Une vie si tranquille  

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Dans les petits villages, les petites villes, il ne se passe jamais rien...
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   mardi, janvier 11, 2005
La tante de ma mère tenait, jusque dans les années 60, une épicerie qui jouxtait avec un café. En réalité, le café aussi lui appartenait, elle tenait les deux commerces. Lorsqu’elle pris sa retraite et qu’elle liquida le fond de commerce, elle donna quelques anciennes cartes postales qui représentait le village, du temps ou les frères Français avait établis un complexe scolaire, et que l’économie était florissante. Les photos avaient été prises vers 1932, ou 1933.
Voici ces photos qui ont été scannées, (je remercie Werewolf, sans quoi ce billet n’aurait pas pu voir le jour), ainsi que les endroit du village 70 ans plus tard. Les photos actuelles ont été faite en couleur avec un appareil numérique, puis elles ont été retravaillées pour leur donner un cachet ancien, avec plus ou moins de succès.
J’ajouterais aussi que mon appareil fait des photos moins larges, ce qui ne donne pas toujours la même perspective, et quelques-unes des photos n’ont pas été prise sur le même angle, parce que de nos jours, il est difficile, même dans un petit village tranquille, de se planter au milieu de la rue pour prendre une photo, sans être gêné par la circulation !



Voilà d’abord une vue de l’église. Celle-ci avait été construite dans les années 20, parce c’est à l’occasion de la consécration de celle-ci qui mes grands-parents maternels se sont rencontrés.
Sur la gauche, c’est l’ancienne école des garçons. Elle a été reconvertie, plus tard, en maison d’habitation. La maison d’en face, c’était ou habitait le frère de mon grand-père. Aujourd’hui encore y habite sa fille et son mari.



La rue de l’église, à l’heure actuelle. Elle s’appelle maintenant la rue des cigognes.



Voici la place du village. À gauche, l’ancienne école des filles. Elle a été démolie le jour du mariage de mes parents. À droite, une ancienne forge. Celle-ci c’est écroulée un jour de grand vent ! Dans le fond, le café commerce que tenait ma tante. Elle était sur la photo, assise sur le banc, en compagnie de ma mère et de sa sœur aînée. Son mari se tient appuyé sur le pas de la porte, et un cousin infirme à celui-ci qui se trouve assis sur une chaise. Cela se voit sur la photo originale, mais pas sur celle-ci, car elle a été rétrécie, histoire de ne pas encombrer le site.



La place, à l’heure actuelle. Il est toujours intéressant de voir combien, quelque fois, les maisons ont subies des transformations.



La rue du pensionnat. Dans le fond, un des bâtiments de l’ancien pensionnat qui à été démoli dans les années 60.

À l’avant, à droite, la maison qui appartenait, jusqu’en 1992, à des membres de la famille de ma mère. On y voit une construction en forme d’autel. Celui-ci servait de reposoir lors des processions du Saint Sacrement ainsi que celui de l’assomption.

Il n’y a pas si longtemps que les poteaux en bois qui soutenaient les fils électriques ont été remplacés, car je me souviens encore de les y avoir vu lorsque j’étais enfant.



Ici aussi, on voit que les écuries de la maison sur la gauche ont été transformées en habitation. Ce qui est amusant, mais que l’on ne sait pas si l’on a pas vécu lors la période qui s’est déroulée entre la prise de ses deux photos, c’est que pour l’une d’elle, on est presque revenue à la « case départ » ; en effet, la maison du milieu, à droite était transformée en magasin, jusqu’à ce que la société qui la louait a cessé le bail. Il y avait une sorte de terrasse sur le pignon de cette maison ; on y accédait d’un coté par un escalier, de l’autre par une sorte de « rampe ».



La rue de la foulie. Sur la gauche, un angle de la fontaine. On ne voit pas bien celui-ci, mais il cache la maison paternelle de ma mère. La rue de la foulie avait la réputation d’être particulièrement sale ; mais il est vrai qu’en contrebas y coule un ruisseau. Il y avait encore des poissons dedans quand j’avais 8 ou 9 ans, maintenant, comme tout les cours d’eau, c’est un égout à ciel ouvert et je ne pense pas qu’une vie y soit encore possible.



Ici, on voit mieux l’angle de la fontaine. Les communs de la maison de mes grands-parents ont été agrandis après la guerre. Presque toutes les maisons de cette rue ont été transformées, mais cela ne se voit pas, parce que les propriétaires actuels ont planté de la végétation qui les cache complètement. Comme les maisons sont plus hautes que la route, les gens avaient creusé un espace horizontal, empierré et dont le dessus des terres est soutenu par un petit mur, pour y transposer le fumier. À certains endroits, ces places sont restées.

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