Une vie si tranquille  

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Dans les petits villages, les petites villes, il ne se passe jamais rien...
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   dimanche, février 19, 2006
Il y a quelque mois, je me disais : on fait bien des affaires, avec la grippe aviaire. On en avait déjà entendu parler l’année dernière, on avait effrayé la population, et finalement, il n’était rien arrivé de grave.
Je ne peux plus penser la même chose maintenant : la grippe qui touche ces oiseaux arrive petit à petit dans les pays voisins de ma petite Belgique. Cela fait peur, lorsque l’on dit : l’Allemagne, la France… Mais alors, pour être édifiée, je regarde les endroits où se sont passé ces événements : le nord l’Allemagne, en France, du côté de Lyon… Tout cela est encore bien loin, bien loin de chez nous.
Ceci dit, je ne me mets pas la tête dans le sable : Cela pourrait arriver aussi chez nous, mais, pour rassurer, il y a un proverbe qui dit : à chaque jour suffit sa peine. Nous aurons le temps de nous inquiéter lorsque cette maladie s’approchera beaucoup plus près, au lieu de 200 ou 300 kilomètres, elle en sera à 100 de nos frontières… Sans compter que le Pays a déjà pris des mesures pour éviter la propagation de la maladie.
Et puis, les média aiment bien inquiéter outrageusement la populace : ils s’amusent à publier des chiffres tout à fait effrayant, calculés suivant des statistiques : « Si la grippe aviaire se répand, il y plusieurs millions de morts »… Comme si on allait se laisser faire ! Je ne dis pas : dans les pays pauvres, oui, cela risque (hélas) fort d’arriver, - d’ailleurs, les personnes qui en sont décédées ne le sont elles pas dans les pays moins développés ? – Et jusqu’à présent, il n’y a pas encore eu beaucoup de cas de décès d’humain, bien que s’en soit encore trop, et aussi, d’après ce que j’ai compris, les êtres humains qui sont décédés de cette maladie n’avaient pas été soignés dès que les symptômes de la maladie s’étaient manifestés, car, apparemment, si elle est soignée aussitôt, les personnes peuvent en guérir.
Et ici, en Belgique ? En France, en Allemagne ? Dès qu’un cas de maladie est découvert, il y a une zone de surveillance, et dans ces pays, encore aucun être humain n’en est mort !
D’ailleurs, on commence déjà, ici, à vacciner les oiseaux des zoo, donc ce n’est pas eux qui risquent d’attraper la maladie, et encore moins de la transmettre !
Je parlais de ça avec ma sœur, ce week-end. Je lui disais : en Belgique, on est paré ! Oui, mais ils ont dit : pour 30 %. Bien sûr, pour 30 % de la population, lui ais-je répondu, pas pour 30 % de gens malade ! Ah, bon, me dit-elle, rassurée.
Ce serait même épouvantable, si 30 % de la population des Belge tombait malade ! Pensez ! 3 000 000 d’habitants malades, ce serait plus que toutes les prévisions pessimistes pour la mondialisation de cette maladie !
Et tant bien même : pour le moment, même si cette maladie se transmet plutôt d’oiseau à humain, elle se transmet beaucoup plus difficilement d’homme à homme (bien qu’il y ait eu un cas en Chine), et, aussi, elle ne risque pas tant non plus de toucher les populations urbaines, surtout les grosses villes avec plusieurs millions d’habitants : en effet, la maladie se transmet, d’après ce que j’ai compris, plutôt par les excréments des oiseaux, (et ceux-ci sont essentiellement des cygnes, des canards des oies et des poules), et ce genre de volatile qui servent d’animal de compagnie ! Non, les personnes qui risquent d’attraper cette maladie seront plutôt les éleveurs, et les gens des campagnes, ceux qui possèdent quelques poules pour avoir de bons oeufs.
Ce qui est amusant, aussi, c’est que maintenant, tout oiseau mort trouvé doit être ramassé pour être analysé, pour voir de quoi il est mort ; on a ramassé des mouettes dans les environs de Bruxelles pour voir si elles n’étaient pas contaminées, si cela tombe, elles sont peut-être mortes (ce que j’espère) parce qu’elles auraient ingéré du poison ou mortes par une petite pollution quelconque !
D’ailleurs, au printemps, lorsque que je parcours la campagne, lorsqu’il fait beau et que les bêtes à cornes n’ont pas encore rejoints les pâturages, combien de fois ne suis-je pas tombé sur le cadavre d’un corbeau, d’un geai, d’une pie, ou même quelquefois aussi d’un épervier ou d’une buse ? C’est comme ce cygne que l’on a trouvé en Belgique, dans le Limbourg, pas loin des frontières hollandaises et allemandes, et qui n’avait rien : les oiseaux, maintenant encore, meurent encore de leur belle mort…

C'est un truc auquel j'ai commencé a lire il y a un bout! C'est surtout le sang de ces oiseaux qui est très transmissible. La plupart des humains qui ont contracté faisaient l'élevage de volaille dans les pays pauvres.

Ce qui est a craidre c'est surtout la mutation du virus qui ferait que ça se transmet d'humain a humain. ALors là, ça se transmettra aussi vite que la grippe normale. C'est une course contre la montre. Ça rassure un peu de voir que des forme de vaccinations apparaissent aussi.
Je te comprend de ne pas vouloir jouer les autruches mais de ne pas être aveugle non plus. Les oiseaux eux... riche ou pauvre le pays... Ils voyagent. On pourrait autant être à risque ici. Quand ca va atteindre l'Amérique j'espère juste qu'il ne déclarera pas les oiseaux comme des terroristes!
 
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