Yvain est rentré aujourd’hui midi avec un papier que je devais absolument signer et pour qu’il puisse le rendre demain, sans faute. Comme du temps de midi, nous n’avons guère le temps de regarder à ça – juste le temps de dîner, d’autant plus que j’avais préparé un repas chaud – il revint à la charge à son retour définitif de l’école. De quoi s’agit-il, lui ais-je alors demandé. Il me répondit qu’il y avait un cas de méningite à l’école, et que pour cela, le médecin devait appliquer un traitement préventif, et cela aux frais de l’école, mais que ce traitement devait être fait de toute urgence, dans les 24 heures. Mais que je devais donner mon accord pour cela.
Donc, avec l’autorisation – que je m’empressais de compléter – je reçu un petit prospectus qui expliquait la façon dont cette fameuse méningite était transmissible. Il est écrit « La contamination se fait par les postillons lors de l’éternuement et de la toux, par les baisers, et lors du partage d’objets portés à la bouche ou l’échange de mouchoirs usagés » et aussi : « Le méningocoque ne survit pas en dehors du corps humain, seuls des contacts rapprochés et fréquents d’un personne porteuse ou malade peuvent causer l’infection d’une autre personne. »
J’en viens à me faire la réflexion suivante : S’il y a un cas de méningite à l’école, cela veut dire que la personne qui est malade à été en contact avec quelqu’un d’autre de porteur, mais quant à savoir qui est la personne porteuse qui lui a transmis la maladie, c’est une autre histoire ! Et si ça tombe, c’est peut-être quelqu’un que l’on ne soupçonnera jamais d’être le vecteur de transmission.
posted at 10:31 PM