Une vie si tranquille  

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Dans les petits villages, les petites villes, il ne se passe jamais rien...
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   jeudi, septembre 22, 2005
Lorsque je suis rentrée chez moi, dimanche dernier, il n’y avait aucuns chats qui m’attendaient à l’intérieur de la maison. Normal : le temps s’était remis au beau et le soleil brillait, et continue à briller, d’ailleurs, toute cette semaine. Contrairement aux pronostics des météorologues qui avaient pronostiqués un week-end exécrable, la semaine dernière, mais, enfin bref.
Mais les chats sont des animaux intelligents, et ont surtout l’oreille fine : je n’étais pas arrivé de 10 minutes que l’un au l’autre firent leur apparition, car il savent bien que ma première préoccupation à mon retour est de leur donner à manger. Lorsque je suis absente, je garnis deux grands bols de nourriture sèche (d’ailleurs, c’est ce qu’Ulysse préfère), sinon, en semaine, ils ont une boite de conserve par jour (pour tous le chats). Et de croquettes en plus ; en hiver, j’y ajoute aussi du pain, mais en été, une boite, pour eux tous est suffisante, sinon je dois jeter le reste à la poubelle.
Pendant que je m’occupais, Yvain avait pris d’office l’ordinateur, et, lorsque j’avais fini ce que j’avais à faire, je m’installais dans le fauteuil avec un livre en attendant qu’Yvain me le laisse ; à ce moment, Charbon sauta sur ses genoux, et il le prit dans ses bras. Il le rejeta aussitôt en s’écriant : Charbon, tu pues ! Et il s’écria ensuite : eh ! Il a mis de la merde sur mon pull ! Puis il monta à la salle de bain pour l’ôter.
Pendant ce temps, Charbon avait sauté sur l’accoudoir du fauteuil dans lequel j’étais assise, et il avait fait une tentative pour s’installer sur mes genoux, mais comme il sentait mauvais, je le rejetais aussitôt.
J’avais compris qu’il avait la diarrhée, mais je pensais que cela passerait assez vite. C’est au matin, lundi, quand je me levais, que je me rendis compte que c’était plus sérieux que je ne le pensais : il y avait partout des tâches brunâtres qui maculait mon sol, à la salle de bain, sur le palier, dans les escaliers, partout au rez-de-chaussée…
D’ailleurs, quand il s’approchait, je voyais que « cela » sortait de son anus comme de l’eau. J’avais bien de l’immodium instant, mais évidement, demandez à un chat de garder un comprimé sur la langue… j’avais bien essayé de lui en donner un, mais, contrairement aux habitudes des chats de vouloir rejeter un médicament, il l’avala aussitôt… ce qui fait que c’est comme si je ne lui avait rien donné.
J’attendis néanmoins l’après-midi pour savoir si cela avait quand même fait quelque effet, et comme rien ne se passait, je me décidais d’aller chercher à la pharmacie, non seulement des fermants lactés, mais aussi de l’immodium ordinaire, au cas où ceux-ci se montreraient inefficace.
Mardi matin, je n’étais pas trop sûre du résultat, car je voyais qu’il avait encore des yeux malades, et qu’il avait tendance à vouloir se nettoyer ; je l’installais de façon péremptoire dans la litière, et j’entendis qu’il grattait. Quelques temps plus tard, je constatais en effet que, sans être complètement guéri, cela alla mieux, et je lui redonnais encore une gélule de ferments.
Et puis, il a fallu tout nettoyer : en effet, j’avais préféré laisser cela jusqu’à ce qu’il suffisamment guéri pour ne pas devoir recommencer tout de suite. Mais c’était pire que ce que je m’attendais : en effet, de la nuit de dimanche à lundi, il s’était installé pour dormir dans mon tout nouveau grand sac de voyage à roulette, et le tissu était imprégné d’excréments (heureusement, ce n’était que du liquide), mais je du quand même le faire tremper dans ma baignoire avec de la lessive et de ce produit désinfectant que l’on vend en pharmacie. (Contre l’odeur). Même les tapis de salle de bain n’avaient pas été épargnés, et ceux-ci eurent le même traitement que le sac ; et heureusement qu’il faisait beau, j’ai pu sécher le tout au soleil, dans le jardin.
Ainsi que lessiver le reste des sols de la maison. D’ailleurs, celle-ci en était imprégnée. Comme je finissais de nettoyer, en lavant les escaliers du seuil de la maison, la voisine sorti de chez elle et me sourit en me souhaitant le bonjour. Puis elle me demanda : vous nettoyez au Dettol ? Oui, répondis-je, c’est parce Charbon avait eu la coulante et qu’il en avait mis partout. Mais d’ordinaire j’utilise de Carlolin. Ah, oui, me répondit-elle. Mais j’aime encore bien l’odeur du Dettol.
Je ne pus m’empêcher de faire la grimace : bien sûr, entre l’eau de Javel et le Dettol, je préfère encore l’odeur de Dettol, quoiqu’il me semble que ce soit aussi ce produit nettoyant que l’on utilise dans les hôpitaux, et donc que cela donne un impression de « maladie » (lorsque j’avais eu Petit et Plumeau parce qu’ils étaient malades, j’avais aussi utilisé ce produit, pour la même raison, d’ailleurs, et Isabelle me l’avait fait remarquer) mais franchement, je préfère encore l’odeur des produits de nettoyage à base d’huile de lin que l’on utilise pour nettoyer les carrelages.
Tous ce travail ne fut pas fait en vain : en rentrant de l’école, mon fils me dit que ça ne sentait plus « la merde de chat » dans la maison.

Il va mieux Charbon?
Ça a l'air sérieux!
J'en reviens pas que tu lui donne des médicaments pour humain. Tu dois minimiser la dose?
 
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(1) comments