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Dans les petits villages, les petites villes, il ne se passe jamais rien...
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   mardi, juillet 11, 2006
Il m’est arrivé une mésaventure, au début du mois de juin, qui aurait pu me coûter cher si je n’avais pas eu les os solide. La maison que j’ai acheté a deux étages, en plus que le rez-de-chaussée. C’est là que m’est arrivé cette mésaventure. Pour cela, il faut que décrive la disposition des aîtres, ce qui n’est pas facile à faire.
Lorsque l’on a monté l’escalier jusqu’au palier, il y a une porte en face, qui permet l’accès a une pièce assez étroite, et une porte sur la droite. Lorsque l’on franchi la porte de droite, il y a, sur la gauche, un mur qui se trouve dans le prolongement du mur de la première pièce, et qui est évidement percé d’une porte, pour une pièce un peu plus large. Ce sont les deux pièces du deuxième dont les fenêtres sont en façade. Ce sont des pièces tout à fait ordinaires, avec un plafond horizontal. Ce forme le sol du grenier ; celui-ci va jusqu’au toit, au dessus de la cage d’escalier, uniquement ; c’est ce que j’avais lambrissé l’année dernière. Donc, le sol du grenier s’arrête au niveau du mur de la plus grande des pièces. Au-delà de celui-ci, il devrait donc y avoir un espace assez grand pour y constituer une pièce supplémentaire au dessus du toi, je pense même qu’elle y était destinée, vu que les murs y sont tous plâtrés, or, ce n'est pas le cas : un des anciens locataire y avait construit une espèce de sas, probablement pour se prémunir du froid au de la chaleur, dont les parois étaient faites en une sorte de gros carton gaufré, qui en longueur, allait jusqu’à l’escalier de bois qui mène aux combles ; dont la largeur d’excédait pas la longueur de celui-ci qui, et dont le plafond se trouvait dans le prolongement du sol du grenier. Le tout fixé sur une armature en bois, mais… de l’intérieur.
Lorsque j’avais acheté la maison, j’avais déjà éprouvé la solidité de la chose, et j’avais remarqué la fragilité de la construction ; j’avais bien recommandé à mon fils (qui n’avait que 8 ans à l’époque, de ne jamais marcher dessus ; je pensais même y mettre des planches dans le futur pour éviter un accident. Comme j’avais bien évidement des choses plus importantes à faire dans la maison, je l’avais remis pour la fin des travaux, mais j’avais quand même utilisé ce espace supplémentaire pour y déposer des affaires légères telles que des corniches et des bordures en bois, ainsi qu’une vieille antenne râteau non raccordée.
Or, un mois au deux avant que ne m’arrive ce qui allait m’arriver, je m’étais rendu dans le grenier pour y chercher ne je sais plus quoi ; l’un de mes curieux chats en avait profité pour filer dans le grenier et je n’arrivais pas en l’en déloger ; aussi, j’avais laissé la porte ouverte pour qu’il puisse descendre, n’ayant pas envie d’attendre son bon vouloir pour pouvoir la refermer.
Comme le beau temps était revenu, j’avais de nouveau laissé la fenêtre de ma toilette ouverte, pour que mes chats puissent rentrer et sortir sans que je me transforme en portier pour chats, mais, le problème, c’est que si elle est tellement étroite qu’un intrus humain ne pourrait s’y introduire, un intrus félin, lui, si. Quelques jours après avoir ouvert la porte du grenier, j’entendis une dispute dans le couloir. C’était Charbon qui marmonnait des menaces vis-à-vis de Pirouette, qui, après le départ de Raymond pour la France, avait élu domicile chez son ex-femme et ses filles. Comme il n’est pas castré, il s’était introduit dans la maison à la recherche d’une femelle, sans oublier, bien sûr, d’uriner contre tout ce qui pouvait être touché par son urine (Il l’avait déjà fait une fois ou deux, j’avais déjà vu la fille de Raymond pour lui faire part du problème, lorsque je l’avais vu, mais c’était comme si cette rencontre n’avait jamais eu lieu)
Lorsque qu’il m’aperçu, au lieu de faire demi-tour et de disparaître dans la nature, il grimpa l’escalier. Merde, me dis-je. S’il va aller pisser dans les chambres à coucher… mais non, il n’y avait rien, aussi, j’allais voir jusqu’au grenier. Il se trouvait effectivement là, dans une caisse, et l’odeur de pipi de matou flottait bien évidement dans l’air… À ma vue, il se précipita là au le plancher touche le toit et se réfugia en dessous… Pas moyen de l’y faire descendre. J’allais chercher Charbon, mais là non plus, je ne réussi à rien faire ! Ah ! C’est comme cela ! Me dis-je. Puisque c’est ainsi, tu vas y rester ! Et je refermais la porte du grenier, mais j’avais quand même ouvert le vasistas pour aérer. Et je l’y laissais deux jours, dans l’espoir que le fait de n’avoir ni rien à manger ni à le dissuaderait de recommencer.

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