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Dans les petits villages, les petites villes, il ne se passe jamais rien...
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   jeudi, octobre 28, 2004
Il y a quatre semaines environ de cela, je promenais le chien de Maman. Il y a un peu plus loin, dans une pâture, des chevaux, un blanc et un Pinto, qui appartiennent a des Luxembourgeois. Pour que ces chevaux ne puissent pas franchir les limites de cette pâture et se promener n’importe où, elle est entourée de fils électrifiés. Ils sont blancs, et rien qu’à voir l’aspect, ils me semblaient redoutables.
J’aime beaucoup les chevaux. Après avoir libéré le chien de la laisse, je l’ai laissé folâtrer dans le pré adjacent à ladite pâture. Je m’approchais prudemment de la barrière électrifiée et je me calais contre le piquet de bois, pour évier d’entrer en contact avec les fils. Les chevaux s’étaient craintivement approchés, mais j’avais réussi à leur caresser leurs nez veloutés.
Malgré toutes mes précautions, je fis un faux mouvement et mon ventre effleura le fils du dessous. Je ressentis une vive douleur dans mon abdomen tandis que se produit dans l’air un claquement sec, qui effraya les chevaux. Pour moi, la douleur se propagea dans mon bras jusqu’à ma main, ainsi que dans ma jambe gauche. J’ai eu du mal a marcher pendant un certain moment, mais j’avais surtout eu peur que cela n’affecte un organe vital à l’intérieur de mon corps (heureusement, à part le cœur – qui parait il se trouve au milieu, mais légèrement tourné vers la gauche - il n’y a pas d’organe vital situé à gauche dans le corps humain).
Quelque part, j’eu peur pour le chien, que je rappelais et rattachais à la laisse, pour retourner à la maison. Le problème, c’est que je suis gauchère, et que je n’arrive pas à tenir le chien de la main droite, parce qu’il est costaud, mais cela n’arrangea pas évidement la douleur que j’avais dans le bras. Il tirait comme un forcené sur sa laisse. D’ordinaire, je ne le sentais pas, mais cette fois là ! Lorsque je parvins à la maison, environ dix minutes plus tard, je ne ressentais enfin plus la douleur dans l’abdomen ni dans la jambe, mais pour le bras, c’était une autre affaire !
Bof, me dis-je. C’est parce que le chien a tiré dessus alors que tu avais mal, ça passera plus tard, c’est tout ! Mais ça pris du temps pour passer ; au point que dans la semaine qui suivit, Yvain devait m’aider à passer mon blouson lorsque je devais sortir ; et, en désespoir de cause, encore une semaine plus tard, je passais à la pharmacie acheter de cette pommade que l’on utilise lorsque l’on à eu une entorse ou une foulure. Ça allait un peu mieux mais pour retourner le week-end chez ma mère, voilà bien que j’avais oublié mon tube de pommade chez moi ! Heureusement, maman en avait aussi d’une autre marque (aussi efficace, heureusement) et cela me dépanna le week-end.
Extraordinairement, une fois la pommade mise, je ressentais moins la douleur ; mais c’était surtout gênant dans le mouvements de mes gestes : en effet, j’avais du mal à mettre mon bras en arrière lorsque je voulais rassembler mes cheveux en queue de cheval, j’avais toujours mal lorsque j’enfilais mon blouson, quant à lever le bras pour nettoyer quelque chose en hauteur : impossible ! Et pourtant, j’ai entrepris cette semaine de nettoyer en profondeur mes armoires de cuisine… Ce qui fait que je suis obligée de prendre la main droite, mais ce n’est réellement un problème : lorsque l’on est gaucher et que l’on vit dans un monde de droitier ou les outils sont souvent conçus pour eux, il faut souvent s’adapter !
Mais la douleur persiste encore toujours. Je me suis rendu compte que je dormais sur le coté gauche, avec mon bras plié sous l’oreiller. Donc, dans le courant de la semaine, je me suis dit que je n’allais plus dormir sur la gauche mais bien sur le côté droit. Ce qui fait que maintenant, c’est vrai, cela va beaucoup mieux, mais que je dors très mal, parce que je n’ai pas l’habitude de dormir dans cette position… et que, dès que je me retourne ver la gauche, je me réveille aussitôt pour me remettre sur la droite ! J’espère quand même que ce finira un jour !

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