Une vie si tranquille  

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Dans les petits villages, les petites villes, il ne se passe jamais rien...
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   vendredi, octobre 29, 2004
Lorsque j’étais enfant, mon père me dit un jour, ou plutôt une nuit : regarde, on voit l’antenne du relais d’Anlier. Il m’apprit que c’était une antenne qui servait de relais pour la télévision. Aussi, chaque fois que je revenais à la maison, ou même, n’importe quand, jusque fin 1989, lorsque je regardais vers le nord, lorsque le temps était clair, je voyais la lumière immobile de l’antenne, tel un gardien des nuits.
Or, à la fin de l’année 1989, il y eu des grosses tempêtes qui se sont abattues sur la province du Luxembourg. L’antenne, qui pourtant avait conçue pour résister à des vents violents, n’a pas tenu, et elle s’est abattue. Comme à l’époque, mes parents n’avaient pas la télédistribution, ils se sont retrouvés, non seulement sans télévision (enfin, disons plutôt qu’il ne pouvaient plus capter les chaînes publiques belges), mais aussi, plus de radio, plus de téléphone ! Comme ma sœur Marie-Claire téléphonait régulièrement les dimanches ou elle ne revenait pas à la maison (elle ne revenait, à l’époque, que toutes les trois semaines), je me suis décidé alors à lui écrire, à la main, (moi qui déteste ça) parce qu’aussi, à cette époque, je n’avais touché un ordinateur de ma vie !
Finalement, une nouvelle antenne fut érigée. En attendant, un relais provisoire avait été installé à la maison de la culture à Arlon. On n’y avait gagné : en effet, nous n’arrivions pas bien à capter « La Une », et grâce à cela, nous avions la télévision bien nette ! Lorsque que l’on vit dans les journaux que la nouvelle antenne était terminée, un beau dimanche, papa, Maman moi et Yvain (c’était en 1992, il commençait à marcher), - sans oublier, bien sûr, Youki, qui accompagnait papa partout - nous avions décidé d’aller voir la fameuse antenne.
Je me souviendrais toujours de ce jour là. D’un côté, se dressait l’antenne, et de l’autre côté un pré transformé en pâture, gardé par un fils électrifié… Yvain, qui était déjà têtu à l’époque, c’était éloigné de nous. Oh, nous le voyions bien, la route, à cet endroit là, était parfaitement rectiligne. À un certain moment, je vis qu’il s’approchait du fil. Reviens ici, lui dis-je. Ne touche pas ! Il avait suffit que je lui dis pour qu’évidement il allât toucher le fil en question ! Évidement, il eu mal, et comme il ne tenait pas encore bien sur ses jambes, il tomba sur son derrière. Je n’eu pas le temps de le rejoindre, qu’il voulut se relever, et pour cela, il empoigna à deux mains le fil électrifié ! Non, non, criais-je. Mais c’était trop tard. Yvain, évidemment lâcha le fameux fil et se mit à pleurer. Tout en me précipitant vers lui, pour le consoler, je ne pu m’empêcher de rire – réaction nerveuse - : non pas parce qu’Yvain s’était fait mal, mais parce que, par derrière, ma mère s’est mise à crier comme si c’était elle qui avait été touché par le fil électrique. Mon père riait aussi, probablement pour la même raison, mais évidement, lorsque maman à raconté cela à Marie-Claire, elle m’a fait passé pour une méchante mère indigne qui ri des malheurs de son fils ! Et j’eu beau expliquer cela à ma sœur, elle à préféré croire la version de la mère (à la réflexion, ce n’est pas étonnant, ma sœur est la copie conforme de la façon de penser de ma mère).
Heureusement que c’était un petit fil avec un faible voltage, car je n’ose pas imaginer ce qui aurait pu se passer si cela avait été le même que j’avais imprudemment touché dernièrement !
Pour en revenir à l’antenne, la nouvelle n’est plus aussi grande, et je ne la vois plus, elle ne domine plus les arbres de la forêt d’Ardenne.

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   jeudi, octobre 28, 2004
Il y a quatre semaines environ de cela, je promenais le chien de Maman. Il y a un peu plus loin, dans une pâture, des chevaux, un blanc et un Pinto, qui appartiennent a des Luxembourgeois. Pour que ces chevaux ne puissent pas franchir les limites de cette pâture et se promener n’importe où, elle est entourée de fils électrifiés. Ils sont blancs, et rien qu’à voir l’aspect, ils me semblaient redoutables.
J’aime beaucoup les chevaux. Après avoir libéré le chien de la laisse, je l’ai laissé folâtrer dans le pré adjacent à ladite pâture. Je m’approchais prudemment de la barrière électrifiée et je me calais contre le piquet de bois, pour évier d’entrer en contact avec les fils. Les chevaux s’étaient craintivement approchés, mais j’avais réussi à leur caresser leurs nez veloutés.
Malgré toutes mes précautions, je fis un faux mouvement et mon ventre effleura le fils du dessous. Je ressentis une vive douleur dans mon abdomen tandis que se produit dans l’air un claquement sec, qui effraya les chevaux. Pour moi, la douleur se propagea dans mon bras jusqu’à ma main, ainsi que dans ma jambe gauche. J’ai eu du mal a marcher pendant un certain moment, mais j’avais surtout eu peur que cela n’affecte un organe vital à l’intérieur de mon corps (heureusement, à part le cœur – qui parait il se trouve au milieu, mais légèrement tourné vers la gauche - il n’y a pas d’organe vital situé à gauche dans le corps humain).
Quelque part, j’eu peur pour le chien, que je rappelais et rattachais à la laisse, pour retourner à la maison. Le problème, c’est que je suis gauchère, et que je n’arrive pas à tenir le chien de la main droite, parce qu’il est costaud, mais cela n’arrangea pas évidement la douleur que j’avais dans le bras. Il tirait comme un forcené sur sa laisse. D’ordinaire, je ne le sentais pas, mais cette fois là ! Lorsque je parvins à la maison, environ dix minutes plus tard, je ne ressentais enfin plus la douleur dans l’abdomen ni dans la jambe, mais pour le bras, c’était une autre affaire !
Bof, me dis-je. C’est parce que le chien a tiré dessus alors que tu avais mal, ça passera plus tard, c’est tout ! Mais ça pris du temps pour passer ; au point que dans la semaine qui suivit, Yvain devait m’aider à passer mon blouson lorsque je devais sortir ; et, en désespoir de cause, encore une semaine plus tard, je passais à la pharmacie acheter de cette pommade que l’on utilise lorsque l’on à eu une entorse ou une foulure. Ça allait un peu mieux mais pour retourner le week-end chez ma mère, voilà bien que j’avais oublié mon tube de pommade chez moi ! Heureusement, maman en avait aussi d’une autre marque (aussi efficace, heureusement) et cela me dépanna le week-end.
Extraordinairement, une fois la pommade mise, je ressentais moins la douleur ; mais c’était surtout gênant dans le mouvements de mes gestes : en effet, j’avais du mal à mettre mon bras en arrière lorsque je voulais rassembler mes cheveux en queue de cheval, j’avais toujours mal lorsque j’enfilais mon blouson, quant à lever le bras pour nettoyer quelque chose en hauteur : impossible ! Et pourtant, j’ai entrepris cette semaine de nettoyer en profondeur mes armoires de cuisine… Ce qui fait que je suis obligée de prendre la main droite, mais ce n’est réellement un problème : lorsque l’on est gaucher et que l’on vit dans un monde de droitier ou les outils sont souvent conçus pour eux, il faut souvent s’adapter !
Mais la douleur persiste encore toujours. Je me suis rendu compte que je dormais sur le coté gauche, avec mon bras plié sous l’oreiller. Donc, dans le courant de la semaine, je me suis dit que je n’allais plus dormir sur la gauche mais bien sur le côté droit. Ce qui fait que maintenant, c’est vrai, cela va beaucoup mieux, mais que je dors très mal, parce que je n’ai pas l’habitude de dormir dans cette position… et que, dès que je me retourne ver la gauche, je me réveille aussitôt pour me remettre sur la droite ! J’espère quand même que ce finira un jour !

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   mardi, octobre 26, 2004
En retournant chez ma mère, vendredi, ce qui me frappa, en voyant les journaux étalés sur la table du salon, c’était ce gros titre : les belges ne veulent pas la scission de la Belgique.
En effet, bien que je ne regarde jamais la politique à la télé, il y avait des rumeurs comme quoi les flamands voulaient que la Belgique n’existe plus, qu’elle soit divisée, d’un côté, les francophones, d’un autre les néerlandophones. Eh bien les politiciens Flamands ont eu tout faux ! Aussi bien les flamands que les wallons désirent que la Belgique reste unie. Enfin, quand je dis politiciens flamand, je devrais dire : un parti extrémiste, parce que pour le reste… Bien sûr, il y a des chicanes communautaires, mais celles-ci ont toujours existé, et je dirais même qu’à un certain moment de l’histoire, cela avait été presque pour mettre la Belgique au bord du gouffre ! Au point qu’à un certain moment, il y eu une scission des pouvoirs politiques, ce qui fait que l’on s’est retrouvé avec plus de ministre que la France elle-même ! Bien sûr, cela fait grogner les contribuables que nous sommes, et j’avoue même qu’à cette époque, je ne le comprenais pas bien, mais finalement, c’est ce qu’il y avait de mieux à faire.
Mais ce qui était intéressant à lire, c’est que finalement, et, c’est ce que j’ai toujours expliqué à Yvain, c’est que les Belges tiennent à leur famille Royale. Et puis, aucune des deux parties ne voudraient lâcher Bruxelles, qui à elle toute seule, forme une communauté à part entière : en effet ; il parait la langue parlée à Bruxelles est majoritairement le Français, bien qu’elle soit située en Flandre. Et les Belges, aussi, quelque soit la langue qu’il parlent, ne renonceraient pas non plus à leur drapeau ! Finalement, les Belges, du moins la plupart d’entre eux, sont fiers de l’être et ne voudraient changer pour rien au monde.
Il y avait quand même, par la suite, dans le courrier des lecteurs, quelques bémols : une personne de Thuin (près de Liège), disait qu’elle désirait la séparation, pour s’unir à « cette belle et grande nation qu’est la France ! Quand j’ai lui ça, je me suis dit :eh bien, elle n’a qu’à aller alors habiter en France, cette conne ! Car moi, honnêtement, je n’aimerais pas, mais alors pas du tout, que s’il y avait une séparation (ce que je doute, et que je ne redoute plus), c’est le rattachement de la partie Francophone du pays à la France !!! Non, non, non et non ! Non pas que j’ai une inimitié vis-à-vis des Français, mais je n’aime pas du tout leur système politique et social. S’unir à la France, c’est faire un pas en arrière point de vue social ! (Le système social en Belgique est l’un parmi les meilleurs du monde). Mais je suis persuadée que cette personne ne voit que l’extérieur, sans voir ce qu’il y a de profond dans chaque pays. Je sais bien que le système politique Belge est tellement complexe que même le Belge moyen ne s’y retrouve pas, mais il marche quand même ! Et puis, même, de toute façon, je doute fort que la France accepterait ce « cadeau » d’un morceau de pays supplémentaire !

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   dimanche, octobre 24, 2004
Savez-vous que je suis extrêmement distraite ? Et encore plus lorsque l’on me contrarie ! Samedi, maman et ma sœur Christiane se sont rendues dans un magasin de décoration. Maman avait l’intention d’acheter des nouveaux rideaux, parce que ceux qui pendaient aux fenêtres de sa maison étaient tellement usés que c’était tout juste s’il ne tombaient pas en poussière lorsque qu’on les touchaient du doigt… Bon ! Là j’avoue que j’exagère ! Mais plusieurs d’entre eux s’étaient troués lorsqu’elle les avait lavés. Donc, elle avait du, contrainte et forcée, se décider à en acheter d’autre.
Depuis quelques années aussi, elle avait eu envie de remplacer le lustre du salon : en effet, il y avait un problème, il n’y avait plus moyen d’allumer les cinq lampes, il n’y en avait que deux qui donnaient, ce qui était assez gênant lorsque l’une de nous voulaient coudre ou tricoter dans le courant de la soirée… De plus, le lustre en question était fait en mauvais laiton, il ternissait à la longue, et, comme la maison familiale se trouve à la campagne, qu’elle est entourée de pâtures remplies de bovidés, l’été, la maison est donc pleine de mouches, et il était devenu impossible d’enlever toutes les traces de leur déjections.
Comme le magasin ou elle s’était rendue pour acheter les rideaux, vend tout ce qui concerne la décoration de la maison (tapis, papier peint, peinture…) il s’y trouvait également des lustres. Elle en profita donc pour s’en acheter un nouveau. Je les vis donc s’amener, ma mère et ma sœur, portant l’énorme boîte qui contenait le nouveau lustre. Les rideaux, elle ne les avait pas, elle les avait choisi sur le modèle d’exposition, mais ils n’étaient pas de stock dans les magasins et ils avaient dû être commandés. Ah, dis-je, c’est le même que le mien ! Tu est sûre, me demanda maman, étonnée. Je regardais mieux et je dis : non, pas tout à fait, ce n’est pas les mêmes tulipes ! Elle m’expliqua qu’il y avait le même que moi dans le magasin, qu’il coûtait un peu moins cher, mais qu’elle pensait que celui qu’elle avait acheté donnerait plus de lumière. Christiane dit alors, oh, je demanderais à Maurice qu’il vienne te le mettre ? Pourquoi, lui répliquais-je aussitôt. Je peux bien le faire moi-même !
Une fois ma sœur partie, et comme le soleil n’était pas encore couché, je dis à ma mère : je vais le remplacer tout de suite ! Ma mère commença à grogner qu’elle aurait préféré aller au cimetière y planter les fleurs qu’elle avait déjà acheté depuis longtemps ; et de l’autre côté, j’avais mon fils qui grognait qu’il voulait regarder la télé. Je dis à ma mère : j’en ai pour 10 minutes, j’irai après au cimetière pour y mettre tes fleurs ! (D’autant plus que la lumière ne rentre que par la fenêtre, n’est-ce pas ?
Donc, je descendis à la cave pour y couper le courant, puis je décrochais l’ancien lustre. Après avoir un peu « bricolé » pour pouvoir dégager l’attache du nouveau lustre, je le couplais à l’électricité. Le problème aussi, avec l’ancien lustre, c’est qu’il pouvait s’allumer avec deux interrupteurs, et que l’un allumait deux branches, et l’autre trois branches, mais qu’on ne fait plus des lustre pour ce genre d’interrupteur. Je me trouvais donc avec trois fils à la sortie, et deux pour le lustre. Zut, me dis-je. Quels sont les fils qui seront les bons ? Tans pis, je vais en essayer deux, on verra bien. J’envoyais Yvain à la cave pour remonter le « teco » ; il s’exécuta en grognant. Mais cela ne marchait pas. Eh bien, dis-je. Je vais essayer toutes les combinaisons jusqu’à ce que ça marche ! Mais, me dis maman, tu as oublié de mettre les ampoules ! On s’est mis tout à rire, Yvain, celui avait râlé le plus à cause de la télé, le plus. Je dois dire que si on ne m’avait pas excédé, ma mère avec ses fleurs, Yvain avec sa télé, peut-être que j’y aurais pensé… Quoi qu’il en soit, les ampoules mises, je vis que je n’avais pas besoin de changer quoi que ce soit ; je me contentais de recouper le courant pour pouvoir mettre le fils libre dans un trou du « sucre » qui n’était raccordé à rien pour éviter les coup de circuit, et placer le petit couvercle qui cachait les fils avant de rétablir le courant…

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   vendredi, octobre 22, 2004
J’ai enfin gagné la bataille contre les spywares ! Cela n’a pas été sans mal. J’avais donc expliqué que malgré un update de Norton (je pourrais même dire deux) j’avais sans arrêt des spywares qui envahissaient mon ordinateur. Mon anti-spywares arrivait à les détecter, mais il n’arrivait pas toujours à les enlever tous. Et certains, même, étaient des programmes, que je soupçonnais d’être eux-mêmes des spywares – vu que leur nom ne me disait rien, et qu’il s’était installé de façon récente sur mon ordinateur.
Et, ce qui m’énervait le plus, c’est qu’ils changeaient sans arrêt ma page d’accueil, que se soit Explorer ou Morzilla Firefox. Et j’avais toujours une ribambelle de raccourci qui arrivaient sur mon bureau, ainsi que des « toolbar », que je n’utilise jamais, et qui ne faisait rien d’autre que de me gêner, dans le programme Explorer, que je fermais, mais qui revenaient chaque fois que je rallumais l’ordinateur… Remarquez qu’il y en a encore une dont je n’arrive pas à me débarrasser, si je pouvais trouver le programme pour la supprimer… Mais je n’en suis pas encore là, et je n’ai pas l’intention de perdre du temps aujourd’hui et la semaine prochaine avec cela !
Néanmoins, mon comme mon anti-sypwares me donnait sagement les noms des programmes qui étaient infectés, ou même qui étaient eux même des spywares, je décidais de regarder sur Internet ce que ces spywares (que je nomme aussi virus) étaient capable de faire… Il s’appelait troj.ar D, je crois. Enfin, quelque chose comme cela. Je tapais donc l’entièreté du nom, et à ma grande surprise, personne n’en parlait sur Internet. Je réitérais donc ma recherche, mais cette fois, en ne mettant que le début du mot… Je suis tombé sur un tas de forums ou les membres un peut plus « calé » expliquaient à d’autre comment faire pour se débarrasser des fichiers que l’on arrivait pas a effacer, lorsqu’on arrivait pas à les mettre à la poubelle : il suffisait de relancer Windows, en mode sans échec, et là, le programme s’effaçait sans problème. Cette littérature, je l’avais consultée avant-hier, mais j’hésitais un peu à me lancer dans l’aventure… Et puis hier, j’ai fait le grand saut ! J’ai tenté le coup, pour effacer les programmes espions suivant cette méthode, et cela a marché. Je me disais que, de toute façon, si j’avais un problème avec l’ordi, je n’avais qu’à restaurer le contenu de ma corbeille. J’ai donc redémarré mon ordinateur normalement, rescanné avec l’anti-spywares. Celui-ci ne me détectait plus rien. Bon, me disais-je, c’est peut-être un hasard ?
Comme je savais que c’était généralement par explorer qu’accouraient les spywares, je n’utilisais plus ce browser, je travaillais plutôt avec Opéra (il s’est amélioré, depuis sa nouvelle version). Mais je savais que mon fils était fidèle à Explorer. Aussi, ce matin, j’ai refait un scan : plus aucun spywares détectés ! Ouf !

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   jeudi, octobre 21, 2004
J’avais, écouté, dans le début d’ l’année, une émission (à moins que ce soit dans un journal télévisé) qui parlait de virus informatiques. Les informaticiens de Symantec disaient qu’ils pensaient qu’il y aurait de plus en plus de virus, et qu’ils ne savaient pas s’ils sauraient y faire face.
Je vais finir par le croire. J’ai quasiment passé ma matinée à passer mon disque dur à l’anti-virus. J’avais fait un update de Norton hier soir, et, de plus, je passe régulièrement un anti-spywares.
Il y a quelques jours, ou quelques semaines, je ne sais plus trop, j’avais scanné mon ordinateur avec Trend, et j’y avais trouvé des virus. La fois d’après, comme je l’avais expliqué, il avaient disparus de l’ordinateur : l’explication, je l’ai trouvée : ils étaient attachés aux spywares, et en éliminant ceux-ci les virus sont partis avec.
Ce matin, j’avais à peine allumé Explorer qu’il y eut un « pop up » qui me signalait que si mon ordinateur avait de ralentissement, c’était probablement qu’il y avait des programmes espions dans mon ordi, et il me proposait de scanner l’affaire via Internet. Pourquoi pas ? M’étais-je dis. Après tout, deux précautions valent mieux qu’une ! Je me rendis compte, après l’examen, que je n’avais pas moins de 74 fichiers infectés, mais évidement, je ne pouvais pas les éliminer via ce programme, sauf, évidement, si j’achetais la version entière ! Je n’en avais bien évidement pas l’intention, d’autant plus que je ne possède plus de carte de crédit, et que je n’ai plus envie d’en posséder une !
Mais ce qui m’avait étonné, c’est que j’avais eu la « publicité » qui revenait en boucle. Agacée, j’avais finalement fermé Explorer, parce que j’arrivais à rien faire à cause de cela, et j’avais travaillé via un autre browser.
Finalement, je m’étais décider à ouvrir l’entièreté du programme Symantec Internet Sécurity, parce qu’il y avait eu, hier soir, un problème mineur à l’installation de la mise à jour, et à ce moment là, je vis avec horreur que la sécurité n’était pas activé, bien que le pare-feu et la détection d’intrusion bien. Lorsque je voulu l’activer, il refusa de le faire, en me disant que je devait regarder dans Windows si il y avait cette option… Flûte, me dis-je. Si ça tombe, je vais devoir le désinstaller pour le réinstaller, alors. Mais je décidais de refaire un update, et, miracle, la sécurité s’activa à ce moment là. Ceci dit, on n’est jamais trop prudent : en effet, j’ai deux antivirus qui travaillent en même temps, quand je suis sur Internet : d’une part, l’anti-virus ordinaire de Norton, plus le Norton Internet Sécurity. Et malgré cela, il a toujours des spywares qui arrivent à passer ! Grrr !

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   mercredi, octobre 20, 2004


Le Prince Philippe et la Princesse Mathilde

La chaîne de télévision privée belge à la fâcheuse tendance, lorsqu’il y a un événement important, d’occulter le reste de l’actualité. Remarquez qu’il y a des journaux en ligne qui m’ont fait la même impression, ce qui fait que je ne suis pas toujours au courant de tout ce qui se passe dans le monde ! Et je ne suis pas comme certaine personne, qui « sautent » d’un journal télévisé à l’autre, comme m’expliquait ma sœur Christiane de son ex-mari : il écoutait d’abord celui de la chaîne privée, à 19 h 00, puis celui de la chaîne publique, à 19 h 30, et pour finir, il s’attaquait aux informations françaises, qui elles, commence à 20 h 00 ! Il y a vraiment de quoi attraper une indigestion d’informations !
Le problème, aussi, avec cette chaîne, c’est que les journalistes ont peut-être trop tendance à « cibler » certains sujets, en pensant de toute bonne fois que c’est ce que la population désire savoir. Nous avons eu donc droit, jusqu’au dégoût, des informations de politique ces dernières semaines. Ils (les journalistes, donc) se sont étendu sur la réunion des ministres pour traiter certaines affaires politiquo-économique, ainsi que l’élaboration du budget, et tout ce qui en est ressorti, c’est que les politiciens ont eu du mal à se mettre d’accord ! (Comme d’habitude ! ) Mais de toute façon, pourquoi s’étendre sur la manière à laquelle nous seront mangés ? De toute manière, il faudra subir sans rien dire, alors ?
Ce genre de situation, je l’ai vécu aussi lorsque le prince Philipe (héritier de trône) avait décidé de se marier… Ils en faisaient un tel potin, que pour connaître les nouvelles dans le monde, j’étais obligé de regarder l’actualité sur les chaînes Françaises ! Comme si, parce qu’il avait décidé de se marier, la terre s’était arrêté de tourner… Au point, même, que je n’ai pas regardé la cérémonie de mariage à la télévision, ce qui a fait dire à ma mère : tu est jalouse ! Jalouse, moi ? S’il y a bien un défaut que je n’ai pas (ou plus), c’est bien la jalousie ! Je n’ai jamais envié la richesse des autres, je me contente de le remarquer ! J’étais simplement écoeurée ! J’avouerais même que, s’il n’y avait pas eu tout ce battage médiatique, maintenant, cela ne me déplairait pas de regarder la cérémonie ! Enfin, voilà quatre ou cinq ans que c’est arrivé, et ils ont fini de nous bassiner avec ça.
Et quand l’affaire Dutroux à éclaté, et qu’il y a eu le procès, il y a eu en boucle les premières heures du procès, ou plutôt les heures avant que ne débute le procès… mais, par la suite, je suivais quand même régulièrement les informations, lorsque je ne me rendais pas au tribunal, pour connaître l’évolution de l’affaire.
Enfin, depuis que je lis le journal en ligne sur Internet, il faut dire quand même que je ne regarde plus beaucoup les informations à la télévision, sauf le week-end, bien entendu !

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   mardi, octobre 19, 2004
Isabelle m’a téléphoné, ce lundi, pour me demander de passer lui chercher ses repas au restaurant du cœur. Elle avait de nouveau été malade au cours de la nuit (les asthmatiques font leur crise durant la nuit), et elle s’était réveillé juste temps ce matin pour me demander ce service. J’y suis donc allée, et la personne qui m’a reçu m’a fait comprendre que j’arrivais un peu juste. Pendant qu’elle remplissait les petites barquettes de nourriture, je n’ai pas pu m’empêcher (hélas) d’entendre dans mon dos les propos des convives assis à la table derrière moi.
Sur le moment, je pensais que l’un d’entre eux parlait politique, mais je me suis rendu vite compte que c’était des propos racistes et haineux qui sortaient de ses lèvres. Je me retournais pour voir à quoi ressemblait cet homme. Il devait être dans trentaine ; bien mis, propre sur lui ainsi que ses vêtements, et je me demandais bien ce qui l’avait amené à devoir aller se nourrir au restaurant. Il dénotait parmi les autres convives, qui ne sont là pour la plupart d’entre eux que parce que ce sont des ivrognes dont tout leur argent passe dans les boîtes de bières et les boissons alcoolisées. (Ne croyez pas que je range Isabelle dans cette catégorie lol).
En regardant cette tablée, je me dis que je préfèrerais encore mourir de faim ou ne manger que du pain plutôt que partager le repas avec cette bande de mécréants !

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   lundi, octobre 18, 2004
C’était la kermesse, ce dimanche, au village. Le temps était exécrable, il pleuvait à seau, mais, malgré cela, Yvain est descendu au village pour aller s’amuser sur les autos tamponneuses et au tir.
Nous autres, les adultes, nous sommes restés frileusement, (c’est une image) bien au chaud à boire du café et manger de la tarte que ma mère avait confectionné. À ce propos, elle m’a tiré de mon lit à deux heures du matin, pour me faire garnir une tarte de prunes de prince. Il faut dire que ma mère n’est absolument pas organisée, et qu’elle perd du temps avec des bêtises, ce qui la met inévitablement en retard.
Donc, nous étions là à parler de chose et d’autre, lorsque maman parla de la chasse. Elle expliquait à Christiane et Maurice qu’il y avait des chasseurs aligné le long d’une clôture pas loin de chez nous. Quelque part, je me disais aussi que c’était stupide d’essayer d’abattre du gibier, si près de chez nous, parce que, même s’il m’est arrivé de voir, peut-être, une fois ou deux un lièvre détaler, il n’y en à pas énormément. Ou alors, peut-être quelques renards ? Il est vrai qu’il y a une famille de renard qui ne vit pas loin de chez nous, et même, une fois, en revenant d’Arlon, Yvain et moi en avons vu un emprunter tranquillement l’allée qui se trouve entre la maison et le potager ! Et malgré tout, jamais aucune de nos poules n’a été emporté par ces prédateurs – une fois, des oies, mais celles-ci s’étaient évadées et avaient été patauger dans un ruisseau, toujours pas loin, et quelques-unes d’entres elles n’étaient pas revenues.
Elle disait aussi que le propriétaire de la pâture ne devait sûrement pas faire de bien, parce qu’il possède énormément de bêtes sur les pâtures en question.
Ce qui m’a fait leur raconter une mésaventure qui était arrivé au frère de mon père, il y a peut-être une an ou deux, qui avait bien fait rire Marie-Claire, mais moi, je n’avais pas trouvé cela drôle du tout.
Eux aussi, ils possèdent des bêtes de pâture. Contrairement au propriétaire de mon village, ils ne visitaient pas tous les jours leur cheptel, mais peut-être une fois ou deux par semaine. (Je pense qu’ils ont des animaux plus rustiques, donc moins aptes à attraper des maladies). Donc, un lundi, ma tante se rend dans une des pâtures pour voir si tout va bien. Elle s’aperçoit que, dans le fond, ou de l’autre coté du terrain, il y a une vache qui est dans une position bizarre : bien que toujours debout, elle et là avec une corne plantée dans le sol. Elle s’approche : la bête était morte. Mais pas de façon naturelle : celle-ci avait été touchée par une balle de fusil, et les chasseurs s’étaient bien gardé de fanfaronner sur ce gibier bien inhabituel ! Elle était furieuse, et alla trouver un de mes cousins qui était garde forestier, et celui-ci à bien du avouer qu’en effet, la bête avait été tuée par une balle perdue. Mais il ne savait pas quel était le chasseur maladroit (ou ne voulait pas le dire).
Ce qui est malheureux, dans l’histoire, c’est que la bête était morte d’au moins trois jours. Si ma tante avait été avertie de la chose, peut-être aurait-elle pu encore en tirer quelque chose ; je sais bien que l’abattage des bovidés en Belgique doit suivre des règles strictes, mais dans ce cas exceptionnel, peut-être qu’elle aurait pu passer outre et au moins récupérer la viande de l’animal ?


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   dimanche, octobre 17, 2004
Il passe tout les dimanches soir, sur la chaîne privée belge, une émission appelée grand angle. C’est une émission « reportage », qui touche à peut près tout les sujets. L e dimanche d’avant, par exemple, elle concernait les femmes qui trouvaient qu’elles avaient une trop grosse poitrine, et qu’elles se la faisait réduite (cela change du silicone !) Je n’ai pas regardé cette émission. Ce dimanche-ci, on parlera du mystère de triangle des Bermudes. Je vais essayer de ne pas oublier de regarder !
Par contre, il y a quatre semaines le sujet était fort différent : il s’agissait de l’histoire d’une petite fille de deux ans.
Celle-ci avait été gravement brûlée dans un incendie : en fait, sa mère fumait, et c’est sa cigarette mal éteinte qui avait été l’origine du sinistre, dans la chambre même de l’enfant. Le pompier qui l’avait sauvé pensait même au début que c’était une poupée, tellement elle était mal en point. Elle fut transférée dans une clinique, ou on pensait qu’elle ne survivrait pas : en effet, elle n’avait plus de peau, sauf la ou avait été son lange, car c’était humide. Il lui on greffé je ne sais plus combien de % de peau artificielle, (plus que d’ordinaire) et elle a survécu. Mais dans quelle état ! Non seulement, elle n’a plus de vrai peau (son aspect est celle de E.T.), plus de cheveux, mais la moitié d’une de se jambe à été consumée, et on a du la lui couper. Elle n’a plus de main, le feu ayant rétracté celles-ci, mais, néanmoins, dans les moignons qui lui reste, elle a gardé ses os (Je reparlerais de cela plus tard). Sa bouche n’est plus qu’une fente, elle n’a plus de lèvre, et je me demande même comment elle fait pour parler, elle n’a plus de nez, ce n’est plus que deux trous bordés de rouge.
Malgré cela, c’est une petite fille heureuse et enjouée. Elle est bien acceptée par ses camardes d’école. La grand-mère dit : quand je vois les gens dans les magasins, ils la regarde, et je n’aime pas voir ce qu’il y a dans leur yeux : quelque que fois, j’y lis de la pitié, mais quelque fois aussi quelque chose d’autre que je ne sais pas décrire… Moi, je pense que si j’avais été dans le même magasin, je pense que j’aurais eu un regard horrifié (j’ai oublié de dire que cette histoire se passe probablement en Amérique, quoi que ma sœur pense plutôt que cela se passe en Angleterre).
Pendant au moins un an, elle est resté sans cheveux, vu que la peau de son crâne avait été lui aussi calciné ; mais elle n’avait pas pu porter de perruque pendant un bout de temps, à cause de la cicatrisation, ou quelque chose du genre. On lui en donc confectionné une. Lorsque je la vit avec ses faux cheveux, sont visage à l’aspect cartonné, elle avait encore plus l’air d’un clown tragique ;
De plus, la mère n’a pas pu supporter la vue de cette fillette estropiée, elle est partie, et n’a plus jamais donné ni demandé des nouvelles depuis son départ. Nous en avions parlé, maman, ma sœur et moi, et nous avions dit que c’était une honte, et moi, j’aurais compris si elle s’était suicidée, mais partir…) Ce qui fait que son père à du arrêter de travailler pour s’en occuper à temps plein.
Le pire dans tout ça, c’est que cette gamine devra subir des interventions chirurgicales toute sa vie, et les médecins s’accordent pour dire que chaque opération sera chaque fois de plus en plus douloureuse. La dernière opération qu’elle a subit, c’est pour lui ressortir un pouce, parce qu’ainsi, elle serait plus « autonome », pour pouvoir s’habiller, par exemple, et ainsi qu’agrandir – ou lui greffer – un morceau de peau qui n’avait pas grandi en même temps que la fillette.
Je me demande jusqu’à quel point l’amour de quelqu’un peut aller, l’amour pour soi ou l’amour pour l’autre. Bien sûr, pour le moment, la petite ne souffre pas, elle est encore trop jeune, mais en grandissant ? Et souffrir physiquement chaque année, deux fois par an ? D’autant plus que je ne pense pas quelle retrouvera un jour un aspect normal, bien que le médecin parle maintenant du lui refaire un nez ; et lorsque je pense que la grand-mère dit qu’elle espère qu’elle se mariera un jour ! Elle est en dehors de la réalité, ou refuse de voir les choses telles qu’elles sont.
De toute manière, nous étions d’accord sur ce point, maman, ma sœur et moi : il aurait probablement valu que cette petite fille meure (ce qui a failli arriver) plutôt que subir l’acharnement thérapeutique et souffrir le restant de sa vie.

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   vendredi, octobre 15, 2004
J’ai beaucoup aimé le billet de Werewolf lorsqu’il parlait de la chirurgie esthétique, et en particulier cher les personnes sur lesquelles ont a opéré un lifting.
Je suis entièrement d’accord sur ce sujet, et je doit dire que même, si, je n’approuve pas moi non plus ce genre de pratique sur les femmes, bien que la futilité soit souvent l’apanage de quelque unes d’entre elles, mais alors, quand il s’agit des hommes ! J’éprouve envers ceux-là un mépris horrifié. De plus, toute les personnes qui on subit un lifting, cela ce voit, et par derrière, je suis sûre qu’il y a bien des gens qui se gaussent d’eux ! D’autant plus que ce n’est pas un « lifting » qui va donner l’aspect plus jeune à la personne, ni les rides un aspect « plus vieux ».
Par exemple, moi. Des rides, j’en ai depuis que j'ai 15 ans, cependant, tout le monde s’accorde à dire que j’ai l’air plus jeune que mon âge. Il y avait également une petite vieille qui passait tout les jours devant ma porte (elle habitait dans une ruelle adjacente, plus loin que chez moi) pour se rendre en ville - je dis "passait, parce depuis un bout de temps je ne la voit plus - son visage était aussi ridé que du très vieux cuir, et cependant, chaque fois qu’elle me disait son age, j’étais étonnée, car je lui aurais bien donné 10 ans de moins. Et pourtant, la vie ne l’a pas épargné non plus, elle a perdu un fils, et son mari, d’après ce que j’ai cru comprendre, très vite. On dit que le chagrin vieillit les gens, je ne pense plus maintenant que ce soit vrai. Je crois que l’on porte son aspect physique dans ses gênes, sauf, évidement, si l’on commence à avoir une mauvaise hygiène de vie : boire comme un trou, fumer comme un tuyau de poêle, bambocher toute la nuit et manquer de sommeil… rien de tel que pour vieillir plus vite que prévu !
Pour la liposuccion… je suis mitigée sur ce point : pour l’aspect esthétique, oui, je comprends qu’on peut éprouver du mépris, mais quelques fois, cette graisse engendre de la cellulite – qui parait-il est douloureuse, je n’en sais rien, je n’en ais pas, du moins, pas encore ! – et si cela est pratiqué dans un but thérapeutique, pourquoi pas ?

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   jeudi, octobre 14, 2004
Mon billet écrit, je me suis dit que mes réflexions pouvaient peut-être paraître bizarres à des personnes qui habitent dans des grandes villes, comme Montréal, Québec, Bruxelles ou Paris. Je pense, peut-être que si j’avais toujours vécu dans une très grande ville, que l’on ait construit ou détruit quelque chose m’aurait été indifférent. C’est probablement parce que l’on connaît chaque pierre, chaque détail de la rue que cela me navre lorsque je vois que l’on démolit des anciennes des maisons, témoins de splendeurs passées, aux pierres magnifiquement taillées, qui ont du l’être parce qu’elles sont resté trop longtemps à l’abandon. Il y avait une magnifique école, à la place Didier. Elle aussi, elle à été laissé trop longtemps à l’abandon, et pourtant, quel beau bâtiment c’était ! Elle aussi, elle a été démolie, et un parking provisoire y avait pris place un temps, pour que, maintenant, on y construise des bâtiments à usages commerciaux et publics. Cela m’a rendu également triste, lorsque l’on a démoli l’ancien orphelinat, non pas que ce bâtiment là était beau, mais il aurait pu être réhabilité à autre chose, si on ne l’avait pas laisser pourrir au point qu’il devenait dangereux. Je comprends maintenant que maman aie été triste lorsque l’on démolit le pensionnat St Joseph, à Hachy, que pour n’y laisser qu’un seul bâtiment; je me demande même ce qu’elle à pu ressentir lorsque l’on a détruit l’ancienne école des filles (le jour de son mariage !).
Je crois que, lorsque l’on habite une petite ville, on s’y attache sentimentalement plus qu’une si on habite grande ville. C’est un peu comme une continuité de sa propre maison, une partie de l’essence de sa vie. Je comprends mieux, maintenant, le sentiment des gens de mon village, lorsque la commune à redessiné les routes, aux fins d’amélioration : par exemple, une rue, qui auparavant était en diagonale, à été redessinée pour être mise toute droite, et les personnes qui habitaient juste devant l’ont ressenti comme une injure personnelle, comme si on les privaient d’un espace vital. Et c’est comme la place du village : j’y étais tombé plusieurs fois, à vélo, ou à vélomoteur, quand j’en avais un, à cause du mauvais revêtement gravillonné. Pour moi, c’était une réussite, mais peut-être que les gens qui habitaient tout autour de cette place y voyaient aussi le saccage de leur passé ?

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   mercredi, octobre 13, 2004
La place Léopold, à Arlon, se différencie des autres places belges pour un raison toute simple : au lieu d’être entourée des quatre côtés par des bâtiments, elle s’ouvre sur son coté est par le parc. Samedi dernier, je suis tombé sur un article du journal qui m’a mise en fureur : le bourgmestre, lui, estime qu’au contraire « sa » ville doit ressembler à toutes les autres villes de Belgique, parce qu’il estime que les plus belles places sont des places fermées, et que donc, il devrait y avoir un bâtiment pour fermer cette place, et, ce bien sur, au détriment du parc, qui lui, pourtant, n’est vraiment pas grand.
Je dois quand même dire que tout le monde n’est pas d’accord avec lui, et il essaye de convaincre les élus communaux avec qui il travaille pour que cela se fasse. De plus, il y a un projet de parking souterrain sous ledit parc, et je sens que cela va être encore une drôle d’aventure : déjà, il y a quelque mois, dans un ancien site industriel désaffecté qui avait été racheté par la ville pour en faire un bassin d’épuration (c’est malheureux, mais la Semois, à peine sortie de sa source, est déjà polluée au point qu’on aie besoin de l’épurer, alors qu’elle n’a même pas parcouru un kilomètre, et qu’elle n’a l’aspect que d’un gros ruisseau), en creusant, on a trouvé des vestiges datant de l’époque romaine (Arlon étant l’une des plus vieilles villes des Belgique, si pas la plus vieille).
Alors, creuser profondément sous le parc ! Que ne va-t-on pas y trouver ? Puisque la ville s’est déplacée vers la colline de St Donat, lors des invasions barbares, il y a sûrement aussi un tas de vestiges ! Je me souviens d’un article de journal, il y a quelque années, dont l’auteur craignait que la place Léopold subisse le même sort que la place St Lambert, à Liège, il y a des années de cela parce qu’on y avait trouvé des vestiges historiques et les travaux on du être arrêtés pour je ne sais quelle raison et cela avait perturbé énormément tout.
De plus, construire un bâtiment ? N’en construit-on déjà pas suffisamment sur la place Didier ? À quelle fin, celui-là ? Et quel style ? Même en imitant le style 1800, jamais le bâtiment ne pourrait s’intégrer dans la continuité de la place, parce que les maisons qui l’entoure sont toute de la même époque, et ce bâtiment, au lieu « d’embellir » la place, serait d’un anachronisme flagrant, parce que semble oublier le Bourgmestre, c’est que les places des autres villes sont entourées elles, des bâtiments de la même époque, ou presque, et qu’avant d’avoir des ambitions désastreuses, il ferait bien de se plonger dans l’histoire du passé de la ville. Enfin, tout ce que j’espère, c’est que cette idée saugrenue n’aura jamais lieu.

Pour avoir une idée de quoi ressemble la place, je suis tombée sur un site vraiment bien fait, ou l’on voit l’entièreté de la place filmée par une caméra tournante.

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   mardi, octobre 12, 2004
Le français… la langue que je parle, la langue que j’aime… et qu’Yves Duteil à si bien décrit dans cette chanson : La langue de chez nous

C'est une langue belle avec des mots superbes
Qui porte son histoire à travers ses accents
Où l'on sent la musique et le parfum des herbes
Le fromage de chèvre et le pain de froment

Et du Mont-Saint-Michel jusqu'à la Contrescarpe
En écoutant parler les gens de ce pays
On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
Et qu'il en a gardé toutes les harmonies

Dans cette langue belle aux couleurs de Provence
Où la saveur des choses est déjà dans les mots
C'est d'abord en parlant que la fête commence
Et l'on boit des paroles aussi bien que de l'eau

Les voix ressemblent aux cours des fleuves et des rivières
Elles répondent aux méandres, au vent dans les roseaux
Parfois même aux torrents qui charrient du tonnerre
En polissant les pierres sur le bord des ruisseaux

C'est une langue belle à l'autre bout du monde
Une bulle de France au nord d'un continent
Sertie dans un étau mais pourtant si féconde
Enfermée dans les glaces au sommet d'un volcan

Elle a jeté des ponts par-dessus l'Atlantique
Elle a quitté son nid pour un autre terroir
Et comme une hirondelle au printemps des musiques
Elle revient nous chanter ses peines et ses espoirs

Nous dire que là-bas dans ce pays de neige
Elle a fait face aux vents qui soufflent de partout,
Pour imposer ses mots jusque dans les collèges
Et qu'on y parle encore la langue de chez nous

C'est une langue belle à qui sait la défendre
Elle offre les trésors de richesses infinies
Les mots qui nous manquaient pour pouvoir nous comprendre
Et la force qu'il faut pour vivre en harmonie

Et l'Île d'Orléans jusqu'à la Contrescarpe
En écoutant chanter les gens de ce pays
On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
Et qu'il a composé toute une symphonie

Et de l'Île d'Orléans jusqu'à Contrescarpe
En écoutant chanter les gens de ce pays
On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
Et qu'il a composé toute une symphonie.

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   lundi, octobre 11, 2004
Je viens de lire à l’instant que l’acteur Christopher Reeve est décédé. Je dois dire que cela m’a fait un choc. Tout d’abord, je n’avais pas fait attention : il y avait une photo de quelqu’un de chauve, et je me disais : tiens, on dirait un prêtre ! (Lorsque j’appelle msn, j’ai une page « actualité »). Puis je lu le titre au dessus de ladite photo, et j’appris qu’il était mort. J’étais fort étonnée, car je ne le pensais pas si «vieux », et, contrairement à mon habitude, au lieu de fermer cette fenêtre, j’appelais l’article. J’appris qu’il n’avait que 52 ans – bien sur, pour moi, ce n’est pas vieux, mais évidement, tout est relatif ! – et que donc, il n’était finalement pas beaucoup plus âgé que moi. Je savais bien sûr qu’il était devenu tétraplégique à la suite d’une chute de cheval ; mais je pensais qu’il était paralysé depuis plus longtemps ; d’après l’article, il y a 9 ans de cela.
Je ne peux éprouver que de l’admiration, lorsque je pense que ce beau type a vu sa vie s’effondrer suite à cet accident, qu’il n’a pas laissé tomber les bras (façon de parler bien sur, le terme est mal choisi pour le dire !) et il s’est accroché à l’espoir de remarcher un jour jusqu’à la mort … et si ce n’était que remarcher ! se retrouver, du jour au lendemain, brusquement, privé de l’usage non seulement de ses jambes, mais de ses bras, cela doit être épouvantable…
Cela me fait penser qu’il y a une camarde de classe de mon fils (13 ou 14 ans) qui se retrouve dans la même situation. Non pas qu’elle aie eu un accident, elle, mais cela est apparu progressivement ; et de façon mystérieuse : un jour, elle ne pouvait plus marcher, et puis, elle a commencé a perdre progressivement l’usage de ses bras… Malgré toutes les analyses et les recherches, les médecins de par ici n’ont rien trouvé ; elle à été envoyé à l’hôpital de la citadelle de Liège, et une idée à été émise : que c’est peut-être une cause psychologique : il parait qu’elle s’était fait racketter dans le courant de l’année dernière, (dans une autre école) et que cela est apparu à cause de cela, m’avait t'il rapporté. Je lui ai dit que j’avais du mal à le croire, qu’il y avait sûrement autre chose, parce toutes les personnes qui se font racketter ne deviennent pas paralysées, et il est bien d’accord avec moi. Il parait qu’elle a encore changé d’hôpital, que l’on cherche toujours à la guérir, et pour le moment, on ne trouve encore rien… Cela me fait penser aussi à ce qui s’était passé pour Papa quand il est tombé malade : il avait du sang dans le liquide de la pleurésie, (et j’ai lu je ne sais plus ou que c’était indéniablement le signe d’un cancer), or, ce « liquide » avait été analysé et il n’avait été trouvé aucune cellule cancéreuse dedans ; alors qu’il s’agissait bel et bien d’un cancer (voir les premiers billets de mon journal) ; et je crains pour cette pauvre fille qu’elle n’aie une bien vilaine maladie par derrière et qu’elle ne soit pas découverte à temps, et alors qu’il sera trop tard pour la guérir.

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   jeudi, octobre 07, 2004
Il y a une semaine ou deux, un mercredi, je n’avais guère envie de faire à dîner. Je m’étais dit : pourquoi pas aller une fois au « resto-frites » ? (c’est le nom que mon fils à donné à une friterie, ou l’on peu entrer dans la bâtisse et y consommer autre chose en plus des frites). Je pense en fait que c’était un ancien café qui a été transformé pour ce commerce, vu qu’il y a un bar et des tabourets. D’autant plus qu’il aime bien y aller de temps en temps.
Il y avait déjà d’autres consommateurs, et je dois dire qu’ils parlaient tellement fort qu’il aurait été impossible de ne pas entendre leur propos. Et le sujet du jour était : les sacs poubelles ! Quelle affaire ! Simplement parce que la ville (donc la commune) avait décidé que les habitants, tous les habitants devaient trier leurs déchets, et la commune, qui avait eu le choix entre les « duo-bacs » et les sacs poubelles, avait finalement opté pour les sacs poubelles. Cette décision avait du être prise parce que la commune produisait trop de déchets par habitants et par année, et elle avait du payer une amende à la région Wallonne à cause de cela. Personnellement, j’aurais préféré les duo-bacs ; que je connaissais déjà, parce que c’est ce que la commune ou habite maman avait choisi il y a deux ans de cela; et je trouve cela très pratique, mais, d’autre part, il est vrai que cette commune est plutôt à caractère rural, avec des maisons particulières, tandis que celle d’Arlon, elle il y a plus des bâtiments à appartements. Et c’est compréhensible, car en plus de cela, il y a beaucoup d’étudiants, qui sont là pour les écoles supérieures, ainsi même que pour la ful (Fondation Universitaire Luxembourgeoise) et qui eux, logent dans une chambre.
Les personnes qui étaient là, râlaient, parce qu’apparemment, cela leur reviendrait plus cher d’acheter des sacs poubelles spécialement adaptés pour les matières recyclables, et il y en avait un qui « braillait » : vous allez voir, cela ne va pas rester… (ça m’étonnerait, pensais-je en moi-même). Les gens iront jeter leurs sacs poubelles dans les bois…, continuait-il. Je me dis que s’il disait cela, c’est que lui avait sûrement l’intention de le faire. et qu’il y en avait toujours de part le monde pour se révolter, même si c’est dans ce cas un bien-fondé ; de plus, je comprends que la commune ai du prendre des décisions draconiennes : en effet, combien de fois n’ais-je pas vu des journaux – propres – qui dépassaient des sacs poubelles ? et pourtant, on trouve à divers endroits de la ville des « bulles » pour pouvoir les y glisser pour qu’il soient recyclés ; de plus, un service de ramassage est mis en place, et il y a un tous les deux mois ; sans compter qu’il y a un parc à conteneurs pas loin, dans Arlon même. Cela va même plus loin : Certaines personnes préfèrent mettre leurs déchets de pelouses devant la porte, le jour du ramassage des poubelles. Une de mes voisines, par exemple. Il est vrai qu’elle n’a pas de voiture, mais ses deux fils, eux en ont une chacun, et le parc à conteneur est encore moins loin quand on à une voiture ! Enfin, je lui ai dit qu’à partir de l’année prochaine, elle pourrait me donner son herbe, que je le mettrais dans mes poubelles, car moi, je n’ai jamais assez de matières pour faire de l’engrais pour mon jardin.
Moi, je ne m’inquiète pas outre mesure de ce qui va arriver : je passe régulièrement au parc à conteneurs, quasiment une fois par semaine, d’autant plus que j’ai une carte de fidélité, que je fait estampiller tous les deux mois. Et ainsi, j’ai une réduction sur mes immondices de 12,5 euro par an. Ce n’est évidement pas la mer à boire, mais c’est toujours mieux que rien. Je me demande simplement si cela continuera lorsqu’il y aura un autre système avec les sacs poubelles.
Ce qui fait que je n’ai vraiment pas beaucoup de sacs poubelle à mettre devant chez moi, un sac en moyenne toutes les deux semaines (Or, le ramassage est organisé deux fois par semaines, et bien souvent, je me rends compte que certaines personnes ont plusieurs sacs deux fois par semaine, ce qui me fait demander souvent : mais que jettent-ils donc tant ?
Et je me suis déjà organisée pour ne pas me tromper lorsque le nouveau système sera mis en place, à partir du mois de novembre.

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   mardi, octobre 05, 2004
Quand tout va de travers dans la journée, que dire ? Qu’il faut faire avec, en espérant que cela aille mieux le jour suivant !

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   dimanche, octobre 03, 2004
J’étais passée chez Isabelle, jeudi, parce que nous étions au téléphone, et qu’à un certain moment, celui de cette dernière était à plat. Je ne pouvais pas la joindre par msn, parce que mon fils, de retour de l’école, avait pris son tour à l’ordinateur.
Comme j’étais chez elle, et qu’elle était sur l’ordi, nous parlions de « krack » et elle demanda à l’un de ses contacts si il ne connaissait pas le moyen d’en trouver sur Internet.
Après être resté quelque temps chez elle, parlant de chose et d’autre, je rentrais chez moi et repris l’ordinateur. En reprenant les commandes – mon fils ayant joué sur un jeu marchant sous dos, je vis qu’il y avait eu une tentative d’intrusion de virus mais qu’il avait été arrêté par Norton et qu’il avait été mis en quarantaine. Mais pas moyen de l’éliminer.
J’en touchais un mot à Isabelle, via msn, et elle me conseilla d’analyser mon ordinateur par un programme antivirus nommé Trend, qui analyse directement d’Internet l’ordinateur. Malheureusement, j’avais installé – ou plutôt il était venu sous forme d’Update – le pack 2 de Windows, et à cause de lui, pas moyen de faire marcher l’antivirus en ligne, la nouvelle protection de Windows bloquant tout.
J’essayais par tout les moyens de le faire passer outre, en perdant un temps considérable, rien à faire. En désespoir de cause, vendredi matin, je désinstallais le pack de windows. Comme c’était juste avant le temps de midi, mon fils, en rentrant de l’école, vit un message et, au lieu d’attendre que je vienne voir de quoi il s’agissait – vu que j’étais occupée aux fourneaux - fit « ok », et l’ordinateur s’éteignit. Je me fâchais sur lui, en disant qu’il agissait sans réfléchir et qu’il aurait du attendre que je vienne d’abord, mais, pour le moment, il est assez susceptible et j’ai beaucoup de mal à lui faire entrer du bon sens dans la tête, il faut dire qu’il commence l’âge difficile, et je dois marcher sur des œufs pour le moment avec lui.
Tout de suite après, il relança également Internet, et me dit que « quelque chose » s’était installé mais qu’il n’avait pas vu ce que c’était. Il tripota un peu dans ses sites de jeux, puis il du retourner à l’école.
Je profitais de son départ pour voir si trend marchait, et il se mit en route sans problème. Mais le résultant que j’obtins n’était pas bon du tout : pas moins de 6 virus avait élus domicile sur mon ordi, malgré la protection de Norton, (et pourtant, Dieu sais si je fait souvent des updates) et l’antivirus d’Internet n’arrivait pas à les effacer. Et l’un deux était justement attaché au programme qui s’était installé du temps de midi à mon insu. Comme c’était un truc que je n’avais pas demandé, et qu’il ne se désinstallait pas via le programme ad hoc, je balançais le tout dans la corbeille, puis vidais celle-ci.
Pendant que j’effectuais une autre analyse, pour éliminer les « spywares » celle-là, je travaillais sur des images dans le but d’écrire mon billet du jour, lorsque le téléphone sonna. C’était Denis, qui me demandais des renseignements au sujet d’un jeu que je lui avait téléchargé. Il s’étonnait que celui-ci ne fût pas plus grand, et me demandais quand il pourrait passer pour graver le jeu en question. Je lui dis qu’il pouvait venir sans problème, car je pensais que cela ne prendrait pas beaucoup de temps.
Arrivé chez moi, il me dit qu’il trouvait cela bizarre, parce que le jeu en question, quelqu’un lui avait prêté bien des années auparavant, et que celui-ci comportait deux Cd, et que par conséquent, il pensait que le jeu n’était pas complet, et il me demanda de vérifier la chose. Je lui dit que oui, si il ne prendrait pas trop de temps, et voilà nos deux larrons – le gamin était rentré définitivement de l’école, - devant l’ordinateur et train de jouer à toute vitesse sur le jeu en question pour le faire avancer jusqu’au moment au ou on pourrait savoir s’il était complet ou pas (Il avait malheureusement raison). Tout cela à pris un temps considérable, et à cause de cela, je n’ai pas pu écrire mon billet comme je l’avais prévu, parce que le temps, le vendredi, et compté et que nous devions absolument partir prendre mon bus.
Mais, le plus surprenant dans l’histoire, c’est qu’aujourd’hui, c’est que mes antivirus, ni Norton, ni celui d’Internet – ne trouvent rien. Qu’est-ce que cela veut dire ?

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