Une vie si tranquille  

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   lundi, novembre 22, 2004
En parlant d’avoir l’air plus jeune ou moins jeune que son âge, je me suis rappelé, en écrivant le billet précédent, une aventure qui m’était arrivé lorsque j’étais encore à l’école. Ou plutôt lorsque j’étais en apprentissage.
Je détestais aller à l’école. De plus, en regardant maintenant en arrière, je n’aimais pas l’école dans laquelle j’allais. Seulement, j’y étais resté durant toute ma scolarité, parce qu’à l’époque, cette école avait la réputation d’être l’une des « meilleures écoles de la région. De plus, ma mère disait que lorsque l’on changeait d’école, c’était la preuve que l’on était un crétin, et que l’on ne savait rien faire. Donc, j’étais resté dans cette école, et, heureusement, lorsque j’arrivais en cinquième année l’école ouvrit une nouvelle section de cours techniques. Heureusement, parce que je redoutais de devoir faire des études supérieures. Or, auparavant, dans cette école, personne n’émettait la possibilité d’arrêter les études, sauf en ayant un diplôme universitaire ou équivalent en poche. J’avais lamentablement échoué à mes examens de passage en quatrième : en effet, je ne comprenais plus rien en math (malgré ma sœur qui elle, est un excellent prof – si elle était nulle, je ne me gênerais pas pour le dire) – cela était surtout du au fait que la classe était surpeuplée – en anglais – le professeur des trois premières années n’était pas un prof terrible (je ne suis pas la seule à le dire, une autre fille, plus jeune que moi, et qui habitait St Léger, m’avait dit la même chose) et en physique : j’avais toujours eu horreur de la physique, et ce prof là était vraiment un mauvais prof (la preuve : ce que même ma sœur – celle qui est prof de math, et qui n’a jamais eu d’échec scolaire dans sa vie – avait dit qu’elle avait failli être « petée à cause d’elle). Malgré cela, j’avais pu monter en 5ème technique.
Je devais donc faire des stages d’apprentissage. Comme toutes les places à Arlon pour les stagiaires étaient prises, je devais me rendre à Étalle. Pour se faire, je devais d’abord me rendre à Arlon en train, puis ensuite prendre le bus.
Souvent, les gendarmes du coin procédaient à des contrôles de véhicules. Or, une fois, je descendais du bus lorsque l’un d’eux m’aperçu. J’ai oublié de dire que, justement, leur contrôle se faisait juste un peu avant l’arrêt prévu. Ce que je redoutais arriva donc : l’homme m’aborda et me demanda ma carte d’identité. (Je me souviens encore de cette carte d’identité : j’avais 12 ans quand la photo avait été prise, et, avec le recul, je me dis que cette photo était assez moche.) Lorsque le gendarme vit que j’étais du coin (environ 11 km), que j’avais tout de même 19 ans, il me demanda quand même les raisons de ma présence, (probablement parce que j’avais l’air de quelqu’un qui aurait dû être à l’école). Je lui expliquais donc que j’étais en stage (j’ai même le souvenir d’avoir montré d’un geste le bâtiment dans lequel de me rendais) et que je me rendais sur mon lieu de travail. Il me dit alors qu’il s’était dit que j’étais peut-être une gamine qui avait fait une fugue. J’avais envie de lui répondre que si quelqu’un avait envie de fuguer, il ne serait pas descendu au vu et sus des gendarmes, mais évidement, je me suis abstenu de lui dire. Et il me laissa partir.

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