Alors que je rentrais chez moi, après avoir fait une corvée que je remettais depuis longtemps, je me faisais cette réflexion, parce que je repensais à une émission télévision on l’on voyait quelqu’un qui parlait de la crise énergétique qui secoue actuellement notre planète, tout du moins les pays industrialisés, dans un desquels je vis.
Je ne vais pas répéter les propos de cet homme, un journaliste, je pense. Ce n’est pas sur la teneur de ce qu’il disait qui m’avait inspiré cette méditation, mais plutôt sur le fond.
Je me disais qu’il était facile, pour les politiciens, (et d’autres, d’ailleurs, aussi) d’obtenir ce qu’il voulait en manipulant les masses par le biais de la presse. D’ailleurs, il ne faut pas s’y tromper : bien que les journalistes ont normalement le devoir d’informer en vérifiant la véracité de leur propos, rien ne prouve que quelque petits malins réussissent à falsifier la vérité de façon à ce que tout le monde soit trompé.
La meilleur des preuves et la manipulation des photos de l’Irak, ce qui a convaincu les américains d’accepter l’envoi des troupe pour y faire la guerre. Et l’on ne saura jamais dire si c’est les politiciens eux même qui avait organisé cette mystifications ou d’autres animés d’intention les plus troubles.
Donc, pour obtenir quelque chose, même si cela part d’une bonne intention (ne dit-on pas que la fin justifie les moyens), certains individus racontent des mensonges effrayants afin d’obtenir gain de cause. Il faut croire que l’esprit humain est naturellement retors : comme preuve : la superstition. Et pourquoi, d’ailleurs, ne pas dire les choses telles qu’elles sont ? Comme par exemple : « Cela porte malheur de passer sous une échelle » ; au lieu de dire : cela peut être dangereux de passer sous une échelle (surtout quand quelqu’un s’y trouve » ; ou bien encore : « cela porte malheur d’ouvrir un parapluie dans une maison » au lieu de dire : cela comporte un risque d’ouvrir un parapluie, car l’on peut accrocher quelque chose de fragile et le casser, ou de heurter quelqu’un et le blesser.
À-t-on commencé à dire cela aux enfants, et que cela s’est étendu, par la suite, à certains adultes, trop crédules ? Cela ne m’étonnerait pas le moins du monde, à cause des « pépés crochets ». J’ai découvert leur existence, par hasard. Il y a très longtemps de cela, je devais être adolescente, nous avions une discussion autour de la table de cuisine, chez mes parents. (je viens de me rendre compte qu’il y avait beaucoup de chose qui se passait quand nous étions réunis dans cette pièce. Était-ce au cours d’un repas ? Je ne saurais plus le dire, et je ne sais plus non plus sur quoi la conversation portait, mais je me souviens encore qu’à un certain moment mon père à dit : c’est comme pour empêcher les enfants de s’approcher du bord de l’eau, on leur faisait peur avec des « pépés crochets ». Des « pépés crochets » ? Qu’est-ce que c’est ? Lui avais-je demandé. « Et bien », m’avais-il répondu, « on nous disait que c’était des petits hommes qui se cachaient au bord des rivières, et lorsqu’un enfant s’approchait trop près du bord, il l’attrapait avec un crochet pour l’attirer dans la rivière. »
Sur le coup, j’étais indignée de ce stratagème, parce qu’il me semblait comporter des risques : me connaissant, - si on m’avait raconté cette fable - (et je suppose que d’autre que moi l’aurait fait), j’aurais été capable justement de m’approcher du bord de la rivière pour voir à quoi ils pouvaient ressembler ; en m’accrochant à quelque chose pour ne pas m’y faire entraîner.
Enfin, de nos jours, je ne pense pas que l’on utiliserait encore ce genre de pratique pour éviter les noyades accidentelles des enfants.
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