avoir autre chose pour se nourrir que des croquettes, et, lorsqu’ils se sont restaurés, l’un ou l’autre demande de sortir. Bien sûr, en été, je n’ai pas ce problème : il y a une ouverture dans ma maison qui leur permet de renter et sortir à leur gré, mais il n’en est pas de même en hiver : porte et fenêtre sont fermée pour éviter que la chaleur ne s’échappe. Comme il fait froid, eh bien, j’ai à peine refermé la fenêtre de la cuisine (c’est par là que je les fait sortir, que 5 à 10 minutes après, les grattements à celle-ci me font comprendre que mes félins veulent rentrer. Ce qui fait qu’aujourd’hui, sur les poils noirs de deux de mes chats, tranchaient la blancheur des flocons de neige qui parsemaient leur fourrure. En écoutant les informations, je me rendis compte que si, par chez nous, il n’y avait pas de quoi en faire un fromage, ailleurs dans le pays, la neige était tombée de façon abondante et drue, mais, même pour cela, même si les quelques centimètres de neige avait eu pour conséquence d’annuler la plupart des rencontre de football, et provoqué, bien sûr, des accidents à des petits malins pas assez prudents, tout cela n’était encore pas fort sérieux : on nous montrait ensuite les problèmes que les bavarois eux avaient : les habitants de cette région qui sont obligés de grimper sur leurs toits pour dégager la neige de peur que ceux-ci s’écroulent (et qui en passant provoquant la mort de certains d’entre eux en tombant des lesdits toits) ; les écoles fermées, les routes impraticables… J’étais justement en train de me demander jusqu’à quelle hauteur la neige était arrivée lorsque le présentateur (un peu comme par transmission de pensée), annonça que la couche de neige atteignait à des places 2 m de haut… On aurait tort de se plaindre ; ici, lorsque l’on voit ce qui se passe ailleurs ; alors que, lors de la première offensive de l’hiver, la couche de neige atteint à peine 10 cm de haut, et que les automobilistes râlent parce que le dégagement ne se fait pas assez vite à leur gré, qu’auraient-ils du dire s’il avait eu à souffrir des conditions climatiques auxquels sont soumis nos voisins allemands et suisses ?
posted at 7:15 AM
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 jeudi, février 09, 2006
Habituellement, je ne prête pas fort attention aux spots publicitaires qui passent à la télé. En fait, même, je les subit comme on subirait un mal de tête : j’attends simplement qu’elle soit passée. Lorsque, dernièrement, j’avais écris un billet au sujet des publicités pour les voitures au moment du salon de l’auto, c’est parce que mon fils m’avait obligé à en regarder une ou l’autre, et puis elle sortaient aussi un peu de l’ordinaire. Oui, généralement, lorsque je m’intéresse à une publicité (et non pas pour le produit qu’elle vend), c’est parce que l’un au l’autre a fait une remarque sur la cohérence de la publicité. Ma sœur, par exemple, a horreur des publicités pour les poudres à lessiver. (Moi, personnellement, ce serait plutôt pour les serviettes hygiéniques et les tampons). Il y a la publicité pour Ariel (enfin, je crois que c’est cette marque-là). On y vois trois gosses alignés devant une assiette contentant chacune quelque chose de couleur différente, et l’un plus barbouillé de nourriture que l’autre. Sur une musique sautillante de jazz, apparaît la maman qui vient avec un linge blanc essuyer la frimousse des trois gamins, mais, l’opération faite, il sont toujours aussi barbouillés, comme si elle n’avait rien fait. Ce qui fait sauter ma sœur, c’est que la maman déploie ensuite l’essuie et l’on voit dessus trois traits, oui, des traits bien net de la couleur de ce qui barbouillait les gosses. Le reste, évidement, c’est que l’essuie va à la machine avec de l’eau à basse température et qu’après le linge ressort d’une propreté éclatante. Mais là n’est pas le problème : ma sœur de s’écrier : comment peut on montrer une chose pareille ? À la façon dont elle les essuie, ce sont des traits ! Comme quoi, elle a raison : toutes les mamans du monde savent très bien que lorsqu’on essuie la figure de son enfant, on n’obtiendra jamais des traits bien nets, mais de vagues taches ! Mon fils, lui, en a eu deux autres dans le collimateur : la première pour Antikal : On voit un type qui montre à deux bonnes femmes qu’avec Antikal, le calcaire est éliminé sur les carrelages de sa douche, et il affirme que ceux-ci sont protégés du calcaire; ensuite, il dit : je ne me rase pas la moustache tant que le calcaire n’est pas revenu ! Et, évidement, on le voit plus tard avec une énorme moustache et l’une des femmes de lui dire : maintenant, tu peux te laisser pousser la barbe. Je n’ai jamais quelque chose d’aussi stupide ! C’est écrié mon fils la première fois qu’il la vue : c’est le type qui présente le produit, et puis il se lance un défi à lui-même ! Et oui, sur le coup, je n’avais pas fait attention. La suivante des publicités, c’est pour la soupe en sachet, Knoor ou Royco, enfin, l’une de ces deux là (je ne sais pas laquelle au juste, ce sont les marque les plus connues) ou l’on voit une bonne femme en train de ramasser des légumes dans son jardin en grelottant ; avec un bonnet et un gros gilet bien chaud, tandis que tombe la neige… il y a même une tomate bien rouge qui s’échappe des ses mains, tandis que la voisine la regarde en sirotant sa soupe minute bien au chaud… et le commentaire de dire : il y a bien plus simple de faire de la soupe… et mon fils de s’écrier aussi, lorsqu’il la vu : comment peut on faire une publicité pareille ? Les légumes ne poussent pas en hiver ! Je m’étais mis à rire : surtout les tomates ! Elles ne poussent qu’en été ! Ce que dit mon fils, ce n’est évidement pas tout à fait vrai : les poireaux, les épinards, la laitue et le cerfeuil d’hiver ne craignent généralement pas le froid, à l’exception des poireaux, on ne peut récolter les autres légumes qu’à la sortie d’hiver, parce que, justement, on les sème à la fin de l’automne pour avoir des légumes au printemps, avant que les légumes d’été n’aient grandis à leur tour. Les carottes résistent elles aussi au froid, mais on ne peut les laisser dans le jardin : mulots et souris en profiteraient pour s’en nourrir à la mauvaise saison…
posted at 1:30 AM
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 lundi, janvier 30, 2006
On fête les 250 ans de la naissance de Mozart. Au début, ah ? Mais cela n’allait pas plus loin. Maintenant, on ne fait que de parler de ça à la télé. Je dois dire que cela commence à me rebattre les oreilles. Et de dire : il n’y a que Mozart qui a passé à travers le temps ! Et il n’y a que Mozart qui se trouve sur les mélodies de GSM. Je rêve ! Il m’est arrivé d’entendre un extrait des quatre saisons sur le téléphone d’un passant, et moi-même, sur le mien, j’ai « badinerie » de Jean Sébastien Bach. Ce qui m’agace aussi, c’est que tout cela donne l’impression qu’il n’y a que Mozart qui vaille la peine d’être écouté, que les autres compositeurs ne sont que des plaisantins à côté de son génie ! Je ne dis pas : Le fait qu’il ait déjà composé un concerto à l’age de 6 ans est en soi magnifique ; mais il devait être ce que l’on appelle maintenant des « surdoués » - quoi que maintenant, il ne faut plus dire « surdoués » mais « enfant précoce », ce qui est parfaitement ridicule, parce que l’un n’est pas synonyme de l’autre – et les personnes de ce type-là forcent l’admiration ou l’envie. Tout cela n’est après tout qu’une question de goût : je n’ai pas spécialement d’affinité pour Mozart, ce qui ne m’empêche d’aimer la marche truque, la messe du couronnement, et l’opéra : la flûte enchantée ; mais je préfère la musique de Vivaldi. Et tant bien même : lorsque l’on à affaire à de grands compositeurs, on ne peut pas leur mettre un « score » en disant que celui-ci est plus grand que celui-là, ils se valent tous, chacun dans son genre.
posted at 12:38 AM
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 jeudi, janvier 26, 2006
Sacré maman ! Hier, je reçois un coup de fil : elle voulait que je regarde l’émission à RTL TVI « jour après jour », qui traitait des pertes de mémoires. Elle me dit : cela parle de la maladie d’ Alzheimer, comme toi et moi nous oublions tout ! Puis elle me dit que les carreleurs avaient déjà fini de carreler dans la maison de ma sœur. Lorsqu’elle eut raccroché, je grognais à l’adresse de mon fils : si elle perd la mémoire, c’est parce qu’elle ne dort pas assez et qu’elle est fatiguée, et moi, c’est parce que j’ai des soucis ! Aujourd’hui, un autre coup de téléphone : elle me demandais si je n’avais pas été acheter des pistaches à l’Aldi. Tu ne te rends pas compte, la distance de l’Aldi de chez moi ? Lui demandais-je. Mais elle ne m’écoutais pas et continuais sur sa lancée : il y a des pistaches qui ont été retiré du commerce parce qu’elle contenait du …. (là, je dois dire que je n’ai pas fait fort attention on nom barbare qu’elle lisait dans le journal et donc je n’ai pas retenu le nom). Elle insistait : et tu n’as pas acheté des pistaches de la marque … (même raison que plus haut, je ne faisais pas attention à ce qu’elle me disait). Mais non, lui dis-je, il y a des mois que je n’ai plus acheté de pistaches ! Ah bon, me dit-elle. Puis elle m’annonça que quelqu’un du village était tombé mort devant ses petits enfants. Après avoir débattu de cela, elle me dit : tu sais qu’ils ont déjà fini de carreler ? Mais oui, lui dis-je, tu me l’avais dit hier ! Hier ? Je t’avais téléphoné hier ? Pourquoi est-ce que je t’avais téléphoné ? Pour me dire que je regarde l’émission de Jean-Luc Delarue ! Ah oui, me dit-elle. Tu as regardé ? Oui, un peu, parce que j’étais occupé à autre chose ! Et puis, après avoir encore un peu parlé de ce sujet, elle raccrocha. Mon fils rentra de l’école un peu après. Je lui racontais le coup de fil de ma mère, tout en rigolant : d’après elle, c’est moi qui perd la mémoire !
posted at 7:58 PM
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 lundi, janvier 23, 2006
En éliminant le courrier non-sollicité d’une de mes boites email, surtout celui qui vient des Amérique, je suis tombé sur cette phrase « ejaculate like a porn star ». Je me suis dit « ben tiens ! » Et tout de suite après : Ce dois être mauvais pour la santé !
posted at 11:55 PM
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 vendredi, janvier 20, 2006
Par un beau dimanche de septembre, un motard s’est arrêté devant moi et m’a demandé si je ne connaissais pas l’adresse de quelqu’un. Je me suis souvent demandé s’il la trouvé, depuis : il ne m’avais dit que son prénom ; il m’avait expliqué qu’elle (car c’était une fille) venait d’acheter la maison tout récemment (or, je ne sais pas quelle maison du village avait été à vendre et vendue : c’était l’année de la mort de mon père, et celui-ci venait justement de mourir ; donc, les transactions immobilières dans mon village étaient le cadet de mes soucis). Je lui avais alors demandé le nom de la rue ; et il m’avait répliqué à cette question que la fille en question lui avait dit qu’il trouverait facilement, qu’il n’y avait qu’une rue dans le village. Je dois dire qu’en moi-même, j’avais été indignée de cette réponse, et j’avais traité en moi-même cette personne que je ne connaissais pas d’imbécile : Je me suis pensé tout d’abord qu’elle n’avait jamais été plus loin que de sa maison et l’endroit ou elle travaillait et faisait ses courses, mais par après, je me suis dit qu’elle n’avait peut-être pas envie de voir le gars débarquer chez elle. Quoi qu’il en soit, mon village n’a pas qu’une rue, et je dois dire même qu’il est assez étendu. Bien sûr, c’est un petit village, et sa configuration fait que des rues, il n’y en as pas beaucoup (pas moyen de s’y perdre, pour un étranger, même en temps de brouillard extrême) mais suffisamment que pour devoir donner son adresse lorsque l’on veut inviter quelqu’un qui n’est jamais venu chez soi. Hier matin, et longtemps encore dans l’après-midi, je me suis attaqué à un puzzle gigantesque : à l’aide des fichiers temporaires, j’ai reconstitué la photo satellite de mon village. Et quoi que mon fils en dise : « tu as mis tout ce temps là pour refaire l’image ? » ce n’était pas si facile : il fallait d’abord s’arranger pour localiser le village (et effacer à fur et à mesure les fichiers temporaires qui ne me concernaient pas (je suis passée par plusieurs pays et plusieurs étapes pour pouvoir capter toutes les photos) ; de plus, vers la fin, je n’en trouvais pas certaine et j’ai du recommencer pour finir mon puzzle ; et même, bien que je connaisses très bien la topographie de mon village, ce n’est pas encore si facile de reconstituer toute l’image. Il faut dire qu’elle est constituée au moins de 50 images, l’air de rien.  Je dois dire que j’ai de la chance : mon village est dans une zone ou le satellite donne des images assez précises; par exemple, pour Bruxelles, ce n’est pas le cas. Et l’image que l’on peut voir ici, c’est une version rétrécie de mon travail original : en effet, l’original prend plus que toute la largeur de l’écran, ce qui aurait donné des difficultés graphiques à mon blog.
posted at 7:22 AM
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 jeudi, janvier 19, 2006
Depuis plusieurs jours, déjà, c’est le salon de l’auto à Bruxelles. C’est la folie ! Je n’ai pas eu, l’impression, les autres années, que l’on faisait autant d’affaire à ce sujet que cette fois-ci. Ce qui a attiré surtout mon attention, c’est certaines publicités, à la télé qui soit m’énervent, parce qu’elles sont incompréhensibles – enfin, parce que je ne vois absolument pas le rapport avec la voiture en question et ce qui se déroule durant le spot – soit parce qu’elles sont tout simplement odieuses. Pire encore, ce sont celles-là que mon fils préfèrent ! Aujourd’hui, contrairement à mon habitude, j’écoutais la radio, pendant que je faisais des manipulations d’image. Et évidement, en plus des publicités pour les soldes (je me demande vraiment pourquoi les magasins s’ingénient à faire de la pub à ce sujet, vu que tout les magasins font les soldes en janvier) il y en a bien évidement pour les voitures. Même si il y en a dans le style de celles que je trouve odieuses à la télé, radiophoniquement parlant, elles sont adaptées à l’oral et beaucoup moins méchantes, ce qui fait qu’elles sont surtout très bêtes et celles-là me font bien rire.
posted at 5:14 PM
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 mercredi, janvier 18, 2006
Je regardais, hier, une émission appelée : Il paraît que… Cette émission touche à des sujets variés, un genre de « info – intox ». Mais aussi, elle démontre que, quelque fois, le cinéma n’est que du cinéma, que certains « effet spéciaux » ne sont que des effets spéciaux, que la situation des certaines scènes de film ne pourraient jamais arriver dans la réalité. Elle touchait hier ce sujet-là : il parait que nous avons tous un sosie de part le monde. C’est vrai que l’on voyait un faux Elton John, une fausse Élisabeth Taylor, un faux Saddam Hussein un faux Schwarzenegger, et un même d’autre personnage que je ne connaissais pas. Mais aussi… Un faux roi Albert et une fausse princesse Mathilde ! Pourtant, bien qu’ils leurs ressemblaient très fort, je me disais néanmoins qu’il y avait dans chacune des deux personnes des détails qui faisaient qu’on pouvaient les distinguer : le « faux » roi me semblait avoir un visage plus rond, et surtout des cheveux blancs comme neige, alors que notre roi a les cheveux poivre et sel, et la « fausse » princesse Mathilde me semblait plus petite et les traits de son visage me semblaient plus durs. Et elle n’avait pas le même sourire. Le pompon, c’est qu’ils se promenaient l’un à côté de l’autre sur la grand-Place de Bruxelles, et les touristes les abordaient comme s’ils étaient réellement les membres de notre famille royale ; et ceux-ci répondaient comme si c’étaient réellement eux. Ce qui fait qu’en fait, les touristes étaient victimes d’une mystification. Peut-être que de retour chez eux, ils seraient fiers de raconter à leurs proches qu’ils avaient parlés à l’une de nos majesté, mais néanmoins, je ne trouvais pas cela fort chouette. Et une brave Française de dire encore bien : Vous ne verrez pas Chirac se promener comme ça dans les rues. Et le faux roi de répondre : attention, il faut savoir que nous nous n’avons rien à nous reprocher ! Hoooo ! N’ais-je pu m’empêcher d’émettre lorsque que j’entendis cette réplique. Et par la suite, dans le reportage ; l’homme disait « on essaye toujours de conserver un certain respect de la famille royale, on ne veut pas abuser de cette ressemblance ». Hum !! Me suis-je pensé. Ce n’est pas le roi qui aurait émis une opinion pareille vis-à-vis de son homologue français, d’autant plus que le roi, s’il a encore le droit de penser, n’a pas le droit de dire ce qu’il pense (il y a eu assez de bazar lorsque le Prince Philippe avait dit quelque chose qui n’était même pas une opinion, mais simplement un fait, alors que lui-même, même s’il sera un jour le successeur du roi, n’était en rien actuellement concerné par le règne). Et jouer à ce petit jeu, n’est-ce pas quelque part, quand même, manquer de respect vis-à-vis de la personne à qui l’on ressemble, si l’on reste dans la mystification ?
posted at 11:10 PM
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 vendredi, janvier 13, 2006
Je me suis lancée dans la grande aventure de la scarlet Box. C’est un système de téléphone qui fait que, à l’aide de cet appareil, au lieu de devoir payer séparément l’abonnement du téléphone, les communications téléphoniques et la connexion Internet, et bien, tout cela, je le paierais en un seul bloc ; et tout cela pour un prix forfaitaire. A ce sujet, j’ai bien du mal à faire comprendre à ma mère que, depuis que je suis sur l’Adsl, je paie aussi la connexion Internet par forfait, parce qu’auparavant, lors d’une connexion avec un modem classique, cela coûtait la peau des fesses. Il faut dire qu’Isabelle m’avait souvent parlé de cette solution, au sujet de l'Adsl, mais je renâclais : à cette époque, un modem pour ce type de connexion Internet coûtait aussi relativement cher : en effet, depuis, je pense qu’il coûtent maintenant environ le quart de ce qu’il coûtaient il y a environ 6 ans. C’est par hasard qu’Isabelle est tombé sur un site qui offrait un modem Adsl gratuitement si on s’abonnait chez eux ; et comme à l’époque, les modems étaient encore très chers, eh bien, je n’ai pas hésité une seule seconde, j’ai adhéré à cette solution. J’ajouterais qu’à cette époque, Isabelle venait encore chez moi, car elle n’avait plus de ligne de téléphone fixe. Évidement, le modem que j’avais reçu gratuitement est tombé en panne, et bien sûr, aussi, lorsque la garantie était passée, mais, comme entre-temps, ils avaient diminués de prix, j’avais été en rechercher un autre, qui, celui-là, je m’a jamais posé de problème. Remarquez : j’étais déjà cliente pour la téléphonie à Scarlet ; j’avais fait le changement dés que Belgacom n’eut plus le monopole, dès l’ouverture du marché. C’est un des points positifs de l’union des pays européens. Donc, j’étais client chez eux, aussi bien pour Internet que pour le téléphone, mais je payais quand même et toujours l’abonnement de la ligne chez Belgacom. C’est en recevant ma facture bimensuelle, aujourd’hui, pour payer mon abonnement que je me suis décidée : en effet, malgré que je paie mes communications à Scarlet, lorsque je téléphone chez ma mère, qui a une fâcheuse tendance à ne pas répondre lorsqu’elle n’en a pas envie, ou tout simplement parce qu’elle n’entend pas, lorsque l’appel dure trop longtemps, c’est de nouveau Belgacom qui prend le relais pour me dire que mon correspondant n’est pas là, et que je peux laisser un message, etc, etc. Et bien que cela, je ne l’ai pas sollicité, de dois quand même payer des communications manquées. Bien sûr, même si cette fois-ci je n’ai dû payé qu’un euro tva comprise, (il m’arrive même quelquefois de devoir payer plus) malgré tout, cela me fait grincer des dents devoir payer quelque chose que je n’ai pas demandé, d’autant que je n’utilise jamais. Je dois avoir l’air d’être un horrible radin, mais je préfère utiliser cet argent à d’autres fins que devoir payer quelque chose d’inutile. De plus, je sais qu’avec la Scarlet Box, ce genre de problème n’arrivera plus : en effet, Isabelle utilise ce système depuis environ un an, (je lui en avais parlé, et elle opté pour ce système, parce qu’elle recevait une facture d’abonnement mensuelle et, avec les communications, elle payait encore plus cher), et lorsque je téléphone chez elle et que cela ne répond pas, je n’ai pas le problème du répondeur de Belgacom, le téléphone peut sonner 100 fois, il n’y a rien d’autre que les sonneries du téléphone). Et, de même, tout calcul compris, je me suis rendu compte que je pouvais faire une économie mensuelle de 15 à 20 euro par mois, pour ceux qui gagnent bien leur vie, ce n’est peut-être rien, mais pour moi, cela correspond environ à ce que je dépense pour nourrir mes chats, toujours par mois, bien entendu. Le seul problème, c’est que ce système n’est pas encore tout à fait au point. Il arrive quelque fois qu’elle tombe chez quelqu’un d’autre que chez moi, lorsqu’elle veut me téléphoner, mais pour cela, il suffira que je mette ma famille au courant de cet inconvénient, parce que sinon, on risque encore de me tomber sur le dos si cette mésaventure arriverait à l’un d’eux. De toute façon, j’ai le temps de voir venir : en effet, je devrais encore attendre 8 semaines, ce qui veux dire que je risque devoir encore payer Belgacom le temps d’une facture. Enfin, pour cela, ma famille ne sera prévenue qu’en temps voulu.
posted at 3:08 PM
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