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Dans les petits villages, les petites villes, il ne se passe jamais rien...
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   vendredi, juin 16, 2006
Pendant que nous attendions, je parlais avec les personnes qui attendaient en même temps que moi. C’est bizarre, dis-je à la dame qui se trouvait à mon côté, je ne comprends pas pourquoi les gens veulent se défiler, alors qu’ils ont reçu un papier leur demandant s’il étaient d’accord ou pas de vouloir siéger au tribunal ?
Ah, me répondit-elle, moi, je n’ai rien reçu ! Un une autre personne, un homme assez grand avec une moustache, des cheveux gris et un costume sombre (c’est étrange que ma mémoire à retenu cela, moi qui ne retient jamais les vêtures et les apparences des gens, en général) on ne nous a pas laissé le choix ! Cependant, la dame avec qui je parlais précédemment m’avait dit qu’elle avait reçu un papier, et que, comme moi, la police était venue voir si elle habitait bien à l’adresse qui était indiquée sur sa carte d’identité. Sur ce, je m’interrogeais: était-ce un privilège de ma commune, ou est-ce que les gens remplissent des feuilles sans les lire ?
Ensuite, nous parlions de l’affaire entre nous, et je disais, on ne le dirait as, quand on le voit comme cela, mais il n’a pas l’air bien méchant ! Alors, l’homme qui avait eu une crise cardiaque et qui avait remis un certificat médical dit : Et puis, après, on ne sais pas, si les gens de la famille veulent se venger ! Sur le coup, la dame à coté de moi s’affola : et il ont les noms, les noms des jurés ! À cette assertion, je haussais les épaules ; et je répondit : si ça allait comme cela, il n’y aurait plus jamais de procès ! Où irions nous ?
Heureusement, l’arrivé du juge et du procureur lui dispensa de me répondre. La cour ! cria le huissier ! Levez-vous, murmurais-je, et la dame à côté de moi pouffa : en effet, nous étions tous debout. Ensuite, le procureur commença à lire dans son jargon tout une série de phrases, pour que finalement, on fini par comprendre qu’à toute les personnes qui avaient demandé des dispenses, elle leur avaient été accordée, qui le nombre requis (28) pour le dernier tirage au sort tombait juste.
Tous les noms des personnes qui restaient furent mis dans un pot qui me faisait penser à une version miniature d’un bidon de lait ; et il commença à tirer les noms. Auparavant, le juge avait dit que, soit l’avocat ou le procureur général pouvait récuser une personne, c'est-à-dire qu’il désirerait qu’elle ne participe pas à la constitution du jury, mais qu’il ne fallait pas prendre cela pour une insulte personnelle. Pour cela, la personne devait se rendre à l’appel de son nom se présenter devant l’avocat et ensuite se tourner vers procureur, (que je trouvais bien antipathique, contrairement à ceux du procès Dutroux), et le ballet commença.
Je trouvais le procureur spécialement antipathique, parce qu’au lieu de suivre le déroulement du procès, il écrivait, et souvent, on devait attendre pour qu’il donne son avis ; quelque fois même je me demandais s’il regardait la personne qui était appelée, bien sûr, c’était probablement de la routine pour lui, mais il aurait pu faire un effort au moins pour être poli.
Finalement, les quatorze noms furent désignées, et le juge invita les personnes qui restaient, et dont je faisait partie, d’aller s’asseoir dans les chaises prévues pour le public, ensuite, il nous donna les dernières instructions et nous pûmes aller chercher nos indemnités de dérangement.

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