 lundi, mai 23, 2005
Je m'étais prise d'une passion dévorante, il y a quelques années pour la généalogie. Avec Internet, j'avais découvert que quelqu'un, je l'avais d'ailleurs déjà dit, qui était un parent éloigné, habitait aux Usa. Il, car il s'agit d'un homme, m'avait même envoyé des notes sur la base de laquelle j'avais pu compléter l'arbre généalogique que j'avais établi sur Brother Keeper. Et il y avait aussi un document, sur lequel son arrière-grand-père racontait sa vie; celui-ci est fort intéressant, parce qu'il parlait outre autre des la guerre de sécession. Malheureusement, j'ai n'ai encore réussi à en lire que deux ou trois pages, alors qu'il en comporte une bonne dizaine; parce qu'il est bien évidement rédigé en Anglais, et bien que j’aie quelles notion de cette langue, ce n'est pas spécialement ma tasse de thé. Aujourd'hui, j'ai ressorti la farde dans laquelle je mets mes notes "papiers" de ma généalogie, pour voir si j'avais fini d'introduire toutes les données généalogiques, quand mes yeux se sont posés sur le mot "Chicago". C'est fou, me suis-je dis, que j'ai de la famille en Amérique... et cependant, ce qui me parait pour le moins étrange, c'est que si j'ai aussi de la famille, toute aussi éloignée au Québec, cela me semble tout fait normal... peut-être parce qu'au Québec, on parle le français ?
posted at 10:23 PM
(0) comments
 dimanche, mai 22, 2005
C’était aujourd’hui, la fête du Maitrank. Pour ceux qui ne le savent pas encore, quoi qu’il parait que c’est connu internationalement, c’est un apéritif originaire de la ville d’Arlon, à base de vin blanc, dans lequel on met aussi de l’orange, de l’aspérule odorante et d’autre ingrédients, que ne connaît pas. On l’appelle ainsi, parce ce que, littéralement, cela veut dire « boisson de mai », parce l’aspérule ne fleurit qu’a mois de mai.  Cette fête du maitrank, il faut bien le dire, ce n’est pas seulement pour y boire cet apéritif, bien qu’il y a dans les rues des stands ou l’on peut déguster, ou découvrir cette boisson, car il y a plusieurs marque de maitrank, qui on un goût différent, suivant la sorte de vin que l’on utilise et la différence des ingrédients qui le compose, mais c’est aussi l’occasion d’y amener du tourisme et y présenter des spectacles, bals et autres festivités. D’ordinaire, je ne suis pas ce jour là à Arlon, bien que j’y habite maintenant près de 8 ans, mais cette année-ci, j’y suis revenue plus tôt car il y avait un groupe originaire de Nîmes qui y présentait un spectacle de lutte de gladiateurs ; et comme je pensais que cela intéresserait mon fils, j’ai persuadé ma sœur et ma mère que je voulais revenir plus tôt pour y voir de fameux spectacle. Donc, je suis revenu à Arlon pour voir ce fameux spectacle ; d’autant plus que ma sœur devait ramener de chez moi des trucs que j’avais oublié de ramener à Hachy, comme le dentifrice et une savonnette que ma mère lui avait prêté pour la semaine sportive. En fait, ce n’était pas qu’un spectacle de lutte de gladiateurs, mais aussi, en même temps, une leçon d’Histoire, car l’un des « lutteur » expliquait le nom des différents gladiateurs, leur arrivée au cour de l’Histoire, les techniques de combat ainsi que même le nom des coups que l’un portaient à l’autre. La reconstitution historique avait été soignée ; à part que les tranchants des armes qu’ils utilisaient étaient recouverts d’une protection pour ne pas blesser les acteurs, il avaient, ainsi que les costumes, du même poids et de fabriqués avec la même technique que ce qu’il se passait il y a 2 000 ans d’ici. Et je me disais que quelque part, comme Arlon est une ancienne ville romaine, c’était un peu comme si elle avait reculé d’un pas de géant dans le passé. Si ça tombe, peut-être découvrira-on un jour les vestiges d’un ancien théâtre ou d’une ancienne arène ? Quoi que j’en doute un peu, parce que c’était des bâtiments qui étaient construit pour durer, mais il faut dire aussi que nous étions aussi plus proches des envahisseurs germaniques, aussi ont-il peut-être existé en complètement démoli ? Après tout, n’a-t-on pas encre découvert d’autres vestiges romains, cette année ci encore ?
posted at 11:51 PM
(1) comments
 mercredi, mai 11, 2005
Lorsque que j’écoutais donc cette vieille chanson sur le vieux phono de papa, il y avait beaucoup de parasite et le disque « crachait ». Je n’avais pas bien compris les paroles, mais cela semblait clair pour moi. J’ai réussi, grâce à un téléchargement sur Internet, à avoir la chanson, avec le fameux « deuxième couplet », sans perturbation auditive. Il est vrai que ma mémoire faisait aussi défaut à des places. Il y a quelques « errata » dans ce que j’ai écris précédemment : J’avais écris : Pour arracher nos fils à leur foyer ; en réalité, c’est « Pour enlever nos fils à leur foyer ». L’homme oubliera la guerre et ses passions ; c’est plutôt : L’homme maudira la guerre et ses passions Ces deux phrases là, je crois que c’est un oubli des paroles exactes ; par contre la dernière, c’était réellement une phrase que je ne comprenais pas comme il faut, et que j’interprétais mal : Plus de tueries, de balles ni de fusils : mais bien : Plus de tueries, ni d’hommes qui se fusillent Si l’on pouvait arrêter les aiguilles
posted at 4:33 PM
(0) comments
 dimanche, mai 08, 2005
Papa avait un vieux phono qui lisait les 78 tours, et qui fonctionnait à l’aide d’une manivelle. Je ne sais plus s’il l’avait acheté avant ou après s’être marié, mais, peut importe après tout, ce phono marche encore de nos jours. Mon cousin Jean-Luc connaissait l’existence de ce phono, et lors d’une communion chez nous (je ne sais plus laquelle) il avait demandé qu’on passe des vieux disques. Ce phono n’était plus comme ceux que l’on voit représentés, avec une trompe. Papa en avait déjà un plus « moderne », que l’on pouvait fermer et transporter avec soi à l’aide d’une poignée. Lorsque j’avais 20 ans, j’avais exhumé cet appareil du grenier, et j’écoutais les vieilles chansons, qui, pour la plupart dataient de la période de la guerre, ou peut-être même avant. J’ai dit récemment que j’aimais les vieilles chansons. Il y en avait une que j’aimais tout particulièrement, c’était : « si l’on pouvait arrêter les aiguilles ». Sur le 78 tours, il n’y avait que deux couplets, or, un jour, j’avais entendu cette chanson-là aussi, à la radio, mais il y avait un troisième couplet. Lorsque j’ai soumis le texte de la chanson « petite fleur », je me suis dit : peut-être trouverais-je aussi sur Internet les paroles de cette chanson ? Eh bien, j’ai bien eu du mal ! Je n’ai trouvé en réalité qu’un seul endroit ou l’on pouvait trouver les paroles, et c’était même dans l’édition d’un message sur un forum. Celui-ci donnait le premier couplet et le dernier, dont je ne connaissais pas les paroles. Comme j’avais envie aussi de soumettre le texte ici, sur mon journal, je me dis : ce n’est pas grave, je connais les paroles du deuxième couplet par cœur… Quelle erreur ! Impossible de me souvenir comment commençait ce fameux couplet ! Il ne me revenait à la mémoire que quelque phrase comme « on n’entendraiouet encore : quant à l’instant ou tout les bras travaillent », et cela dans le désordre. J’avais beau me triturer le cerveau pour me souvenir d’autre chose, en vain. Tant pis, me dis-je. Cela me reviendra plus tard, demain matin, peut-être (comme lorsque je ne me souvenais plus du numéro du cadenas de mon vélo, ne l’ayant pas utilisé de tout l’hiver). Et comme de fait, le lendemain, cela m’est revenu, sauf deux phrases, vers la fin du couplet. Et toujours rien. Et puis, brusquement, lorsque je marchais le long du jardin de chez ma mère, le reste m’est revenu, donc quatre jours après. On dit que le cerveau, même si l’on a abandonnè sa recherche consciente, continue à chercher de manière inconsciente ce que l’on voudrait se souvenir. Cela est bien vrai. Et voilà la chanson au complet. J’espère simplement qu’il n’y a pas un quatrième couplet, mais je pense que non, que l’idée même de la chanson est complète. Riches ou pauvres, quoiqu'on fass’ sur la terre Notre existence est un' chose éphémère Et des pendul's le tic tac incessant Semble nous dir'"tout passe avec le temps" Voici l'enfant qui vient de venir au monde Sa mère penchée sur sa petit' têt' blonde Vers la pendul' placée prés du lit Jette un regard et soucieuse se dit: Si l'on pouvait arrêter les aiguilles Au cadran qui marque les heures de la vie Nos p'tits enfants si mignons, si gentils N'grandiraient pas pour déserter leur nid Losrqu'à vingt ans, un jour, ils se marient Sans regret, ils part’ et vous oublient Et les mamans dont ils brisent l'espoir Pens' qu’on voudrait prés de soi toujours les voir Restez petits garçons ou petites filles Si l'on pouvait arrêter les aiguilles Dans les campagnes, ainsi que dans les villes Règne le calme et chacun vit tranquille Sans se douter qu'un orage gronde au loin Pour boul’verser la paix du genre humain Un peu partout, en Europe, en Afrique, Les noirs se fout'nt de l'infâme politique Sème la guerre, horreur de tout les temps Que nul ne peut arrêter et pourtant Si l'on pouvait arrêter les aiguilles Au cadran qui marquent les heures de la vie On n'entendrait plus le tocsin sonner Pour arracher nos fils à leur foyer Quant à l'instant ou tous les bras travaillent Quoi de plus trist’ que l'heure des batailles Peut êt’e qu'un jour, retrouvant sa raison L’homme oubliera la guerre et ses passions Plus de tueries, de balles ni de fusils Si l'on pouvait arrêter les aiguilles Tous emportés par l'effroyable ronde Les années passent si vit' pour tout l'monde Que l'on se dit:pourquoi se jalouser Se fair' tant d' mal au lieu de s'entraider Deux pauvres vieux, usés, cassés par l'âge Sentant venir l'heure du grand voyage Encore unis, comm' dans leur jeune temps Dans un baiser, disent en s'enlaçant: Si l'on pouvait arrêter les aiguilles Au cadran qui marque les heures de la vie Nous n'aurions pas la triste appréhension D'entendre l'heur' de la séparation Après avoir passé toute une vie A nous chérir sans ancun' jalousie Le coeur bien gros, on n' devrait pas penser Qu'un jour hélas, il faudra nous quitter Vivons d'espoir, à quoi bon s' fair’ tant d'bile Puisqu'on n' peut pas arrêter les aiguilles.
posted at 9:46 PM
(0) comments
 vendredi, mai 06, 2005
Il faut décidément que je regarde la télé pour y entendre, quelquefois des ramassis d’inepties. Dimanche soir, je regardais la rediffusion de l’émission « controverse » ; le débat portait sur la violence chez les jeunes. Et quand je dis : jeune, c’est déjà à partir de l’âge de 6 ans. Il y avait là, un juge pour la jeunesse, un psychologue, un éducateur. Chacun avait un avis différent sur la question ; mais ce qui m’a fait le plus bondir, c’est le présentateur qui demandait : n’est-ce pas la conséquence de la révolution des années 68, ou il était « interdit d’interdire » ? Et il était là tous à dire oui, oui mais aussi… La révolution des années 60 ! Mais, bon sang, est-ce que le présentateur n’a pas réfléchi plus que cela, parce que les « jeunes » des années 60, et bien, maintenant, ils ont tous pour la plupart atteint l’âge de 60 ans, ou plus, alors, on ne peut plus considérer qu’il ont des enfants « petits », mais que tous, ou presque tous d’entre eux ne sont plus parents, mais déjà grands-parents. On ne peut donc pas leur reprocher les lacunes d’éducation des enfants qui ne sont plus les leurs, mais bien de leurs propres enfants ! Le psychologue, lui aussi, m’a agacé : il est revenu avec les vieilles histoires des enfants issus de milieu défavorisé, etc., etc. … Le couplet est usé et facile à utiliser, mais les autres personnes qui se trouvaient sur le plateau on protesté, parce que la violence était devenu chez les jeunes un phénomène généralisé. Le juge, lui, ou plutôt elle, car il s’agissait d’une femme, disait que ce problème était issu du fait qu’il n’y avait plus de socialisation de la famille : l’un était sur son ordinateur, l’autre à la télé, ou l’autre encore sur ses jeux vidéos dans sa chambre avec, bien sûr pour cela, sa télé personnelle. J’ai pensé, lorsqu’elle disait cela, qu’avant, lorsqu’il n’y avait qu’une télévision par famille, et que les jeux vidéos n’existaient pas encore, pas plus que les ordinateurs, bien sûr, les gens se disputaient pour telle ou telle émission, et il y en avait toujours un qui n’était pas content… alors, les phénomènes de sociabilité… on repassera ! Je dois dire que c’est l’éducateur qui était là, qui avait plus les pieds sur terre, en disant que les parents manquaient de fermeté avec leurs enfants (là, je dois dire que je reconnais, hélas, que je ne suis pas assez ferme avec mon fils non plus, mais il est tellement têtu que j’ai bien du mal à me faire obéir.) Pour moi, l’explication est encore plus simple : on n’enseigne plus le respect de la propriété d’autrui ainsi que le respect des personnes qui sont directement supérieures. Et plus on plus la politesse, qui est aussi une forme de respect. Mais pourquoi ? Je me demande tout simplement si ce n’est pas un phénomène qui fait que l’un se rejette la responsabilité de l’éducation : Comme de nos jours, beaucoup de parents travaillent tous les deux, les enfants sont confiés à des personnes, à qui l’on fait confiance pour leur donner de l’éducation, mais quelquefois, celles-ci ont peut-être peur de prendre l’initiative de punir les enfants lorsqu’il commet une faute, et peut-être aussi que certaines d’entre elles considèrent que c’est aux parents d’éduquer leurs enfants – ce qu’ils n’ont pas le temps de faire, vu qu’ils travaillent – ce qui fait que les enfants manquent de repèrent et qu’ils se permettent de tout faire. Oui. Quelque part, c’est vrai que notre monde est devenu trop individualiste, il n’existe plus le temps des tribus ou tous les membres de celle-ci veillaient à l’épanouissement positif des enfants…
posted at 1:49 AM
(0) comments
 mercredi, mai 04, 2005
J'ai caché mieux que partout ailleurs Au jardin de mon cœur une petit fleur Cette fleur plus jolie qu'un bouquet Elle garde en secret tous mes rêves d'enfant L'amour de mes parents et tous ces clairs matins Faits d'heureux souvenirs lointains Quand la vie par moments me trahit Tu restes mon bonheur, petite fleur. Sur mes vingt ans Je m'arrête un moment Pour respirer Ce parfum que j'ai tant aimé Dans mon cœur, tu fleuriras toujours Au grand jardin d'amour, petite fleur. (Paroles: Sidney Bechet et Fernand Bonifay. Musique: Sidney Bechet) Ben oui !! J’aime beaucoup les chansons et les airs qui sont plus vieux que moi…
posted at 1:16 AM
(0) comments
 mardi, mai 03, 2005
Maman avait reçu, dans le courant du mois dernier, une invitation pour se rendre à l’apéritif d’un mariage. Il était stipulé, dans celle-ci, qu’une liste de mariage était déposée dans un magasin de Florenville. Samedi dernier, Marie-Claire avait téléphoné pour savoir si le magasin en question était ouvert le dimanche. Oui, lui avait-on répondu. Il faut dire que la bourgade de Florenville (porche de la frontière Française) à la particularité que tous les magasins sont ouverts le dimanche, et, il parait même qu’ils ont énormément de clients ce jour-là. Bien que l’on pouvait acheter le cadeau et l’expédier à ses destinataires sans même le voir (c’est ainsi que l’on procède, paraît-il, mais je suis contre ce principe), maman tenait à avoir une idée de ce qu’elle offrait. De plus, elle voulait voir comment était le bois à Jamoigne que mon père avait reçu en partage, et que moi seule savait encore à peut près ou il se trouvait, parce que j’y accompagnait mon père quand il y allait couper du bois de chauffage, je devais donc aller montrer l’endroit à ma sœur et ma mère sur le chemin du retour, parce que c’est dans la même direction. Cela ne m’enchantait guère, parce que j’avais l’intention de bêcher dans le jardin, surtout que maman craignait qu’à la longue, il serait trop tard et que les légumes ne pousseraient pas correctement. Mais le dimanche, le temps était de toute façon incertain, et il se mit même à pleuvoir . Arrivé sur place, à Florenville, nous eûmes énormément de mal à trouver une place pour garer la voiture, mais, finalement, Marie-Claire en dénicha, non pas une, mais même deux ou trois à côté de l’église : il est vrai que de nos jours, marcher ne fusse que 100 mètres semble être pour les gens une épreuve insurmontable ; donc, l’église était légèrement éloignée de la place ou se trouvaient tous le magasin. (Quand j’y repense, je me dis que c’est quand même terrible, il ne nous a pas fallu 5 minutes à pieds pour atteindre le magasin). Il y avait là, pas très loin, une petite pancarte sur laquelle était écrite : point de vue. Je me dirigeais donc vers l’endroit qu’indiquait la flèche. Jamais je n’aurais cru que l’église de Florenville était bâtie à côté d’un à-pic, et celui-ci était défendu par une rampe de fer qui partait du mur de l’église et qui arrivait dans le mur de la maison d’à coté, qui d’ailleurs était inhabitée et devant laquelle était placé un avis de comodo-incomodo, pour des transformations futures. Je dois dire que la vue, bien que le temps était chagrin et gris, était à couper le souffle. Je regrettais de ne pas avoir emporté mon appareil photo, et je le dis à Marie-Claire qui me répondit, qu’avec un appareil, ce n’était pas la même chose. Je sais bien, lui avait-je répondu. (C’est un peu comme si on voulait prendre une photo de la mer, aucune d’entre elles n’arriverait à restituer l’impression d’immensité de celle-ci. Avec bien du mal, j’ai réussi à trouver quelque chose sur Internet qui ressemblait à peut près à ce que j’ai vu ; bien que celle-ci, il me semble, est prise d’un autre endroit ; mais je me suis promis qu’un jour je retournerais à Florenville pour prendre des photos moi-même, j’emmènerais mon fils avec moi, comme cela, ça lui fera une petite excursion.
posted at 12:24 AM
(0) comments
|