Une vie si tranquille  

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Dans les petits villages, les petites villes, il ne se passe jamais rien...
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   dimanche, janvier 02, 2005
Si je devais donner un titre à mon billet, j’aurais pu l’appeler « une fin d’année qui fini mal ? ».
Donc, dernier jour de l’an, contrairement à mes résolutions, je me suis levée très, très tard, ce qui fit que je me suis mise en retard pour mes projets de la journée. (Quand c’est les vacances, mon réveil est en vacances lui aussi, et je me lève quand le sommeil m’a fui).
Enfin, en passant par le rayon librairie d’une des grandes surfaces que je fréquente habituellement, j’ai trouvé les trois livres qui m’avaient intéressés pour lire. Tant mieux, me suis-je dit. J’aurais de la lecture pour le week-end.
Après avoir fait diverses choses ailleurs, suis passé en dernier à la banque. Pour rechercher mes extraits de compte. À ma grande surprise, je me suis rendu compte que le montant du chèque libellé pour mon marchand de mazout ne correspondait pas à l’argent que j’avais versé sur mon compte pour payer le dit mazout : en effet, il y avait une différence de 10 euro en ma faveur. Tiens ! Me suis-je pensé, sur le coup. Est-ce que je me serais trompé en transférant l’argent de mon compte épargne vers mon compte courant ? … Mais de retour à la maison, j’avais déjà oublié cette affaire. Je voulais que ma maison soit impeccable pour le dernier jour de l’an. Mais j’avais déjà perdu énormément de temps : mes pérégrinations à travers la ville m’avait au moins faire perdre une heure à une heure et demi de temps, d’autant plus que je devais me rendre à plusieurs places et que j’avais bien marché au moins trois kilomètres. (Arlon à beau ne pas être grande, toutes les places que je devais faire se trouvent à l’extérieur de la ville).
J’avais décidé de jeter les vieux calendriers, et de pendre les nouveaux, pour mon retour chez moi le 2 de l’an. Je me dis : en si j’en profitais pour inscrire dessus les dates d’anniversaires des mes amis d’Internet (ceux que je ne connaît pas encore par cœur) afin de pouvoir leur souhaiter quand la date viendra ? J’avais déjà éteint l’ordinateur, je le rallumais et me mis en quête de la liste.
Puis je jetais un coup d’œil sur l’heure qui se trouve au bas de l’ordinateur. Horreur ! Je n’avais presque plus de temps pour finir – bien que j’avais commencé le « grand nettoyage » le jour d’avant. De plus, j’avais reculé une armoire parce qu’il avait du lait qui s’était renversé autrefois et s’était glissé traîtreusement dessous du meuble en question ; mais je ne m’en était pas rendu compte tout de suite, et c’est à l’odeur que j’avais été voir ce qui se passait… j’avais donc fait « tremper » la place pour décoller le lait caillé, et en attendant, je faisais autre chose. Finalement, c’est ce truc qui m’a fait perdre du temps.
Au moment du départ – alors que j’étais déjà « juste » pour partir, je me rendis compte que j’avais laissé une lampe allumée dans ma chambre à coucher – je me demande pourquoi d’ailleurs elle l’était – et je me précipitais pour l’éteindre… j’ai refermé la porte en sortant, sans vérifier, parce que j’étais pressé, si un chat ne s’était pas glissé dedans à mon insu… ce qui était hélas le cas !
Quand je suis arrivé à l’arrêt de bus, le clocher de St Martin sonnait les 6 heures… Et il n’y avait plus personnes à l’arrêt. Zut, me dis-je. Je l’ai peut-être raté… En principe, le bus doit passer à 5 heures 58, mais il est toujours en retard. Évidement, pas cette fois ! Je me dis : Si je ne vois rien à 6 h 5, je descendrais à la gare et je prendrais l’express de Florenville. (Ce bus ne passe pas par mon village natal, mais il y a un arrêt dans le village voisin, distant environ de trois kilomètres). C’est toujours mieux de rentrer à pied, surtout faire 12 kilomètres (ce n'est pasla distance ne m’effraie, car je suis une grande marcheuse), mais seule dans la nuit noire…
Donc, comme sœur Anne, ne voyant rien venir, je me décidais à descendre à la gare, et me mis en quête d’un téléphone, pour prévenir à la maison que je serais en retard, parce que, évidement, le bus que je prenais était plus tard que celui que j’avais raté, (en réalité, il partait à l’heure à laquelle je j’aurais du descendre de l’autre bus), et de plus, je devais encore franchir à pied les trois kilomètres qui séparaient les deux villages. Tout d’abord, je me rendis à l’endroit ou deux cabines de téléphone se dressaient auparavant, mais je ne trouvais plus rien : en effet, la rue de la gare à été redessinée il y a trois ans d’ici, et tout à été changé. Puis je me souvins qu’un téléphone avait été installé entre deux abribus. Ce n’est pas que je suis contre la modernité, je possédais, il n’y a pas trois mois d’ici, un téléphone portable – oh, pas un cher – mais je l’ai une fois perdu alors que je me trouvais en compagnie d’Isabelle, et personne n’a eu la gentillesse de me le ramener… (bien que j'ai téléphoné au dépot de bus si on ne l'avait pas trouvé, et je me suis même rendu à la police pour voir si on ne l'avait pas ramené) ce qui fait que j’en suis démunie. Je ne l’utilisais qu’occasionnellement, mais il me servait justement dans des cas comme celui-ci, et j’ai râlé une fois de plus en pensant qu’il m’aurait été utile dans ce moment là. Arrivé au téléphone public, la tonalité était tellement faible que je du enfoncer mon doigt dans l’autre oreille pour entendre quelque chose. Après avoir composé le numéro de la maison de ma mère, j’eu le désagrément d’entendre que le téléphone était occupé. Je raccrochais, en me demandant si ma pièce allait me revenir, et, à ma grande surprise, en plus de ma pièce de 50 cent, j’eu le plaisir d’y trouver une pièce de 2 euro ! Bonne affaire, me suis-je dis.
Tout en attendant, je me suis rendue compte qu'en plus, j’avais oublié de prendre un des bouquins que j’avais acheté et que je comptais lire dans mon lit chez ma mère. De temps en temps, je recomposais le numéro de téléphone, mais en vain.
Le chauffeur du bus, qui était en réalité une femme, était en train de bavarder dans son portable quand elle s’arrêta. Bon, me dis-je elle va sûrement arrêter de bavarder très bientôt – il est interdit de téléphoner lorsque l’on conduit, il parait que c’est extrêmement dangereux – mais elle continuait, continuait… Et elle parlait si fort que tous les clients du bus étaient au courant de toutes ses petites affaires de famille. Finalement, elle raccrocha, et je me rendis compte que c’était elle qui avait appelé quelqu’un, et non pas l’inverse. Je poussais un soupir de soulagement quand elle eu fini, et de toute façon, je descendis une minute ou deux plus tard. Arrivé à la maison, quand je lui dis que j'avais essayé d'appeler, ma mère me répondis : c’était Aline qui téléphonait, et dire que justement, personne n’a téléphoné dans la semaine, et il fallait justement qu’elle téléphone à ce moment-là.
Ma mère m’envoya encore promener le chien – comme si je n’avais déjà pas assez marché ce jour là – et j’ai tout de même passé une soirée paisible, contrairement à ce que je redoutais, car je n’aime pas spécialement le jour de la saint Sylvestre, en regardant un film pour enfant avec mon fils blotti contre moi…

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