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 vendredi, octobre 28, 2005
Le billet de Werewolf m’a fait repenser à un conte d’Andersen. Lorsque j’avais une quinzaine d’années, j’avais loué un gros livre qui les reprenait tous, et les filles de mon école pouffaient et se moquaient de moi, parce que je lisais « ça ». Pourtant, Andersen, ce n’est pas des contes pour enfants, loin s’en faut ! Mais peu importe, elles pouvaient rire, je ne m’en retournais pas pour cela, après tout, les jugements arbitraires viennent souvent de l’ignorance… Je reviens donc à l’un de ces contes, qui, ma fois, m’a fait prendre conscience de quelque chose, criant de vérité, et cependant tellement ignorée… Ce conte racontait l’histoire d’un enfant, ou d’un prince, je ne sais plus, qui venait de naître. Sa marraine, une fée, avait décidé de lui composer comme cadeau un collier fait de perles assez particulières : l’un des perle était la sagesse, l’autre la beauté, l’autre la richesse, l’autre la générosité… enfin, toutes ces perles qui en principe font le bonheur de l’être humain. Mais la fée qui avait commandé ce cadeau avait bien spécifié que le collier devait avoir aussi la perle du malheur ; mais les parents en avaient décidé autrement, et, ils avaient envoyés quérir toutes les perles (et le récit racontaient toutes les péripéties pour obtenir ces perles) sauf celle-là. Lorsque qu’elle reçu toutes les perles, elle se rendit compte qu’il en manquait une, et, après avoir été en personne chercher la perle du malheur, alors que les parents s’indignaient de ce choix, elle leur dit : sans cette perle, l’enfant ne pourrait pas apprécier toutes les perles du bonheur… Conte très moraliste, n’est-ce pas ? Après tout, n’aime t’on pas l’été parce qu’il y a l’hiver ? Le soleil parce qu’il y a la pluie ? La fraîcheur quand il fait trop chaud ? La chaleur lorsqu’il fait froid ? Et je pourrais continuer la liste. Ce sont les opposés qui nous font apprécier les choses à leur juste valeur.
posted at 9:55 AM
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 jeudi, octobre 27, 2005
Je ne sais pas ce qui lui avait pris, mais cette année-ci, ma mère avait planté cinq ou six plants de courgettes. Or, comme c’était une année qui était bonne pour ce genre de légume, nous fûmes envahi de courgettes. J’en avais déjà utilisé quelques-unes, les plus grosses pour faire de la soupe quand j’étais chez elle, quelques grosses pour faire de la soupe chez moi, et j’en avais pris d’autres, plus petites, pour les faire en légumes. Comme mon fils ne les aime pas trop, je les cuisinais avec des oignons et de la sauce tomates, plus évidement des épices pour spaghetti, et je mélangeais cela avec les pâtes. La semaine dernière, il fit la moue : tu sais bien que je n’aime pas tellement la sauce tomate, me dit-il. Pourquoi ne les fait-tu pas avec de la sauce fromage ? Donc, lundi, au lieu de faire ma traditionnelle sauce tomate, j’allais acheter des champignons et du fromage râpé. Je ne sais pas au juste de quel sorte il s’agissait, mais ce n’était ni de l’emmental, ni du gruyère, car, dans les magasins, les râpures forment de long fils, or, celui que j’avais acheté (c’était du « bon marché »), se présentait plutôt sous forme de poudre. Je penchais plutôt vers du parmesan. J’avais fixé ce choix, parce que j’avais peur que si j’en utilisais un des deux autres, j’aurais eu des fils dans ma casserole. En mélangeant le fromage à mes champignons, je trouvais qu’il avait une affreuse odeur de vomi, et cela me rappelait mon père, qui, lorsqu’il était au magasin, se tenait souvent près du stand de fromage « à la découpe », parce qu’il disait qu’il aimait bien l’odeur du fromage, alors que moi, au contraire, je fuyais car je détestais – et je déteste toujours – l’odeur du fromage, qui me fait immanquablement penser à l’odeur du vomi. D’ailleurs, je n’ai guère d’affinité avec le fromage. Maintenant, cela va un peu mieux, car je me suis obligé à en manger, mais lorsque j’étais enfant, j’avais vraiment horreur du fromage : en effet, ma sœur avait voulu me faire goûter du camembert, (je devais avoir autour de 6 au 7 ans), mais j’avais surtout retenu l’horrible goût de moisi, et j’englobais alors tout les fromages dans la même détestation. Cela me fit repenser à un autre épisode de ma vie, concernant du fromage. Comme je l’avais écris précédemment dans mon journal, lorsque j’étais enfant, je me rendais souvent chez une voisine que je considérais presque comme ma grand-mère. Celle-ci ne voyait plus très bien, et elle adorait le gruyère. Or, un jour que je me rendais chez elle, accompagné de Joly, le premier chien que nous avions eu à la maison dans mes souvenirs, quelqu’un (je ne sais plus qui) lui avait justement ramené un gros bloc. Je la vois encore s’en couper un gros morceau et mordre à pleines dents dedans, avec délectation, puis m’en découper un aussi en m’en donner. Comme je n’aimais déjà plus le fromage à cette époque, j’étais bien embêtée : je ne voulais pas me montrer impolie et en même temps, je n’avais guère envie de manger quelque chose que je n’aimais pas ; heureusement, le chien, qui se trouvait sous la table de la cuisine, lui, aimait bien le fromage. Je me souviens de lui avoir discrètement refilé le morceau lorsque la dame ne regardait pas… car elle aurait sûrement été offusquée si elle avait su que c’était le chien qui l’avait eu. Ce n’était pas, d’ailleurs, la seule fois que je me débarrassais de la nourriture que l’on m’avait offert et que je n’aimais pas : Lorsque j’avais 15 ou 16 ans, j’avais une amie chez laquelle j’allais régulièrement. Un jour, on m’offrit un morceau de gâteau de Savoie. Je ne sais pas de quand datait ce gâteau, mais il devait sûrement être vieux de plus de trois jours : il était sec et s’égrainait dans la bouche. Par politesse, je mangeais mon morceau, mais la maman, bien que j’eu refusé poliment, insista pour m’en donner un autre. Pour éviter de devoir manger encore de ce gâteau rassis, je prétextais que je devais rentrer et je parti, le morceau à la main, en faisant semblant de manger. Je me souviens encore que je l’avais émietté sur la route, bien loin, parce qu’il y avait là une volée de moineaux.
posted at 12:22 AM
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 dimanche, octobre 23, 2005
Dans le courant du mois d’août, il y eut un terrible orage à Arlon. Comme il avait fait chaud, j’avais toutes les fenêtres ouvertes, et, comme il n’est pas prudent de les laisser ainsi à cause de la foudre, j’avais été les fermer. Arrivée à la dernière, celle qui se trouve tout en haut, sur la façade arrière, je ne pu m’empêcher de m’arrêter et de regarder mon jardin sous la tourmente. C’était extraordinairement impressionnant. Le vent avait renversé mes meubles de jardin, et l’un des sièges se serait sauvé chez mon voisin s’il n’avait pas été arrêté par un des arbustes qui délimitait ma propriété, et sous le choc, un des pied fut même brisé ; mais ce qui attirait plus le regard, c’était de voir mes quelques sapins se tordre comme si une main géante essayait de les déraciner, de plus, la pluie qui tombait en rafale rebondissait sur les branches en formant une sorte de brouillard ; le tout se découpant sur un ciel gris de plomb que griffait de temps en temps un éclair. Le lendemain, qui était un vendredi, le soleil n’était pas encore revenu, mais il ne pleuvait plus. En retournant chez ma mère, j’avisais, sur le trottoir qui longeait l’ancienne caserne Léopold, quatre ou cinq sacs de sable. Diable ! Me dis-je. L’orage a donc encore été plus violent que je ne le pensais ! J’étais dans l’erreur. En rentrant, mon fils me dit : tu sais, maman, on a trouvé des armes dans l’égout de ce que tu appelles : la rue des « crottes ». (J’ai surnommé cette rue parce que, justement, sur le trottoir où étaient entreposés les fameux sacs, on trouve plus d’excréments de chien que dans toutes les autres rues). Ce n’est pas vrai ? Demandais-je. Si, c’est écrit sur le journal. En effet, l’article stipulait qu’elles avaient été trouvé par des personnes qui travaillait pour une firme de nettoyage d’égout, et, comme dans l’arsenal trouvé il y avait, outre des armes de guerre (je ne me souviens pas du nom de celles-ci, mais de toute façon, ce n’est pas mon rayon), des grenades. Et c’est pour cela qu’il y avait des sacs de sable : on les avait posés dessus avant que n’arrive les démineurs de l’armée. Il y avait même une photo. Évidement, quand je suis passée dans la rue, tout était redevenu tranquille ; mais les sacs de sable sont restés longtemps sur le trottoir avant qu’ils ne fussent enlevés.
posted at 10:49 PM
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 vendredi, octobre 21, 2005
Le plan que je montrais hier dans mon billet, c’est là ou se tiens habituellement le marché. Or, depuis le mois de janvier, celui-ci s’est déplacé sur la place Léopold : des travaux de rénovation de la voirie avait été entrepris et évidement, il ne pouvait plus se tenir là. Ces travaux concernaient en réalité la place Didier et la place Hollenfeltz. Bien sûr, on aurait pu étendre plutôt le marché vers le nord de la ville, en déplaçant simplement les camelots qui se tenaient habituellement sur les deux places vers la rue des Capucins et éventuellement rue Porte Neuve, (bien que ces deux rues soient assez étroites), mais les autorités politiques de la ville en on décidé autrement. Il avait été également dit que le marché pourrait reprendre sa place habituelle dès le mois d’août (la place Léopold étant la place principale de la ville, maintenant) et la situation actuelle du marché cause des embarras de circulation le jeudi : en effet, il y a énormément de places de parking qui sont utilisées pour le marché ; de plus, c’est l’une des voies d’accès principales de la ville. Mais les travaux s’éternisent, et si la rénovation de la place Hollenfeltz est (enfin) presque terminée (j’ai vu hier en passant un « trou » dans lequel il y avait plusieurs tuyaux qui en sortait, pour faire je ne sais quel usage), ce n’est toujours pas le cas de la place Didier sur laquelle sont entasser engin de chantier et container de toute sorte. Et même ! Je me demande pourquoi ce n’est pas terminé devant l’«Espace Didier », la où ont été construit bien des nouveaux bâtiments, et qui abritent entre autre le nouveau cinéma. J’ai envie de dire que ceux-ci ont été plus vite construits (proportionnellement) que la rénovation des trottoirs. Voilà quatre ans que ça dure, et ce n’est toujours pas fini. Tous les travaux réalisés dans Arlon finissent par exaspérer les habitants de la ville, parce que, si il y en a de réalisé au cœur même de la ville, il y en a d’autre, ailleurs, tout aussi gênants et salissants, dans la périphérie. Je ne dis pas : certain devaient absolument être réalisé, comme la rénovation de la rue Busleyden, qui, apparemment, n’avait pas d’égout (à moins que ceux-ci soient devenus trop petits) et dont la chaussée était crevassée, défoncée et perforée de nids de poule, mais maintenant ressemblait plutôt à un chemin de champ qu’une rue de ville ; parce que l’on y a retiré le revêtement asphalté et depuis deux ou trois semaines, je ne vois plus rien qui bouge. Pour en revenir au marché, je m’y suis rendu donc hier, dans le but éventuel de faire quelques achats. Le ciel était gris plombé et je trouvais cela joli : cela faisait ressortir les couleurs vives des fleurs et des vêtements exposés. (Ce que je n’aurais peut-être pas remarqué si le marché s’était tenu à sa place habituelle : en effet, le ciel est caché par les maisons). Lorsque je passais à la hauteur de deux monsieur qui discutaient, j’entendis un des deux grogner : « sale temps ! » Sale temps ? N’ais-je pu m’empêcher de songer. Il y en a qui ne sont vraiment jamais content : bien sûr, l’humidité était telle que de temps en temps on sentait une goutte ou deux de pluie, mais il ne pleuvait pas à torrent. De plus, il ne faisait pas froid (alors que souvent, à cette époque de l’année, apparaissent les premières gelées) et de plus, il avait fait beau pendant au moins trois semaines d’affilées. Moi, j’étais au contraire assez contente d’avoir un peu de pluie : les fleurs qui poussent dans mon parterre devant la maison commençaient à avoir soif et cela me dispensait d’aller les arroser. Il est vrai que les Belges, en général, n’aiment pas la pluie, car il pleut souvent dans notre pays ; mais je vois moi, le côté positif des choses (bien que je n’aime pas avoir les pieds trempés lorsqu’il pleut à seaux), mais, néanmoins, nous ne manquons alors jamais d’eau, et l’on ne risque pas d’avoir, comme dans certains pays du monde, des incendies de forêts…
posted at 9:23 AM
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 jeudi, octobre 20, 2005
J’aimais beaucoup les animaux, lorsque j’étais enfant. Je jouais plus avec mes peluches qu’avec mes poupées, et c’est bien que l’on m’interdisait de « toucher » les lapins, sinon, je crois que je les aurais toujours sortis de leur cage. Je n’ai jamais été aussi heureuse que le jour où une voiture a déposé deux chatons devant la porte, et que ma mère accepte de les adopter .Quelques fois, aussi, mes parents allaient au marché, à Arlon, lorsque mon père ne faisait pas la tournée du matin, et m’y emmenait lorsque je n’avais pas école. Comme dans tous les marchés, on y trouvait des marchands de légumes et de vêtements ; depuis, cela s’est un peu diversifié : on y trouve aussi des marchands de bijoux de pacotille de jouets, de chaussures, de montre, cartes postale, casseroles, livres, poissons, poulets rôtis, charcuterie et fromage. (Il est fort possible que pour la catégorie des aliments, ils existaient déjà ; mais ne n’en ai pas le souvenir précis. Le marché se tenait dans la vieille ville, mais pas dans le vieux quartier : à l’époque, comme je l’ai déjà dit, celui-ci était mal famé et en ruine. Si l’on veut, dans une sorte de ceinture autour du vieux quartier, dont les bâtiments doivent dater du 18ème siècle (les maisons du vieux quartier, pour la plupart, doivent dater de la fin du Moyen-Âge, voir de la renaissance) : Celles de la périphérie, comme celles de la rue de la gare, ou des faubourgs, du milieu du 19ème siècle. Et puis, encore plus loin, comme la mienne, du début du 20ème et évidement, des constructions récentes, de ce siècle-ci. Pour en revenir au marché, je disais donc qu’il s’étendait dans la zone médullaire de la ville ; et ce qui était bien, c’est que le marché aux animaux se trouvait sur le parking de la rue du maquisat ; donc, tout près de la rue du marché au beurre, ou se tenait le reste du marché. Et les enfants, dont j’en étais, avaient du plaisir à aller contempler lapins, cannetons, poussins et autres bêtes à plumes que l’on vendait là. Ce n’est hélas, plus de cas, maintenant. Dans le but « d’améliorer » le look de la ville, et « gagner » de la place pour justement les voitures, la commune à fait construire un parking de deux étages… exclusivement réservé au personnel de l’hôtel de ville, juste à côté. Il n’est d’utilité publique que lorsque la commune est fermée. Maintenant, le marché aux animaux se tient loin, assez loin du reste du marché, et comme maintenant, personne n’aime plus beaucoup se déplacer à pied, on ne voit plus beaucoup d’enfants autour des animaux, seulement ceux dans les parents on garés leur voiture tout près, ou ceux qui veulent justement faire acquisition de quelques-unes de ces bêtes…
posted at 11:02 AM
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 lundi, octobre 17, 2005
Quelle journée, hier ! Pourtant, je ne m’étais pas levé de mauvaise humeur, et je n’avais pas évidement l’intention de l’être, mais il a fallu un petit rien pour me mettre en rogne. Il faut dire que c’était, comme chaque année, le troisième dimanche d’octobre, le jour de la kermesse au village. Pour cela, ma mère avait passé une partie de la nuit à faire des tartes (je crois qu’elle n’aime pas en faire, c’est pour cela qu’elle se décide à les faire au moment ou les gens ordinaires songent plutôt à regagner leur lit.) J’étais en train de sortir de la toilette, je crois, quand je l’entendis dire : tu n’as pas déjeuné. (Il faut toujours qu’elle surveille tout mes faits et gestes). Si, lui répondit-je, j’ai mangé. Tu n’as pas mangé de tarte, dit-elle alors (à la réflexion, si elle croyait que je n’avais pas déjeuné, pourquoi allait-elle encore affirmer que je n’en avais pas mangé ?) Si, répliquais-je, j’ai pris de la tarte. Elle ajouta – à moins qu’elle ne s’était adressée à ma sœur ? parce cet échange avait eu lieu alors que j’étais encore dans le couloir, et elle à la cuisine - … pas dit qu’elle était bonne ! Ce fut vraiment cette dernière parole qui renversa la barrière de ma patience : elle sait très bien que je ne suis pas « pâtisserie » - me demander d’aller acheter de la tarte dans un magasin équivaut à mission impossible, et il aurait fallu encore que je la complimente sur le goût de sa tarte ? D’autant plus que c’est exceptionnel que j’en aie justement pris ce matin là. Je bondis jusqu’à la cuisine et lui dit de façon assez brutale que je n’avais pas à la complimenter sur sa tarte, vu que c’était quelque chose que j’ n’aimais pas tellement d’ordinaire. Cela aurait été bon comme cela, mais évidement, il y eu quelque chose d’autre qui ajouta à ma mauvaise humeur : comme elle ouvrait le robinet, elle dit : tiens ! Il n’y a pas de pression ! Oh la la, on va tomber justement en panne d’eau, et aujourd’hui, encore ! Mais évidement, tout ce que je dis, on dirait que ce sont des inepties : à moins, dit elle, que tout le monde ne prenne un bain, pour la fête ! Un bain ? lui répliquais-je, dubitative. A 11 heures du matin, et tous en même temps ? C’est complètement idiot, ce que tu dis là. À ce moment là, ma sœur apparu et on lui dit ce qui se passait. A son tour, elle ouvrit le robinet et dit : mais non ! (Ben tiens). Je leur dis qu’il fallait quand même essayer de prendre de l’eau dans des seaux au cas ou nous en manquerions. Bien que ma sœur avait déclaré de façon péremptoire que cela irait, maman tira quand même quelques seaux d’eau. D’ailleurs, le débit faiblissait de plus en plus. Pour cela, ma mère gémissait : il y avait encore une machine de linge en route, et il y n’y avait plus assez d’eau pour rincer convenablement le linge. Alors, elle tirait encore de l’eau, pour en ajouter dans la machine, mais l’eau coulait de moins en moins fort, et je lui disait : pourquoi ne pas prendre de l’eau du puis ? Et garder l’eau potable pour la consommation (nous n’avons jamais bu de l’eau de notre puis, ne sachant pas si elle était potable ou non). Elle ne voulait rien entendre, jusqu’à ce que ce fût ma sœur qui émit la même suggestion. Alors, à ce moment là, elle fut d’accord que je mette la pompe en route. Au début, comme d’habitude l’eau était trouble, mais elle s’éclaircit et nous pûmes l’utiliser pour rincer le reste du linge. Heureusement, car il n’y avait vraiment plus d’eau de la distribution. Juste assez pour laver les légumes et en utiliser pour le repas. Et heureusement que nous avions eu le temps de faire du café auparavant. Enfin, à l’arrivée de mon autre sœur et de son compagnon, ma mauvaise humeur se dissipa peu à peu. Quant à l’eau, il parait que la distribution fut rétablie hier vers minuit, et quelqu’un d’autre lui avait dit que c’était dû a une panne d’une pompe qui puisait dans la source pour la distribution.
posted at 3:17 PM
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 lundi, octobre 10, 2005
Lorsque j’étais enfant, il y avait une pièce que l’on appelait “la chambre rose”, parce que le papier peint qui la recouvrait était de cette couleur. Personne n’y dormait : il n’y avait pas de lit, ou plutôt il y en avait bien un : celui que mes parents avait eu comme cadeau de mes grands-parents maternels et qui faisait d’ailleurs partie de toute une chambre à coucher, lorsqu’ils se sont mariés, mais il était démonté et les éléments de ce lit étaient appuyés contre l’un des murs. Il ne servait plus, parce qu’entre-temps, mes parents avaient acheté une autre chambre : la garde robe était plus spacieuse, et le lit était bas, alors que l’autre était aussi haut que les lits d’hôpitaux. Dans cette pièce trônait néanmoins un autre meuble d’importance : une énorme lingère occupait – et occupe toujours, d’ailleurs – le mur qui fait face à la porte. Bien maman l’appelle toujours « la vieille armoire », c’est bel et bien une lingère : en effet, les rayons sont largement espacés, presque sur toute la longueur du meuble, sauf une partie ou il y a un portemanteau. Celle-ci avait longtemps traîné dans une écurie, chez mon grand-père, paternel, cette fois-çi, elle aussi en pièce détachée : je crois que lorsque lui et son épouse ont déménagés, à l’heure de la pension, pour aller habiter dans la maison qu’elle avait reçu en héritage de ses parents, (mes grands parents louaient une énorme exploitation terrienne, et vivaient dans la maison attachée à celle-ci) celle-ci était trop basse pour pouvoir contenir ce meuble. Il leur avait donné lorsqu’il s’était rendu compte que mes parents ne possédaient presque rien. Pour celui-ci, elle n’avait aucune valeur à ses yeux, mais ce n’était pas le cas de tout le monde ! En effet, elle est très vieille, elle doit maintenant avoir dépassé le siècle d’existence, et elle faite en beau chêne avec de magnifique dessin du bois. Lorsque j’étais enfant, alors que j’étais souvent malade, le docteur demandait chaque fois à ma mère de pouvoir l’admirer (je ne sais pas comment il avait pu la voir un jour) et nous en offrait une somme fabuleuse, déjà à l’époque, pour pouvoir l’acquérir. Comme c’était un meuble qui venait de la famille, et il n’était pas question de s’en séparer, même pour un royaume. De plus, bien qu’elle n’a plus son usage primitif, elle nous est très utile : c’est dans celle-ci que sont conservés les bocaux de haricots, de prunes, ainsi que les confitures qui ont été faites dans le courant de l’année. Sans compter aussi les réserves de café, sucre, pâtes et friandises, … que l’on à fait dans les magasins, ainsi que les services de table qui servent lors des rares réceptions de la maison. Je me souviens quand même que nous y avions installer mon lit, parce que ma chambre à coucher était en entretien : en effet, le plancher est ciré, et de temps en temps, il faut le poncer pour lui remettre une nouvelle couche de cire. C’est bien que j’étais déjà grande à l’époque, car le chêne, la nuit, travaille quel que soit son âge, et j’entendais dans le silence de la nuit les craquements du bois de l’armoire. Si j’avais été plus jeune, j’aurais peut-être eu peur qu’il y ait un fantôme qui s’y cachait ?
posted at 8:12 AM
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 vendredi, octobre 07, 2005
Encore quelques photos du vieil Arlon  Au pied de St Donat, il y a cette ouverture qui permet, à l’aide d’un escalier, d’accéder sur le haut de la butte. C’est dans l’ancienne fortification qui a été érigé lors de la prise du Luxembourg par Louis XIV. Cela est écrit sur la plaque qui se trouve au dessus de la poterne.  Voilà ou abouti cet escalier  Un coin tranquille pour admirer la vue, juste à côté.  Une haie en forme de cloître  Là, honnêtement je ne sais pas. S’agit-il d’une tombe ? Je pourrais le croire, car il y a un gisant.  Il parait que c’était un élément de l’abbaye de Clairefontaine qui a été déplacé et installé ici     L’horizon vu du haut de la butte  Le vieux quartier, vu d’en haut.
posted at 4:00 PM
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 mercredi, octobre 05, 2005
Je n’ai pas pu résister à l’envie de prendre en photo deux de mes chats. Bien que j’étais chez moi ce jour là, c’est souvent ce que je vois lorsque je rentre chez moi.
posted at 5:35 PM
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 lundi, octobre 03, 2005
Alors que je rentrais chez moi, après avoir fait une corvée que je remettais depuis longtemps, je me faisais cette réflexion, parce que je repensais à une émission télévision on l’on voyait quelqu’un qui parlait de la crise énergétique qui secoue actuellement notre planète, tout du moins les pays industrialisés, dans un desquels je vis. Je ne vais pas répéter les propos de cet homme, un journaliste, je pense. Ce n’est pas sur la teneur de ce qu’il disait qui m’avait inspiré cette méditation, mais plutôt sur le fond. Je me disais qu’il était facile, pour les politiciens, (et d’autres, d’ailleurs, aussi) d’obtenir ce qu’il voulait en manipulant les masses par le biais de la presse. D’ailleurs, il ne faut pas s’y tromper : bien que les journalistes ont normalement le devoir d’informer en vérifiant la véracité de leur propos, rien ne prouve que quelque petits malins réussissent à falsifier la vérité de façon à ce que tout le monde soit trompé. La meilleur des preuves et la manipulation des photos de l’Irak, ce qui a convaincu les américains d’accepter l’envoi des troupe pour y faire la guerre. Et l’on ne saura jamais dire si c’est les politiciens eux même qui avait organisé cette mystifications ou d’autres animés d’intention les plus troubles. Donc, pour obtenir quelque chose, même si cela part d’une bonne intention (ne dit-on pas que la fin justifie les moyens), certains individus racontent des mensonges effrayants afin d’obtenir gain de cause. Il faut croire que l’esprit humain est naturellement retors : comme preuve : la superstition. Et pourquoi, d’ailleurs, ne pas dire les choses telles qu’elles sont ? Comme par exemple : « Cela porte malheur de passer sous une échelle » ; au lieu de dire : cela peut être dangereux de passer sous une échelle (surtout quand quelqu’un s’y trouve » ; ou bien encore : « cela porte malheur d’ouvrir un parapluie dans une maison » au lieu de dire : cela comporte un risque d’ouvrir un parapluie, car l’on peut accrocher quelque chose de fragile et le casser, ou de heurter quelqu’un et le blesser. À-t-on commencé à dire cela aux enfants, et que cela s’est étendu, par la suite, à certains adultes, trop crédules ? Cela ne m’étonnerait pas le moins du monde, à cause des « pépés crochets ». J’ai découvert leur existence, par hasard. Il y a très longtemps de cela, je devais être adolescente, nous avions une discussion autour de la table de cuisine, chez mes parents. (je viens de me rendre compte qu’il y avait beaucoup de chose qui se passait quand nous étions réunis dans cette pièce. Était-ce au cours d’un repas ? Je ne saurais plus le dire, et je ne sais plus non plus sur quoi la conversation portait, mais je me souviens encore qu’à un certain moment mon père à dit : c’est comme pour empêcher les enfants de s’approcher du bord de l’eau, on leur faisait peur avec des « pépés crochets ». Des « pépés crochets » ? Qu’est-ce que c’est ? Lui avais-je demandé. « Et bien », m’avais-il répondu, « on nous disait que c’était des petits hommes qui se cachaient au bord des rivières, et lorsqu’un enfant s’approchait trop près du bord, il l’attrapait avec un crochet pour l’attirer dans la rivière. » Sur le coup, j’étais indignée de ce stratagème, parce qu’il me semblait comporter des risques : me connaissant, - si on m’avait raconté cette fable - (et je suppose que d’autre que moi l’aurait fait), j’aurais été capable justement de m’approcher du bord de la rivière pour voir à quoi ils pouvaient ressembler ; en m’accrochant à quelque chose pour ne pas m’y faire entraîner. Enfin, de nos jours, je ne pense pas que l’on utiliserait encore ce genre de pratique pour éviter les noyades accidentelles des enfants.
posted at 5:44 PM
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