J’aimais beaucoup les animaux, lorsque j’étais enfant. Je jouais plus avec mes peluches qu’avec mes poupées, et c’est bien que l’on m’interdisait de « toucher » les lapins, sinon, je crois que je les aurais toujours sortis de leur cage. Je n’ai jamais été aussi heureuse que le jour où une voiture a déposé deux chatons devant la porte, et que ma mère accepte de les adopter
.Quelques fois, aussi, mes parents allaient au marché, à Arlon, lorsque mon père ne faisait pas la tournée du matin, et m’y emmenait lorsque je n’avais pas école. Comme dans tous les marchés, on y trouvait des marchands de légumes et de vêtements ; depuis, cela s’est un peu diversifié : on y trouve aussi des marchands de bijoux de pacotille de jouets, de chaussures, de montre, cartes postale, casseroles, livres, poissons, poulets rôtis, charcuterie et fromage. (Il est fort possible que pour la catégorie des aliments, ils existaient déjà ; mais ne n’en ai pas le souvenir précis.
Le marché se tenait dans la vieille ville, mais pas dans le vieux quartier : à l’époque, comme je l’ai déjà dit, celui-ci était mal famé et en ruine. Si l’on veut, dans une sorte de ceinture autour du vieux quartier, dont les bâtiments doivent dater du 18ème siècle (les maisons du vieux quartier, pour la plupart, doivent dater de la fin du Moyen-Âge, voir de la renaissance) : Celles de la périphérie, comme celles de la rue de la gare, ou des faubourgs, du milieu du 19ème siècle. Et puis, encore plus loin, comme la mienne, du début du 20ème et évidement, des constructions récentes, de ce siècle-ci.
Pour en revenir au marché, je disais donc qu’il s’étendait dans la zone médullaire de la ville ; et ce qui était bien, c’est que le marché aux animaux se trouvait sur le parking de la rue du maquisat ; donc, tout près de la rue du marché au beurre, ou se tenait le reste du marché. Et les enfants, dont j’en étais, avaient du plaisir à aller contempler lapins, cannetons, poussins et autres bêtes à plumes que l’on vendait là.
Ce n’est hélas, plus de cas, maintenant. Dans le but « d’améliorer » le look de la ville, et « gagner » de la place pour justement les voitures, la commune à fait construire un parking de deux étages… exclusivement réservé au personnel de l’hôtel de ville, juste à côté. Il n’est d’utilité publique que lorsque la commune est fermée.
Maintenant, le marché aux animaux se tient loin, assez loin du reste du marché, et comme maintenant, personne n’aime plus beaucoup se déplacer à pied, on ne voit plus beaucoup d’enfants autour des animaux, seulement ceux dans les parents on garés leur voiture tout près, ou ceux qui veulent justement faire acquisition de quelques-unes de ces bêtes…
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