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 vendredi, décembre 31, 2004
Pour finir l’année en « beauté », je vous livre un petit poème que j’avais écris il y a 20 ans de cela environ. Je sais qu’il n’est pas folichon, mais c’était mon état d’esprit à cette époque. J’avais imité le style « Prévert », parce que nous étudiions justement cet auteur à l’époque.
Il y a longtemps,
Il y a deux ans
Je marchais
Je t’attendais
Sous la pluie.
Je t’attendais
Tu n’es pas venu.
Mais aujourd’hui,
Sous la pluie
Je ne t’attends plus
Car je sais
Que tu ne viendras plus
Car je sais
Que tu ne m’aimes plus.
Après tout ce temps passé, je vous rassure tout de suite : non seulement je ne suis plus triste (parce que j’étais triste lorsque j’ai écrit ce poème), mais de plus, je n’aime plus non plus la personne à laquelle ce poème était dédié…
J’ai rencontré depuis d’autres personnes qui la valait mille fois, et mes pensées se tournent particulièrement vers l’une d’entre elle (elle se reconnaîtra sûrement). Et si elle est éloigné de moi à des milliers de kilomètres, elle est pourtant si proche, si proche, quand même… Les amis ne sont-ils pas quelque fois plus proches que les amours ?
posted at 4:07 PM
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 jeudi, décembre 30, 2004
Maintenant, le magasine test-achat est parti en guerre contre… les centres de contrôle technique belges ! J’ai même vu sur Internet que des voitures avaient été « sabotées » intentionnellement pour pourvoir prendre, si je puis dire, les dits centres « la main dans le sac » de leur inefficacité. Il avait même été dit que tout les centres avaient été examinés, et cela m’étonnerait quand même beaucoup aussi, car je vois mal 5 voitures passer dans les 36 centres de Belgique ! Il n’est donc pas prouvé que tous les centres manquent de sérieux !
Tout cela est très bien, et si certains crient en même temps que les concepteurs de test-achat au scandale, pour la plupart des automobilistes, cela importe peu : en effet, combien de fois n’ais-je pas entendu « grogner » autour de moi que la voiture devait passer au contrôle, et que cela entraînerait, forcément des frais ?
Et bien souvent, des personnes qui revenaient, réjouies, parce que leur voiture n’avaient « rien » ; et qu’elles étaient bonne pour jusqu’à l’année suivante ?
Cependant, à cause de cela, le ministre de mobilité à décidé de prendre des mesures, ou tout du moins, mettre un projet sur les rails : L'idée est que les contrôles se fassent non plus sur une convocation annuelle systématique pour tous les véhicules âgés de 4 ans mais plutôt en fonction de leur état d'entretien et de leur kilométrage.
Tout cela semble très joli, mais dans la pratique, cela risque d’être beaucoup plus difficile à mettre en chantier : en effet, s’il y a des gens qui prennent soin de leur auto, combien d’autre ne font-elle pas elle-même l’entretien de la voiture ? Ma sœur, mon père changeait eux même l’huile. Il est vrai que je ne vois plus ma sœur faire l’entretien elle-même, parce c’est une condition sine quoi non pour son assurance omnium, mais bientôt, je pense qu’elle reviendra faire des taches d’huile sur le pavé de l’entrée de garage chez ma mère. Autrefois, elle passe quand même de temps en temps au garage pour faire ce qu'elle appelle : le gros entretien. Sans compter que si ma sœur n’y connaît rien en mécanique, rien ne prouve que des mécaniciens de métier, ou même des amateurs de moteur, ne fassent eux même les vérifications d’usage à fin d’économie, ou, pire encore : des gens dont les revenus sont tellement faible qu’à part changer l’huile, ne se rendraient jamais dans un garage ? Parce que dans ces conditions, il n’y aurait plus aucun contrôle des véhicules en question. Cela risque de s’avérer encore plus dangereux qu’auparavant ! Comment contrôler, en effet, une voiture qui ne se rend jamais au garage ? Et comment contrôler le kilométrage de tel ou tel voiture ? Les garagistes seront-ils tenu d’envoyer, je ne sais pas où, leurs données ? Ou vont-ils se réfugier derrière le secret professionnel ? Car dans tout métier, il y a secret professionnel, et pas seulement dans la grande industrie ou dans le médical !
Bien que je n’ai pas toujours d’affinité pour certains proverbes, celui-ci semble pourtant de mise : le mieux est l’ennemi du bien. Et je me demande si dans ce cas si, il ne serait pas d’application…
posted at 1:14 PM
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 mercredi, décembre 29, 2004
Eh oui ! le bilan s’alourdit toujours, au sujet de la catastrophe qu’il y a eu en Asie… Je me demande souvent si l’administration – je veux dire état civil, donc, naissance, mariage, décès, est aussi bien structuré et organisé que par chez nous, les pays occidentaux…
Enfin, il est vrai aussi que si le séisme à « fauché » nombre de population, il a également englouti nombre de bâtiments, et probablement aussi que nombre de registres, livres, paprasserie à été perdu dans le désastre… Quand j’y pense, s’est presque miraculeux que des archives d’état civil, ainsi que les archives d’églises ont survécues maintes guerre et conflit armés (c’est peut-être aussi pourquoi certaines années sont « manquantes », dans les archives, moi je suis bien placée pour le savoir, vu qu’un temps, la généalogie était mon « dada »).
Mais j’en reviens au séisme. On avance des chiffes, sans savoir au juste si ils sont corrects. Ce ne sont que des estimations. Comme savoir au juste ? Par contre, s’il y a un « chiffre » pour lequel je me demande comment les scientifiques ont réussit à déterminer, c’est les 5 cm de déplacement de l’axe de la terre au pôle. Eh oui ! Car, parait-il, le choc, suivit du raz-de-marée à été tellement important, que même la terre à été dévié de son axe ! Et le commentaire du journaliste : pas grand-chose, et cela ne changera rien, de toute façon.
Oui, qu’est ce que c’est, 5 cm à l’échelle planétaire, et encore plus, à l’échelle de l’univers ? pas grand-chose, autant dire rien… mais malgré tout, je trouve que 5 cm, c’est énorme, compte tenu de la masse terrestre ! Cela ne changera-t-il réellement rien ? Peut-être, quand même, de façon infime… que peut-on dire ? Il est évident que cela ne va pas bouleverser le rythme des saisons ; mais, qui sait, peut-être que cela changera la réception des rayons solaires (toujours de façon infime, bien sûr)
Il y a aussi des propos qui ont été tenus et qui me font faire une moue dubitative : en effet, maintenant, des voix se sont élevées en disant que « on aurait pu éviter le désastre, si le système qui surveille les séismes était le même qu’au Japon dans le pacifique »et « on aurait pu avertir les populations afin de les déplacer ». Comment ? L’inde, ainsi que les pays limitrophes, ne sont pas encore aussi bien organisés et « civilisés » comme le Japon et les structures américaines ! Il y a plus de gens qui dorment dans la rue dans ces pays-là que dans les pays occidentaux ! On semble un peu vite oublier que ce sont des pays, pour la plupart, en voie de développement ! Et j’imagine mal, que l’on puisse avertir, même avec dix minutes d’avance, une ville, un village, grouillants de monde pour qu’ils se mettent à l’abri… À l’abri… Où ? C’est toujours facile de faire l’important et dire « j’aurais pu mieux faire » quand le pire est arrivé…
posted at 10:35 PM
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 mardi, décembre 28, 2004
Hier matin, j’ai donné un coup de téléphone à Isabelle, histoire de prendre de ses nouvelles ainsi que de ses problèmes de téléphone. Mais auparavant, et machinalement, je me suis trompée et j’ai composé le n° de téléphone de chez ma mère. Enfin, je me suis rendu compte dès la première sonnerie que je m’étais trompée – simplement parce que j’ai l’habitude, maintenant, de connaître par cœur le son que produisent les touches lorsque je compose le n° de ma mère. Il faut dire aussi que je n’ai pas encore l’habitude de composer le n° d’Isabelle, vu qu’il a été changé récemment (enfin, cela fait quand même 6 mois), et que de plus, les quatre premiers chiffres de son numéro et celui de ma mère sont les même. Après avoir raccroché, je me suis mis à l’ordinateur, pour voir ce que contenait ma boîte e-mail. J’avais à peine commencé à éplucher le courrier que l’on sonne à ma porte. Tiens ? qui cela peut-il bien être à ces heures ci ? Me demandais-je (c’était le temps de midi). À ma grande surprise, c’était ma sœur. Non, pas que ce fut elle, mais parce que je ne m’attendais pas de la voir si tôt à ma porte ; en effet, nous avions convenu d’aller faire un tour au cora – j’avais l’intention d’acheter des rouleaux de liège pour colle le long du mur, sur les paliers des premiers et deuxième étage, pour un peu isoler du bruit, et cela, je ne les trouvaient qu’au roi merlin, magasin qui se trouve à 200 mètres environ du cora, bien que ces magasins partagent le même parking. Le ciel était dégagé et la route luisante ; probablement qu’il avait gelé la nuit et que sous le soleil, l’eau – bien que la chaussée ait été salée – brillait à un tel point que nous avons dû rabattre les parts-soleil. Il est vrai aussi que nous roulions plein sud, et je m’étonnais que le soleil soit si bas à l’horizon, surtout pour un temps de midi. Sur le chemin, elle me demanda : est-ce que tu sais ce qui s’est passé ? Tu n’as pas écouté les infos ? Non, lui ais-je répondu ; je n’ai pas encore lu tout mon courrier, tu sais, je lis le journal par Internet. Ah oui… M’a elle répondu. Eh bien, il faut toujours qu’il y ait une catastrophe qui se produise du temps de Noël. Il y a eu un tremblement de terre, dans la mer, et cela à produit une vague qui a envahit la Thaïlande, et d’autres pays à coté, je ne sais plus lesquels, mais tu sais, c’est l’été, là-bas, il c’était plein de touriste. Alors, il y en avait qui étaient sur la plage et qui ont été emportés… tu imagines ? Il y a deux belges qui sont mort, et … disparus (si je mets …, c’est parce que je me souviens plus du nombre). Alors, tu penses, les tours opérators, tu sais, les agences de voyages, a-t-elle ajouté, comme si je ne savais pas ce que c’était, il sont tout en train de faire des recherches pour savoir qui est parti, qui doit revenir… etc. Finalement, bien que j’avais plus l’intention d’aller au roi merlin, j’ai quand même acheté une paire de bottes en caoutchouc (il y a longtemps que je voulais m’en racheter, les autres étant trouées), qu’un paillasson, l’autre était devenu irrécupérable, ainsi qu’un paquet de bonbon au profit de l’opération Télévie. De retour à la maison, je me précipitais sur mon courrier pour savoir ce qu’il en était au juste de ce que ma sœur avait raconté. Non seulement, il y avait la Thaïlande comme pays touristique, mais aussi les Maldives… Je me dis que c’est épouvantable, ce qui arrive là. C’est épouvantable déjà pour les autochtones, mais pour les touristes… il ont du dépenser une sacré somme d’argent pour aller en vacances si loin, pour finalement y aller mourir. Enfin, ceux qui sont morts ne souffrent plus, mais imaginez ce que doivent ressentir les proches des gens qui sont partis en vacances, et qui leur reviennent dans un cercueil… et ceux dont ils n’ont pas de nouvelles, car il y a des « disparus » (20 à 30 belges), ou plus, même, suivant l’ambassade de Belgique… Je ne vais pas faire de l’esprit de clocher ; parce que si l’on déplore la « perte » des Belges en Asie, qu’en est-il des Français, des Allemands, des Anglais, des Américains (je cite ceux-la parce que ce sont ceux-la qui font le plus de tourisme) Là, je n’ai aucun renseignement, aucun chiffre. N’ose t’on pas les donner, refuse t’on de les connaître ? Quoi qu’il en soit, c’est de nouveau un Noël endeuillé cette année-ci…
posted at 2:42 PM
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 dimanche, décembre 26, 2004
Je tiens à vous remercier, Vincent et Werewolf, de vos bons vœux ! Je vous envoie les miens de retour, et je vous souhaite, d’ores et déjà, des bonnes fêtes de nouvel an, à vous ainsi qu’à ceux qui vous sont proches, qui vous aiment et que vous aimez.
Tes vœux ne sont pas en retard, Werewolf, pour la bonne raison que comme j’ai passé Noël, en famille, je ne les aurais de toute manière pas reçus avant aujourd’hui !
posted at 7:30 PM
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 mardi, décembre 21, 2004
Donc, ce week-end, ont eu lieu à Bastogne les cérémonies du souvenir de la Bataille des Ardennes. Il n’y avait pas là que des officiels, mais aussi des vétérans américains qui s’étaient rendus en Belgique pour l’occasion (il y avait là aussi, paraît-il des allemands, mais ceux-là, on s’est bien gardé de les montrer !)
On les voyait qui se promener, et deux d’entre eux semblaient être inséparables (la guerre les avait-elle rapproché, ou est-ce qu’ils se sont trouvé des atomes crochus lors de leur déplacement ensemble, je ne le sais), et même que le physique de celui qui répondait aux questions, le plus loquace, me faisait penser au père d’Homère Simson.
Le lendemain, lors des infos télévisées, je vis qu’à Bastogne, il avait neigé. Si les jours d’auparavant, la température était relativement « clémente » entre 1 et – 1 degrés, elle avait chuté et il faisait moins cinq. On voyait les vétérans en train de grelotter sur les estrades dressées à l’occasion, et dont les jambes étaient entourées des fameuses couvertures de l’armées belges. Il ne faut pas oublier que les hommes qui se trouvaient là avaient atteint l’âge au moins de 80 ans, il y en avait peut-être un ou deux plus jeunes (il y a des soldats qui sont venus se battre, et le plus jeune d’entre eu avait 17 ans).
Pour ça, l’ambiance à Bastogne était reconstituée, comme il y a 60 ans d’ici. Il y avait même des Belges qui s’étaient déguisés en soldats américains, et qui, pour se mettre dans la « peau » de ce qu’avaient vécu les soldats, avaient passé la nuit dans ce que reste des « tranchées » - on en voit encore la trace de nos jours – et il disait qu’à présent, il comprenait ce que les autres avaient pu ressentir, par ce froid, alors qu’il y a soixante ans, il avait gelé à – 15.
Mes pensées se tournent maintenant vers les vaincus. Si les américains sont venu ici en libérateurs, avec le sentiment qu’il combattaient pour une cause juste, que devaient penser ceux qui se trouvaient de l’autre coté ? Papa m’avait dit que l’un d’entre eux qui parlait Français avait dit, lors de l’évacuation de son village au moment de l’arrivé de l’armée allemande : « la guerre : grosse catastrophe. »
Lors de l’offensive Von Runstedt, on avait même été cherché parmi les allemands des garçons à peine sortis de l’enfance, et des personnes plus âgées qui auraient dû, au contraire, couler des jours heureux. Parmi ces combattants que l’on avait envoyé se battre, je ne serais pas étonnée que pour la plupart d’entre eux, ils auraient préférés rester vivre sur leur terre natale qu’aller mourir sur une terre hostile qui n’était pas la leur. Et que malgré la haine que les Belges qui ont vécus à cette période ont encore de la nation allemande (ce qui s’explique par les atrocités qui ont été commises par eux il y a plus de soixante ans), il ne faudrait se dire que certains d'entre eux devaient obéir à des ordres qui étaient peut-être contraires à la voix de leur conscience, qu’ils ont souffert, eux aussi, et que ceux qui sont tombé, tout comme leurs opposants, sont morts sans avoir revu mères, épouses et enfants.
posted at 11:21 AM
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 lundi, décembre 20, 2004
Vous ne savez pas ce que c’est… Combien de fois n’ai-je pas entendu cette phrase, sortie de la bouche de personnes qui ont vécu un événement terrible, comme s’ils étaient détenteur d'unique.
Je dis cela parce que vendredi, à la télévision était interrogée une dame qui avait été jeune et qui habitait dans la zone où s’était déroulé la bataille des Ardennes.
Je ne suis pas contre le fait de dire que l’on n’arrive pas à s’imaginer la douleur physique de quelqu’un, car la douleur physique est une chose inimaginable, et pire, impossible même à se souvenir. Je m’explique sur le sujet : lorsque j’ai accouché, jamais ne n’aurait imaginer que les contractions auraient pu être si douloureuses ; et maintenant – et même très peu de temps après, je n’arrive pas à me souvenir de la douleur que j’ai ressenti à ce moment-là, tout ce que je me souviens c’était que c’était douloureux.
Quant aux choses morales… ce n’est pas pour rien que l’on a inventé le mot : empathie, c’est que cela existe. Pour preuve : lorsque l’on va au cinéma – qui n’est finalement que de la fiction – et que l’on s’identifie aux héros des histoires, ou même que l’on rentre dans le jeu de l’action, n’éprouve-t-on pas les même émotions, l’amour, la colère, le dégoût, la peur, que si c’était notre propre histoire qui se déroulait sur l’écran ?
Il est évident qu’enfant, on ne peut pas se rendre compte ce qu’était au juste la guerre, parce que l’on n’a pas tous les éléments pour se forger une idée de ce que cela pouvait être. Mais en grandissant, en récoltant ici et là les témoignages, en regardant les documentaires, en ayant même, qui sait, subit une mésaventure similaire mais moins dramatique de ce qui s'était passé, on pourrait presque arriver à se mettre dans la peau de ceux qui ont vécu cela, il suffit de se mettre au diapason. Bien sûr, on n’aura jamais faim comme eux ont eu faim, on n’aura jamais peur comme eux peur, on n’aura jamais froid comme eux ont eu froid, on ne ressentira jamais la haine comme eux ont pu la ressentir, la déchirure de la perte brutale et injuste d'un parent, mais avec un effort, on pourrait quand même en être très proche…
posted at 11:14 AM
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 vendredi, décembre 17, 2004
Qui ne se souvient pas de l’éclipse total de soleil, qui à eu lieu en 1999 ? Je dois dire que nous étions tous émoustillés de l’événement. Cette année là aussi, au même moment, maman avait décidé de faire repeindre les façades. Elle était même fâchée que le peintre n’était pas venu ce jour là continuer son travail, ne fusse que l’après-midi, quand tout était terminé, laissant en plan des travaux qui s’éternisaient.
Moi, j’avais acheté des lunettes spéciales – enfin, disons que j’avais acheté un bouquin qui parlait d’éclipse et dans lequel il y avait des lunettes – afin de suivre l’événement en direct.
Et tout cela pour rien, à cause de ma mère.
Tout d’abord, comme pour faire une nique à tout le monde, le ciel ne s’était pas mis de la partie : alors qu’il avait fait beau toute la semaine qui précédait le phénomène, celui-ci s’était couvert de nuages quelque fois tellement épais qu’il cachaient entièrement le soleil. Ensuite, je passais de l’intérieur à l’extérieur de la maison, écoutant la progression de l’événement à la télévision. Bien sûr, je n’avais nullement envie de regarder bêtement la lune arriver lentement sur le soleil – cela prenait quand même plusieurs heures, vu que je ne suis pas quelqu’un de patient et de placide.
Ce que j’en retiens, ce n’est pas – hélas – le fait de voir la couronne solaire, vu que j’en ai été frustrée, (je vais y revenir) mais bien l’étrange lumière qui l’avait précédé, et ce qui s’était passé juste après quand l’éclipse était finie.
C’était surtout la clarté, cette couleur mauve qui s’étendait sur le monde, étrange couleur que malgré tout je connais, car il arrive quelque fois qu’elle précède un coucher de soleil. Il ne fait pas encore sombre, mais toute choses change de couleur. Est-il bien utile de dire que les poules de maman avaient été perturbées aussi par le phénomène ? Une ou deux d’entre elles avaient rejoint le nichoir, tandis que d’autre hésitaient à le faire, comme si elles pressentaient que ce n’était pas l’heure pour elle d’aller dormir, ou qu’elles ne se sentaient pas fatiguées ?
Et ensuite, c’est lorsque la lune a quitté le soleil. Cela avait été si vite – alors que la lumière avait mis tant de temps à disparaître, que j’avais l’impression que le soleil avait été rallumé comme une ampoule électrique.
J’ai donc vu le début, j’ai vu la fin, mais je n’ai pas vu le milieu. Que s’était-il donc passé ? Comme je le disais plus haut, j’écoutais la progression de l’éclipse à la télé. Maintenant que j’y pense, cela avait du se produire drôlement tôt, au Canada, mais enfin, c’était quand même l’été, et le soleil était déjà levé chez eux aussi et comme elle avait eu lieu quelques secondes plus tôt là-bas, cela du bien sûr à la vitesse de rotation de la terre (25 km à la seconde à l’équateur) et la différence de latitude, je voulu me précipiter dehors pour voir le final. J’étais presque dehors lorsque ma mère m’appela. En râlant, je fis demi-tour, et elle me dit : regarde – elle regardait l’événement à la télé (stupide) – et elle me dit : viens voir. Lorsque je vis la raison pour laquelle elle m’appelais, n’ayant nullement envie de voir à la télévision ce que je pouvais voir en réalité, je voulu retourner dehors, mais il était trop tard : je ratais tout. J’étais furieuse, frustrée, car, de plus, le vent avait à ce moment là chassé les nuages et le soleil brillait de milles feux.
Je crois bien être la seule personne en bonne santé en Belgique – les aveugles exceptés – à avoir manqué l’événement, car même les gens qui travaillaient on eu le droit de s’arrêter pour cela. Lorsque j’y repense, se glisse toujours en moi un sentiment proche de la colère.
Si j’en parle aujourd’hui, c’est parce qu’au nord d’Arlon, à la sortie de la ville, sur le contournement, se dresse un monument, une espèce d’arbalète qui commémore le fait. Et lorsque je me suis rendu chez ma sœur aînée hier, je du immanquablement passer devant.
posted at 9:31 AM
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 mercredi, décembre 15, 2004
Il y a très longtemps de cela, je devais avoir à l’époque 21 ou 22 ans, est passé à la télévision, sur ce qui était encore à l’époque antenne 2, un film de Zeffirelli, adapté de l’opéra de Verdi : « la Traviata ». J’aime beaucoup la musique de Verdi. Aussi, je l’avais copié sur une cassette vidéo. Je dois dire que la première fois que j’ai vu cette histoire, je n’ai pas arrêté de pleurer, surtout à partir de la fin du second acte. Ah ! Il faut que j’ajoute quand même que les paroles de l’opéra – parce c’était quand même de l’opéra – était traduite et sous-titrée en Français.
J’avais prêté la cassette à Isabelle pour qu’elle la regarde aussi, mais elle n’a pas encore eu le temps de le faire ; elle m’avait proposé de la reprendre, il n’y a pas si longtemps de cela, et je lui ai dit qu’elle la garde jusqu’à ce qu’elle l’ai vue à son tour.
Dernièrement, j’eu envie de revoir cet opéra. Bah, me dis-je, je vais voir si cela ne se trouve pas en meilleur état sur Internet ? Il faut dire aussi que dans cet opéra, il y avait des passages que j’aimais particulièrement et la bande de la cassette vidéo s’en ressentait aussi, parce que je les repassais souvent. Donc, je jetais un coup d’œil pour voir. Je trouvais l’équivalent de deux cd de Verdi, la Traviata, sous titré en espagnol, mais ça, je m’en foutais, à présent, je connaissais l’histoire. Et aussi d’une mise en scène de Zeffirelli. Parfait, me dis-je, c’est ce film.
Las ! Ce n’était pas le cas ; c’était carrément le tournage d’un opéra sur une scène de théâtre. De plus, dans le premier film, Alfrédo Germont, le héros masculin de l’histoire n’était pas mal de sa personne, tandis que l’autre, pardon, bien qu’il chantât très bien, ressemblait à un singe, tant au faciès qu’à la stature. De plus, contrairement à l’acteur précédent, il ne jouait pas bien du tout, si bien que le chanteur qui tenait le rôle de Giorgio Germont, le père du dernier, lorsqu’il chantait : « I miei figli, poiché soffrié », ce qui veut dire, mon fils, comme tu souffres, ben, il n’avait absolument pas l’air de souffrir ! Et lors du troisième acte, lorsqu’il devait montrer de la colère, il n’avait absolument pas l’air en colère ! Heureusement que la musique, au contraire, rendait bien la colère de l’homme éconduit ! Enfin, pour le reste, c’était quand même très bien.
Pour la petite histoire, cet opéra de Verdi s’est inspiré de la dame au Camélia d’Alexandre Dumas, et voici le résumé de l’histoire de l’Opéra en question : Lors d'un bal, Alfredo Germont rencontre la courtisane Violetta. Le coup de foudre réciproque ne semble déboucher sur rien de concret, mais le trouble s'installe chez Violetta. Quelques mois plus tard, Violetta et Alfredo s'aiment dans une villa des environs de Paris. Bientôt, le père d’Alfredo demande à la jeune femme de se sacrifier, sans rien dire à son fils, pour l'avenir de leur famille. En effet, la sœur de ce dernier devait épouser un garçon de bonne famille, et le mariage de celle-ci n’aurait pas eu lieu si son frère continuait à fréquenter une dame de mœurs légères. Ce dernier croit à la trahison de son amie. Lors d'une rencontre dans une salle de jeux, Alfredo l'injurie. Le jour du carnaval, Violetta reçoit la visite d'Alfredo. Son père lui ayant tout avoué, il vient se réconcilier et se faire pardonner. Mais la maladie a fait son oeuvre, Violetta meurt dans ses bras.
posted at 8:18 AM
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 mardi, décembre 14, 2004
Il a fait froid, assez froid cette semaine. Disons même qu’il a un peu gelé. - 5 degrés centigrade, pour tout vous dire. Malgré la tenture qui partage mon couloir, je me devais de fermer la fenêtre de la toilette, celle qui sert aux allées et venues de mes chats. Lorsqu’il ne gèle pas trop fort, je veux dire, comme – 1 ou – 2, ça va, mais – 5 … Ça craint ! Aussi parce non seulement un courant d’air glacé se faufile dans ma maison, (et le mazout, bien que son prix ait diminué, n’est tout de même pas gratuit) – mais aussi parce l’eau de la toilette gèle !
Cela était déjà arrivé l’année passée. Enfin, il faut dire que cette toilette est tellement étroite que je n’y vais presque jamais ; c’est celle qui est à l’emplacement d’origine. J’en ai fait mettre une autre à l’étage, lorsque j’ai fait monter la salle de bain. (Bien que maman et une autre personne disent que ce n’est pas bien, moi je trouve que si, surtout si l’on est malade durant la nuit, vu qu’elle se trouve au niveau des chambres à coucher).
C’est Yvain qui se sert le plus de la « petite » toilette. Je m’étais donc décidé à fermer la fenêtre, et Yvain, qui y avait été, m’avait dit que l’eau dans la cuvette était gelé, et que l’on ne pouvait pas tirer la chasse. Or, je l’avais déjà fermé de quelques heures à ce moment là.
Cette nuit, bien que j’étais fatiguée, je ne me décidais pas à aller dormir. Je comptais y aller avant minuit, mais finalement, je surveillais l’échelle de téléchargement de ma connexion Internet – mes taux de transfert ne sont pas illimités – et j’attendais que ce que je téléchargeais arrivait au bout son téléchargement.
Vers une heure et demi du matin, environ, j’entendis brusquement venant du couloir un bruit extraordinaire, un bruit d’eau. Je me dis : c’est quand même pas un chat qui pisse en faisant autant de bruit ? - la litière est juste en face de la petite toilette. Je me levais pour voir ce qu’il en était. C’était la toilette : l’eau qui se trouvait dans le conduit de cuivre avait dégelé, et comme le mécanisme était gelé à l’intérieur du réservoir, l’eau s’était remis à couler sans « stop » et en sortait. Je me dépêchais a fermer l’eau par le robinet, mais le mal était déjà fait : la toilette était inondée et l’eau avait déjà envahie une partie du couloir. J’eu juste le temps de relever la tenture avant qu’elle ne soit touché par l’eau qui rampait dans sa direction. Puis j’attrapais le racloir et évacuais le plus possible l’eau par la porte arrière ; en effet, je ne me rend jamais dans mon jardin quand il gèle, qu’y ferais-je ? Et finalement, je du ramasser le reste avec le torchon.
J’ai quand même fait fondre la glace du fond de la cuvette en y versant un seau d’eau chaude ; pour le réservoir, c’est une autre histoire, je dois attendre que celui-ci dégèle complètement pour voir si tout refonctionne bien. Enfin, heureusement que je ne suis pas monté me coucher plus tôt, je n’ose imaginer ce que j’aurais pu trouver lorsque je me serais levée !
posted at 2:53 PM
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 vendredi, décembre 10, 2004
Il y a quelque temps, je naviguais sur Internet en cherchant, bêtement, dans un moteur de recherche, des images sur Arlon. Je suis toujours curieuse de voir ce que les autres peuvent bien photographier !
Bien sûr, je suis tombé également sur celle que j’avais prise (hé, hé !), mais je suis tombé sur un site particulièrement intéressant, dans la mesure ou je ne l’avais jamais vu auparavant, et qui de plus existe quand même depuis un an ; or, je fait régulièrement des recherches sur ma ville. Le problème, c’est que c’est un site fait par un Suisse d’expression allemande. Donc, il fallait que je m’attaque à la traduction, bien sur. En fait, ce Suisse est féru d’histoire romaine, et comme Arlon et l’une des plus vieilles villes de Belgique, il est évident qu’il ne pouvait pas passer à côté.
Tout d’abord, il y a une photo des incontournables thermes romains, bien qu’à mon avis, il n’en reste vraiment pas grand-chose ! Je dois dire aussi que cet homme était un veinard, parce qu’il à pu enter directement dans le bâtiment qui protège ces vestiges, alors que nous, lorsque j’avais 12 ans et que nous avions été les voir dans le cadre du cours d’Histoire, nous n’avions plus les voir qu’au travers de vitres qui de plus étaient verdâtres d’humidité et souillées par les intempéries. Et je ne pense pas que cela s’est amélioré depuis – il faudrait que j’y retourne voir un jour, tiens ! Visiblement aussi, les vitres ont été remplacées par des grilles, à cause du vandalisme, sans doute !
Par contre, ce dont je ne me souvenais pas, bien que je l’aie visité à la même époque, c’est l’énormité de la tour romaine. Je me souviens que le professeur avait été chercher la clé dans un café juste à côté, et que nous avions dû descendre dans une cave. Était-ce parce que nous étions nombreuses, ou aussi était-ce parce que nous étions obligé d’écouter le professeur nous expliquer les différentes étapes et différentes murailles qui entouraient la butte de St Donat à différentes époques – chose qui m’ennuyait plus que ne m’intéressait, d’ailleurs, parce que j’étais derrière le groupe et comme j’ai toujours été la plus petite dans toute les circonstances de la vie, et encore maintenant, je ne voyais pas le tableau sur lequel était dessinées les différentes murailles. En tout cas, je n’avais pas conservé un souvenir impérissable de cette visite. Et le guide était tout fier de nous montrer une ancienne pierre arrachée à un monument funéraire ; et pour cela, il fallait descendre dans un trou qui s’arrêtait à la base de la muraille, et je dois dire que je trouvais cette pierre pas fameuse à voir.
Cependant, c’est incroyable ce que peuvent donner les photos !
D’ailleurs, il faut croire que les photos rendent mieux la magnificence des pierres sculptées que l’oeil humain : l’année dernière, ou peut-être déjà plus longtemps, je m’étais rendu avec Yvain au musé gallo-romain d’Arlon. La aussi, je trouvais que les pierres n’étaient pas terribles à voir, bien que paraît-il, ce musée et l’un des plus riches musées lapidaires de Belgique. Pourtant, je me disais bof ! Alors, que sont donc les autres ?
Il faut dire qu’il y avait, jusqu’à la rénovation de celui-ci, beaucoup de pierres sculptées qui « traînaient » dehors.
Je ne sais pas si on a réussi à les caser quelque part, mais en tout cas, si cela intéresse quelqu’un, voilà l’adresse du site du musée dans lequel on peut voir quelques belles réalisations romaines.
Bien qu’il soit écrit sur le site que le musée est fermé, je préciserais quand même que la page d’accueil n’est plus à jour, il est rouvert environ depuis un mois.
J’ajouterais quand même que dans ce musée, il n’y a pas que des pierres que l’on a trouvé ici et là dans Arlon – on en a encore découvert récemment, il y a peut-être trois ou quatre mois de cela, lors de la construction d’un bassin d’épuration dans le bas de la ville – mais on y trouve aussi des squelettes, ainsi que des maquettes d’outils de l’époque et des objets de la vie courante.
posted at 2:55 PM
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 mercredi, décembre 08, 2004
Je ne suis pas athée, mais je ne suis plus non plus très croyante. Je me dit souvent qu’être athée est aussi une religion dans l’autre sens : la croyance en la non existence d’un Dieu. Une sorte de. Seulement, que l’on soit athée ou croyant, il faut se respecter l’un l’autre : les croyants doivent respecter la non croyance des athées, et ne pas les mépriser, et ceux qui ne croient pas n’ont pas à se moquer de ceux qui croient. Et personne n’a le droit de faire du prosélytisme, quelque soit ses opinions.
Les religions confortent les gens dans leurs croyances. Ma sœur, qui elle a rejeté au loin la religion, pose un regard aigre sur les religions, surtout les religions monothéiste. Elle a dit : les religions ont été conçue pour asservir la femme à l’homme. Je dois dire que son opinion n’est pas dénué de bon sens : la religion catholique, bien qu’elle ait évolué dans le bon sens, n’est pas sans connotation misogyne, et que dire alors de l’Islam ? Tout du moins par certains de ses aspects.
J’ai une autre opinion sur les religions, moins pessimiste. Pour moi, une religion – ou secte, c’est simplement l’idée qu’un jour un homme c’est fait de Dieu, du bien et du mal, et qu’il a imposé à une multitude d’autre personne. Pour affirmer cela, je m’appuie sur cette logique : si Dieu parlerais à certain « élus », premièrement, le message serait le même dans la bouche de chacun de ses prophètes – ce qui apparemment n’est pas le cas; il ne s’appellerait pas Yahvé à une place, Jéhovah ici, ou encore Allah ailleurs. Moi, je ne change pas de nom, lorsque je m’adresse à des personnes différentes, à plus forte raison si je veux faire passer un message ! De plus, lorsque l’on regarde un peu plus attentivement certains écrits, il se trouve que Dieu est affligé des défauts diablement humain ! Par exemple, dans l’épisode de Caïn et Abel : pourquoi préférer Abel à Caïn, alors que finalement, Caïn était tout aussi méritant – si pas plus qu’Abel ? C’est beaucoup plus facile de garder des moutons que faire pousser des légumes, d’autant plus que cette histoire se passe dans une contrée qui ne me semblait guère fertile. Dieu n’a-t-il pas fait preuve de partialité : je préfère la viande, donc je te méprise, toi qui m’offre des légumes ? Si je reprenais la bible, je pourrais certainement trouver un tas d’autres exemples, et certainement un tas de contradictions. Tiens, en voici une qui me vient à l’esprit : Il est dit quelque part dans la bible que c’est Satan qui soumet l’homme à la tentation, or, dans le « notre Père », il y a cette phrase : « Et ne nous soumets pas à la tentation »… Alors ?
Ceci dit, loin de moi d’affirmer qu’il n’y a pas un être suprême au dessus de nous ! Je n’en sais rien, et personne, en fait, n’en sait rien. Je dis simplement que personne n’a le droit de dire qu’il possède la vérité, si Dieu existe, lui seul la possède.
posted at 11:24 AM
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 mardi, décembre 07, 2004
Je croyais avoir arrangé ma boîte à commentaires, et que tout allait pour le mieux. Quelle erreur ! Werewolf m’a signalé que cela ne marchait pas, qu’il fallait être inscrit à blogger pour pourvoir y mettre un mot. Je ne comprenais pas pourquoi cela ne marchait pas, parce que moi-même j’avais expérimenté la chose et pour moi, il n’y avait aucun problème. Aussi, comme Isabelle était passé chez moi – elle a de nouveau des problèmes de connexion Internet, et que je lui montrais que quand il s’agissait de moi, tout marchait à merveille, elle me dit que c’était peut-être parce que j’étais connecté sous mon pseudo, quoi de plus normal, vu que c’est moi qui écrit mon blog ? Elle me dit de me déconnecter, et en effet, cela ne fonctionnait plus. Aussi, elle me dit d’aller dans mes « settings » pour y faire un changement. C’était cela ! Si l’on veut poster un commentaire, il suffit de cliquer sur «or post anonymously », et tout cela fonctionne !
Cependant, tout cela est très joli, mais je ne crois néanmoins pas que j’y aurais beaucoup de commentaires, pour la simple raison que j’ai très peu de lecteurs fidèles. De plus, je ne verse pas dans le journal introspectif, et donc, cela n’attire pas énormément de monde. L’introspection, me semble-il, attire énormément de monde.
De toute manière, je n’ai nullement de me lancer dans ce genre de considération, parce qu’à ce moment là, on fini par parodier « l’être et le néant » de Sartre, et cela donnerait même le cafard au point qu’on aurait envie de se mettre la corde au cou.
Je ne cache pas qu’il m’arrive de faire de l’introspection ; je me dis : qu’est-ce que je fait donc sur terre ? Et que se passerait-il si j’étais morte ? Ou : comment serait-ce si je n’était pas née ? De toute manière, à moins d’être un débile profond, tout le monde s’est posé ces questions une fois ou l’autre dans la vie. Questions évidement qui n’auront jamais de réponses ! Il vaut mieux ne pas trop y penser, car, finalement, si on sait ce que c’est vivre, on ne sait pas ce que c’est la mort.
posted at 4:42 PM
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 lundi, décembre 06, 2004
Mercredi, donc, vers 8h 30 du soir, le téléphone sonne. C’était ma mère. Elle me dit : je ne suis pas tranquille, Minou n’est par rentré. Il est venu manger, puis, je pensais qu’il allait aller dormir comme d’habitude au salon, et je suis partie enfermer les poules. Lorsque je suis revenue, j’ai vu que la porte du salon était fermée, et qu’il était sorti. C’était vers 4 heures, et maintenant, j’ai beau l’appeler, il ne vient pas. Bof, lui dis-je. C’est qu’il n’a pas envie de venir, il est peut-être occupé à jouer avec un mulot, il va sûrement revenir… Et puis, qu’est-ce que je pourrais faire, d’ici ? Rien. Bon. Et comme je regardais la télé en même temps, je raccrochais assez vite. Le lendemain, je me rappelais de cette histoire, et je sonnais à mon tour chez ma mère pour voir si son chat était rentré. Non, me répondit-elle. Je n’en ai pas dormi de la nuit. J’ai même été voir jusqu’à la pointe, mais je n’ai rien vu. Et tu sais, il y avait plein de chats dans le quartier, et on n’en voit plus un seul. Eh bien, lui ais-je répondu, à mon avis, comme il est assez curieux, il en a peut-être suivit un, et il s’est un peu perdu, il reviendra plus tard. Mais, me répondit ma mère, c’était déjà au début de la semaine que tous ces chats sont partis. Et on en resta là Vendredi, comme je rentrais, je lui demandais si son chat était revenu. Non, me dit-elle. Tu ne veux pas aller demander chez les voisins si il ne se trouve pas enfermé dans une cave ? Non, lui répondis-je, parce que s’il y avait été enfermé, il aurait miaulé jusqu’à ce qu’on l’entende. Et puis, c’est toi qui habites ici, pas moi ! (Maman essaye toujours de faire faire aux autres ce qu’elle n’aime pas de faire). À ce moment, Ludovic, le fils des voisins d’en face et qui est plus jeune que mon fils, mais qui son copain sonna à la porte pour que mon gamin vienne jouer avec lui. Alors, il demanda ce que j’avais refusé de faire. Mais, dit Ludovic, j’ai vu un chat comme le votre écrasé le long de la route quand je suis monté avec le bus, mais aujourd’hui, il n’était plus là… Et même, comme il faisait noir, nous sommes allés voir au Ludovic avait vu le chat écrasé, mais il n’y avait plus rien, pas de poils, pas de sang, rien qui puisse confirmer ses dires. Je m’étonnais quand même : non pas que je ne croyais pas Ludovic – pourquoi aurait-il inventé cela ! – mais du fait que le chat avait été enlevé presque aussitôt, alors que souvent, il a des cadavres d’animaux qui restent à pourrir le long de la route : l’année passée, j’ai vu un renard pendant au moins un mois pourrir le long de cette même route, tant bien que finalement, ma sœur avait téléphoné à la commune pour qu’on enlève le cadavre. Je réfléchissais à cela, et j’entrevis la solution : c’était le jour du ramassage des immondices, et peut-être que les éboueurs l’on ramassé et l’on emmené avec eux dans le camion poubelle. Maman refuse d’accepter cette explication : elle refuse de croire que le chat est mort – bien que moi, je le crois volontiers, je le voyais souvent aller et venir dans la direction ou il était censé mourir, et elle préfère penser qu’il a suivit quelqu’un et qui y est resté chez la personne qu’il à suivit. Je crois qu’elle se sent coupable d’avoir fermé la porte du salon, et d’être partie dehors sans fermer la porte arrière de la maison. Mais il ne faut pas croire qu’il n’y a que nous qui savons qu’il ne reviendra plus : le chien à refusé de manger vendredi, - il s’entendait à merveille avec le chat et ils jouaient souvent ensemble – et samedi, pendant que je coupais du bois, comme je l’avais délié, il errait comme une âme en peine, et il semblait chercher partout après le chat, puis il venait se réfugier dans mes jambes, ce qu’il ne fait jamais d’ordinaire lorsque je le laisse libre à la cave. Même la vieille Mistrigri de ma mère se rend compte qu’il n’est plus là : elle recommence à ne plus manger n’importe quoi, alors que lorsque Minou était là, par soucis de rivalité, elle ne faisait plus la difficile…
posted at 1:54 PM
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 dimanche, décembre 05, 2004
Finalement, passer un jour sans écran, ça soigne ! Mes quelques lecteurs fidèles ont pu constater que se trouve au bas de chacun de mes billets une boîte à commentaires… Ce n’est pas moi qui l’ai installée, c’est Isabelle.
Il faut dire que lorsque j’ai vu le résultat, je ne l'ai pas trouvé terrible, et moi qui n’y connais pas grand-chose en informatique, je me suis plongé dans les « templates » pour modifier la chose. Je ne vous cache pas que j’ai passé plus de deux heures à essayer d’arranger l’affaire. Enfin, c’est fait… Bien que je ne sois pas entièrement satisfaite du résultat, c’est quand même un petit peu mieux…
Je comptais raconter une histoire pas gaie du tout qui s’est passé ce week-end, enfin, dont la genèse s’est passé mercredi, mais ce sera pour demain !
posted at 9:42 PM
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 vendredi, décembre 03, 2004
Lorsque je vivais chez mes parents (je devais avoir autour de 20 ans), je m’étais fait une amie qui adorait la musique. C’est d’ailleurs à cause de cela que je l’avais connue. Bien sûr, elle ne brillait pas par son intelligence, mais j’ai connu pire, et de plus elle était très gentille. Du moins, c’est ce qui m’avait semblé lorsque je m’étais lié d’amitié avec elle. Je l’ai rencontré aujourd’hui à Arlon. Je l’avais rencontré déjà dans la rue des déportés, il y a quelques années de cela, et à cette époque, elle habitait justement dans cette rue là. Mais dans mon souvenir, mon fils devait être déjà né, il devait avoir un an ou deux. Elle m’avait dit à ce moment là qu’elle travaillait au home Marie-Christine (ce home à fermé depuis, parce qu’il n’était pas aux normes de sécurité et pour les exigences spécifiques pour les maisons pour personnes âgées). Je lui avais demandé si elle s’y plaisait, parce que le père de mon fils m’avait dit que ni le personnel, les hôtes de cet établissement n'étaient bien traitées. Je l’ai rencontré aujourd’hui, après bien des années ! Comme je l’interrogeais, elle m’expliqua qu’elle avait aussi travaillé à Namur, mais qu’elle se faisait renvoyer parce qu’elle n’était pas « rentable ». Comme je lui demandais pourquoi elle n’avait pas essayé de postuler au home soir paisible, elle m’avait répondu qu’elle n’avait pas le diplôme. Aussi, je lui demandais ensuite si ça ne l’intéressait pas de reprendre des études pour cela, et qu’elle pourrait éventuellement se renseigner pour voir si elle ne pourrait pas continuer à toucher du chômage, mais elle me dit qu’elle en avait marre, qu’elle n’avait plus envie de lutter, qu’elle laissait les choses telles qu’elles étaient. Je l’ai quitté devant la boucherie, parce qu’il était midi et que je devais rentrer à la maison pour préparer à dîner, et, en chemin, je me demandais si quelque part elle n’était pas déprimée. Comme c’est vendredi, je ne me fatigue pas : c’est un plat surgelé dans la casserole – lasagnes ou autres pâtes, parce que mon fils adore – et c’est bon. Je me suis dit que je devais faire quelque chose pour Marylène, qu’elle ne devait pas rester toute seule chez elle, et comme elle m’avait dit en chemin qu’elle allait chercher du pain, et qu’elle n’y avait pas encore été au moment au je marchais en sa compagnie, je repris mon manteau et l’attendis devant la boulangerie ; heureusement pour moi, elle ne s’était pas encore évaporée dans la nature. Je lui dis donc que si elle se sentait seule, elle pouvait toujours venir chez moi, que ma porte lui était ouverte. Petite note, qui n’a rien à voir avec ce qui précède : il est possible que je n’écrive pas dans mon journal avant mercredi, dès que je regarde l’écran de mon ordinateur, cela me donne mal à la tête ! Je dois donc lever le pied, je préfère cela que me bourrer d’anti-douleurs.
posted at 1:29 PM
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 jeudi, décembre 02, 2004
En regardant la « newsletter » de mon quotidien, je lu ce titre : Philippe ose, la Flandre s'oppose.
De quoi s’agissait-il donc ? Tout ce que j’ai cru comprendre, c’est qu’il avait dit quelque chose qui n’avait probablement pas plus aux Flamands, mais ne savais pas quoi au juste. En tout cas, tout ce que j’avais compris, c’est qu’il y eu une polémique à propos de ses paroles. Parce que Philippe est Prince de Belgique, et héritier du trône de surcroît, il n’aurait pas du, d’après les uns, dire ce qu’il avait dit : en effet : le roi n’est pas responsable de ses paroles, tout ce qu’il dit en ce qui concerne la politique doit être approuvé par les ministres. D’autres disent justement que, tant Philippe n’est pas roi, il a le droit de s’exprimer. Bref, toute cette littérature ne m’appris pas grand-chose sur ce Philippe avait dit, mais la presse faisait tant d’affaire que je me demandais bien ce qu’il avait pu dire. Je ne savais même pas qui il avait attaqué, et cela semblait tellement grave… Isabelle qui était venu cet après-midi chez moi m’avait demandé de quoi il s’agissait au juste, et je lui avait répondu que je n’en savais rien, et que je brûlais néanmoins de savoir de quoi il s’agissait.
Isabelle partie, je revins sur Internet, et commençait à faire des recherches avec Google sur ses paroles en questions. Mais je ne trouvais rien, rien de plus que ce que je ne savais déjà. Aussi, je m’y pris autrement, et fis une recherche, carrément, sur le site du quotidien en question, en tapant simplement ces mots clés : Prince Philippe. Le site me donna sagement les articles le concernant, en commençant par les plus récents. Finalement, je trouvais les fameuses paroles qui engendré tant de polémique…. Ce n’était pas grand-chose, moi-même, j’aurais dit la même chose, personne ne me serait tombé dessus à bras raccourcis, ce qui prouve bien que lorsque l’on veut nuire à quelqu’un, tout les prétextes sont bons. Voilà ce qu’il a dit, et je dois dire que je suis tout à fait d’accord avec lui, bien que malgré tout, il y a été un peu « fort » sur la fin ; vous trouverez ici un copié collé de la relation du journaliste qui a rapporté les propos : « Séduit, par la détermination du Prince à défendre une vision fédérale du commerce extérieur, j'ai pu poursuivre la discussion avec lui sur ce thème, sur la recommandation de son conseiller. C'est alors qu'il m'a confié que s'il reconnaissait la richesse de la régionalisation qui permet à chacune des régions de se déployer de manière autonome, il estimait que lorsque la Belgique se présentait à l'extérieur, elle devait d'exprimer d'une seule voix. Sinon, ajouta le Prince, c'en serait fini de la Belgique et qui touche à la Belgique me touche. Puis, le Prince m'a dit qu'il y avait dans notre pays des partis comme le Vlaams Belang qui sont contre la Belgique, qui veulent déchirer notre pays. Ils auraient alors à faire à moi; ne vous y trompez pas: je puis être dur quand il le faut, a conclu Philippe.
Voilà, voilà ces simples paroles qui maintenant divisent les belges ! Car il ne faut pas s’y tromper, le journal à ouvert même un forum de discussion à se sujet, et en lisant certains commentaires, je me dis qu’il y a des gens qui ont vraiment l’esprit étroit. Je ne comprends pas comment on peut retourner les paroles de Philippe contre lui-même, est-il donc impossible de comprendre que cet homme aime son pays, aussi bien les néerlandophones que les francophones, et qu’il n’a pas envie de voir le pays être déchiré simplement pour une question de langue ? Bien des méchantes langues ont dit : il dit cela parce qu’il défend son bifteck ! Allez donc ! Bien sûr, l’état lui a alloué une somme telle qu’il gagne en un an ce que je gagnerais en toute une vie, et cela, c’est de la jalousie pure. Mais moi aussi, j’aime mon pays, même si je ne suis pas une princesse, et je n’ai nullement envie que la Belgique se sépare en deux ! Bien que quelque part, je comprenne certains Flamands qui haïssent les francophones de Belgique : l’attitude de certains d’entre eux est le mépris, mépris de ce qu’il sont et surtout de la langue qu’il parlent : combien de fois n’ais-je pas entendu : cela ne sert à rien de connaître le Néerlandais, parce qu’il n’y a qu’en Belgique et en Hollande que l’on parle le Néerlandais ! Il vaut mieux apprendre l’Anglais, cela sera plus utile… Or, réaction normale, tout le monde à tendance à détester ceux qui vous méprise, à plus forte raison que le’ mépris n’est pas justifié… J’estime moi, au contraire, que, maintenant, et surtout maintenant, tous les Belges devraient connaître la langue de l’autre, simplement par respect de son concitoyen. J’irais même jusqu’à regretter que je n’ai pas continué à apprendre le néerlandais, et que maintenant, j’ai quasiment tout oublié.
Enfin, toute cette affaire, j’espère qu’elle sera éphémère. Ah ! J’oubliais : le « Vlaams Belang » est un parti d’extrême droite flamand, et évidement, il n’est pas composé de gens parfaitement innocents…
posted at 11:33 PM
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 mercredi, décembre 01, 2004
Comme le mois vient de commencer, je me disais que Werewolf avait probablement mis sa nouvelle émission radio en ligne. Mais, tout d’abord, avant, je voulu jeter un coup d’œil à son billet du jour. Comme je regardais les titres de ses billets, de me dis : tiens, aurais-je oublié de lire les billets de Werewolf ? Eh oui, j’avais bel et bien oublié de lire ses billets à partir de dimanche ! Ça va mal dans ma tête, me suis-je dis. Et c’est pour cela que lorsque j’allais sur Internet, j’avais l’horrible impression, alors que je visitais mes pages habituelles, que j’oubliais de faire quelque chose… Tout en me demandant bien ce qui me manquait… Ce qui est d’autant plus grave qu’il n’y a pas une journée qui ne passe sans que je pense à lui ! Bref, j’avais bel et bien oublié de lire ses billets précédents, mais évidement, je me suis rattrapé ! Et comme il parlait de spywares et de ad-Aware, j’ai suivis, en quelque sorte son conseil : j’ai fait une mise à jour du mien.
En regardant l’introduction de sa page de son émission radio, je ne pu m’empêcher de penser aux affiches qui se trouvaient attachées à des valves dans la boucherie de mon enfance : en effet, souvent, elles restaient accrochées alors que l’événement qu’elles signalaient était passé. Bien que la suite de la littérature de Werewolf est d’actualité !
Werewolf dit souvent qu’un océan nous sépare… Ce que je trouve extraordinaire, avec Internet, c’est que j’entends sa voix grâce à son émission Radiologie. Et c’est à ce moment là que je m’émerveille, parce que justement, un océan nous sépare… Même si quelquefois je regarde des émissions en direct qui se passent aussi de l’autre côté de l’océan (comme par exemple, lorsqu’il y avait eut le « Mondial » à Mexico, ou l’attentat à New-York contre les tours), je trouve que ce n’est pas la même chose !
posted at 8:04 PM
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 mardi, novembre 30, 2004
J’avais promis un jeu vidéo pour la St Nicolas. J’avais déjà acheté autre chose, mais le jeu que j’avais compté lui offrir était juste un petit « plus ».Comme tous les jeux vidéo sont assez chers, j’en avais repéré un peu moins cher que les autres. Comme je ne savais pas s’il plairait à Yvain, je l’avais emmené avec moi au magasin, pour qu’il donne son avis. De plus, je voulais lui acheter une paire de pantoufle, parce que l’une de celle qu’il a pour le moment a perdu sa semelle. Heureusement qu’il ne les utilise pas tous les jours ! Arrivé au magasin, je lui dis d’aller d’abord dans les jeux, pendant que de mon côté, j’allais voir s’il n’y avait pas des livres qui seraient susceptibles de m’intéresser. Finalement, le jeu que j’avais repéré était plus cher que je ne le pensais, et Yvain, lorsque je le rejoignis, brandissait un jeu qui l’intéressait bien plus. Il me dit : j’ai 30 euro, est-ce que tu ne pourrais pas me prêter 20 euro ? Je fis la grimace : je n’avais pas l’intention de lui acheter 2 jeux, même si il en payait une partie de sa poche. Eh bien, lui dis-je, je te l’achète, mais tu ne pourras l’avoir que si tu me ramènes un bulletin sans échec à Noël. La figure d’Yvain s’allongea : eh bien, c’est déjà foutu, me dit-il. Je sais que j’ai déjà un échec en math. Enfin, lui dis-je, vous n’avez pas encore fait les examens, comment peux-tu dire cela ? Alors, têtu, il me dit : je vais emprunter 20 euro à Michaël, et je te rachète le jeu ! – Il n’en est pas question une seule seconde ! Lui répondis-je. - Bon, me dit-il, je m’en vais ! (Il faisait la tête) - Comment ? Où vas-tu ? - Eh bien, je retourne à la maison ! Je n’ai plus rien à faire au magasin ! - Reste ici, lui dis-je. Il revint près de moi, mais continuait à râler. Alors, je l'emmenais dans les conserves de fruits et je lui dit : eh bien, tu peux te choisir quelque chose là dedans ! Il choisi donc d’abord des demis abricots au sirop, puis repéra de la macédoine de fruits. Il avait retrouvé partiellement le sourire. Lorsque j’avais acheté mes légumes, nous sommes allés voir pour des pantoufles. Hélas, il n’y avait pas sa pointure, ou bien les semelles des pantoufles en question étaient en tissus, donc nous n’avions rien trouvé pour lui. À la sortie de la caisse, Yvain s’empara de deux des sachets – j’avais oublié mon sac réutilisable – et voulu en glisser un le long de son bras. Ça sent le fruit pourri, me dit-il, tandis qu’à ses pieds, soudain, s’allongeait une flaque visqueuse. Eh, dis-je. Tu as perforé quelque chose, car cela coule du sac ! J’ouvris en vitesse le sac incriminé, et pris les courses les unes après les autres, en regardant d’où cela pouvait provenir. En dernier, l’emballage en carton qui entourait les pots macédoine de fruits s'était déchiré, et je me rendis compte que c’était d’un des pots que cela s’échappait. Tiens, me dis-je alors, il a une drôle de couleur, ce truc ! (Nous étions dehors et la nuit était entre-temps tombée). En regardant de plus près, à la lumière des néons, je me rendis compte que le pot était complètement couvert de moisi; aussi nous nous sommes rendu à l’accueil du magasin pour nous faire rembourser. La dame demanda d’abord si nous voulions en prendre un autre à la place ; j’aurais bien été tenté, mais nous n’avions pas encore soupé et Yvain avait faim. Non, dis-je, je n’ai pas encore envie de repasser à la caisse. Alors la dame nous a remboursé. Tant pis pour la macédoine ! Mais ce petit incident avait dissipé la mauvaise humeur d’Yvain, et je lui dis que l’aiderais à étudier pour les examens.
posted at 10:58 PM
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 lundi, novembre 29, 2004
Vendredi soir, maman dit, soudainement : tu sais, les bougies parfumées sont cancérigènes, il en on parlé l’autre jour à la télé. Ma sœur Marie-Claire et moi, nous avons relevé la tête à ces paroles. Qu’est ce que tu racontes ? Lui a-t-on demandé. Oui, oui, a-elle ajouté, il y a même un article dans un des journaux de ces jours-ci. Alors, Marie-Claire a fouillé dans la pile des journaux pour voir de quoi il s’agissait.
C’était en fait, non seulement des bougies parfumées, mais aussi des désodorisants de toilette et des parfums d’intérieur qui étaient passé au crible. C’était le magasine test achats qui avait réalisé cette enquête. D’après l’article du journal, certains produits contenaient des substances dites cancérigènes. Et il y avait évidement la liste des produits qui étaient susceptible d’en contenir.
Finalement, Marie-Claire et moi, nous avons haussé les épaules : nous ne vivons quand même pas en permanence dans les toilettes, a-t-elle dit. Et puis, quelle quantité y a-t-il, dans ces produits ? Et que tout dépendait aussi de la surface des pièces parfumées en question… Quant à moi, je dis qu’en matière de cancer, on n’en est encore nulle part, et je pense même que rien ne prouve que certaines substances soient plus cancérigènes que d’autres. De toute façon, tout cela est aussi question de sensibilité de la personne à attraper le cancer : la preuve : une dame, un soir, était venu témoigner sur le plateau de je ne sais plus quelle chaîne de télévision. Tout ce que je peux dire, c’est que c’était une émission qui passait en France. Elle disait que son mari était mort du cancer de l’amiante (la même chose que ce que mon père à eu), parce qu’il lisait dans son jardin et qu’il respirait les poussières d’amiante qui sortait des vêtements de l’époux de la voisine qui lui travaillait dans une usine d’amiante. Ni la voisine, ni le mari n’ont rien eu, mais biens sont mari à elle. Alors, qu’en déduire ?
De toute façon, je ne renoncerais pas à mettre du parfum d’intérieur, souvent à cause des odeurs de lisiers – j’habite à la périphérie de la ville, ainsi que souvent aussi, l’odeur de choux pourris qu’émet l’usine à papier lorsque le temps tourne à la pluie et qui s’infiltre dans les maisons malgré les fenêtres fermées. Et puis, ne faut-il pas mourir de quelque chose ? C’est en tout cas ce que disait mon père.
posted at 11:51 PM
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 dimanche, novembre 28, 2004
Finalement, Yvain n’a pas encore reçu le traitement préventif contre la méningite. Il m’a d’abord expliqué qu’un des élèves de sa classe n’avait pas ramené la décharge – ou l’autorisation – pour leur administrer le traitement, et donc, cela sera remis. Il m’a dit aussi que l’éducatrice chargée de distribuer les feuilles avec l’autorisation avait déjà un jour de retard, parce qu’elle n’avait pas eu le temps. Je m’étais dis que cette affaire était vraiment prise par-dessus la jambe, alors que cela semblait tellement grave. En fait, il n’y avait pas urgence : Il y avait une fille qui oui, avait été atteinte de la méningite il y a 5 ans, et donc, toute l’école avait été traitée pour cette maladie. Mais comme la protection ne durait que 5 ans, il avait été jugé bon de refaire un renouvellement du traitement proprement dit. Ce qui, quelque part, me fait penser à ceci : pourquoi faire renouvellement du traitement, si le microbe, parait-il, ne survit pas à l’extérieur d’un organisme vivant ? Il y a la matière à réflexion… ou est-ce un non sens ?
posted at 11:54 PM
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 jeudi, novembre 25, 2004
Yvain est rentré aujourd’hui midi avec un papier que je devais absolument signer et pour qu’il puisse le rendre demain, sans faute. Comme du temps de midi, nous n’avons guère le temps de regarder à ça – juste le temps de dîner, d’autant plus que j’avais préparé un repas chaud – il revint à la charge à son retour définitif de l’école. De quoi s’agit-il, lui ais-je alors demandé. Il me répondit qu’il y avait un cas de méningite à l’école, et que pour cela, le médecin devait appliquer un traitement préventif, et cela aux frais de l’école, mais que ce traitement devait être fait de toute urgence, dans les 24 heures. Mais que je devais donner mon accord pour cela.
Donc, avec l’autorisation – que je m’empressais de compléter – je reçu un petit prospectus qui expliquait la façon dont cette fameuse méningite était transmissible. Il est écrit « La contamination se fait par les postillons lors de l’éternuement et de la toux, par les baisers, et lors du partage d’objets portés à la bouche ou l’échange de mouchoirs usagés » et aussi : « Le méningocoque ne survit pas en dehors du corps humain, seuls des contacts rapprochés et fréquents d’un personne porteuse ou malade peuvent causer l’infection d’une autre personne. »
J’en viens à me faire la réflexion suivante : S’il y a un cas de méningite à l’école, cela veut dire que la personne qui est malade à été en contact avec quelqu’un d’autre de porteur, mais quant à savoir qui est la personne porteuse qui lui a transmis la maladie, c’est une autre histoire ! Et si ça tombe, c’est peut-être quelqu’un que l’on ne soupçonnera jamais d’être le vecteur de transmission.
posted at 10:31 PM
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 mercredi, novembre 24, 2004
En faisant la vaisselle, je repensais à un billet de Werewolf qui parlait de la distance et de la différence d’heure qu’il y a entre la vieille Europe et le nouveau monde. Cela l’avait frappé parce que nous parlions de repas du soir, et si lui disait : « je vais préparer ceci », je lui répondais : « j’ai préparé cela ».
Finalement, lorsqu’il s’agit du souper (entendons-nous bien : Canadiens et Belges soupent au soir, tandis que les Français dînent !), cela n’est pas encore tellement révélateur : en effet, si le repas de midi ce fait généralement et quasiment pour tout le monde aux même heures, il n’en est pas de même pour le souper, ou souvent, cela est tributaire de l’heure à laquelle les personnes reviennent du travail. Par exemple, mes voisins. Souvent, vers 20 heures ou même quelquefois 21 heures, je sens l’odeur de nourriture qui s’échappe de leur cuisine (il faut dire que l’évacuation de leur hotte se trouve juste à coté de la fenêtre de ma toilette, qui est en permanence ouverte et juste assez large pour laisser passer mes chats). Cela s’explique dans la mesure ou la dame travaille dans une grande surface, assez loin d’ici, et quelque fois, elle travaille jusqu’à la fermeture ; et je pense que la plupart du temps, ils ne prennent pas leur repas ensemble à midi.
Je ressentirais plus cette différence lorsque je me pense : lorsque je suis en train de dîner, les Canadiens sont à peine en train de se lever ou dorment encore, et lorsqu'ils commencent de déjeuner, moi, j'ai déja fini de diner !
Je vais terminer mon billet par un petit clin d’œil, qui ne vient à l’esprit à la suite d’une des phares que j’ai écrite plus haut : Si certains Canadiens sont en train de dîner à midi, les Français, eux, dînent au même moment, mais à 6 heures du soir !
posted at 11:59 PM
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 mardi, novembre 23, 2004
J’étais à la cuisine, lorsque, brusquement, j’entendis vibrer dans l'air les flonflons d’une fanfare. Tout d’abord, je cru que je rêvais. En ouvrant la fenêtre, je crus reconnaître la musique de la marche des chasseurs ardennais. Quoi de plus normal ? Un nouveau monument a été érigé devant l’ancienne caserne Léopold (pas très loin de chez moi) à la mémoire de ce corps d’armée. Je suis dis alors que, probablement, on inaugurait se monument. En entendant les sons, les paroles de la chanson me revinrent.
Bien que j’aie trouvé des pages Internet sur lequel le texte de la chanson est déjà reproduit, je peux vous assurer, que les paroles, je les connais par cœur !
Un petit clin d’œil, aussi, sur la musique : il parait que l’auteur a « plagié » quelques mesure de « la création » de Hadyn !
Voici les paroles en question :
Debout sur la frontière, au flanc des noirs coteaux,
Voici la troupe altière qui veille sans repos
Devant la menace,
Le chasseur fait face,
Et lutte un contre trois (bis)
Et la voix des chênes
Aux forêts prochaines
Dira, dira tous leurs exploits
Dira tous leur exploits.
On nous a dit, c’est votre vieille Ardenne
Qui vous appelle au poste du danger
Vous défendrez la montagne et la plaine
Debout toujours et face à l’étranger
Sous le ciel clair et sous le ciel tragique
Fusil au poing, hardis, l’œil au aguets,
Nous défendrons le sol de la Belgique,
En défendant le vieux sol ardennais,
Nous défendrons le sol de la Belgique,
En défendant le vieux sol ardennais.
Lorsqu’on déferle ensemble, pareil aux sangliers,
La biche écoute et tremble dans l’ombre des halliers.
C'est le chasseur qui passe le long des verts buissons
Et qui remplit l'espace Du bruit de ses chansons
Lorsqu'on déferle ensemble Pareils aux sangliers
La biche écoute et tremble Dans l'ombre des halliers
Mais c'est dans la bataille qu'on lancera, vainqueurs,
La mort et la mitraille Sur les envahisseurs
Vaquez à vos besognes, paisible villageois
C'est le chasseur qui cogne
Et qui défend vos toits
Debout sur la frontière aux flancs des noirs coteaux
Voici, la troupe altière qui veille sans repos
Devant la menace le chasseur fait face
Et lutte et lutte un contre trois et lutte un contre trois
E la voix des chênes aux forêts prochaines
Dira, dira tous leurs exploits dira tous leurs exploits
Les yeux fixés sur des lointains de rêve
En écoutant le cor et le clairon
Nous évoquons lorsque le jour se s'achève
Le souvenir des quatre fils Aymon
Nous évoquons des anciennes batailles
Qui ruisselaient, sanglantes, sous les cieux
Et nous dressons, vaillants, nos humbles tailles
Pour égaler la taille des aïeux
Et nous dressons, vaillants, nos humbles tailles
Pour égaler la taille des aïeux.
Bien que j’aie trouvé des pages Internet sur lequel le texte de la chanson est déjà reproduit, je peux vous assurer, que les paroles, je les connais par cœur !
Un petit clin d’œil, aussi, sur la musique : il parait que l’auteur a « plagié » quelques mesure de « la création » de Hadyn !
posted at 2:52 PM
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 lundi, novembre 22, 2004
En parlant d’avoir l’air plus jeune ou moins jeune que son âge, je me suis rappelé, en écrivant le billet précédent, une aventure qui m’était arrivé lorsque j’étais encore à l’école. Ou plutôt lorsque j’étais en apprentissage.
Je détestais aller à l’école. De plus, en regardant maintenant en arrière, je n’aimais pas l’école dans laquelle j’allais. Seulement, j’y étais resté durant toute ma scolarité, parce qu’à l’époque, cette école avait la réputation d’être l’une des « meilleures écoles de la région. De plus, ma mère disait que lorsque l’on changeait d’école, c’était la preuve que l’on était un crétin, et que l’on ne savait rien faire. Donc, j’étais resté dans cette école, et, heureusement, lorsque j’arrivais en cinquième année l’école ouvrit une nouvelle section de cours techniques. Heureusement, parce que je redoutais de devoir faire des études supérieures. Or, auparavant, dans cette école, personne n’émettait la possibilité d’arrêter les études, sauf en ayant un diplôme universitaire ou équivalent en poche. J’avais lamentablement échoué à mes examens de passage en quatrième : en effet, je ne comprenais plus rien en math (malgré ma sœur qui elle, est un excellent prof – si elle était nulle, je ne me gênerais pas pour le dire) – cela était surtout du au fait que la classe était surpeuplée – en anglais – le professeur des trois premières années n’était pas un prof terrible (je ne suis pas la seule à le dire, une autre fille, plus jeune que moi, et qui habitait St Léger, m’avait dit la même chose) et en physique : j’avais toujours eu horreur de la physique, et ce prof là était vraiment un mauvais prof (la preuve : ce que même ma sœur – celle qui est prof de math, et qui n’a jamais eu d’échec scolaire dans sa vie – avait dit qu’elle avait failli être « petée à cause d’elle). Malgré cela, j’avais pu monter en 5ème technique.
Je devais donc faire des stages d’apprentissage. Comme toutes les places à Arlon pour les stagiaires étaient prises, je devais me rendre à Étalle. Pour se faire, je devais d’abord me rendre à Arlon en train, puis ensuite prendre le bus.
Souvent, les gendarmes du coin procédaient à des contrôles de véhicules. Or, une fois, je descendais du bus lorsque l’un d’eux m’aperçu. J’ai oublié de dire que, justement, leur contrôle se faisait juste un peu avant l’arrêt prévu. Ce que je redoutais arriva donc : l’homme m’aborda et me demanda ma carte d’identité. (Je me souviens encore de cette carte d’identité : j’avais 12 ans quand la photo avait été prise, et, avec le recul, je me dis que cette photo était assez moche.) Lorsque le gendarme vit que j’étais du coin (environ 11 km), que j’avais tout de même 19 ans, il me demanda quand même les raisons de ma présence, (probablement parce que j’avais l’air de quelqu’un qui aurait dû être à l’école). Je lui expliquais donc que j’étais en stage (j’ai même le souvenir d’avoir montré d’un geste le bâtiment dans lequel de me rendais) et que je me rendais sur mon lieu de travail. Il me dit alors qu’il s’était dit que j’étais peut-être une gamine qui avait fait une fugue. J’avais envie de lui répondre que si quelqu’un avait envie de fuguer, il ne serait pas descendu au vu et sus des gendarmes, mais évidement, je me suis abstenu de lui dire. Et il me laissa partir.
posted at 11:42 PM
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 dimanche, novembre 21, 2004
Il y a, à la chaîne de télé privée, une émission qui passe le dimanche tard dans la matinée et qui s’appelle « controverse ». Le sujet du jour était : « la suppression dans les écoles de distributeur de cannettes de limonade – que l’on a repris maintenant de l’américain soda – cola cola et autres boissons gazeuses qui, prétend-on, sont hautement caloriques et qui nuisent à la santé et à la ligne de nos chers adolescents. Comme si cela ne suffisait pas, il y avait ajouté un thème supplémentaire, du même ordre, ou presque : l’interdiction de vendre au mineurs de moins de 16 ans tabacs et cigarettes.
Il y avait là sur le plateau un tas de gens très sérieux, comme le représentants de la distribution de coca-cola en Belgique, le ministre de l’éduction de la communauté « française » de Belgique, pour le primaire, le directeur de test achats, une diététicienne… que sait-je encore ?
Dès les premiers mots, j’ai éteint la télé. Non pas que je ne trouvais pas que la ministre de l’Education … ne soit pas sincère et de bonne foi, mais surtout parce que son discours était fort idéaliste, et surtout utopique.
Je pose un regard plus terre-à-terre (après tout, Isabelle dit toujours que je suis tellement terre-à-terre) sur ces deux mesures. Cela me fait penser un peu à la bande dessinée : « Astérix et le domaine des dieux ». Pour ceux et celles qui ne connaissent pas l’histoire, César avait décidé d’utiliser la manière douce pour essayer d’introduire le village dissident en construisant à côté une ville nouvelle, et pensait-il ; les Gaulois seraient attirés par la civilisation romaine, et les habitants finiraient par se rendre compte que ce n’était pas si mal que ça, finalement. Pour se faire, des esclaves devaient couper les arbres de la forêt voisine. Durant la nuit, Astérix, Obélix et Panoramix venaient replanter les chênes avec des glands magiques et le lendemain, tout le travail était à recommencer.
Finalement, que va-il se passer ? On va interdire la vente de cigarettes aux mineurs de moins de 16 ans. Et alors ? Si les grandes surfaces, les libraires et les distributeurs de tabac cigarettes appliquent la loi, que va-il se passer ? Le ministre de la santé croit-il naïvement que cela va diminuer le nombre de fumeur âgés de – de 16 ans ? Peut-être que oui, ceux qui ne fumaient pas encore auront peut-être plus de difficultés pour commencer, mais les autres ? Le ministre ne pense-t-il pas que ces « jeunes » ne vont pas aller « piquer » des cigarettes dans le paquet de leurs aînés, d’autant plus facilement, si les parents sont eux-mêmes des fumeurs ? Et qu’ils ne pourraient pas « commanditer » un adulte pour leur acheter leur poison, avec, peut-être même, un « pourboire » à l’appui ? Bien que le prix des cigarettes... Sans compter que tout ceux qui habitent le long des frontières n'auront qu'à traverser pour aller dans un pays ou le tabac n'est soumis à aucune restriction ! Et il ne faut pas se leurrer : La cigarette est une drogue qui provoque une accoutumance et même une dépendance, et certains seraient prêt à tout pour s’en procurer.
Et sur quel critère accepteront-il ou refuseront-ils ? Su l’âge apparent de la personne qui se présentera dans leur commerce ? Parce que, paraît-il, de plus, les commerçants n’ont pas le droit de demander la carte d’identité. Je vois ça d’ici. Prenons un exemple. Gaël, s’il fumait – ce n’est pas son cas – pourrait très bien se présenter l’année prochaine dans une librairie pour acheter des cigarettes. Bien qu’il n’ait pas encore 15 ans, la personne pourrait lui vendre sans problème, car il fait « plus » que son âge. Tandis que mon fils, lui, même s’il aura 16 ans dans deux ans, il aurait plus de difficulté a en acheter à ce moment là, parce qu’il fait plus « gamin ». Enfin, pour cela je suis tranquille, vu que la fumée de cigarette déclenche chez lui des crises d’asthme.
Et puis, avait même ajouté ma sœur : ce n’est pas parce que l’on achète des cigarettes que l’on fume ! Combien de fois papa ne nous avait-il pas demandé, lorsque nous étions gosses, de lui acheter son tabac ou ces cigarettes à l’épicerie du village ? Pourtant, ni l’une ni l’autre n’avons jamais fumé…
Pareil pour les distributeurs de boissons gazeuses. Proposer de l’eau ? Bien souvent, les jeunes arrivent maintenant au cours avec leurs « quarts » d’eau minérales. S’ils boivent de la limonade, c’est simplement pour avoir un autre goût. D’ailleurs, ce n’est pas en achetant de temps en temps une boisson calorique que l’on va devenir obèse ; c’est toute une série de facteurs : la limonade, bien sur, mais aussi, ajouté à cela, les barres dites chocolatés, les chips, et la sédentarité.Ce n’est pas en retirant les distributeurs dans les écoles que l’on va brusquement arrêter la progression de l’obésité chez les jeunes : Si il n’y a plus dans les écoles, eh bien ! Tant pis ! On ira se fournir dans les distributeurs qui se trouveront à l’extérieur de l’école, dans les magasins, Ce sera peut-être moins pratique, mais peu importe ! Je ne pense pas que la consommation de ce genre de produit baissera simplement parce que le ministre aurait pris une mesure dans ce domaine. Tout cela, pour moi, ce n’est que des coups d’épée dans l’eau !
posted at 12:47 PM
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 vendredi, novembre 19, 2004
Il m’arrive de temps en temps d’avoir une boulimie de lecture. Aussi, je me suis rendue dans une bouquinerie de livre d’occasion. Je me dis souvent que je devrais m’y rendre plus souvent, parce que je peux acheter 5 livres pour le prix d’un neuf. Mais il est vrai que ce magasin n’est ouvert que 2 jours par semaine, aussi, et bizarrement, quand j’ai envie d’un bouquin, c’est toujours le jour où elle est fermée. Il y avait là, outre le vendeur une autre personne dont la conversation ne me laissa pas indifférente. Ce n’est pas que je suis d’une curiosité maladive, mais à moins de me mettre les doigts (et encore) dans les oreilles, je n’aurais pas pu ne pas entendre.
Je dois dire que ce qu’il disait ne me réjouissait pas ; bien sûr, au début, ils parlaient de la fontaine qui se trouve sur la place Hollenfeltz, et l’un des personnages disait qu’elle était affreuse. (Je ne dirais pas cela, je trouve au contraire que c’était très joli, mais évidement, je n’avais nullement envie de contrarier ce causeur. Je me mêlais à la conversation. (Simplement parce que j’ai oublié de grandir, et les livres que je convoitais étaient hors de ma portée, de plus, j’avais beau tendre le cou, je n’arrivais même pas à lire les titres.)
De toute façon, leur dis-je, il vont la déplacer, parce qu’elle sert plus de dépotoir qu’autre chose (j’avais lu sur le journal que la ville d’Arlon allait faire un giratoire – si j’ai bien compris - au niveau de la sortie des camions du chemin de fer).
Ah, bien, tant mieux, répondit l’homme. Puis je compris de quoi il s’agissait : La ville avait décidé d’agrandir les trottoirs, et de ne mettre qu’une bande de circulation montante,et de l’autre coté, une bande de circulation descendante.
Mais la plus mauvaise nouvelle était celle-ci : il parait que pour se faire, les parkings le long de la rue allaient disparaître, et le square Astrid allait être rasé… Ce qui serait une honte, parce que c’est l’un des endroits qui représente la ville d’Arlon, à l’instar de la place Léopold ou de l’église St Donat. Le client disait que les gens feraient bien de faire une pétition en vitesse avant que cela ne se fasse, mais je sais très bien, que même si une pétition existerait, le bourgmestre et le conseil communal n’en ferait quand même qu’à sa tête. Ce serait vraiment désolant que cela se fasse, et d’un coté, j’espère que la rumeur est fausse, parce que quelqu’un avait dit à la grand-mère d’Isabelle que l’ancien palais de justice d’Arlon allait être rasé, alors que finalement, il n’avait jamais été question de cela.
posted at 2:33 AM
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 mercredi, novembre 17, 2004
Hier, donc, je donnais mes sentiments envers l’affaire « Arafat ». J’avais dit que je pensais : « ils sont cons, les Français ». Bien sûr, c’est une réflexion lapidaire et assez généraliste, mais en réalité, je ne pense pas que les Français sont des cons ! Bien loin de là ! Après tout, c’est comme partout, il y a des gens très intelligents et des gens bêtes à manger du foin !
D’ailleurs, il y en a qui arrivent à être intelligents pour certaines choses, et bornées pour autre chose. Je vais donner deux exemples. Ce que je vais écrire, je ne l’ai pas inventé, et je dois dire que les personnes qui me l’on rapporté étaient assez mécontente, rétrospectivement.
Le premier exemple, qui m’a été rapporté récemment, m’est donné par Isabelle. Bien que Belge, elle est née au Canada et y a passé son enfance ainsi que son adolescence. Néanmoins, elle passait ses vacances en Belgique, chez des cousins qui eux, évidement étaient resté ici.
Il y a une chanson, aussi, dont les premières paroles sont « ma cabane au Canada, est blottie au fond des bois… ». À cause de cette chanson, les cousins d’Isabelle, qui pourtant ne sont pas des idiots, étaient persuadés que les Canadiens vivaient dans des cabanes ! Isabelle me rapportait que ses cousins la faisaient « enrager » avec cela, et elle avait beau leur dire qu’elle habitait dans une maison, ils ne voulaient pas la croire ! Cela se passait évidement lorsque tous les cousins et Isabelle n’étaient que des gosses. Evidement, le temps a passé, et la sagesse venant, ils ont fini par se rendre à la réalité.
L’autre exemple, lui, est plus ancien. Je trouve que c’est d’autant plus grave que là, il s’agit de personnes presque adultes, qui sont en train de faire des hautes études. Ma sœur Marie-Claire, donc, a fait une licence en Education Physique. Ce sont des études universitaires, parce la première année, les cours qui étaient donnés (du moins à l’époque où ma sœur était en fac), aussi bien aux aspirants sportifs, kinés que docteurs en médecine. Pour cela, elle devait être à Bruxelles. (Ville dans la quelle elle ne se plaisait pas pour vivre, ceci dit en passant). Donc, il y avait là également des filles et des garçons qui venaient de tous les coins de Belgique, et aussi, bien évidement, de Bruxelles. Lorsqu’elle leur a dit qu’elle venait de la province du Luxembourg, certains d’entre eux l’on presque considéré comme une femme des cavernes qui aurait monté à toute vitesse l’échelle de l’évolution. Non, j’exagère, mais ces braves Bruxellois s’imaginait que dans notre verte province, on ne connaissait pas l’électricité, que la télé était pour nous un objet magique (un peu comme la caméra de « Tintin au Congo », que l’on s’éclairait donc encore avec un quinquet (ce qui est bien dommage de ne pas en posséder un, lorsqu’il y a une grosse panne de courant durant la nuit), et que la seule eau que nous pouvions boire était celle nous tirions du puits ! Marie-Claire m’avait raconté ça d’un air indigné, et elle n’était pas très contente, ce qui s’explique, bien évidement !
posted at 11:36 PM
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 mardi, novembre 16, 2004
La préoccupation de ses derniers temps était la mort ou la non-mort d’Arafat. Longtemps, je me disais : les Français ont l’art de faire bien des mystères ! Toujours dans ces temps là, je lu un article en ligne qui expliquait que le secret médical était très rigoureux en France, et que même les personnes de la famille ne devaient pas être au courant de l’évolution de la maladie du patient, et, ajoutait l’article, seul le patient peut être au courant de ce qu’il a (évidement, la phrase n’était pas tournée comme cela, mais je résume). Ce serait la meilleure, me disais-je, que le patient ne serait lui-même pas au courant de l’évolution de sa maladie !
Tout en nettoyant les lapins, je me disais encore, en repensant à cela : Ils sont cons, les Français !
Bon. Arafat a quand même fini par mourir, et on attend toujours de quoi il est mort. Peut-être ne le saura t-on jamais. Ma fois, il est peut-être de mort naturelle, mais il est vrai qu’il n’était pas tellement vieux quand même.
Cependant, dans le monde, bien des gens semblent se réjouir de la mort de celui-ci, en proclamant, haut et fort, que tout va s’arranger à présent en Palestine, entre Israéliens et Palestiniens. J’en doute très fort. C’est un peu facile de remettre la faute sur un seul homme, alors que dans ces pays-là, on ne vit que par la loi du talion. Je ne serais pas étonnée que dans 10, 20, ou 30 ans, la situation n’aurait guère évoluée. A moins que brusquement, se trouvent leurs têtes, et simultanément, des hommes de bonne volonté. Et cela j’en doute aussi. On n’arrête pas des inimitiés qui durent depuis des millénaires sur un simple claquement de doigts !
posted at 11:47 PM
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 lundi, novembre 15, 2004
Lors d’un échange de courrier, Werewolf m’a fait remarquer que nous avions à peut près des goûts communs, Isabelle et moi, en matière de musique, vu que c’était le sujet de notre conversation.
Cette remarque à prolongé ma réflexion. Il est vrai que nous avons quelquefois des goûts en communs pour la musique, et pour certaines choses aussi, mais, nous n’abordons que rarement les choses de la même manière.
Par exemple : l’année dernière, Isabelle est venu chez moi avec un magnifique polo jaune. Je suis habituée de la voir avec des vêtements dans les tons sombres, bleu foncés ou noirs. Quand je l’ai vue, je n’ai pas pu m’empêcher de dire ! Ouah ! Tu es belle avec ça, ça te change ! Je pensais lui faire un compliment – donc, pas d’arrière pensée, - mais cela ne lui avait pas plu, elle était même fâchée et elle m’a dit : je ne prends pas ça pour un compliment, parce que ça veut dire qu’autrement, je suis moche ! Alors que je n’avais jamais pensé une chose pareille ! J’avoue que j’avais été drôlement déconfite, et je dois dire sa réponse m’avait même mis mal à l’aise.
C’est comme une autre fois aussi, Gaël avait été raconter une histoire abracadabrante à Isabelle au sujet d’Yvain (je dis «abracadabrante » parce que cela ne correspondait pas du tout au caractère d’Yvain), mais elle l’avait prise au sérieux et me l’avait raconté, en disant qu’il fallait mieux que je sois au courant. Je dois dire que la aussi, j’étais très mal à l’aise, parce que je me disais : si c’est vrai, c’est en effet grave, mais si c’est un mensonge, c’est encore plus grave d’autant qu’Yvain risque de se sentir blessé… Finalement, j’avais décidé d’en parler à Yvain juste avant les grandes vacances, parce que je me disais que comme ça, Yvain aurait le temps de « pardonner » à Gaël, quelque soit l’issue de cette histoire (soit d'avoir dit la vérité, et que je ne sois pas contente, soit d'avoir menti et lui avoir prêté des agissements déplacés). Cette histoire m’avait étouffé pendant 10 mois et que j’étais bien contente de tirer cela au clair. Lorsque que j’en parlais a Yvain, il a commencé d’abord à rigoler, en disant : il est fou, Gaël, puis l’idée à fait son cheminement dans le cerveau d’Yvain, et il s’est mis à râler, et s’est senti blessé au point qu’il avait même décidé de ne plus jamais parler de sa vie à Gaël. J’eu toute les peines du monde à le faire changer d’avis.
Ce que je veux dire, avec cette histoire, c’est qu’Isabelle a cru bon de me mettre en garde pour quelque chose, tandis que moi, si par hasard je découvrais que Gaël ferait des choses du même contexte de ce qu'il avait dit d'Yvain, je n'en parlerais pas à Isabelle, car j’estime que ce n’est pas à moi de dire quoi que ce soit contre lui. Je n’ai pas à ternir l’image qu’elle se fait de son fils, pas plus que je n’ai à briser la confiance qu’elle a en lui, ce qui a failli m’arriver avec Yvain. J’estime que c’est aux parents de découvrir par eux-mêmes ce que sont réellement leurs enfants ; exception faite, évidement, si les enfants commettent des délits ! Mais ce n’est pas le cas, il s’agit seulement de comportement dans la vie privée.
posted at 3:38 PM
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 dimanche, novembre 14, 2004
Lorsque Yvain devait avoir 6 ou 7 ans, peut être même plus, - j’irai même à me demander si je n’ai pas vu cet événement l’année de la mort de mon père, mais je n’en suis pas sûre – il zappait les postes de télévision. Il tomba sur chaîne allemande, et on y voyait des dominos tomber. Il y a quelque choses de fascinant lorsque l’on voit des dominos tomber, ne trouvez vous pas ? Comme les commentaires étaient en allemand, et que ma fois, je ne connais que très peu d’allemand, je ne savais pas de quoi au juste il s’agissait. Ce qui était surtout magnifique, c’est qu’en tombant, beaucoup de ces dominos montraient des images que l’on n’aurait pas devinées avant qu’il ne soit tombés.
Quelques années plus tard, je regardais à nouveau cette émission de dominos qui tombaient. C’était cette fois-là sur une chaîne francophone, et j’appris qu’il y avait eu, pour faire cela, des équipes de personnes que l’on appelait des « bâtisseurs » -ça, je l’ai appris ce week-end – qui venaient des quatre coins de l’Europe pour disposer des dominos et en faire des fresques. On les reconnaissaient parce qu’ils portaient des tuniques, de couleurs différentes suivants les pays d’ou ils provenaient, et, lorsque les images télévisées s’arrêtaient sur elles, on savait quel pays avait bâti telle fresque.
Or, ce vendredi, il y eut de nouveau ce que j’appris que l’on appelait le « domino day ». Cela était du à l’initiative d’un hollandais qui avait décidé de battre, le record de tomber de domino, qui avait lieu deux ans plus tôt.
Pour se faire, il fallait un immense hangar, qui faisait, paraît-il, deux fois la superficie d’un stade de foot, deux mois de travail non stop pour des équipes de bâtisseurs.
En regardant sur Internet, j’ai vu que le précédent record était de 3.847.295 dominos tombés, et cette année ci, un nouveau record du monde a été établi avec la chute de 3.992.397 dominos. Pourtant, il y en avait 4 500 000 de placé, mais il y a eu des dérapages : le concepteur du record avait décidé de placer la barre très haut, cet année-ci ; il avait choisi les meilleurs bâtisseurs ; et leur avait demandé de construire des « ponts » entre deux tableaux, et cela dans un temps limité, et cela pendant que les dominos tombaient. Cela trois fois dans le courant de la soirée. Les premiers réussirent, mais le garçon tremblait tellement en dernier que j’ai crains un moment qu’il fasse tout tomber, heureusement pour lui, il n’en était rien, mais les deux autres équipes échouèrent, et le dernier d’entre eux, qui était de nationalité française, à éclaté en sanglot lorsqu’il vit que ses efforts furent vain, et il a fallu que quelqu'un vienne le réconforter. Mais j’avais bien vu que ce que l’on avait demandé à ces jeunes gens était tout à fait impossible à faire. Enfin, bien que certaines scènes n’ont pas pu être dévoilé à nos yeux, -dommage - le record de tombé de dominos à quand même été vaincu !
J’ajouterais aussi que ce qui était fascinant, c’était qu’il n’y avait pas que des dominos qui tombaient, la chute de certains d’entre eux déclanchait des mécanismes qui faisaient exploser des pétards, allumait des feux d’artifices, et il y en avait même réussissaient à chuter dans l’eau. Je dois dire que je ne lasserais jamais de ce spectacle, même si on aurait plus croire qu'il était monotone et qu'il dura au moins deux heures !
posted at 11:24 PM
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 vendredi, novembre 12, 2004
Lorsque j’étais adolescente, il y avait une émission proposée par France (Antenne 2, à l’époque). Cela s’appelait : la chasse au trésor. Je ne l’aurais manquée pour rien au monde, et j’étais subjuguée par l’animateur principal : Philippe De Dieuleveult.
On dit toujours que les adolescents et les adolescentes ont besoin d’une idole ; la plupart du temps, c’est un chanteur, mais moi, c’était ce journaliste de l’extrême. Il faut dire qu’il était aussi très sympathique et d’une extrême gentillesse. Je ne sais pas si quelqu’un se rappelle de cette émission, mais elle consistait à trouver des « trésors », qui n’était en fait qu’un objet particulier propre à un pays que l’émission nous faisait découvrir, il y a avait un couple de personne qui à l’aide de livres décryptaient une énigme, et De Dieuleveult était chargé de trouver, sur les indications des candidats devait trouver l’objet en question. Pour ce faire, il parcourait le pays visité dans tout les sens à l’aide d’un hélicoptère. Je me dis, maintenant : qu’est ce que cela devait coûter à la chaîne !
Pas longtemps après avoir fini de tourner une série d’émission, il avait décidé de faire quelque chose que personne n’avait jamais tenté de faire auparavant : descendre le cours du Zaïre à l’aide d’embarcation. J’avais entendu dire que ce fleuve n’était pas très praticable pour la navigation, mais il avait tenté de le faire. Il était accompagné, bien sûr d’autre personne.
Mais son défi échoua : nous apprîmes par la presse que l’on n’avait pas retrouvé les bateaux, et malgré les recherches, on n’avait pas retrouvé son corps, pas plus, d’ailleurs, (du moins je ne pense pas) que ceux des ses compagnons d’expédition. Je pense que les plongeurs avaient retrouvé un bijou qu’un des membres portait, mais je n’en suis pas sûre. Pourtant, une rumeur disait qu’ou l’avait vu vivant et que lui et ses compagnons avaient réussi à s’en tirer et qu’il avaient traversé la jungle à pied. À cause de cela, on avait chuchoté qu’ils avaient fait une mauvaise rencontre et qu’ils avaient été assassinés. Il faut dire aussi qu’à l’époque, le pays était dirigé par Mobutu, et ce dernier n’était pas spécialement en odeur de sainteté...
Lorsque j’ai appris sa disparition, j’étais tellement triste que je ne voulais plus regarder les rediffusions de la chasse au trésor. Et puis le temps a passé. Je ne l’avais pas complètement oublié, parce que ma sœur me l’avait rappelé à mon bon souvenir, il y a quelque temps. Bizarrement, c’est en écoutant Roch Voisine, que je me suis rappelé de cette affaire ; aussi je décidais de jeter un coup d’œil sur Internet voir si on se rappelait encore de lui (il faut dire qu’il a disparu en 1985, c’est déjà un bail !)
Je dois dire que j’eu bien du mal a trouver quelque chose sur lui, et plus surprenant encore, en regardant les rares photos de lui diffusées sur le net, je me suis rendue compte que j’avais complètement oublié ses traits, et je dois dire que je les regardais avec curiosité, comme si je ne l’avais jamais vu auparavant ! J’en conclu que ce qui m’avais le plus marqué chez lui, c’était plutôt son psychique que son physique !
posted at 2:34 AM
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 jeudi, novembre 11, 2004
Deux poèmes de LAMARTINE...
Le livre de la vie est le livre suprême
Qu'on ne peut ni fermer, ni rouvrir à son choix;
Le passage attachant ne s'y lit pas deux fois,
Mais le feuillet fatal se tourne de lui-même;
On voudrait revenir à la page où l'on aime,
Et la page où l'on meurt est déjà sous vos doigts
L'AUTOMNE
Salut bois couronné d’un reste de verdure
Feuillage jaunissant sur les gazons épars
Salut, dernier beau jour, le deuil de la nature
Convient à ma douleur et plait à mes regards
Je suis d’un pas rêveur le sentier solitaire
J’aime à revoir, pour la dernière fois
Le soleil palissant dont la faible lumière
Perce à peine à mes pieds l’obscurité des bois
Oui en ses jours d’automne ou la nature expire
À ses regards voilés, je trouve plus d’attraits
C’est l’adieu d’un ami, c’est le dernier sourire
Des lèvres que la mort va fermer à jamais
Ainsi, prêt à quitter l'horizon de la vie,
Pleurant de mes longs jours l'espoir évanoui,
Je me retourne encore, et d'un regard d'envie
Je contemple ses biens dont je n'ai pas joui !
Terre, soleil, vallon, belle et douce nature
Je vous dois une larme au bord de mon tombeau,
L’air est si parfumé, la lumière est si pure
Au regard d’un mourant le soleil est si beau
Je voudrais maintenant vider jusqu’à la lie
Ce calice mêlé de nectar et de fiel
Dans cette coupe ou je buvais la lie
Peut-être reste-il une goutte de miel ?
Peut-être l'avenir me gardait-il encore
Un retour de bonheur dont l'espoir est perdu ?
Peut-être dans la foule, une âme que j'ignore
Aurait compris mon âme, et m'aurait répondu ?...
La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphire;
À la vie, au soleil, ce sont là ses adieux;
Moi, je meurs; et mon âme, au moment qu'elle expire,
S'exhale comme un son triste et mélodieux.
Et un d'Émile Verhaeren
LA PARTRIE AUX SOLDATS MORTS
Vous ne reverrez plus les monts, les bois, la terre
Beaux yeux de mes soldats qui n’aviez que vingt ans
Et qui êtes tombés en ce dernier printemps
Où plus que jamais douce apparut la lumière.
On n’osait plus songer au réveil des champs d’or
Que l’aube revêtait de sa gloire irisée;
Seule, la sombre guerre occupait la pensée
Quand, au fond des hameaux, on apprit votre mort.
Depuis votre départ, à l’angle de la glace,
Votre image attirait et le coeur et les yeux;
Et nul ne s’asseyait sur l’escabeau boiteux
Où tous les soirs, près du foyer, vous preniez place.
Hélas! Où sont vos corps jeunes, puissants et fous ?
Où sont vos bras, vos mains et les gestes superbes
Qu’avec la grande faux vous faisiez dans les herbes ?
Hélas, la nuit immense est descendue en vous.
Vos mères ont pleuré dans leur chaumière close,
Vos amantes ont dit leur peine aux gens du bourg,
On a parlé de vous, tristement, tous les jours,
Et puis un soir de juin, on parla d’autre chose…
posted at 2:16 AM
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 mercredi, novembre 10, 2004
Le brave Werewolf racontait un jour dans son journal qu’il rarement en panne d’inspiration, et qu’il trouvait souvent des sujets pour son journal dans les faits d’actualités.
De mon côté, je ne peux pas me vanter comme lui de n’être jamais en panne d’idée pour mon journal, et je dois dire aussi que depuis que je le connais, je n’arrête pas de m’émerveiller de ce qui jaillit de son cerveau fertile. L’heureux homme !
Mais ce n’est pas lui le sujet de mon billet du jour ! Quelque fois, je suis inspirée par des faits de tous les jours, et quelques fois aussi, des paroles font ressortir des choses très anciennes que j’avais oubliées, enfouies dans le fond d’un tiroir de ma mémoire. Je fréquente un forum sympathique ou la plupart des intervenants sont des Canadiens francophones. Je veux dire par là que ce ne sont pas essentiellement des Québécois, mais l’un ou l’autre habitent dans des « poches » francophones au milieu de Canada Anglophone.
Donc, une personne expliquait que sa petite fille avait changé d’institutrice, et qu’heureusement pour elle (la gamine est encore à la maternelle), elle s’était vite adapté au changement d’enseignant.
Cela m’a remis en mémoire un événement de mon enfance. Comme j’habitais un petit village, il n’y avait pas beaucoup d’enfants, surtout que je suis née dans les années 60, et que l’on commençait à ressentir ce que l’on appelait à l’époque «l'exode rural » (de nos jours, c’est le contraire, les gens retournent habiter dans les campagnes), aussi les trois classes maternelles étaient tenues par une seule institutrice. Lorsque j’avais 4 ou 5 ans, un beau jour, l’institutrice fut remplacée par une autre personne. Maman ne m’avait pas dit que l’institutrice avait eu un bébé, mais il faut dire aussi que maman, ayant été élevé dans des idées d’un autre âge, considérait presque que c’était une chose honteuse d’attendre un enfant, aussi, j’eu la désagréable surprise de voir que j’avais changé d’institutrice. J’eu d'emblée envers cette personne une attitude hostile. Et, à force, l’institutrice me le rendait bien ! Elle avait dit à ma mère : « il n’y a rien à faire avec elle » ! Ces paroles me furent rapportées par ma mère, il y a quelque temps, car nous parlions justement de cette histoire, que je m’étais empressé d’oublier aussi vite ! Il faut dire que je n’étais pas du genre à accepter quelque chose sans que j’aie une explication valable à ce que l’on m’imposait, et le problème, avec ma mère, c’est qu’elle exigeait de moi une obéissance aveugle, ce qui à souvent provoqué sa colère et des conflits entre nous.
Ce qui est étrange, c’est que de la personne même, je ne me souviens plus ; par contre ce dont je mes souviens très bien, c’est qu’elle avait une Citroën DS grise ! Surprenant, parce que j’étais quand même très jeune pour me souvenir de la sorte de voiture qu’elle possédait !
Maintenant que je suis adulte, j’ai presque des remords vis-à-vis de cette personne. Je suis loin d’être une sainte, et je suppose que j’ai du lui en faire voir, parce que enfant, j’étais quelqu’un d’assez têtu. Encore maintenant, mais moins ! Et si d’aventure, il m’arriverait de la rencontrer, je serais presque prête à lui faire des excuses, même 35 ans plus tard ! Mais cela, évidement, est une chose impossible, vu que j’ai oublié son nom, son visage, et même si je la croiserais 100 fois dans la même journée, je ne la reconnaîtrais évidemment pas !
posted at 1:09 AM
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 mardi, novembre 09, 2004
J’ai croisé dans la rue, en me rendant au magasin, une femme arabe entre 60 et 70 ans. Quelque chose de tout à fait anodin ; elle était évidement voilée, comme l’exige les préceptes de sa religion.
J’en suis venue à reprendre cette réflexion, que je fais d’ailleurs souvent, mais que je n’ai jamais réellement exposée, simplement parce que je me trouve entourée de personnes fermées qui refusent d’écouter mon point de vue, imposant le leur.
On parle beaucoup de l’interdiction du port du voile pour les musulmanes à l’école, ce qui, pour certaines disciplines scolaires, s’explique. Encore dernièrement, j’ai lu un article avec des militantes contre l’interdiction, et d’autre pour l’interdiction. De plus, cet article allait même encore plus loin : c’était carrément des personnes qui militaient contre le port du voile, en toutes circonstances de la vie et l’inverse.
Personnellement, j’estime que l’on n’a ni à imposer, ni interdire le port du voile. (Sauf pour quelques exception, point de vue sécurité, bien sûr). Si on l’impose (il faut dire que la religion musulmane, dans certains points, est extrêmement misogyne) il y aurait des femmes se révolteront contre cela ; bien qu'elles soient une minorité, et si on l’interdit, d'autres militeront pour pouvoir le garder.
Nous, occidentaux du 20 et 21ème siècle, nous semblons un peu oublier que la religion catholique a eu aussi une période noire, la période de l’inquisition. Lorsque je regarde la montée de l’intégrisme religieux musulman, je ne peux m’empêcher de penser que la religion catholique a eu la même attitude par le passé ; j’ai presqu’envie de dire que l’Islam est la petite sœur de la religion catholique ; vu qu'elle est plus récente, et que pour le moment, elle fait sa crise d’adolescence, comme la religion catholique l’a faite du temps des croisades, de l’inquisition et du temps de la chasse aux sorcières. Il a fallu des siècles pour que les dirigeants de la religion catholique se rendent compte qu’ils faisaient fausse route. Il ne faut pas oublier aussi que la religion catholique, dans les temps reculés, était également misogyne : du temps ou l’on construisait les cathédrales, les femmes ne pouvaient pas (il me semble avoir entendu cela à la télévision, il y a très longtemps) suivre l’office dans la nef centrale même, elle devaient se tenir dans les bas-cotés ou dans les jubés. Par la suite, même si les femmes ont enfin pu pénétrer dans l’église, ne les a-t-on pas séparées des hommes, suivant les paroles même de l’évangiles : on séparera les brebis, les bonnes à droites, les mauvaises à gauche… et que trouvait-on à gauche de l’église ? La place des femmes !
Pour en revenir à mon sujet du début, ma théorie est celle-ci : nous n’avons pas le droit de s’immiscer dans les religions d’autrui, sous prétexte que nous avons évolués, et que la nôtre est forcément meilleure. J’ai de l’espoir que la religion musulmane s’assouplira un jour aussi ; bien que la mentalité arabe semble être d’un autre âge ; et si un jour changement survenait, il ne pourrait venir que de l’intérieur. Même si cela devrait prendre plusieurs siècles comme il en est advenue pour la notre, la potentialité de l’être humain à tendre vers le bon finira par l’emporter sur les préceptes d’une religion créée par une personne née plus de mille ans auparavant.
L’Histoire est un éternel recommencement, et dont personne ne semble jamais en tirer des leçons !
posted at 1:11 AM
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