Une vie si tranquille  

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Dans les petits villages, les petites villes, il ne se passe jamais rien...
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   mardi, septembre 27, 2005
En été, les poules pondent bien. Il y a deux ans, maman avait quatre « vieilles » poules, et elle avait décidé d’acheter deux poulettes, pensant que les autres arrivaient en fin de ponte et qu’on devrait tout doucement penser à les faire passer à la casserole.
Il fallait croire que l’arrivée de ces jeunettes dopèrent les anciennes : maman se mis a ramasser quatre à six œufs par jour. Ce qui fait qu’elle fut « envahie » par les œufs. Bien sûr, elle en donnait de temps en temps une demi-douzaine à chacune de mes sœurs, et j’en prenais aussi de temps en temps pour moi, mais elle avait encore des œufs en surnombre. Sa voisine d’en face lui en achetait bien de temps en temps, mais elle aussi à une sœur qui possède des poules pondeuses. Il y avait bien encore la solution de faire des crêpes de temps en temps, ou même de la tarte, mais maman n’est pas une fanatique pour cuisiner des pâtisseries.
Aussi, elle me demanda si je ne voulais pas demander à mes voisins si cela ne les intéressait pas d’acheter des œufs.
Je demandais donc à mes plus anciens voisins, et la dame était d’accord, d’autant plus que le prix était intéressant : il était à peut près le même que les œufs de poule élevée en batterie, mais avec la qualité d’œuf bio. Elle savait que ma mère élevait des poules en plein air. Elle me disait, justement, que c’était bien, parce qu’elle, au contraire faisait de la pâtisserie, et que c’était des bons œufs.
Comme il ne lui en fallait qu’une demi-douzaine par semaine, et que je n’en ramenais que toutes les deux semaines : en effet, une semaine sur deux, je reviens en bus, et donc je n’en prends pas de peur de les casser : cela m’était arrivé une fois, lorsque j’habitais encore à l’appartement et tout était mâchuré de blanc et de jaune d’œuf ; aussi depuis, je n’en prend que lorsque je suis en voiture.
J’avais donc fait un compromis avec elle : je lui en ramenais tous les quinze jours, mais une douzaine complète. Quand je reviens avec la voiture de ma sœur, il est déjà tard, et pour ne pas déranger ces gens dans la soirée, je mets les œufs au frigo et je les leur porte dans le courant de la journée. Lundi, donc, bien que je ne voyais aucun de leur deux véhicules, ni garés dans leur allée, ni dans la rue, et que malgré tout j’entendais « remuer » dans la maison d’à côté – les joies de la mitoyenneté – je me décidais d’aller voir. Ce fut le fils qui vint m’ouvrir. Ah ! Les œufs ! Me dit-il. Deux euro, c’est ça ? Puis il se mit à fouiller dans divers pots et sacoches. Mais il ne trouva qu’un euro. Il me dit que sa mère était partie avec son portefeuille et que lui n’avait que cela. Eh bien, lui dis-je. Garde ton euro, elle n’aura qu’à venir me payer lorsqu’elle me rendra la boîte. Ok, et je rentrais chez moi.
Peut-être une demi-heure plus tard, elle vint à ma porte pour me payer et me rendre la boîte. Elle rigolait, et je lui dis que ce genre de chose, ça arrivait.
Cela un épisode, toujours à propos des œufs, qui m’avait bien fait rire aussi, il y a quelques années. Cela avait du se passer quelques temps après qu’Isabelle s’était acheté sa voiture bleue. À cette époque, maman avait aussi beaucoup d’œufs et elle avait demandé si Isabelle n’en voulait pas de temps en temps ; et celle-ci avait même demandé à sa grand-mère si cela l’intéressait.
La grand-mère d’Isabelle était d’accord, et, tant qu’elle vivait, elle prenait aussi de façon régulière des œufs. À un certain moment, je du faire passer le message : c’est bientôt l’hiver, et les poules ne pondent presque plus. (Ce qui prouve bien qu’on ne « pousse » pas nos poules à la ponte). Elle devait donc le dire à sa grand-mère.
Je pensais que le message était bien passé, quand je vis un jour arriver Isabelle avec une boîte en plastique, destinée elle aussi à transporter les œufs. Elle rigolait en me disant : ma grand-mère te supplie, même si il n’y en a qu’un, d’avoir encore des œufs de chez toi. La façon dont elle le disait m’avait bien fait rigoler, mais, malheureusement, les poules ne pondaient plus du tout et je n’en avais même plus pour moi. Ce qui fait que je n’ai pu plus lui vendre, même pas un seul de mes « bons œufs ». Et d’ailleurs, quelques temps plus tard, la grand-mère d’Isabelle tomba malade à son tour et mourut.

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   lundi, septembre 26, 2005
Bien que je l’avais déjà nettoyé le jardin deux ou trois fois, les mauvaises herbes l’avaient de nouveau envahies. Il aurait fallu que je les arrache avant qu’elles n’atteignent leur taille adulte, mais j’avais d’autre chose à faire chez ma mère, notamment terminer la barrière de l’enclos des poules, auquel j’y avait mis un soin particulier.
Donc, samedi, je me suis attaqué à une parcelle que ma mère avait laissé libre, pour des semailles d’hiver et autre repiquage. Les mauvaises herbes étaient hautes, elles m’arrivaient au genou, mais l’avantage avec cette sorte-là, (qui avait fait son apparition il y a une vingtaine d’année), c’est qu’elle empêchait fortement la croissance d’autre sorte de mauvaises herbe. De plus, elle finissait par avoir de longue tige des fois très dures, et assez facile à arracher. À un certain moment, mon fils vint me rejoindre, non pas pour me donner un coup de main, mais simplement parce qu’il l’ennuyait. Après m’avoir raconté je ne sais plus quoi, il regarda par-dessus la rangée de poireaux et me dit : il y a une drôle de chenille, là !
Sur le chou ? lui demandais-je. Non, sur les feuilles de carottes. Comment est-elle ? verte, avec du bleu et des points oranges. Je me doutais de quelle chenille il s’agissait, et j’allais vérifier par moi-même.
Et ce fut bien cette chenille là que je vis :



N’y touche pas, lui dis-je. C’est une chenille de machaon, c’est un papillon très rare, et ne le dis surtout pas à Mamy, sinon, elle va la tuer. (Ma mère s’imagine que les papillons engendrent des mites.)

Oh ! À propos de cette chenille, je ne savais encore rien il y a un an ou deux ; c’est par Internet que j’ai su qu’elle genre de chenille donnaient des machaons, et, entre autre, qu’elles se nourrissent de feuilles de carotte.

Je dois dire que des machaons, je n’en ai vu que deux fois dans ma vie : la première fois, je devais avoir sept ou huit ans, et un autre enfant du village en avait attrapé un et l’avait amené à l’école, et c’est là que je vis pour la première fois ce papillon extraordinaire. La deuxième fois, c’était dans le jardin, chez nous, à peu près d’ailleurs à l’endroit que je dégageais samedi. C’était un été très chaud et je le vis posé sur un endroit humide du sol, parce qu’on venait d’arroser les légumes. Et mon père m’avait même dit qu’il avait lu quelque part que les papillons, pour boire, trempaient leur longue trompe dans le sol pour y absorber l’eau qu’il contenait.

Bien sûr, j’ai été depuis voir des expositions de papillons venus des quatre coins de la planète, et à côté mon machaon pourrait faire piètre figure, mais c’est quand même le plus beau papillon de notre région, suivit de près, d’ailleurs, par le papillon « paon du jour ».


Belle oportunité que tu a posé là! Bravo! Les couleurs sont bien en plus. Mais au fait... Ça se nourris uniquement de feuilles de carottes? Car ici c'est une autre végétation!
 
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   jeudi, septembre 22, 2005
Lorsque je suis rentrée chez moi, dimanche dernier, il n’y avait aucuns chats qui m’attendaient à l’intérieur de la maison. Normal : le temps s’était remis au beau et le soleil brillait, et continue à briller, d’ailleurs, toute cette semaine. Contrairement aux pronostics des météorologues qui avaient pronostiqués un week-end exécrable, la semaine dernière, mais, enfin bref.
Mais les chats sont des animaux intelligents, et ont surtout l’oreille fine : je n’étais pas arrivé de 10 minutes que l’un au l’autre firent leur apparition, car il savent bien que ma première préoccupation à mon retour est de leur donner à manger. Lorsque je suis absente, je garnis deux grands bols de nourriture sèche (d’ailleurs, c’est ce qu’Ulysse préfère), sinon, en semaine, ils ont une boite de conserve par jour (pour tous le chats). Et de croquettes en plus ; en hiver, j’y ajoute aussi du pain, mais en été, une boite, pour eux tous est suffisante, sinon je dois jeter le reste à la poubelle.
Pendant que je m’occupais, Yvain avait pris d’office l’ordinateur, et, lorsque j’avais fini ce que j’avais à faire, je m’installais dans le fauteuil avec un livre en attendant qu’Yvain me le laisse ; à ce moment, Charbon sauta sur ses genoux, et il le prit dans ses bras. Il le rejeta aussitôt en s’écriant : Charbon, tu pues ! Et il s’écria ensuite : eh ! Il a mis de la merde sur mon pull ! Puis il monta à la salle de bain pour l’ôter.
Pendant ce temps, Charbon avait sauté sur l’accoudoir du fauteuil dans lequel j’étais assise, et il avait fait une tentative pour s’installer sur mes genoux, mais comme il sentait mauvais, je le rejetais aussitôt.
J’avais compris qu’il avait la diarrhée, mais je pensais que cela passerait assez vite. C’est au matin, lundi, quand je me levais, que je me rendis compte que c’était plus sérieux que je ne le pensais : il y avait partout des tâches brunâtres qui maculait mon sol, à la salle de bain, sur le palier, dans les escaliers, partout au rez-de-chaussée…
D’ailleurs, quand il s’approchait, je voyais que « cela » sortait de son anus comme de l’eau. J’avais bien de l’immodium instant, mais évidement, demandez à un chat de garder un comprimé sur la langue… j’avais bien essayé de lui en donner un, mais, contrairement aux habitudes des chats de vouloir rejeter un médicament, il l’avala aussitôt… ce qui fait que c’est comme si je ne lui avait rien donné.
J’attendis néanmoins l’après-midi pour savoir si cela avait quand même fait quelque effet, et comme rien ne se passait, je me décidais d’aller chercher à la pharmacie, non seulement des fermants lactés, mais aussi de l’immodium ordinaire, au cas où ceux-ci se montreraient inefficace.
Mardi matin, je n’étais pas trop sûre du résultat, car je voyais qu’il avait encore des yeux malades, et qu’il avait tendance à vouloir se nettoyer ; je l’installais de façon péremptoire dans la litière, et j’entendis qu’il grattait. Quelques temps plus tard, je constatais en effet que, sans être complètement guéri, cela alla mieux, et je lui redonnais encore une gélule de ferments.
Et puis, il a fallu tout nettoyer : en effet, j’avais préféré laisser cela jusqu’à ce qu’il suffisamment guéri pour ne pas devoir recommencer tout de suite. Mais c’était pire que ce que je m’attendais : en effet, de la nuit de dimanche à lundi, il s’était installé pour dormir dans mon tout nouveau grand sac de voyage à roulette, et le tissu était imprégné d’excréments (heureusement, ce n’était que du liquide), mais je du quand même le faire tremper dans ma baignoire avec de la lessive et de ce produit désinfectant que l’on vend en pharmacie. (Contre l’odeur). Même les tapis de salle de bain n’avaient pas été épargnés, et ceux-ci eurent le même traitement que le sac ; et heureusement qu’il faisait beau, j’ai pu sécher le tout au soleil, dans le jardin.
Ainsi que lessiver le reste des sols de la maison. D’ailleurs, celle-ci en était imprégnée. Comme je finissais de nettoyer, en lavant les escaliers du seuil de la maison, la voisine sorti de chez elle et me sourit en me souhaitant le bonjour. Puis elle me demanda : vous nettoyez au Dettol ? Oui, répondis-je, c’est parce Charbon avait eu la coulante et qu’il en avait mis partout. Mais d’ordinaire j’utilise de Carlolin. Ah, oui, me répondit-elle. Mais j’aime encore bien l’odeur du Dettol.
Je ne pus m’empêcher de faire la grimace : bien sûr, entre l’eau de Javel et le Dettol, je préfère encore l’odeur de Dettol, quoiqu’il me semble que ce soit aussi ce produit nettoyant que l’on utilise dans les hôpitaux, et donc que cela donne un impression de « maladie » (lorsque j’avais eu Petit et Plumeau parce qu’ils étaient malades, j’avais aussi utilisé ce produit, pour la même raison, d’ailleurs, et Isabelle me l’avait fait remarquer) mais franchement, je préfère encore l’odeur des produits de nettoyage à base d’huile de lin que l’on utilise pour nettoyer les carrelages.
Tous ce travail ne fut pas fait en vain : en rentrant de l’école, mon fils me dit que ça ne sentait plus « la merde de chat » dans la maison.

Il va mieux Charbon?
Ça a l'air sérieux!
J'en reviens pas que tu lui donne des médicaments pour humain. Tu dois minimiser la dose?
 
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   vendredi, septembre 09, 2005
Donc, comme il avait choisi des études de niveau professionnel, mon fils n’avait plus de cours de langue. Comme je trouvais que c’était dommage, après tout, j’avais fait en sorte qu’il puisse bien connaître une autre langue, et, avec son accord, je l’ai inscrit au cours du soir de langue.
J’avais été dans cet établissement, il y a quelques années, pour perfectionner et revoir ma grammaire anglaise, ainsi que pour y apprendre des rudiments d’allemand. À cette époque, les cours se donnaient deux fois par semaine ; et lorsque l’on avait fini une année, c’est comme si on avait suivit en réalité deux années de cours de secondaire.
Lorsque j’avais voulu l’inscrire, dans le courant de la dernière semaine du mois d’août, je n’avais pas sa carte d’identité avec moi, mais la directrice me dit que je n’avais qu’à venir le jour de la reprise des cours ; et suivant son conseil, elle me dit que c’était le mercredi. Comme j’avais dans la tête encore l’ancien système, je pensais que trois heures de cours, correspondaient à une année de secondaire, aussi je l’inscrivis dans le groupe de la troisième année, vu qu’il avait déjà suivit deux années au cours de sa scolarité normale. En fait, je n’avais pas compris les explications de la directrice, qui m’expliquait les niveaux qui étaient nommés avec des lettres, auxquels je n’y comprenais plus rien.
Au soir, j’entraînais mon fils plus fort motivé vers l’établissement scolaire. Je lui promis que je viendrais voir à la pause comment cela allait. Il ne me croyait qu’a demi, mais je tins parole.
Je ne savais pas très bien ou se trouvait le cours de néerlandais, mais, d’après les sonorités qui s’échappaient par une porte, je repérais la classe et attendit que retentisse la sonnerie qui annonçait la fin de heure de cours.
Je ne le vis pas sortir, mais je vis une dame, avec le bras en écharpe, qui discutait avec quelqu’un qui était caché derrière la porte. Comme je n’étais pas sûre, et que je n’osais pas entrer, je demandais à mon ancienne prof d’allemand si elle savait ou se trouvait la classe de Néerlandais, et elle me confirma que c’était bien là ou j’attendais.
Alors, je rentrais. La dame en question était le professeur, et la personne avec qui elle discutait n’était rien d’autre que mon fils. Bien que ce fut inutile, comme je voyais la tête de celui-ci, rouge, et comme s’il allait pleurer, je demandais comme cela allait. Ils me dirent tous les deux que ça n’allait pas du tout, qu’il était noyé, et que le niveau d’apprentissage était trop élevé pour lui. Elle lui conseilla de revenir suivre le cours du lundi (2ème année), ainsi que celui du mardi (1ère année), pour voir dans quel niveau il se situerait le mieux.
C’est en sortant qu’il me fit remarquer qu’il n’y avait que trois années de Néerlandais, et celle-ci répartie seulement sur trois heures.
Pauvre lui ! C’est comme s’il avait du suivre un cours de langue, niveau 3ème degré secondaire, alors qu’il n’avait fait que le premier !

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   jeudi, septembre 08, 2005
S’il y a des jours « avec » et des jours « sans » pour moi, il y en a aussi pour les autres. Ce fut le cas pour mon fils hier. Un jour « sans ».
Il ne se plaisait pas dans l’école où il a commencé son secondaire. Maintenant qu’il a fini le premier degré, il a pu s’orienter vers des études qui lui plaisaient le plus. Après maintes hésitations, finalement, il opta pour l’Institut St Benoît, ou là, on enseigne les arts appliqués. Niveau professionnel. Comme cet établissement scolaire ne se trouve pas à Arlon, mais à Habay, il ne peut évidement plus s’y rendre à pied. Ce qui fait que, maintenant, il doit se lever plus tôt, oh, pas de beaucoup, un quart d’heure à 20 minutes environ pour prendre le bus.
Je dois dire qu’il paniquait énormément du fait qu’il changeait d’école, car il est d’un naturel assez introverti, et assez timide. Je dois dire aussi que l’école dans lequel il poursuit actuellement sa scolarité est répartie sur deux groupes de bâtiments, dans des rues différentes et très éloignées l’une de l’autre, un à deux kilomètres environ les uns des autres. Lorsque j’avais été l’inscrire, les inscriptions se faisaient justement dans ces bâtiments dans lesquels in n’aurait jamais cours, car c’est dans ceux là que vont les élèves du second degré. Donc, quelques jours avant la rentrée, j’avais été avec lui dans l’école ou il devait se rendre, parce qu’il manquait quelques documents administratifs que je ne possédait pas lors de l’inscription, et j’en profitais pour le faire entrer dans l’école, sachant que ce jour là, les professeurs s’étaient réunis pour délibérer suite aux examens de passage. La personne qui nous reçu lui expliqua ce qu’il devait faire le jour de la rentrée, et mon fils était un peu rasséréné.
Une autre chose le tracassait énormément aussi : même si il avait déjà pris le bus seul, je l’accompagnais toujours pour lui indiquer quel bus il devait prendre pour partir, or, maintenant, il devait compter sur lui-même pour prendre journellement le bus, il n’allait quand même pas l’accompagner tous les matins pour lui dire ce qu’il devait faire ! Ça lui apprend aussi à se débrouiller seul après tout.
J’avais quand même été avec lui le jour de la rentrée, à l’arrêt près du cerf, ou le bus qu’il est sensé prendre passe. À cet arrêt là, il y passe deux bus, qui passent tous les deux par Habay, mais dont l’itinéraire est différent, suivant les villages qu’ils desservent. Il ne voulu pas prendre le premier qui s’y présentait, car je lui dit que le parcours serait un peu plus long. Il opta donc pour le second, celui-la ayant la particularité d’être un « articulé », c'est-à-dire un long bus avec une ajoute un peu comme un wagon de chemin de fer, dans lequel on y accède par un système de soufflet, comme dans les trains.
Comme il avait le choix entre deux arrêts, il préféra se rendre à celui qui se trouve derrière le palais provincial ; mais à celui-là, je ne sais pour quelle raison, n’y passe que le bus articulé.

Quand il fut rentré, j’eu une ribambelle de coup de téléphone, ma mère, mes deux sœurs, un copain à lui (et même le lendemain son père) pour me demander de ses nouvelles. Il trouvait que l’organisation de l’école laissait à désirer ; de plus, bien des professeurs ne s’étaient pas présenté et il avait du rester, avec les autres élèves de sa classe, plusieurs heures dehors à s’ennuyer son un soleil de plomb.
Le lendemain, ça allait beaucoup mieux. Il se plaignait même que les journées étaient trop courtes, qu’il avait l’impression de s’asseoir et que deux minutes après, l’école était déjà finie. Donc, tout cela s’annonçait sur des meilleurs auspices que le jours d’avant.
Hier matin, vers 8 h et demie, on sonne à la porte. Qui diable peut donc sonner à la porte si tôt ? Me demandais-je. À ma grande surprise, je trouvais mon fils sur le seuil. Que se passe-il ? Tu n’as pas cours ? Lui demandais-je, bêtement. (Comme s’il avait pu franchir une vingtaine de kilomètre à la vitesse de l’éclair).
- J’ai attendu le bus jusque 18, me répondit-il. Il n’est jamais venu. D’ailleurs, il y avait là une autre fille qui attendait le bus en même temps que moi, et elle est même partie avant moi. Il faut téléphoner à l’école pour dire que je serais en retard.
Ce que je fis. Je signalais donc à l’école qu’il y avait eu un problème, et que comme je ne possédais pas de voiture, il ne pourrait venir qu’avec le bus suivant, c'est-à-dire deux heures plus tard. Donc, il du se rendre à la direction pour expliquer son cas lorsqu’il arriva ; cela passa sans problème, sans doute, car il y avait probablement d’autre élève que lui dans le même cas, ou presque, qui sont arrivé en retard pour la même raison, même si il ont pus se rendre plus tôt, s’ils avaient trouvé un moyen de transport autre que le bus.
Lorsqu’il revint, je lui dit que désormais, il devait se rendre tous les jours à l’arrêt du cerf, et qu’il prenne le premier bus qui se présenterait, ainsi, il n’aurait plus jamais à affronter ce genre de problème. Il grogna un peu pour la forme, parce cet arrêt est situé un peu plus loin, et que l’un des bus passe normalement un peu plus tôt. Tant pis, lui dis-je.
Mais ces mésaventures n’étaient pas finies pour la journée.

À suivre

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   dimanche, septembre 04, 2005
Lorsque je fais de travaux manuels, il arrive souvent que mon esprit vagabonde sur des chemins qui n’ont rien à voir à l’activité qui m’occupe.
La semaine dernière, j’étais en train de creuser un trou pour y enfoncer un piquet de soutien d’une section de barrière qui forme l’enclos où ma mère tient ses poules.
Je ne sais pas pourquoi, il m’est revenu à la mémoire une conversation que nous avions eu à propos de deux personnes du village d’à peu près son âge, qui s’étaient mariées et qu’au bout de quelques semaines seulement après leur mariage, avaient divorcées. Elle disait, en parlant de l’homme « ce salaud-là a abandonné sa femme ». Je haussais les épaules, en lui répondant « C’est qu’ils ne s’entendaient pas ». Elle me répondait alors : tu reviens toujours avec ça !
Il n’empêche que le gars en question à « refait sa vie », comme on dit, il a rencontré une autre personne, avec qui il est resté jusqu’à sa mort, tandis que la femme, de son côté, à fait pareil (je crois bien même que son deuxième époux est mort il y a quelques années aussi).
Cela pourrait ouvrir une porte à la réflexion au sujet des couples qui se font et se défont : on n’a pas à juger ce qui se passe dans les ménages ; on ne peut pas montrer l’un au l’autre du doigt ; quand l’amour s’en va, quand on s’aperçoit en fait que l’on croyait aimer une personne alors qu’il n’en était rien que d’après ceux qui côtoie celui qui est « largué » le trouve « super » et qu’ils ne comprennent pas pourquoi le couple d’amis bas de l’aile, même si l’autre membre du duo lui, est sincère dans ses sentiments, qu’il déploie milles ruses et artifices pour se faire aimer, il n’y a rien à faire, on ne peut pas aimer sur commande.
Je dis cela parce que je l’ai compris par expérience.
Les psychologues ont tendance à dire que, lorsque les femmes sont « victimes » de se cas de figure, elles se sentent dévalorisées, qu’il y a quelque chose de « mauvais » en eux qui fait que leur conjoint, leur « copain » ne les aimes plus. C’est stupide. Je ne sais pas si c’est le cas pour beaucoup d’entre elle, mais heureusement, cela n’est pas quelques choses de généralisé… d’autant plus que, lorsque je regarde autour de moi maintenant, la plupart des femmes de la nouvelle génération sont des « battantes » qui ont plus tendance à écraser que se laisser écraser…

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   jeudi, septembre 01, 2005
Bien que certain fonds d’écran proposés par windows soient jolis, j’avais, pour personnaliser mon bureau, regardé quelques photos faites par mon ami Werewolf. J’en avais choisi quelques unes, et j’avais déjà changé quelques fois.
La dernière en date qui égaie mon bureau est celle-ci (je l’ai réduite pour ne pas encombrer le serveur qui héberge mes images)



Avant hier soir, avant d’aller coucher, je dis à mon fils qu’il ne devrait pas oublier quelque chose, pour le lendemain. Il me regarda d’abord avec surprise, et puis me dis : je sais quoi !

Hier soir, en me levant, je trouvais, au beau milieu du palier, une petite table basse qui se trouve généralement dans la chambre de mon fils, avec dessus, les cadeaux que l’on m’avait offert à l’occasion de mon anniversaire.

Après avoir examiné le contenu de mes paquets, j’allumais l’ordinateur pour remercier mon ami d’outre atlantique pour son cadeau. À ma grande surprise, au lieu de trouver la photo habituelle qui ornait mon bureau, je vis ceci :

(bien évidement plus grande, toujours pour la même raison qui citée ci-dessus).

Mon diable de fils s’avait attendu que je m’endorme, pour se relever et mettre la dernière main à son dessin, pour me l’offrir au saut du lit !

Lorsqu’il fut levé à son tour, le lui parlait des cadeaux et de mon fond d’écran, en lui disant que je ne le laisserais que quelques jours. Oui, me dit-il, je me doute bien que tu ne le garderais pas longtemps ! Et, au soir, alors que je n’avait pas vu l’heure qui tournait, et qu’il était passé minuit, il pris d’autorité mon ordinateur et remis mon fond d’écran habituel, en me disant qu’à présent, la date de mon anniversaire était passé.

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