Une vie si tranquille  

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Dans les petits villages, les petites villes, il ne se passe jamais rien...
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   mercredi, juillet 12, 2006
Cela s’était passé un jeudi dans la matinée, et, comme je devais partir le vendredi, je n’allais pas quand même laisser le matou tout le week-end enfermé dans mon grenier. Aussi, le vendredi, j’allais rouvrir la porte pour qu’il puisse sortir. Bien que je ne visse pas descendre, quelque minutes après, il n’était plus dans le grenier : j’amenais Charbon pour voir s’il manifestais encre de l’hostilité, mais mon chat était tranquille.
Comme cela sentait toujours fort l’urine de chat, et aller trouver ou dans un grenier rempli de poussière, je laissais la vasistas ouvert, ainsi que la fenêtre de l’entre palier ; afin de faire courant d’air : en effet, mon toit n’a qu’une seule fenêtre amovible.
Je l’ai encore toujours ouvert, malgré qu’il a plu depuis ; je préfère aérer ; après tout, il fait tellement chaud pour le moment que même si l’eau parviendrai à s’introduire dans le grenier, elle sécherait rapidement.
Et je laissais donc la porte du grenier de nouveau ouverte.
Une ou deux semaine après cela, en me levant, au matin, je me disais : bon sang, comme cette odeur à du mal à partir ! En effet, cela sentait toujours le matou et je pensais que les effluves venaient toujours du grenier, et j’allais rouvrir la fenêtre de l’entre palier (celle-la, je l’avais fermée)
Dans l’après-midi, j’entendis brusquement le cri de guerre de Michounette, l’une de mes chatte, que mon fils a juste titre surnommé « Commando » ; parce qu’elle est assez agressive et qu’elle s’attaque aux autres de mes chats quand il passent à sa portée ; pour la plupart du temps, elle reste à dormir sur mon lit et le calme règne dans la maison ; le seul autre chat qu’elle tolère est Ulysse, c’est avec Charbon qu’elle s’entend le moins. Tiens, me dis-je, Charbon a de nouveau pris une dérouillée de Michounette ! J’étais à l’ordi, à faire je ne sais quoi, et je me suis retournée, pour voir que Charbon était bien tranquillement en train de dormir sur le divan, alors, prise d’un doute, je me levais et jetais un coup d’œil par la fenêtre de la cuisine : mes trois autres chats se prélassaient dans la pelouse. Le calcul était vite fait : un chat à l’intérieur, plus trois chat dehors, ça fait qu’il y a un intrus ! Je montais voir, je ne vis plus que Michounette montant la garde sous mon lit, mais de l’autre, aucun signe.
Je montais au grenier pour voir et je vis de nouveau Pirouette, installé dans la même caisse que la fois d’avant.
Cette fois-ci, me dis-je, tu ne te faufileras plus sous le plancher comme la dernière fois ! Je voulu le prendre à revers pour le faire partir, et j’avançais un pied… J’éprouvais une étrange sensation et avant même que j’ai le temps de me demander : que se passe t’il ? je me trouvais allongé sur le sol un étage plus bas : j’avais complètement oublié que c’était fragile que je ne devais pas marcher là. D’autant plus que dans la chute, j’avais entraîné tout ce qui se trouvait sur le carton en même temps, et en tombant, je brisais une cornière en bois dont l’un d’un bout s’enfonça dans mon dos.
Pourvu que je j’ai rien de cassé ! me dis-je. Je m’inquiétais pour mon fils : Comment vais-je faire ? Je n’ai pas mon téléphone portable avec moi, je suis seule, il va rentrer de l’école, il n’a pas sa clé, comment va-t-il pouvoir renter ? Finalement, je me tâtais et ne me rendis compte, qu’à part une douleur (supportable) au coude je n’avais rien de cassé, je me relevais. J’éprouvais bien aussi une légère douleur dans le dos, là au j’avais senti la cornière me toucher, mais c’était minime.
Quelques minutes plus tard, mon fils rentra de l’école. Je lui racontais ce qui m’était arrivé, et je lui montrai mon dos : je lui demandais pourquoi j’avais mal. Il s’écria : tu as un énorme trou dans ton dos ! et c’est profond ! Ah ! c’est pour cela que j’ai mal, me suis-je contenté de lui répondre.
Comme s’était le vendredi, je suis retourné ce jour là chez ma mère. Elle me dit : tu sais, il y a un enfant qui à monté sur un toit et qui a fait une chute, il est mort. Mon fils et moi, on s’est regardé ; mais l’enfant en question avait fait une chute de neuf mètres sur du béton, tandis que moi, c’était environ deux mètres, et sur du plancher.
Un peu plus tard, comme j’avais retiré mon sweat-Shirt, ma mère me demanda : pourquoi est-ce que tu as du sang dans ton dos ? Je suis tombée, lui ais-je répondu laconiquement, je n’avais pas envie de l’inquiéter ; mais c’est au soir, lorsque je retirais mon T-shirt taché de sang que je me rendis compte qu’il n’y avait pas que moi qui avait souffert : mes deux vêtements étaient déchirés à l’endroit de ma blessure (qui s’expliquait mieux).
J’ai eu encore mal au coude pendant quatre semaines ; je suppose que malgré tout, je devais avoir une fêlure, parce pour un simple coup, la douleur ne dure pas aussi longtemps, quant à ma coupure dans le dos, si elle s’est refermée, j’éprouve encore de temps en temps et jusqu’à aujourd’hui de violentes démangeaisons. Mais je m’en tire à bon compte.
Quoi qu’il en soit, cet incident m’a donné envie d’améliorer et de modifier certaines chose dans mon grenier.

Hé bin c'est une méchante chute ça! Tu as une certaine chance dans ta malchance. Le pic de bois aurait pu s'enfoncer plus!
Et tu n'as pas vu de médecin?!
J'espère que tu as bien désinfecté et évite les efforts qui pourraient étirer la région à nouveau...
 
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