Une vie si tranquille  

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Dans les petits villages, les petites villes, il ne se passe jamais rien...
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   mardi, avril 03, 2007
Je vais donc reprendre la suite de mon récit, interrompu après plusieurs mois d’absence.
J’aurais pu dire que j’avais cessé par manque de temps, ce qui aurait été malgré tout partiellement vrai, mais il m’est de nouveau arrivé, dans le courant du mois de novembre, un désagrément qui avait momentanément interrompu mon envie d’écrire.
Nous devions, comme je l’avais dit précédemment, terminer le rapatriement par le biais d’une ambulance. Et nous voilà donc filant sur l’autoroute, sirène hurlante (alors, que finalement, nous n’en avions pas besoin, vu que, ni moi ni mon père n’étions à l’article de la mort.
Oh ! nous aurions pu faire rapidement du chemin si… brusquement l’ambulance tomba en panne. Un problème de radiateur, à ce que j’avais pu comprendre.
Les infirmiers durent faire des signes et finalement un poids lourd s’arrêta et les embarqua, tous les deux, nous laissant seuls, papa et moi, pendant un temps qui me paru interminable : en effet, je ne pouvais voir que le plafond de l’ambulance.
Je crois bien, tout de même, que nous avons attendu ainsi deux ou trois heures, et finalement les deux hommes sont revenus avec une autre ambulance.
Et nous voilà tous repartis sous le ciel gris du nord de la France et de la Belgique.
Il devait être près de minuit, lorsque que nous fûmes rendus ; Papa fut ramené en premier à la maison.
J’avais oublié de dire que papa, lui avait été plâtré jusqu’au genou, et il avait comme une étrange botte autour de la jambe. Cela ne l’empêchait donc pas de marcher, et je crois encore l’avoir vu rentrer dans la maison, tandis que de mon côté, je repartais pour l’hôpital d’Arlon.
Savoir si celui-ci avait été prévenu de mon arrivée ? Mystère. Quoi qu’il en soit, c’était encore à l’époque le tout vieil hôpital, la nouvelle aile était justement en construction à cette époque.et l’entrée des urgences se trouvait donc à côté de l’entrée principale.
Je m’étais endormie entretemps. On me réveilla pour me demander dans quelle chambre je voulais être mise. Comme j’étais toute jeune et que ce genre de préoccupation de m’avait jamais effleuré jusqu’alors, et qu’en plus j’ignorais combien de sorte de chambre il pouvait y avoir ; et que j’étais mal réveillée, je murmurais le nom de la seule chambre dont j’avais entendu parler : une chambre commune.
J’ignorais complètement que ce genre de chambre pouvait contenir quatre à six lits, celle dans laquelle je fus installée en comportait quatre, dont deux étaient déjà occupés par des dames déjà âgées.

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   mercredi, novembre 29, 2006
Finalement, le jour de rapatriement arriva. Nous devions partir en avion ; c’était, pour mon père et moi, toute une histoire ! Car ni lui, ni moi, n’avions jamais pris l’avion de notre vie – et cela n’est arrivé qu’une fois pour lui, moi, j’ai encore quelques années à vivre, en principe, alors tout peu arriver – Et mon père se sentait mal à l’aise à cause de cela.
Moi, j’étais ravie, car je savais que nous allions revenir en avion. Seulement, nous ne pouvions pas faire un vol direct jusqu’à l’aéroport de plus proche, c'est-à-dire le Lighental, qui est l’aéroport du Grand-Duché de Luxembourg.
Nous devions en fait prendre un vol jusque Paris, et de là, revenir en ambulance jusqu’à l’hôpital d’Arlon.
Pendant notre périple, papa avait acheté dans une armurerie un revolver d’alarme, qui imitait à s’y méprendre un vrai, car, comme nous étions partis à l’aventure, il fallait se montrer tout de même un minimum prudent.
Je ne sais plus comment cela s’était fait, mais ledit revolver était en ma possession, (peut-être que, malgré tout, j’avais quelques affaires ?) et mon père avait demandé qu’on lui remette avant notre départ.
Je me souviens qu’il avait délégué une personne pour aller me le reprendre, je crois qu’on l’avait amené à l’hôpital de Marseille avant notre départ, et lorsque je l’avais remis à la personne en question qui me l’avait réclamé, et qui était accompagnée d’un collège, il s’était écrié : décidément, les belges, ils pensent à tout ! Et puis : fait gaffe qu’on ne te voies pas avec ça, sinon tu va te faire virer ! (Ils rigolaient tous les deux).
Quand il fallu partir, ne n’avait toujours pas de culotte, et une des infirmières de dire : on ne va quand même pas lui faire prendre l’avion comme cela ! Alors, il me mirent un morceau de tissu comme on en met autour des membres avant de mettre un plâtre, et me firent un nœud de chaque coté au niveau de l’articulation de la hanche et de la jambe. Bref, ma pudeur pu être épargnée (je dois dire que cette situation m’était quand même assez pénible.
Il faut dire aussi que les responsables d’Europ Assistance pêchaient par excès de prudence : comme j’avais eu une fêlure au niveau du tibia, pour éviter que cette fêlure ne s’agrandisse, j’avais été plâtrée jusqu’en haut de la cuisse.
Arrivé à l’aéroport, comme Papa et moi voyagions de façon assez spéciale, nous ne sommes pas passés par les bâtiments administratifs, et ainsi, le revolver nous accompagné dans les airs, sans aucun problème.
Pour moi, on avait du rabattre trois sièges de rangées pour installer ma civière, et l’hôtesse de l’air s’était empressée de baisser le rideau « pour me protéger du soleil ». Je rouspétais, en disant que je voulais voir au travers du hublot, et elle se mit à rire gentiment en me disant que « je ne verrais rien ». Peut importe ! Eut-elle à peine tourné les talons que je demandais à mon père de relever le store.
Après avoir attendu un moment, l’avion fini par s’envoler. Papa était n’était vraiment pas tranquille « parce qu’il savait qu’il se trouvait si haut ».
Au dessus des nuages, je ne verrais rien, vraiment ? Rien que le spectacle des nuages éclairés par le soleil était magnifique, cela me faisait penser à d’énorme nappe de crème fouettée.
Puis, après un voyage de vingt à trente minutes, nous finîmes par atterrir à Paris, à une ambulance nous attendait.
Alors que le temps était très beau dans le sud de la Belgique, nous rentrâmes sous un ciel gris et une atmosphère humide. Je me demande même s’il ne pleuvait pas.
Et nous partîmes en direction de la Belgique. Mais notre aventure, lors du rapatriement était encore loin d’être terminé !

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   mardi, novembre 28, 2006
Finalement, je me demande si on ne m’avais pas ôté ma petite culotte pour y mettre cette fichue sonde, et, lorsqu’elle fut retirée, je me trouvais sans culotte… À Marseille, donc, et non pas à Marignane, comme je le pensais au début.
À l’hôpital, les docteurs (qui étaient des hommes) s’interrogeaient sur la présence de sang sur mon alèse… ! J’en avais même en qui avait murmuré à l’autre une petite hémorragie, sans doute ? Finalement, ce fut l’infirmière qui mit le doigt dessus en m’interrogeant à ce sujet. Et ils furent rassurés sur ce point.
On m’avait mis dans une chambre avec une autre Belge, qui était originaire de Bruxelles, mais qui travaillait en Suisse. Elle m’avait expliqué qu’elle avait été invité à une sauterie chez quelqu’un et qu’elle dansait le rock, quand sont partenaire l’avait lâchée elle était passé au travers de la fenêtre (une baie vitrée, apparemment) et qu’elle était tombé sur le dos de plusieurs étage. Il me semble qu’elle avait subit une opération, et qu’au moment ou je fus sa compagne de chambre, elle allait bien.
Sacrés Français ! Bien sûr, la Belgique est un petit pays, surtout lorsqu’on le voit sur une carte de géographie, coincé entre l’Allemagne, la France et les Pays-Bas, mais ce n’est quand même pas qu’une rue ! Quand l’un et l’autre venaient nous voir, il nous demandait si on ne se connaissait pas ; et j’avais même demandé à l’une d’entre elle si elle connaissait tout le monde à Paris ? C’était une personne de couleur, gaie comme un pinson, et qui m’avait répondu du
tac-au-tac, dans un grand rire : Non, mais moi, tout le monde me connaît !
On m’avait également mis une aiguille dans la veine reliée à un Baxter qui contenait probablement du glucose. Finalement, j’étais traitée comme une grande malade où une opérée, alors, qu’a part ma blessure à la colonne, j’allais très bien.
Pendant une journée, je n’avais donc pas besoin de manger ; aussi, lorsqu’on venait apporter le repas, je refusais de manger, en argumentant que je n’avais faim.
Au soir, le jeune homme qui était chargé de me nourrir – vu que j’étais condamnée à l’immobilité totale – me dit, alors que je refusais une fois ce qu’il me présentait : il faut manger ! On va vous retirer la perfusion. J’étais si contente d’apprendre cela, car c’était encore un truc qui m’embêtait plus qu’autre chose, que je mangeais de bon appétit ce qu’il me donnait. D’autant plus que c’était très bon !
Avec le recul, je me dis que vraiment, j’avais des réactions puériles ! Enfin ! J’ai comme bonne excuse que j’étais encore jeune et malgré tout, encore enfant dans ma tête !
J’avais dit dans mon écrit précédent que nous étions le 13 juillet. Comme dans tous les pays du monde, le 13 juillet est le jour qui précède le 14 juillet, mais, si dans la plupart des pays, le 14 juillet est un jour ordinaire, il n’en est rien pour nos voisins Français ! En effet, c’est le jour de la fête nationale…
Morale de l’affaire, nous dûmes rester un jour de plus coincé dans les hôpitaux français, mais finalement, même si j’étais impatiente de renter dans mon pays, je me suis rendu compte par la suite, que le personnel de cet hôpital était super, et, que depuis, je n’ai plus jamais rencontré, parmi les infirmiers et infirmières, de personnes aussi gentilles que ceux de Marseille.

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   jeudi, novembre 23, 2006
Je reprends la suite de mon récit là ou je l’avais donc laissée, le mois dernier. Donc, je me retrouvais coincée à l’hopital, mon père étant transféré dans une autre aile de l’hopital, qui se situait à Marignanne. Entre-temps, on m’avait fait des radios de la colonne vertébrale, en particulier au niveau de la nuque. Diagnostic : entorse cevicale avec déplacement de vertèbres.
On me mit alors une minerve (qui, à l’époque était un rouleau de mousse – alors que maintenant, j’ai remarqué qu’elle était en structure rigide) avec consigne de bouger la tête le moins souvent possible, mais je n’en su pas plus.
On me mit ensuite dans une chambre, mais je n’avais pas le droit de m’asseoir, je devais rester couchée. Comme mon père avait décidé de ne pas s’arrêter dans les hotels pour dormir, nous n’avions donc pas de vêtements de nuit (maintenant, je pense que c’était vraiment dingue) et je n’avais donc que mon chemisier. On m’avait oté mon pantalon, et je n’avais que ma petite culotte. Et, pour couronner le tout, j’étais dans ma « mauvaise semaine », comme on le dit pudiquement, ce qui fait qu’une fois la protection hygiénique pleine, on la jetta mais sans m’en donner une de remplacement. Ce qui fait que mon sang se mit à s’écouler de façon désagréable le long de mes fesses et de mes cuisses, parce qu’en plus, on m’avait également oté ma petite culotte. Les valises étant, bien entendu emportée je ne sais pas où – il me semble qu’on l’avait remise à mon père . Je ne me souviens pas s’il avait pu me rendre visite le temps que j’étais dans cet hôpital, mais il me semble bien que non, que je n’avais eu aucunes nouvelles de lui.
Lorsqu’il était sorti de la voiture, je me souviens qu’il boîtait, mais je ne sais pas pour quelle raison, bien que celui-ci s’était plaint qu’il souffrait de la jambe, on ne s’était pas penché sur ses maux ; peut-être que l’on croyait qu’il ressentait simplement qu’il ressentait les effets du choc ? Quoi qu’il en soit, il me semble qu’il avait du faire toute une histoire pour qu’on veuille bien lui faire une radio de sa jambe ; et il avait lui, finament eu une entorse au pied.
Je me souviens aussi que l’on m’avait demandé : puisque vous êtes Belge, comment allez-vous faire pour rentrer en Belgique ? – la voiture étant hors d’usage, de toute façon, même, avec ce que j’avais subi dans l’accident… – j’avais répondu alors que nous « avions » Europ Assistance, (mon beau-frère qui vendait justement cette assurance, avait insisté pour que mon père s’y affile, heureusement), et aussitôt les visages inquiets se détendaient.
Comme mon « cas » étant plus sérieux, les médecins de cet hôpital décidèrent de m’expédier à l’hôpital de Marseille. (Il me semble que c’était les médecins d’Europ Assistance qui en avaient décidé, mais je n’en suis pas certaine.)
Donc, le soir même, je fus transférée à Marseille. Je me souviens que les deux infirmiers parlaient entre eux avec leur accent chantant, mais je ne compris rien de leur propos, je pense qu’il y a là aussi un dialecte, comme chez nous il y a le wallon.
À Marseille également, la même question au sujet de notre rapatriement, la même réponse et la même réaction des gens qui m’entouraient. (J’ai appris cette année ci qu’Europ Assistance est une formidable organisation qui aplanit quasiment toute les difficultés).
Après un nouveau passage dans la salle des radios – comme quelqu’un avait avisé que j’avais eu également une blessure au genou, ma jambe ayant également subit un examen – fêlure du tibia -) les médecins décidèrent qu’il n’était pas nécessaire de m’opérer, mais ils insistèrent pour que je reste bien immobile, sans m’en dire plus.
Je me souviens qu’on m’avait mis dans une grande salle, et une infirmière avait voulu me mettre une sonde urinaire; j’étais crispée et la femme qui essayait de me la mettre m’avait même dit : je préfère « le rapport ». J’avais failli lui répondre que je ne savais pas, parce que je n’en avais jamais eu. Quoi qu’il en soit, la sonde ayant été mise tant bien que mal, je me mis à souffrir le martyr. Ce n’est que plusieurs heures plus tard, lorsqu’une infirmière que venait changer le sac d’urine se rendit compte que chaque fois qu’on touchait à la sonde, j’avais mal, qu’elle pris la décision de me la retirer.
Il se posait encore ensuite le problème du rapatriement. Nous étions le 13 juillet.

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   mercredi, octobre 04, 2006
J’avais oublié de dire que, par soucis d’économie, pour dormir, mon père se garait quelque part et que nous dormions dans la voiture. Il avait acheté néanmoins un revolver d’alarme en cours de route, au cas ou nous aurions fait une mauvaise rencontre.
Si mon père dormait bien partout, ce n’était pas mon cas. Le lendemain, c’était le 12 juillet, donc, il me réveilla. Il me semble que c’était assez tôt, et me dit qu’on allait se mettre en route, me demandait si je voulais du café, car il repartirait aussitôt le sien bu. Non, grognais-je. Je veux encore dormir ! Et, machinalement, comme je savais qu’on allait repartir, je tirais la ceinture de sécurité et la bouclais : quand je serais réveillé, je n’aurais pas besoin de la mettre.
Je dormais donc paisiblement, mais j’ai souvenir que je rêvais que l’on roulait en voiture, la continuité de passé, en fait, quand, dans mon rêve, il y eu un choc violent. Je me réveillais en grognant : qu’est-ce que tu as fait ? Puis je ressenti une vive douleur à mon genou droit : celui-ci était fendu en deux. En effet, j’avais glissé et celui-ci était rentré dans le dessous de la boite à gant, provoquant une énorme ouverture. Curieusement, il n’y avait aucune goutte de sang qui perlait, et je voyais des bouts de ce que je croyais être des tendons dépasser ça et là.
Que s’était-il donc passé ? En fait, mon père avait rencontré une autre voiture (qui était pleine de monde), sur un pont, assez étroit. Le conducteur avait abordé le pont à toute vitesse, (le choc avait été tel que la roue de la voiture de papa avait traversé le planché comme si cela avait été du carton) et s’était déporté sur la gauche, emboutissant par la même occasion la voiture de mon père qui arrivait juste en face à se moment là.
Je ne sais pas pourquoi, mais je m’étais recouchée. Et puis, j’ai voulu me relever, mais mon corps refusait que je m’asseye. Quelques minutes plus tard, il y avait une file de voiture derrière nous ; surgit d’entre elle, un petit homme arriva, agité, me défit le premier bouton (qui était le deuxième) de mon chemisier – pour que je puisse respirer ! - Dès qu’il fut parti, je refermais celui-ci : je me sentais très bien, à part que je n’arrivais plus à bouger.
Oh ! Nous n’avons pas du attendre longtemps ! Cinq à dix minutes plus tard, est arrivé, je ne sais pas si il y avait des gendarmes, mais en tout cas, une ambulance est arrivée. On me demanda si j’allais bien, et comme je répondit que je ne savais plus m’asseoir, les infirmiers jugèrent que je devais partir en premier, accompagné d’un petit garçon qui ne faisait rien d’autre que hurler, et on nous conduisit vers l’hôpital le plus proche. Je dois dire qu’à l’époque, j’étais encore de nature assez optimiste, et je ne pus m’empêcher de sourire parce que je pensais que quelque part, c’était une aventure extraordinaire ; il m’arrivait même de trouver les hurlements du petit garçon amusant ! Eh bien, dit l’un des deux infirmiers à l’autre (je les trouvais d’ailleurs fort beau tous les deux), c’est que ça va bien, si elle sourit !

Arrivé à l’hôpital, j’ai arrêté de sourire Vous savez, dans certains films, on met un scène une infirmière genre boucher, brutale et sans douceur ? Ce qui est dans les films une caricature s’est avéré vrai dans la réalité, et j’ai eu affaire à elle. On me mit d’abord dans une pièce attenant aux machines de radiographie. Tout d’abord, elle me demanda où j’avais mal, et je lui répondit que j’éprouvais une douleur à la nuque. Pour moi, ce n’était pas bien grave, mais c’était gênant. Elle appuya donc sans douceur à cet endroit, et la douleur qui s’en suivit ne pu m’empêcher de pousser un hurlement. Elle n’en resta pas là recommença l’opération une seconde fois. Oui, a-elle dit, c’est bien ce que je pensais (ou quelque chose du genre, je ne sais plus).
Ensuite, il fallait s’occuper de mon genou. J’avais donc dit qu’il était ouvert, sur une profondeur d’environ d’un à un centimètre et demi de profond. Je m’étais dit que, ouvert comme cela, il aurait au moins du raccorder les ligaments ou autre chose qui était brisé, mais non, elle se mit à faire des piqûres pour l’endormir. Cela n’aurait été rien, mais elle n’attendit pas que mon genou soit endormi pour commencer à recoudre, ce qui fait que je sentais chaque fois qu’elle passait l’aiguille et le fil. La sensation d’endormissement est arrivée lorsqu’elle avait fini. Et d’ailleurs, cette blessure à été mal soignée : j’ai aujourd’hui encore une vilaine cicatrice, mais elle s’est améliorée avec le temps, et elle m’a encore fait mal plusieurs années plus tard.

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   mardi, octobre 03, 2006
Mon père, s’il n’avait pas été le roi des maladroits, aurait pu faire comme métier camionneur. J’entends par là qu’il adorait faire des kilomètres en voiture, et conduire pendant toute une journée de le dérangeait pas du tout, alors que ma sœur, elle, lorsqu’elle a fait un trajet de deux heures, n’aime plus par la suite prendre de volant.
Lorsque la situation financière de mes parents s’était améliorée, et lorsque tout les gros travaux pour la maison étaient finis, pendant plus d’une semaine, il établissait un itinéraire de voyage, et pendant ces congés payés, s’en allait pour quelques jours « en vacances », c'est-à-dire qu’il roulait sans discontinuer sur les routes, d’abord de France, et puis, la dernière fois, en Allemagne et en Autriche.
Néanmoins, il n’aimait pas partir seul. Une année donc, (j’allais avoir 16 ans) nous sommes partis tout les deux sur les routes de France. Trajet : prendre les départementales, descendre jusque dans le sud, passer par Marseille, suivre la côte méditerranéenne et remonter le long du Rhône en traversant l’Alsace et enfin retourner chez nous.
Le début du voyage se déroula sans incident. Les ennuis commencèrent un jour ou deux plus tard : le premier, c’était parce que mon père avait eu l’idée saugrenue de voir jusqu’à combien de kilomètre la voiture était capable de rouler avec un plein jusqu’à la dernière goutte ; morale de l’affaire : nous sommes tombés en panne sèche en plein milieu d’une ville, (je ne sais plus laquelle) dans une rue en côte et, évidement, un concert de klaxon s’est élevé derrière nous lorsque la voiture s’arrêta. Heureusement, il pu quand même se garer et mettre de l’essence qu’il avait dans un bidon.
Le second est arrivé lorsque nous avions traversé le massif central : Je m’émerveillais de voir les anciens volcans éteints, et mon père avait décidé de monter jusqu’au Puy de Dôme. cliquez sur ce lien pour voir une photo
Je me souviens qu’il avait demandé à un jeune agent de la circulation la direction à prendre lorsque nous étions à Clermont-Ferrand, et celui-ci nous avait indiqué le chemin avec ce charmant accent que l’on entend dans le Sud de la France.
Malheureusement, le temps était nuageux et à fur et à mesure que le relief s’élevait, les contours du paysage commençaient à se noyer, au début dans une fine brume, pour devenir un brouillard épais, pour lequel l’allumage des phares était nécessaire.
Il me semble qu’il y avait une sorte de musée, je ne m’en souviens plus bien : parbleu ! il y a plus de 25 ans de cela ! Tout ce que j’en ai retenu, la seule chose qu’on a pu voir du paysage, c’est uniquement par les photos prises par beau temps.
Lorsque mon père décida de repartir, il s’est rendu compte avec horreur qu’il avait oublié d’éteindre les phares, et nous nous sommes retrouvés sans batterie pour repartir. Heureusement, comme nous étions au somment d’un ancien volcan, il se laissa rouler le long de la pente. Bien qu’à l’époque, nous avions une Toyota, il pensait que la batterie ne se rechargeait pas tout de suite, à l’instar des batteries des Citroëns qu’il possédait précédemment, ce qui fait que nous descendions sans moteur et sans phares dans le brouillard, et il ne les allumaient que lorsque nous rencontrions un autre véhicule. Plus tard, il s’est rendu compte qu’il avait été stupide et qu’il avait mis inutilement nos vies en danger.
Arrivé en bas, je m’étais même dit : jamais deux sans trois, qu’est-ce qu’il va arriver encore ?
Mais j’étais loin de me douter que le pire allait arriver…

J'ai lu les 2 billets d'un coup...
Tu t'est drôlement amoché le genoux dans cette histoire!

AU fait ton lien introduit de quoi au bout de l'adresse qui fait que le lien est erronné... Il faut retirer tout ce qui est de plus que le .gif pour voir ton image.
Mais ça vaut la peine! Impressionnant relief avec sa couronne de nuage!
 
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   vendredi, septembre 29, 2006
M soeur me traitait souvent de radin avant que ne naisse mon fils : parce que je ne me précipitait pas sur les rayons vêtements lorsque je rentrais dans un magasin ! Elle l'a dit surtout lors d'une fois que je l'accompagnais l j'avais vu un pull que je n'avais pas acheté "parce que j'en avais encore d'autre".

En fait, je n'achète des vêtements que lorsqu'ils sont usés, délavés ou déformés. Ou trop petits (et cela me fend le coeur de ne plus pouvoir les mettre quand il sont encore bien alors que je grossis), tandis qu'elle pourrait ouvrir une boutique de fringues et de chaussures tellement elle en a !)

Et tant bien même : elle radine sur certaine chose, et moi sur d'autre, mais évidement, ça, je pense que tout le monde est un peu comme cela.

Et pour en revenir aux vêtements, finalement, cela ne m'intéresse pas : Quant ma mère tombe sur un catalogue de vente par correspondance, elle a des fois envies de commander des affaires pour nous trois, mais franchement, cela ne m'intéresse pas et c'est pénible pour moi de devoir me pencher sur les vêtements présentés dans les magasines pour en acheter un. Et c'était pareil lorsqu'elle tricotait (elle ne le fait plus, parce qu'elle ne voit plus bien, elle a quand même 77 ans), et que je devais choisir un pull et son motif : bof, bof, fait ce que tu veux, cela m'indiffère... !

Pauvre maman quand même ! On n'aura jamais les même goûts.

Enfin, ce n’est pas parce que je m’intéresse aux vêtements que je ne me rends pas compte qu’il y en a des moches, et que la mode actuelle fait qu’il y a des vêtements horribles, mais qui sont portés quand même !

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