Une vie si tranquille  

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   vendredi, décembre 03, 2004
Lorsque je vivais chez mes parents (je devais avoir autour de 20 ans), je m’étais fait une amie qui adorait la musique. C’est d’ailleurs à cause de cela que je l’avais connue. Bien sûr, elle ne brillait pas par son intelligence, mais j’ai connu pire, et de plus elle était très gentille. Du moins, c’est ce qui m’avait semblé lorsque je m’étais lié d’amitié avec elle.
Je l’ai rencontré aujourd’hui à Arlon. Je l’avais rencontré déjà dans la rue des déportés, il y a quelques années de cela, et à cette époque, elle habitait justement dans cette rue là. Mais dans mon souvenir, mon fils devait être déjà né, il devait avoir un an ou deux. Elle m’avait dit à ce moment là qu’elle travaillait au home Marie-Christine (ce home à fermé depuis, parce qu’il n’était pas aux normes de sécurité et pour les exigences spécifiques pour les maisons pour personnes âgées). Je lui avais demandé si elle s’y plaisait, parce que le père de mon fils m’avait dit que ni le personnel, les hôtes de cet établissement n'étaient bien traitées.
Je l’ai rencontré aujourd’hui, après bien des années ! Comme je l’interrogeais, elle m’expliqua qu’elle avait aussi travaillé à Namur, mais qu’elle se faisait renvoyer parce qu’elle n’était pas « rentable ». Comme je lui demandais pourquoi elle n’avait pas essayé de postuler au home soir paisible, elle m’avait répondu qu’elle n’avait pas le diplôme. Aussi, je lui demandais ensuite si ça ne l’intéressait pas de reprendre des études pour cela, et qu’elle pourrait éventuellement se renseigner pour voir si elle ne pourrait pas continuer à toucher du chômage, mais elle me dit qu’elle en avait marre, qu’elle n’avait plus envie de lutter, qu’elle laissait les choses telles qu’elles étaient. Je l’ai quitté devant la boucherie, parce qu’il était midi et que je devais rentrer à la maison pour préparer à dîner, et, en chemin, je me demandais si quelque part elle n’était pas déprimée. Comme c’est vendredi, je ne me fatigue pas : c’est un plat surgelé dans la casserole – lasagnes ou autres pâtes, parce que mon fils adore – et c’est bon.
Je me suis dit que je devais faire quelque chose pour Marylène, qu’elle ne devait pas rester toute seule chez elle, et comme elle m’avait dit en chemin qu’elle allait chercher du pain, et qu’elle n’y avait pas encore été au moment au je marchais en sa compagnie, je repris mon manteau et l’attendis devant la boulangerie ; heureusement pour moi, elle ne s’était pas encore évaporée dans la nature. Je lui dis donc que si elle se sentait seule, elle pouvait toujours venir chez moi, que ma porte lui était ouverte.

Petite note, qui n’a rien à voir avec ce qui précède : il est possible que je n’écrive pas dans mon journal avant mercredi, dès que je regarde l’écran de mon ordinateur, cela me donne mal à la tête ! Je dois donc lever le pied, je préfère cela que me bourrer d’anti-douleurs.

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