On fête les 250 ans de la naissance de Mozart. Au début, ah ? Mais cela n’allait pas plus loin. Maintenant, on ne fait que de parler de ça à la télé. Je dois dire que cela commence à me rebattre les oreilles.
Et de dire : il n’y a que Mozart qui a passé à travers le temps ! Et il n’y a que Mozart qui se trouve sur les mélodies de GSM. Je rêve !
Il m’est arrivé d’entendre un extrait des quatre saisons sur le téléphone d’un passant, et moi-même, sur le mien, j’ai « badinerie » de Jean Sébastien Bach.
Ce qui m’agace aussi, c’est que tout cela donne l’impression qu’il n’y a que Mozart qui vaille la peine d’être écouté, que les autres compositeurs ne sont que des plaisantins à côté de son génie ! Je ne dis pas : Le fait qu’il ait déjà composé un concerto à l’age de 6 ans est en soi magnifique ; mais il devait être ce que l’on appelle maintenant des « surdoués » - quoi que maintenant, il ne faut plus dire « surdoués » mais « enfant précoce », ce qui est parfaitement ridicule, parce que l’un n’est pas synonyme de l’autre – et les personnes de ce type-là forcent l’admiration ou l’envie.
Tout cela n’est après tout qu’une question de goût : je n’ai pas spécialement d’affinité pour Mozart, ce qui ne m’empêche d’aimer la marche truque, la messe du couronnement, et l’opéra : la flûte enchantée ; mais je préfère la musique de Vivaldi.
Et tant bien même : lorsque l’on à affaire à de grands compositeurs, on ne peut pas leur mettre un « score » en disant que celui-ci est plus grand que celui-là, ils se valent tous, chacun dans son genre.
posted at 12:38 AM