Une vie si tranquille  

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Dans les petits villages, les petites villes, il ne se passe jamais rien...
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   dimanche, janvier 30, 2005
Mon fils, pour le moment, me donne des gros soucis, ou plutôt, des tracasseries. Je n’en dirais pas plus pour le moment. Je dois donner un coup de fil demain, après l’école, et j’espère que cela me rassurera. Mais cela sera relaté ici quand cette affaire sera terminée.

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   jeudi, janvier 27, 2005
Comme mon fils n’avait toujours pas rangé sa chambre, je n’avais donc pas pu la nettoyer, ce qui fait qu’il s’est installé une nuit de plus dans le deuxième lit de ma chambre. Au milieu de la nuit, il me réveille en me disant : je me sens bizarre… J’allumais ma lampe de chevet, et brusquement, il se tourna vers le sol et commença à vomir. Puis il se retint et fila à la salle de bain rendre le reste dans la toilette. Puis il se recoucha et le reste de la nuit se passa sans problème. Évidement, le vomi, c’est moi qui l’ai nettoyé, mais depuis la naissance de mon fils, le vomi ne me rend plus malade.
Au matin, quand le réveil avait sonné, je le tâtais et je le trouvais anormalement chaud. E me doutais qu’il devait « couver » quelque chose : il était enrhumé et qu’il m’avait rempli une quantité impressionnante de mouchoirs, le jour d’avant. Je lui dis alors qu’il n’irait pas à l’école, et je le laissais dormir, et j’en profitais pour dormir un peu plus longtemps, moi aussi. Lorsque je me réveillais, je vérifiais encore son front : finalement, je sorti le thermomètre et avec mille palabres, je le décidais à prendre sa température. À ce moment là, j’entendis un bruit qui m’alarma : le bruit de la benne à ordure… Flûte, avec tout ça, je n’avais pas mis le sac poubelle – celui qui contenait les éléments pourrissables – et je devais justement le faire cette semaine (je n’ai pas souvent des détritus compostables, aussi, je ne mets le sac que tout les deux semaines, et encore, la plupart du temps, il est à moitié rempli). Je lui donnais un médicament pour faire tomber la fièvre ; puis après avoir pris mon bain, je lui conseillais de faire de même : en effet, c’est un truc pour faire tomber la température lorsque l’on est malade ; de plus, il avait beaucoup transpiré durant la nuit.
Lorsqu’il en ressorti, sa température n’avait pas beaucoup baissée, et il passa la journée à dormir. Il ne se réveilla même pas lorsque son camarade de classe Nathan est venu lui apporter les feuilles et les devoirs pour quand il rentrerait.
J’avais téléphoné dans la matinée à l’école pour signaler son absence, mais je ne savais pas si pouvait revenir le lendemain. C’est ce qui je leur avais répondu lorsque cette question me fut posée, en leur précisant qu’il avait de la fièvre.
Bizarrement, et heureusement, d’ailleurs, aussi, dans la soirée, sans médicaments, la fièvre était tombé – car le médicament n’agit que 6 heures, tout au plus. Je préférais quand même le garder encore un jour à la maison, pour éviter une rechute ; de plus, comme c’était mercredi, il ne perdait qu’une demie-journée.

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   mardi, janvier 25, 2005
Werewolf parlait de ses courbes de biométries… Je ne sais pas où en sont les miennes, bien que je croie que tout cela est de la fumisterie, mais si cela s’avérait vrai, elles seraient en chute verticale !
Par exemple, dimanche soir, je monte au palier, pour faire je ne sais plus quoi, quand j’entends pleurer derrière la porte de la chambre à coucher de mon fils… Je l’ouvre, et que vois-je ? Charbon et Ulysse qui en sortent ! Ils sont restés enfermés tout le week-end, sans boire ni manger, et donc, je ne dis pas l’odeur qui en est sorti… !
Je lui avais donc dis qu’il devait ranger sa chambre, que je puisse la nettoyer – bien que j’avais essuyé l’urine et ramassé les excréments, et que j’avais ouvert la fenêtre, l’odeur persistait encore. Je lui permis de dormir dans le lit à côté du mien, pour la nuit, car il était déjà tard.
Hier soir, lorsque je voulais mettre mon journal en ligne, Internet ne voulait pas fonctionner. J’ai du attendre une heure au moins – je voulais téléphoner à Isabelle, pour voir le problème venait de chez moi ou si c’était général, mais il sonnait « occupé », ce qui fait que je me suis dit que son cornet était décroché, ce qui fait que je suis aller jusque chez elle en grelottant – je ne sais pas pourquoi j’avais froid, enfin, il est vrai qu’il fait froid. Elle me rassura en me disant qu’Internet n’allait pas chez elle aussi – nous avons le même fournisseur – et qu’elle y avait été un peu avec un modem classique, ce qui expliquait que je n’arrivais pas à l’atteindre.
Finalement, je rentrais chez moi, et comme j’avais tellement froid, je n’eu pas le courage de retourner dehors pour y mettre mon sac poubelle, en me disant que je le ferais en me levant le lendemain matin. Quand mon fils abandonna l’ordinateur pour aller dormir, Internet remarchait et je pus y aller, y faire tout ce que j’y fais habituellement. Ce qui fait qu’au lieu de pouvoir aller dormir à une heure raisonnable, je restais éveillée longtemps après minuit.

Salut! Remarque que le Biorhytme.. Je ne prend pas ça au sérieux... Juste au cas ou un doute subsiste... J'ai trouvé un programme sur Palm qui fait ça. Le programme a quand-même de la gueule côté présentation... Mais pour y croire... SI tout est au plus bas et que moi je me sens en pleine forme.... Ça me semble clair :o)
Bonne nuit!

Werewolf
 
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   lundi, janvier 24, 2005
Ça avance, les travaux. Malheureusement pas aussi vite que je ne le voudrais, simplement parce qu’il y a toujours des impondérables qui m’empêchent d’aller aussi vite que je ne le voudrais : Ce matin, par exemple. Je reçois un coup de fil. Stupeur, j’entends la voix de mon fils au téléphone. Tout d’abord, j’ai cru que je rêvais : en effet, j’estime qu’il est encore trop jeune pour posséder un cellulaire, (bien que presque tous les enfants de son âge en on un) ou plutôt, j’estime qu’il ne faut pas trop gâter les enfants, sinon, lorsqu’ils sont adultes, ils deviennent arrogant, prétentieux et blasés de tout.
Je me demandais aussi, sur le coup ou il était, et puis je me suis inquiété, croyant qu’il me téléphonait parce qu’il était malade, mais non ; en réalité, il avait oublié la maquette qu’il devait réaliser pour un de ces cours, et il m’a demandé de lui amener (heureusement que nous n’habitons pas dans un village, sinon, il aurait eu des problèmes.
J’étais à peine rentré à la maison que le téléphone resonne : Ce coup-ci, c’était Isabelle, qui me demandait si je ne pouvais pas aller chercher son repas de midi : en effet, elle avait eu une rage de dents durant le week-end, et elle n’allait pas encore bien ; de plus, comme le froid s’était intensifié – oh, rien avoir avec le froid polaire que nos chers Canadiens ont chez eux – elle craignait que cela empire.
Morale de l’affaire : j’ai passé du temps à courir pour l’un et l’autre, de plus, je ne trouvais plus les chevilles que ma sœur m’avait rapporté lorsqu’elle avait été faire des achats ; or, je les avaient bien dans ma sacoche, mais je ne les voyais plus, aussi, je m’étais résolue à aller en racheter, et c’est dans le magasin même que je les aies retrouvées ! Enfin, j’ai quand même acheté en même temps encore quelques articles de quincaillerie, mais avec tout cela, j’ai quand même perdu deux heures.- à deux heures et demie.

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   vendredi, janvier 21, 2005
Finalement, ça a servit, d’avoir fait de la gymnastique sportive dans mon jeune âge ! Le fait d’avoir dansé sur la poutre et fait des barres asymétriques m’a permis d’être plus à l’aise et de garder facilement mon équilibre au dessus de mon échafaudage !


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   jeudi, janvier 20, 2005
Pour le moment, je suis en train de mettre des lambris le long du mur du deuxième étage, au niveau de la cage d’escalier, ainsi qu’au le plafond. Il faut dire que ce plafond est partiellement sous le toit.
Donc, je suis sur un échafaudage branlant, à 3 mètres au dessus du sol, ce qui a fait dire à mon fils : si tu tombe, ce n’est pas l’hôpital que j’appellerais, mais l’hôpital psychiatrique ! Même s’il croit que je n’ai pas peur de tomber, si, j’ai peur, mais ce que je crains surtout, c’est que si je tombe, c’est surtout de me briser des os – bien qu’ils soient solides – et encore plus la colonne vertébrale. Je ne pense pas quand même que je me tuerais ! Mais le mieux, ce serait évidement de ne pas tomber !

Soit quand-même prudente! 3 mètre c'est quand m-eme bien assez... J'ai déjà vu quelque se faire une double fracture de la jambe ... simplement en tombant de sa chaise... Faut le faire!

Werewolf
 
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   mercredi, janvier 19, 2005
Pendant longtemps, je ne comprenais pas pourquoi les enfants autour de moi, lorsque moi aussi j’étais enfant, et même bien plus tard, n’aimaient pas les carottes. Moi, je trouvais cela délicieux, et je trouvais les autres bien difficile !

J’eu l’explication, bien des années plus tard, et il n’y a pas si longtemps, d’ailleurs. J’avais été invité chez quelqu’un, ou au restaurant, je ne sais plus, lorsqu’on nous servit des carottes. À la première bouchée, je trouvais cela immangeable. J’en conclu donc que c’était la façon de les préparer qui faisait tout !

Voici la recette de ma mère, il faut dire qu’elle a fait « l’école ménagère » ; et je dois dire que ses repas ont tous une saveur spéciale :

Émincer une échalote et la faire rissoler dans une casserole.
Découper les carottes en dés, et les ajouter dans la casserole avec l’échalote.
Remuer et mélanger jusqu’à ce que les carottes aient changés de couleur.
Ajouter de l’eau, du sel, poivre et deux ou trois morceaux de sucre, couvrir et faire mijoter à feu doux en ajoutant de l’eau de temps en temps pour éviter qu’elles ne brûlent.

Ça à l'air tout simple et bien bon... malgré la simplicité... Je vais l'essayer un de ces quatres...
Les recettes les plus simples sont souvent les meilleures..
Werewolf
 
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   mardi, janvier 18, 2005
Mon café, aujourd’hui, a un goût de lessive ! Quelle horreur !
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Trois fois que je me retiens d’aller baisser le volet, alors que je viens de le lever : en effet, le jour n’est pas encore levé, et c’est la même clarté qu’au soir, quand je le descends. D’ordinaire, je ne le lève pas tant que le jour n’est pas là… Zut !
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Il n’y a rien de plus stupide que de se suicider à la suite d’un chagrin d’amour : c’est toujours le moins bon qui reste vivant ; de plus, la personne qui se suicide perd à tout jamais la chance de rencontrer le véritable amour !

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   lundi, janvier 17, 2005
Malgré que le nouveau cinéma « Espace » d’Arlon a absorbé les deux petits cinémas de quartier, je me rends compte que toutes les salles ne sont pas occupées, manquerait-il de personnel ? Enfin, nous avons quand même plus le choix dans les films et dans les heures, ce qui évite de se retrouver au même moment avec des gens qu’on n’aimerait pas spécialement rencontrer…. Ce qui m’est déjà arrivé quelquefois ! Je me demande aussi à quoi vont être réaffecté les anciens cinémas ?

C,est un problème bien présent à Montréal. L'ouverture de quelques mégaplexs plein de grosses salles, a fait fermé plein de bons petits cinémas. Y compris des cinémas de répertoires et c'est ça le gros problèmes. Ça ne laisse que la place pour les grosses productions qui ne sont pas toutes stupides. Mais souvent il y en a que tu ne vois que des effets spéciaux et rien d'intelligent. Ce qui est dommage par contre, c'est qu'ils peut y avoir de très bons films qui ne passerons jamais plus parce qu'ils ne sont pas rentables pour les grosses salles!

Werewolf
 
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   dimanche, janvier 16, 2005
Plutôt brefs, mes derniers billets, n’est-ce pas ? C’est parce que je suis de nouveau en train de remettre ma maison en état ; en effet, je n’avais pas encore terminé de rénover les deux couloirs des étages… Il faut absolument que ceux-ci soient fini pour la mi-mai : en effet, il y aura un « petit » Anversois chez pendant quelques jours… et je ne veux pas qu’il voie le mur, le plafond crevassés et la peinture qui s’écaille ici et là… Et j'ai énormément de travail de ce côté là, donc, très peu de temps à consacrer à mon journal...

Il y aura donc encore des billets brefs pendant quelque temps, des choses qui me viennent à l'esprit lorsque je travaille manuellement...

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   vendredi, janvier 14, 2005
J’ai l’impression qu’il y a des gens tellement menteurs qu’ils ne se rendent même plus compte eux-mêmes qu’ils disent des mensonges…

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   jeudi, janvier 13, 2005
Il existe de ces rêves, dont on regrette de se souvenir. Non pas qu’ils soient des cauchemars, mais simplement parce qu’ils ne sont pas particulièrement agréables non plus, et qu’ils viennent hanter l’esprit au cours de la journée qui suit.
Et d’autres, qui étaient tellement beaux que l’on regrette d’autant plus qu’ils ne soient pas la réalité…

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   mercredi, janvier 12, 2005
Il arrive quelquefois que surgissent, alors que rien ne les appelle, et que je croyais enterrées au fin fond de ma mémoire, des phrases anodines qui me remplissent de nostalgie, nostalgie qui se transforme par la suite en un indéfinissable malaise…

On peux aussi lire quelques fois une phrase anodine, remplie de simplicitée, qui remplie de curiosité... mais qui ne voudrait surtout pas mettre mal à l'aise ;o)

Werewolf
 
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   mardi, janvier 11, 2005
La tante de ma mère tenait, jusque dans les années 60, une épicerie qui jouxtait avec un café. En réalité, le café aussi lui appartenait, elle tenait les deux commerces. Lorsqu’elle pris sa retraite et qu’elle liquida le fond de commerce, elle donna quelques anciennes cartes postales qui représentait le village, du temps ou les frères Français avait établis un complexe scolaire, et que l’économie était florissante. Les photos avaient été prises vers 1932, ou 1933.
Voici ces photos qui ont été scannées, (je remercie Werewolf, sans quoi ce billet n’aurait pas pu voir le jour), ainsi que les endroit du village 70 ans plus tard. Les photos actuelles ont été faite en couleur avec un appareil numérique, puis elles ont été retravaillées pour leur donner un cachet ancien, avec plus ou moins de succès.
J’ajouterais aussi que mon appareil fait des photos moins larges, ce qui ne donne pas toujours la même perspective, et quelques-unes des photos n’ont pas été prise sur le même angle, parce que de nos jours, il est difficile, même dans un petit village tranquille, de se planter au milieu de la rue pour prendre une photo, sans être gêné par la circulation !



Voilà d’abord une vue de l’église. Celle-ci avait été construite dans les années 20, parce c’est à l’occasion de la consécration de celle-ci qui mes grands-parents maternels se sont rencontrés.
Sur la gauche, c’est l’ancienne école des garçons. Elle a été reconvertie, plus tard, en maison d’habitation. La maison d’en face, c’était ou habitait le frère de mon grand-père. Aujourd’hui encore y habite sa fille et son mari.



La rue de l’église, à l’heure actuelle. Elle s’appelle maintenant la rue des cigognes.



Voici la place du village. À gauche, l’ancienne école des filles. Elle a été démolie le jour du mariage de mes parents. À droite, une ancienne forge. Celle-ci c’est écroulée un jour de grand vent ! Dans le fond, le café commerce que tenait ma tante. Elle était sur la photo, assise sur le banc, en compagnie de ma mère et de sa sœur aînée. Son mari se tient appuyé sur le pas de la porte, et un cousin infirme à celui-ci qui se trouve assis sur une chaise. Cela se voit sur la photo originale, mais pas sur celle-ci, car elle a été rétrécie, histoire de ne pas encombrer le site.



La place, à l’heure actuelle. Il est toujours intéressant de voir combien, quelque fois, les maisons ont subies des transformations.



La rue du pensionnat. Dans le fond, un des bâtiments de l’ancien pensionnat qui à été démoli dans les années 60.

À l’avant, à droite, la maison qui appartenait, jusqu’en 1992, à des membres de la famille de ma mère. On y voit une construction en forme d’autel. Celui-ci servait de reposoir lors des processions du Saint Sacrement ainsi que celui de l’assomption.

Il n’y a pas si longtemps que les poteaux en bois qui soutenaient les fils électriques ont été remplacés, car je me souviens encore de les y avoir vu lorsque j’étais enfant.



Ici aussi, on voit que les écuries de la maison sur la gauche ont été transformées en habitation. Ce qui est amusant, mais que l’on ne sait pas si l’on a pas vécu lors la période qui s’est déroulée entre la prise de ses deux photos, c’est que pour l’une d’elle, on est presque revenue à la « case départ » ; en effet, la maison du milieu, à droite était transformée en magasin, jusqu’à ce que la société qui la louait a cessé le bail. Il y avait une sorte de terrasse sur le pignon de cette maison ; on y accédait d’un coté par un escalier, de l’autre par une sorte de « rampe ».



La rue de la foulie. Sur la gauche, un angle de la fontaine. On ne voit pas bien celui-ci, mais il cache la maison paternelle de ma mère. La rue de la foulie avait la réputation d’être particulièrement sale ; mais il est vrai qu’en contrebas y coule un ruisseau. Il y avait encore des poissons dedans quand j’avais 8 ou 9 ans, maintenant, comme tout les cours d’eau, c’est un égout à ciel ouvert et je ne pense pas qu’une vie y soit encore possible.



Ici, on voit mieux l’angle de la fontaine. Les communs de la maison de mes grands-parents ont été agrandis après la guerre. Presque toutes les maisons de cette rue ont été transformées, mais cela ne se voit pas, parce que les propriétaires actuels ont planté de la végétation qui les cache complètement. Comme les maisons sont plus hautes que la route, les gens avaient creusé un espace horizontal, empierré et dont le dessus des terres est soutenu par un petit mur, pour y transposer le fumier. À certains endroits, ces places sont restées.

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   jeudi, janvier 06, 2005
Il y a 8 ou 9 ans de cela, une amie d’Isabelle avait un « copain » qui était extrêmement superstitieux. Il faut dire que pour cela, ils étaient fort bien assortis, parce la femme en question avait son lot de superstitions aussi, à propos de corbeaux qui traversaient la route, ou suivant le nombre de corbeaux… enfin, je ne sais pas très bien, parce ce genre de « fadaises » me fait hausser les épaules.
Le fait d’être superstitieux n’était pas encore un mal en soit, après tout, si la superstition enferme les gens dans un monde de stupidité, cela, généralement n’engendre aucun problème en soit, mais la mésaventure qui était arrivé au copain en question n’aurait jamais eu lieu si, justement, il n’avait pas été superstitieux.

J’ajouterais aussi que, si cette superstition était réelle, il n’y aurait que des ennuis qui se seraient abattus sur mes épaules depuis deux ans et demi ; car depuis ce temps là, je possède… un chat noir. Donc, le gars en question était persuadé – et l’est toujours, d’ailleurs, et plus que jamais - que les chats noirs portaient malheur.

Un beau jour, (pourquoi beau, d’ailleurs ?), il pris sa voiture pour se rendre je ne sais pas où. En route, il croisa un chat noir. Aussitôt, il fit demi-tour, craignant qu’il ne lui arrive quelque chose sur le chemin, et décida de prendre un autre itinéraire… et il fit un accident avec un camion. Je crois bien même que sa voiture était foutue. Ce qui fait que, d’après lui, c’est parce qu’il avait croisé ce malheureux chat sur le chemin qu’il avait eu cet accident ; et même si Isabelle avait beau lui dire que s’il avait continué son chemin il ne lui serait rien arrivé, il ne démordit pas de cette opinion. Comme quoi, l’illogique est souvent plus fort que la logique !


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   mercredi, janvier 05, 2005
Lorsque j’ai commencé mon journal, je m’étais inscrite à la Cev. Celle-ci avait connu déjà bien des déboires, et lorsque je m’y étais inscrite, elle était déjà sur le déclin, minée par des querelles intestines. Grâce à elle, j’ai eu l’occasion de connaître des gens très intéressants, et même de me lier d’amitié avec certains membres. C’est aussi grâce à elle que j’ai pu établir une amitié plus profonde encore avec Werewolf . En passant, même s’il a changé le « look » et le style de son site, je suis bien contente qu’il écrive toujours, même si c’est plus court, car j’étais un peu triste de ne plus pouvoir lire ce qui sortait de son cerveau génial, ce que j’avais crains au début.
Malheureusement, comme partout et dans tout, comme à l’école, dans les quartiers, dans les villages, au travail même, s’il y a des gens très sympathiques ou amicaux, on y trouve aussi, sinon des grincheux et des « faiseurs » de disputes, des « je fous la merde partout ». Quelques part, avec la mort de la Cev, je n’ai plus eu non plus contact avec ceux que je considère comme principaux instigateurs de la chute de la Cev, que je ne nommerais pas, parce qu’il est possible que mes opinions divergent avec d’autres personnes sur ce point là, et je n’ai nullement envie de recommencer à me disputer sur une chose qui est passée depuis bientôt un an.
Pourquoi donc ce billet ? Tout ce préambule pour dire que j’ai reçu un courriel (j’aime tellement mieux ce mot d’origine québécoise que le mot « email » utilisé par les européens, je trouve qu’il sonne comme une petite clochette), dont la teneur, bien que polie, m’a fait froncer les sourcils. Polie et un tantinet arrogante, qui m’a fait repenser au style de l’un de ses « fouteurs de merde » que j’avais eu l’occasion de côtoyer et de contacter lors de ma fréquentation de la Cev.
Sur le coup, je n’y pensais pas trop, mais la lecture du mail m’avait fait comme un effet d’étouffer, une angoisse irraisonnée, et c’est ensuite que j’ai pris conscience de la raison de cet étouffement. C’est parce que j’avais l’impression de reparler à un clone de cet individu que je n’aimais pas beaucoup et qui habite quelque part en France. Et je dis bien un clone, parce que je sais que la personne qui m’a envoyé ce courrier électronique n’est pas ce Français dont je viens de parler. D’ailleurs, j’espère bien qu’il m’a oublié, comme j’avais presque réussi à le faire jusqu’à aujourd’hui. Je viens de me rendre compte que, s’il existe des « sosies » physiques, il y a aussi des « sosies » mentaux. Mais ceux-là, ils sont plus difficiles à repérer.

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   mardi, janvier 04, 2005
Catastrophe en Asie : Une lueur dans les ténèbres

Un article qui vaut tous les longs billets…

oui j'ai vu ça à la télé ainsi que le pêcheur qui avait été pris sous sa barque pendant 7 jours! ca redonne l'espoir qu'il faut ce genre de miracles parmi toute cette tristesse!
 
On commence à en voir une petite compilation aux nouvelles aussi, de ces histoires de survivants. C'est une tragédie qui nous laissera très longtemps des traces, j'en suis persuadé tout a été affecté. Même la faune aquatique!
Werewolf
 
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   dimanche, janvier 02, 2005
Si je devais donner un titre à mon billet, j’aurais pu l’appeler « une fin d’année qui fini mal ? ».
Donc, dernier jour de l’an, contrairement à mes résolutions, je me suis levée très, très tard, ce qui fit que je me suis mise en retard pour mes projets de la journée. (Quand c’est les vacances, mon réveil est en vacances lui aussi, et je me lève quand le sommeil m’a fui).
Enfin, en passant par le rayon librairie d’une des grandes surfaces que je fréquente habituellement, j’ai trouvé les trois livres qui m’avaient intéressés pour lire. Tant mieux, me suis-je dit. J’aurais de la lecture pour le week-end.
Après avoir fait diverses choses ailleurs, suis passé en dernier à la banque. Pour rechercher mes extraits de compte. À ma grande surprise, je me suis rendu compte que le montant du chèque libellé pour mon marchand de mazout ne correspondait pas à l’argent que j’avais versé sur mon compte pour payer le dit mazout : en effet, il y avait une différence de 10 euro en ma faveur. Tiens ! Me suis-je pensé, sur le coup. Est-ce que je me serais trompé en transférant l’argent de mon compte épargne vers mon compte courant ? … Mais de retour à la maison, j’avais déjà oublié cette affaire. Je voulais que ma maison soit impeccable pour le dernier jour de l’an. Mais j’avais déjà perdu énormément de temps : mes pérégrinations à travers la ville m’avait au moins faire perdre une heure à une heure et demi de temps, d’autant plus que je devais me rendre à plusieurs places et que j’avais bien marché au moins trois kilomètres. (Arlon à beau ne pas être grande, toutes les places que je devais faire se trouvent à l’extérieur de la ville).
J’avais décidé de jeter les vieux calendriers, et de pendre les nouveaux, pour mon retour chez moi le 2 de l’an. Je me dis : en si j’en profitais pour inscrire dessus les dates d’anniversaires des mes amis d’Internet (ceux que je ne connaît pas encore par cœur) afin de pouvoir leur souhaiter quand la date viendra ? J’avais déjà éteint l’ordinateur, je le rallumais et me mis en quête de la liste.
Puis je jetais un coup d’œil sur l’heure qui se trouve au bas de l’ordinateur. Horreur ! Je n’avais presque plus de temps pour finir – bien que j’avais commencé le « grand nettoyage » le jour d’avant. De plus, j’avais reculé une armoire parce qu’il avait du lait qui s’était renversé autrefois et s’était glissé traîtreusement dessous du meuble en question ; mais je ne m’en était pas rendu compte tout de suite, et c’est à l’odeur que j’avais été voir ce qui se passait… j’avais donc fait « tremper » la place pour décoller le lait caillé, et en attendant, je faisais autre chose. Finalement, c’est ce truc qui m’a fait perdre du temps.
Au moment du départ – alors que j’étais déjà « juste » pour partir, je me rendis compte que j’avais laissé une lampe allumée dans ma chambre à coucher – je me demande pourquoi d’ailleurs elle l’était – et je me précipitais pour l’éteindre… j’ai refermé la porte en sortant, sans vérifier, parce que j’étais pressé, si un chat ne s’était pas glissé dedans à mon insu… ce qui était hélas le cas !
Quand je suis arrivé à l’arrêt de bus, le clocher de St Martin sonnait les 6 heures… Et il n’y avait plus personnes à l’arrêt. Zut, me dis-je. Je l’ai peut-être raté… En principe, le bus doit passer à 5 heures 58, mais il est toujours en retard. Évidement, pas cette fois ! Je me dis : Si je ne vois rien à 6 h 5, je descendrais à la gare et je prendrais l’express de Florenville. (Ce bus ne passe pas par mon village natal, mais il y a un arrêt dans le village voisin, distant environ de trois kilomètres). C’est toujours mieux de rentrer à pied, surtout faire 12 kilomètres (ce n'est pasla distance ne m’effraie, car je suis une grande marcheuse), mais seule dans la nuit noire…
Donc, comme sœur Anne, ne voyant rien venir, je me décidais à descendre à la gare, et me mis en quête d’un téléphone, pour prévenir à la maison que je serais en retard, parce que, évidement, le bus que je prenais était plus tard que celui que j’avais raté, (en réalité, il partait à l’heure à laquelle je j’aurais du descendre de l’autre bus), et de plus, je devais encore franchir à pied les trois kilomètres qui séparaient les deux villages. Tout d’abord, je me rendis à l’endroit ou deux cabines de téléphone se dressaient auparavant, mais je ne trouvais plus rien : en effet, la rue de la gare à été redessinée il y a trois ans d’ici, et tout à été changé. Puis je me souvins qu’un téléphone avait été installé entre deux abribus. Ce n’est pas que je suis contre la modernité, je possédais, il n’y a pas trois mois d’ici, un téléphone portable – oh, pas un cher – mais je l’ai une fois perdu alors que je me trouvais en compagnie d’Isabelle, et personne n’a eu la gentillesse de me le ramener… (bien que j'ai téléphoné au dépot de bus si on ne l'avait pas trouvé, et je me suis même rendu à la police pour voir si on ne l'avait pas ramené) ce qui fait que j’en suis démunie. Je ne l’utilisais qu’occasionnellement, mais il me servait justement dans des cas comme celui-ci, et j’ai râlé une fois de plus en pensant qu’il m’aurait été utile dans ce moment là. Arrivé au téléphone public, la tonalité était tellement faible que je du enfoncer mon doigt dans l’autre oreille pour entendre quelque chose. Après avoir composé le numéro de la maison de ma mère, j’eu le désagrément d’entendre que le téléphone était occupé. Je raccrochais, en me demandant si ma pièce allait me revenir, et, à ma grande surprise, en plus de ma pièce de 50 cent, j’eu le plaisir d’y trouver une pièce de 2 euro ! Bonne affaire, me suis-je dis.
Tout en attendant, je me suis rendue compte qu'en plus, j’avais oublié de prendre un des bouquins que j’avais acheté et que je comptais lire dans mon lit chez ma mère. De temps en temps, je recomposais le numéro de téléphone, mais en vain.
Le chauffeur du bus, qui était en réalité une femme, était en train de bavarder dans son portable quand elle s’arrêta. Bon, me dis-je elle va sûrement arrêter de bavarder très bientôt – il est interdit de téléphoner lorsque l’on conduit, il parait que c’est extrêmement dangereux – mais elle continuait, continuait… Et elle parlait si fort que tous les clients du bus étaient au courant de toutes ses petites affaires de famille. Finalement, elle raccrocha, et je me rendis compte que c’était elle qui avait appelé quelqu’un, et non pas l’inverse. Je poussais un soupir de soulagement quand elle eu fini, et de toute façon, je descendis une minute ou deux plus tard. Arrivé à la maison, quand je lui dis que j'avais essayé d'appeler, ma mère me répondis : c’était Aline qui téléphonait, et dire que justement, personne n’a téléphoné dans la semaine, et il fallait justement qu’elle téléphone à ce moment-là.
Ma mère m’envoya encore promener le chien – comme si je n’avais déjà pas assez marché ce jour là – et j’ai tout de même passé une soirée paisible, contrairement à ce que je redoutais, car je n’aime pas spécialement le jour de la saint Sylvestre, en regardant un film pour enfant avec mon fils blotti contre moi…

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