Lors d’un échange de courrier, Werewolf m’a fait remarquer que nous avions à peut près des goûts communs, Isabelle et moi, en matière de musique, vu que c’était le sujet de notre conversation.
Cette remarque à prolongé ma réflexion. Il est vrai que nous avons quelquefois des goûts en communs pour la musique, et pour certaines choses aussi, mais, nous n’abordons que rarement les choses de la même manière.
Par exemple : l’année dernière, Isabelle est venu chez moi avec un magnifique polo jaune. Je suis habituée de la voir avec des vêtements dans les tons sombres, bleu foncés ou noirs. Quand je l’ai vue, je n’ai pas pu m’empêcher de dire ! Ouah ! Tu es belle avec ça, ça te change ! Je pensais lui faire un compliment – donc, pas d’arrière pensée, - mais cela ne lui avait pas plu, elle était même fâchée et elle m’a dit : je ne prends pas ça pour un compliment, parce que ça veut dire qu’autrement, je suis moche ! Alors que je n’avais jamais pensé une chose pareille ! J’avoue que j’avais été drôlement déconfite, et je dois dire sa réponse m’avait même mis mal à l’aise.
C’est comme une autre fois aussi, Gaël avait été raconter une histoire abracadabrante à Isabelle au sujet d’Yvain (je dis «abracadabrante » parce que cela ne correspondait pas du tout au caractère d’Yvain), mais elle l’avait prise au sérieux et me l’avait raconté, en disant qu’il fallait mieux que je sois au courant. Je dois dire que la aussi, j’étais très mal à l’aise, parce que je me disais : si c’est vrai, c’est en effet grave, mais si c’est un mensonge, c’est encore plus grave d’autant qu’Yvain risque de se sentir blessé… Finalement, j’avais décidé d’en parler à Yvain juste avant les grandes vacances, parce que je me disais que comme ça, Yvain aurait le temps de « pardonner » à Gaël, quelque soit l’issue de cette histoire (soit d'avoir dit la vérité, et que je ne sois pas contente, soit d'avoir menti et lui avoir prêté des agissements déplacés). Cette histoire m’avait étouffé pendant 10 mois et que j’étais bien contente de tirer cela au clair. Lorsque que j’en parlais a Yvain, il a commencé d’abord à rigoler, en disant : il est fou, Gaël, puis l’idée à fait son cheminement dans le cerveau d’Yvain, et il s’est mis à râler, et s’est senti blessé au point qu’il avait même décidé de ne plus jamais parler de sa vie à Gaël. J’eu toute les peines du monde à le faire changer d’avis.
Ce que je veux dire, avec cette histoire, c’est qu’Isabelle a cru bon de me mettre en garde pour quelque chose, tandis que moi, si par hasard je découvrais que Gaël ferait des choses du même contexte de ce qu'il avait dit d'Yvain, je n'en parlerais pas à Isabelle, car j’estime que ce n’est pas à moi de dire quoi que ce soit contre lui. Je n’ai pas à ternir l’image qu’elle se fait de son fils, pas plus que je n’ai à briser la confiance qu’elle a en lui, ce qui a failli m’arriver avec Yvain. J’estime que c’est aux parents de découvrir par eux-mêmes ce que sont réellement leurs enfants ; exception faite, évidement, si les enfants commettent des délits ! Mais ce n’est pas le cas, il s’agit seulement de comportement dans la vie privée.
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