Il y en a qui ne reculent vraiment devant rien pour pourvoir faire main basse sur les biens d’autrui.
Vendredi, je regardais une émission qui s’appelle « les 7 péchés capitaux » et qui passe sur la chaîne privée française. C’est aussi une émission assez agitée où l’on expose les grosses affaires d’escroquerie. Je n’avais pas envie de regarder cela, mais lorsque dans le résumé du début, je me rendis compte que cela se passait en Belgique, je m’arrêtais et regardais de quoi il s’agissait.
En fait, l’histoire est assez sordide : Un homme, homosexuel, avait contracté le SIDA il y a une quinzaine d’année. Il avait fini par développer la maladie. Les derniers mois de sa vie, il les a passé à l’hôpital. Il pensait avoir pour ami une personne un homme, qui, apparemment (bien qu’on ne le voyait pas et que la voix était déformée) devait être d’origine italienne.
Notre homme ignorait que son « ami » était bi-sexuel ; ce dernier avait en plus une maîtresse. Quelques mois avant qu’il ne meurent, un jour, ils se rendirent à l’hôpital accompagné d’un complice, sorti son ami de son lit, l’habilla avec recherche, le mis dans un fauteuil roulant, et parti… au personnel de l’hôpital, il déclara qu’il l’emmenait déjeuner au restaurant. En réalité, il l’emmenait à l’hôtel de ville pour le marier avec sa complice : en effet, l’homme malade était immensément riche ; il possédait une fortune qui avoisinait le million d’euro. Il pensait se partager le « magot » à la mort de ce dernier. Pour se faire, il l’avait également aidé a rédiger un testament (c’est lui-même qui avoua qu’il lui tenait la main pour l’aider à le faire).
Tout cela aurait bien marché, mais c’était sans compter de la cupidité de la dame : une fois l’héritage empoché, celle-ci ne voulu plus partager le moindre « sol » avec son complice. Aussi, pour se venger, il alla trouver les neveux du défunt (ceux-ci habitaient sur le territoire français) et leur raconta toute l’affaire. Evidement, plainte a été déposé, et c’est à la justice Belge de trancher…
Les journalistes de l’émission avaient menés de leur côté leur petite enquête, et ils eurent la confirmation, à l’aide de témoignage auprès des proches et du personnel de l’hôpital, que cette histoire était vraie. Et bien qu’au téléphone, la femme traitait son ancien complice de menteur, de voleur et d’affabulateur… Cependant, on sentait bien qu’elle mentait aussi au téléphone, parce lorsqu’on lui a demandé : depuis quand connaissez vous M… même si elle a répondu depuis18 ans, elle était incapable de dire dans quelle circonstance elle l’avait connue, et elle osa ajouter : je ne me souviens plus, « on » était jeune à l’époque. Jeune ? m’étais-je dis. D’après mes calculs, si cela aurait été vrai, le décédé aurait quand même eu 36 ans, et bien qu’à cet âge on ne soit pas vieux, ce n’est pas du tout ce que cela signifie quand on dit « j’étais jeune »…(Peut-être que lorsque j’aurais 80 ans, je pourrais le dire, mais maintenant pas !)
Et de même, une histoire pareille, cela ne s’invente pas. D’autant plus que le principal accusateur risque à son tour d’aller en prison pour complicité d’escroquerie…
posted at 1:11 PM