Une vie si tranquille  

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Dans les petits villages, les petites villes, il ne se passe jamais rien...
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   mardi, novembre 28, 2006
Finalement, je me demande si on ne m’avais pas ôté ma petite culotte pour y mettre cette fichue sonde, et, lorsqu’elle fut retirée, je me trouvais sans culotte… À Marseille, donc, et non pas à Marignane, comme je le pensais au début.
À l’hôpital, les docteurs (qui étaient des hommes) s’interrogeaient sur la présence de sang sur mon alèse… ! J’en avais même en qui avait murmuré à l’autre une petite hémorragie, sans doute ? Finalement, ce fut l’infirmière qui mit le doigt dessus en m’interrogeant à ce sujet. Et ils furent rassurés sur ce point.
On m’avait mis dans une chambre avec une autre Belge, qui était originaire de Bruxelles, mais qui travaillait en Suisse. Elle m’avait expliqué qu’elle avait été invité à une sauterie chez quelqu’un et qu’elle dansait le rock, quand sont partenaire l’avait lâchée elle était passé au travers de la fenêtre (une baie vitrée, apparemment) et qu’elle était tombé sur le dos de plusieurs étage. Il me semble qu’elle avait subit une opération, et qu’au moment ou je fus sa compagne de chambre, elle allait bien.
Sacrés Français ! Bien sûr, la Belgique est un petit pays, surtout lorsqu’on le voit sur une carte de géographie, coincé entre l’Allemagne, la France et les Pays-Bas, mais ce n’est quand même pas qu’une rue ! Quand l’un et l’autre venaient nous voir, il nous demandait si on ne se connaissait pas ; et j’avais même demandé à l’une d’entre elle si elle connaissait tout le monde à Paris ? C’était une personne de couleur, gaie comme un pinson, et qui m’avait répondu du
tac-au-tac, dans un grand rire : Non, mais moi, tout le monde me connaît !
On m’avait également mis une aiguille dans la veine reliée à un Baxter qui contenait probablement du glucose. Finalement, j’étais traitée comme une grande malade où une opérée, alors, qu’a part ma blessure à la colonne, j’allais très bien.
Pendant une journée, je n’avais donc pas besoin de manger ; aussi, lorsqu’on venait apporter le repas, je refusais de manger, en argumentant que je n’avais faim.
Au soir, le jeune homme qui était chargé de me nourrir – vu que j’étais condamnée à l’immobilité totale – me dit, alors que je refusais une fois ce qu’il me présentait : il faut manger ! On va vous retirer la perfusion. J’étais si contente d’apprendre cela, car c’était encore un truc qui m’embêtait plus qu’autre chose, que je mangeais de bon appétit ce qu’il me donnait. D’autant plus que c’était très bon !
Avec le recul, je me dis que vraiment, j’avais des réactions puériles ! Enfin ! J’ai comme bonne excuse que j’étais encore jeune et malgré tout, encore enfant dans ma tête !
J’avais dit dans mon écrit précédent que nous étions le 13 juillet. Comme dans tous les pays du monde, le 13 juillet est le jour qui précède le 14 juillet, mais, si dans la plupart des pays, le 14 juillet est un jour ordinaire, il n’en est rien pour nos voisins Français ! En effet, c’est le jour de la fête nationale…
Morale de l’affaire, nous dûmes rester un jour de plus coincé dans les hôpitaux français, mais finalement, même si j’étais impatiente de renter dans mon pays, je me suis rendu compte par la suite, que le personnel de cet hôpital était super, et, que depuis, je n’ai plus jamais rencontré, parmi les infirmiers et infirmières, de personnes aussi gentilles que ceux de Marseille.

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