Une vie si tranquille  

::Menu::







[ My guestbook ]






Lecture
Vincent

divertissant
Werewolf

intéressant
Marcel

::Past::

Dans les petits villages, les petites villes, il ne se passe jamais rien...
This page is powered by Blogger.
   jeudi, octobre 14, 2004
Mon billet écrit, je me suis dit que mes réflexions pouvaient peut-être paraître bizarres à des personnes qui habitent dans des grandes villes, comme Montréal, Québec, Bruxelles ou Paris. Je pense, peut-être que si j’avais toujours vécu dans une très grande ville, que l’on ait construit ou détruit quelque chose m’aurait été indifférent. C’est probablement parce que l’on connaît chaque pierre, chaque détail de la rue que cela me navre lorsque je vois que l’on démolit des anciennes des maisons, témoins de splendeurs passées, aux pierres magnifiquement taillées, qui ont du l’être parce qu’elles sont resté trop longtemps à l’abandon. Il y avait une magnifique école, à la place Didier. Elle aussi, elle à été laissé trop longtemps à l’abandon, et pourtant, quel beau bâtiment c’était ! Elle aussi, elle a été démolie, et un parking provisoire y avait pris place un temps, pour que, maintenant, on y construise des bâtiments à usages commerciaux et publics. Cela m’a rendu également triste, lorsque l’on a démoli l’ancien orphelinat, non pas que ce bâtiment là était beau, mais il aurait pu être réhabilité à autre chose, si on ne l’avait pas laisser pourrir au point qu’il devenait dangereux. Je comprends maintenant que maman aie été triste lorsque l’on démolit le pensionnat St Joseph, à Hachy, que pour n’y laisser qu’un seul bâtiment; je me demande même ce qu’elle à pu ressentir lorsque l’on a détruit l’ancienne école des filles (le jour de son mariage !).
Je crois que, lorsque l’on habite une petite ville, on s’y attache sentimentalement plus qu’une si on habite grande ville. C’est un peu comme une continuité de sa propre maison, une partie de l’essence de sa vie. Je comprends mieux, maintenant, le sentiment des gens de mon village, lorsque la commune à redessiné les routes, aux fins d’amélioration : par exemple, une rue, qui auparavant était en diagonale, à été redessinée pour être mise toute droite, et les personnes qui habitaient juste devant l’ont ressenti comme une injure personnelle, comme si on les privaient d’un espace vital. Et c’est comme la place du village : j’y étais tombé plusieurs fois, à vélo, ou à vélomoteur, quand j’en avais un, à cause du mauvais revêtement gravillonné. Pour moi, c’était une réussite, mais peut-être que les gens qui habitaient tout autour de cette place y voyaient aussi le saccage de leur passé ?

(0) comments