Une vie si tranquille  

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Dans les petits villages, les petites villes, il ne se passe jamais rien...
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   lundi, décembre 06, 2004
Mercredi, donc, vers 8h 30 du soir, le téléphone sonne. C’était ma mère. Elle me dit : je ne suis pas tranquille, Minou n’est par rentré. Il est venu manger, puis, je pensais qu’il allait aller dormir comme d’habitude au salon, et je suis partie enfermer les poules. Lorsque je suis revenue, j’ai vu que la porte du salon était fermée, et qu’il était sorti. C’était vers 4 heures, et maintenant, j’ai beau l’appeler, il ne vient pas. Bof, lui dis-je. C’est qu’il n’a pas envie de venir, il est peut-être occupé à jouer avec un mulot, il va sûrement revenir… Et puis, qu’est-ce que je pourrais faire, d’ici ? Rien.
Bon. Et comme je regardais la télé en même temps, je raccrochais assez vite. Le lendemain, je me rappelais de cette histoire, et je sonnais à mon tour chez ma mère pour voir si son chat était rentré. Non, me répondit-elle. Je n’en ai pas dormi de la nuit. J’ai même été voir jusqu’à la pointe, mais je n’ai rien vu. Et tu sais, il y avait plein de chats dans le quartier, et on n’en voit plus un seul. Eh bien, lui ais-je répondu, à mon avis, comme il est assez curieux, il en a peut-être suivit un, et il s’est un peu perdu, il reviendra plus tard. Mais, me répondit ma mère, c’était déjà au début de la semaine que tous ces chats sont partis. Et on en resta là
Vendredi, comme je rentrais, je lui demandais si son chat était revenu. Non, me dit-elle. Tu ne veux pas aller demander chez les voisins si il ne se trouve pas enfermé dans une cave ? Non, lui répondis-je, parce que s’il y avait été enfermé, il aurait miaulé jusqu’à ce qu’on l’entende. Et puis, c’est toi qui habites ici, pas moi ! (Maman essaye toujours de faire faire aux autres ce qu’elle n’aime pas de faire). À ce moment, Ludovic, le fils des voisins d’en face et qui est plus jeune que mon fils, mais qui son copain sonna à la porte pour que mon gamin vienne jouer avec lui. Alors, il demanda ce que j’avais refusé de faire. Mais, dit Ludovic, j’ai vu un chat comme le votre écrasé le long de la route quand je suis monté avec le bus, mais aujourd’hui, il n’était plus là…
Et même, comme il faisait noir, nous sommes allés voir au Ludovic avait vu le chat écrasé, mais il n’y avait plus rien, pas de poils, pas de sang, rien qui puisse confirmer ses dires. Je m’étonnais quand même : non pas que je ne croyais pas Ludovic – pourquoi aurait-il inventé cela ! – mais du fait que le chat avait été enlevé presque aussitôt, alors que souvent, il a des cadavres d’animaux qui restent à pourrir le long de la route : l’année passée, j’ai vu un renard pendant au moins un mois pourrir le long de cette même route, tant bien que finalement, ma sœur avait téléphoné à la commune pour qu’on enlève le cadavre. Je réfléchissais à cela, et j’entrevis la solution : c’était le jour du ramassage des immondices, et peut-être que les éboueurs l’on ramassé et l’on emmené avec eux dans le camion poubelle.
Maman refuse d’accepter cette explication : elle refuse de croire que le chat est mort – bien que moi, je le crois volontiers, je le voyais souvent aller et venir dans la direction ou il était censé mourir, et elle préfère penser qu’il a suivit quelqu’un et qui y est resté chez la personne qu’il à suivit. Je crois qu’elle se sent coupable d’avoir fermé la porte du salon, et d’être partie dehors sans fermer la porte arrière de la maison.
Mais il ne faut pas croire qu’il n’y a que nous qui savons qu’il ne reviendra plus : le chien à refusé de manger vendredi, - il s’entendait à merveille avec le chat et ils jouaient souvent ensemble – et samedi, pendant que je coupais du bois, comme je l’avais délié, il errait comme une âme en peine, et il semblait chercher partout après le chat, puis il venait se réfugier dans mes jambes, ce qu’il ne fait jamais d’ordinaire lorsque je le laisse libre à la cave. Même la vieille Mistrigri de ma mère se rend compte qu’il n’est plus là : elle recommence à ne plus manger n’importe quoi, alors que lorsque Minou était là, par soucis de rivalité, elle ne faisait plus la difficile…

donc c'est isabelle et ceci est un essai mais elle est triste cette histoire il était trop gentil ton petit chat
 
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