Le plan que je montrais hier dans mon billet, c’est là ou se tiens habituellement le marché. Or, depuis le mois de janvier, celui-ci s’est déplacé sur la place Léopold : des travaux de rénovation de la voirie avait été entrepris et évidement, il ne pouvait plus se tenir là. Ces travaux concernaient en réalité la place Didier et la place Hollenfeltz. Bien sûr, on aurait pu étendre plutôt le marché vers le nord de la ville, en déplaçant simplement les camelots qui se tenaient habituellement sur les deux places vers la rue des Capucins et éventuellement rue Porte Neuve, (bien que ces deux rues soient assez étroites), mais les autorités politiques de la ville en on décidé autrement.
Il avait été également dit que le marché pourrait reprendre sa place habituelle dès le mois d’août (la place Léopold étant la place principale de la ville, maintenant) et la situation actuelle du marché cause des embarras de circulation le jeudi : en effet, il y a énormément de places de parking qui sont utilisées pour le marché ; de plus, c’est l’une des voies d’accès principales de la ville.
Mais les travaux s’éternisent, et si la rénovation de la place Hollenfeltz est (enfin) presque terminée (j’ai vu hier en passant un « trou » dans lequel il y avait plusieurs tuyaux qui en sortait, pour faire je ne sais quel usage), ce n’est toujours pas le cas de la place Didier sur laquelle sont entasser engin de chantier et container de toute sorte. Et même ! Je me demande pourquoi ce n’est pas terminé devant l’«Espace Didier », la où ont été construit bien des nouveaux bâtiments, et qui abritent entre autre le nouveau cinéma. J’ai envie de dire que ceux-ci ont été plus vite construits (proportionnellement) que la rénovation des trottoirs. Voilà quatre ans que ça dure, et ce n’est toujours pas fini. Tous les travaux réalisés dans Arlon finissent par exaspérer les habitants de la ville, parce que, si il y en a de réalisé au cœur même de la ville, il y en a d’autre, ailleurs, tout aussi gênants et salissants, dans la périphérie.
Je ne dis pas : certain devaient absolument être réalisé, comme la rénovation de la rue Busleyden, qui, apparemment, n’avait pas d’égout (à moins que ceux-ci soient devenus trop petits) et dont la chaussée était crevassée, défoncée et perforée de nids de poule, mais maintenant ressemblait plutôt à un chemin de champ qu’une rue de ville ; parce que l’on y a retiré le revêtement asphalté et depuis deux ou trois semaines, je ne vois plus rien qui bouge.
Pour en revenir au marché, je m’y suis rendu donc hier, dans le but éventuel de faire quelques achats. Le ciel était gris plombé et je trouvais cela joli : cela faisait ressortir les couleurs vives des fleurs et des vêtements exposés. (Ce que je n’aurais peut-être pas remarqué si le marché s’était tenu à sa place habituelle : en effet, le ciel est caché par les maisons). Lorsque je passais à la hauteur de deux monsieur qui discutaient, j’entendis un des deux grogner : « sale temps ! »
Sale temps ? N’ais-je pu m’empêcher de songer. Il y en a qui ne sont vraiment jamais content : bien sûr, l’humidité était telle que de temps en temps on sentait une goutte ou deux de pluie, mais il ne pleuvait pas à torrent. De plus, il ne faisait pas froid (alors que souvent, à cette époque de l’année, apparaissent les premières gelées) et de plus, il avait fait beau pendant au moins trois semaines d’affilées.
Moi, j’étais au contraire assez contente d’avoir un peu de pluie : les fleurs qui poussent dans mon parterre devant la maison commençaient à avoir soif et cela me dispensait d’aller les arroser.
Il est vrai que les Belges, en général, n’aiment pas la pluie, car il pleut souvent dans notre pays ; mais je vois moi, le côté positif des choses (bien que je n’aime pas avoir les pieds trempés lorsqu’il pleut à seaux), mais, néanmoins, nous ne manquons alors jamais d’eau, et l’on ne risque pas d’avoir, comme dans certains pays du monde, des incendies de forêts…
posted at 9:23 AM