Pour finir l’année en « beauté », je vous livre un petit poème que j’avais écris il y a 20 ans de cela environ. Je sais qu’il n’est pas folichon, mais c’était mon état d’esprit à cette époque. J’avais imité le style « Prévert », parce que nous étudiions justement cet auteur à l’époque.
Il y a longtemps,
Il y a deux ans
Je marchais
Je t’attendais
Sous la pluie.
Je t’attendais
Tu n’es pas venu.
Mais aujourd’hui,
Sous la pluie
Je ne t’attends plus
Car je sais
Que tu ne viendras plus
Car je sais
Que tu ne m’aimes plus.
Après tout ce temps passé, je vous rassure tout de suite : non seulement je ne suis plus triste (parce que j’étais triste lorsque j’ai écrit ce poème), mais de plus, je n’aime plus non plus la personne à laquelle ce poème était dédié…
J’ai rencontré depuis d’autres personnes qui la valait mille fois, et mes pensées se tournent particulièrement vers l’une d’entre elle (elle se reconnaîtra sûrement). Et si elle est éloigné de moi à des milliers de kilomètres, elle est pourtant si proche, si proche, quand même… Les amis ne sont-ils pas quelque fois plus proches que les amours ?
posted at 4:07 PM