Une vie si tranquille  

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Dans les petits villages, les petites villes, il ne se passe jamais rien...
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   jeudi, mars 31, 2005
Durant l’été, lorsque mon fils devait se rendre à Nobressart chez la logopède, maman me demandait quelque fois que je rende visite à sa cousine . J’en ai déjà d’ailleurs parlé ailleurs. Une de ses fois, je lui expliquais que nous ne nous rendions pas, lorsque nous étions en vélo, par les chemins habituels bien goudronnés mais par un chemin de terre qui passait le long des étangs du Pont d’Oye.
Il ne faut pas croire : Même si la cousine à l’air un peut bébête, c’est une femme qui s’intéresse à beaucoup de chose. Je crois que ses parents étaient des gens avec un esprit étroit, et la cousine de maman en question aurait sûrement brillé si ils lui avaient autorisé a poursuivre des études. Mais c’est vrai qu’à l’époque, peu de femme poursuivaient des études ! Enfin, je crois aussi qu’il la gardait jalousement à l’intérieur, du moins quand elle approchait de l’âge adulte.
Lorsque que je lui parlait de ce chemin, elle embraya aussitôt sur le fait qu’il y en avait un autre, qui passait pas loin de la ferme de la « Shock ». Elle me racontait, qu’étant gamine, elle s’était rendue avec une amie à la cérémonie de la bénédiction de la forêt, et que là, il y avait les fils du baron Nothomb. Et qu’ils les suivaient sur le chemin. Elle ajouta même que Charles-Ferdinand Nothomb avait pris une poignée de sable et s’était amusé à la mettre sur la tête de l’amie en question, et que celle-ci était furieuse, car elle venait de se laver les cheveux.
Charles-Ferdinand ? Ais-je demandé avec surprise ! Oui, oui Charles-Ferdinand !
Je dois dire que j’ai bien du mal à imaginer Charles-Ferdinand Nothomb en gamin, et encre plus en train de faire ce genre de farces de mauvais goût. Pour l’édification de mon ami Werewolf, ainsi que les personnes qui ne sont pas belges et ne s’intéressent pas à la politique Belge (ce n’est pas moi qui les blâmeraient) Charles-Ferdinand est un ancien ministre Belge. Bien sur, dans les ministres que nous avons actuellement, et d’autres qui ne sont plus, soit parce qu’ils on « passé la main » ou simplement parce qu’il sont décédés, ou même d’autres personnes adultes, on peut les imaginer sans peine étant enfant en train de faire des niches, mais Nothomb, si posé, si sérieux ! Incroyable !

Mon édification en politique n'est certe pas une bien lourde besogne ma chère! Même localement, je fais un effort minimal dans ce domaine. Juste ce qu'il faut. C'est un sujet qui m'ennuie car ça tourne trop souvent en rond... Et c'est peut-être universel... Ou alors c'est nous qui avont toujours les mêmes dinausores au menu par ici :o)
 
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   mercredi, mars 30, 2005
Je n’ai jamais compris ce qui poussait certaines personnes à vouloir absolument se marier, ou du moins former un couple. Tiens, par exemple : dans mon village, il y avait une fille (qui portait le même prénom que moi, ceci dit en passant), qui passait son temps à « courir après » tout les garçons célibataires qui passait à sa portée… Et comme cela crevait les yeux – les garçons en profitaient pour bien s’amuser et rire à ses dépends, ce qui fait qu’elle était toujours désespérée au bout d’une semaine ou d’un mois. Mais peu importe, après tout, puisqu’elle se reprenait aussi facilement et qu’elle recommençait le même numéro avec un autre. Finalement, elle n’avait pas réellement de peine, vu qu’elle n’aimait aucun d’eux ! Ce n’était que des petites blessures d’amour propre. Finalement, quand même, elle a réussi à en dénicher un qui a bien voulu rester avec, je me demande ou et comment.
Et c’est comme ces sites de rencontres, ces agences matrimoniales. Je ne comprends pas comment il y a des gens qui veulent se marier à tout prix. Et pourtant ! Combien de fois autour de moi n’entends-je pas des gens mariés qui regrettent de n’être pas restés célibataire ? Et ce qui me fait sauter aussi, c’es que dans l’idée des gens, si on est célibataire, c’est qu’on est forcément homosexuel(le)! À moins, que l’on soit laid(e) à faire peur, et encore, je me demande quelquefois comment il y en a qui réussissent à se marier malgré cette tare ! Parce qu’une femme célibataire, ça ne fait pas « bien » du tout. Mais, à la réflexion, vu qu’il y a plus de femme que d’homme sur la terre, quoi de plus normal qu’il y en a qui restent seules !
Je crois aussi que les personnes qui s’inscrivent à ces agences matrimoniales le font parce qu’elles se montrent trop difficiles, et elles espèrent rencontrer plus facilement ce qu’elles estime être la personne idéale. Peuh ! Combien de fois n’ais-je pas entendu qu’un mec décrivait pour lui la « femme idéale » et que l’on s’apercevait que son épouse était l’inverse de se fameux « idéal »?

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   lundi, mars 28, 2005
Il y a quelque jours, je lisais dans « les notes occasionnelles » de Werewolf qu’il disait qu’il voulait garder un cœur d’enfant… Je dois dire qu’il a parfaitement réussi son pari, car, il y a quelque temps de cela déjà, mon fils me demandait : Il a quel âge, Werewolf ? Quand je lui ai répondu, et il a ouvert de grand yeux en me disant : il a un caractère jeune ! Eh oui ! Il n’en revenait pas.
Ce qui est également amusant, c’est que sur son site, Werewolf a fait un montage avec sa chatte endormie, avec ce commentaire : la vie d’un chat c’est dormir, dormir, et encore dormir ! Yvain m’avait fait cette réflexion quelque jour plus tôt, et il faut dire qu’il a de quoi voir chez nous, puisque nous avons beaucoup de chats ! Enfin, il faut dire que c’était l’hiver, et alors, oui, c’est vrai que n’importe ou l’on posait les yeux, on voyait un chat endormi ! Mais avec le retour des beaux jours, la maison semble désertée, il n’y a que Michounette, (et encore) qui semble vouloir rester à dormir sur ma couette ! Tout les autres sont à s’ébattre joyeusement dans le soleil.

Je suis passé devant chez toi vendredi dernier, enfin, je crois...
Bisous
vincent
 
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   jeudi, mars 24, 2005
J’ai droit, avec mon fournisseur d’Internet, à 15 Go par mois. Ce qui est bien, c’est que je peux veiller à ce que je ne dépasse pas mon quota. Si cela arrivait – maintenant, parce qu’avant, cela ne le faisait pas – je devrait payer plus par tranche de Go échangé en plus. Donc, il y a sur leur site sur lequel je peux voir combien j’ai consommé, et combien je peux encore utiliser.
Ce qui est « amusant », c’est qu’en dessous des case ou l’on doit mettre son login et son mot de passe, il est écrit : Vous avez oublié une de ces données . ? Votre adresse e-mail Scarlet… (Vu que c’est l’email reçu en même temps que la connexion, et c’est le nom de mon fournisseur, je ne fais pas de mystère là-dessus).
Amusant, parce que, justement, pour pouvoir accéder à sa boîte de messagerie, il faut introduire le même mot de passe et le même login que pour contrôler son volume… Alors ? Joli non sens, n’est-ce pas ?

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   vendredi, mars 18, 2005
Je regardais la vidéo du dernier concert de Pierre Rapsat, celui qu'il avait donné quelque temps avant qu'il ne meure. En le regardant chanter, je me disais qu'on voyait bien qu'il était malade. Il avait sa veste qui pendait lamentablement sur lui. Je regrette vraiment qu'il soit mort; il avait de bonnes chansons, et certaines d'entre elle me donne encore envie de danser quand je les entends. Il m'est aussi arrivé de sourire, parce que je n'avais pas fait le rapprochement entre une de ses chansons et une autre de Daniel Lavoie : La première était : si les femmes changeaient le monde, et celle de Lavoie est : Béni soit les femmes... Bien que les paroles soit différentes, elles contiennent le même message : c'est qu'en général, les femmes sont plus pacifiques que les hommes... Je veux dire, pacifiques, c'est à dire que la plupart d'entre elle, ne désire pas faire la guerre.
Oui, me disais-je, il était quand même bien sympathique.

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   jeudi, mars 10, 2005
Il y a environ 3 semaines de cela, il y eut, à la clinique St Élisabeth de Namur, une pénible affaire : une femme, qui allait accouché d’un enfant fort prématuré, pour éviter de vivre avec un enfant handicapé mentalement, avait fait signer une décharge qui stipulait que les infirmières et au médecin accoucheur de ne pas donner des soins à l’enfant qui allait naître. Ce qui fut fait.
La pédiatre, (d’après ce que j’ai cru comprendre- qui n’était au courant de rien, lorsqu’elle vit cet enfant – qui était vivant – dans le lit à côté de la maman, voulu l’emporter dans une couveuse mais elle se fit agresser par le père qui lui non plus ne voulait que l’enfant vive, et elle a porté plainte, ce qui fait que le médecin accoucheur et les infirmières se sont retrouvé en prison pour infanticide. Mais ils n’y sont restés longtemps. Ce qui s’est passé par la suit je n’en sais rien, mais ceci n’était qu’un préambule à ce que je vais raconter par la suite.

Donc, cette affaire a donné lieu à un débat de Controverse. Bien sûr, les belges le savent bien, mais pour ceux qui habitent plus loin… j’avais pris l’émission par hasard, juste quand cela commençait. Je n’ai pas l’impression que toutes les personnes avaient été présentées, mais il y avait là un homme, parmi toutes celles qui étaient assises à la table. Ouah, me dis-je. On dirait « le » Jean-Marie Charles. C’est fou comme il y a des gens qui se ressemble ! (C’est quelqu’un de mon village, il habite sur la route qui est parallèle à la nôtre, juste en face.)
Et le débat de commencer. Honnêtement, je ne me souviens plus de ce qu’il se racontait, mais à un certain moment, le présentateur s’adressa à lui et lui dit : « Monsieur Charles ». C’est dingue, me disais-je alors, en plus, il a le même nom de famille ! Peut-être un lointain cousin, peut-être (j’étais à 100 000 lieux de penser qu’il s’agissait de lui). Et puis, finalement, on lui laissa la parole. C’était bien lui, car au bas de l’écran , il était écrit : Jean-Marie Charles, témoin. Je ne pensais pas le voir sur le plateau de télévision, parce que cet homme présente « bien » ; qu’il faisait fort « professionnel » parmi les experts, les personnes de loi et les médecins.
Aussitôt, j’appelais ma sœur et ma mère en leur disant : venez voir, il y a « le » Jean-Marie Charles à la télé. Elles se sont précipités et les commentaires furent : comme il a grossi ! Comme il a vieilli ! Tu est sûre que c’est bien lui ? Mais oui, leur ais-je répondu. Je le rencontre encore souvent ! Comment, tu le rencontre souvent, demanda ma mère, soupçonneuse, parce que cet homme avait une horrible réputation de coureur de jupons (il faut dire qu’il était « vachement beau » comme type, quand il était jeune) et comme si moi, je n’étais pas quelqu’un de « sérieux ». Enfin, lui ais-je répondu ; il travaille à Arlon, et moi, j’habite à Arlon, il m’est arrivé de le croiser sur le piétonnier… Finalement, elle se sont mise à parler toute en même temps et faire des commentaires sur lui et sa femme, ce qui fait que j’ai laissé tomber pour pouvoir entendre le débat, et j’ai attendu le soir pour enregistrer la rediffusion, que je n’ai toujours par regardée, d’ailleurs.
Je ne savais pas qu’il avait un frère handicapé, mais ma sœur bien. Et c’est pour cela qu’il s’est retrouvé sur les ondes de la télévision. Si je l’avais su, je n’aurais évidement pas été aussi surprise de le voir sur l’écran de la télé !

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   lundi, mars 07, 2005
Phil Collins et Bruce Willis ont cette même étincelle que lui aussi avait dans le regard. Chaque fois que j'ai l'occasion de revoir l'un d'eux à la télé, c'est inévitable, je pense à lui.
C'était, pour moi, l'un des meilleurs hommes que la terre ait jamais porté. Je n'ai pas été à son enterrement, mais l'une de mes soeurs, qui habitait dans le même coin, elle y a été. D'après ce qu'elle avait entendu, il était unanimement apprécié dans sa ville, d'après l'oraison funèbre du prêtre, lors de son homélie. Comme son corps à été rapatrié dans notre gaume natale, il y a eu une absoute, et nous y sommes allés, mon père et moi. Cette année-là, mon fils n'avait que quatre ans, aussi maman est resté à la maison pour garder le "petit". Il est vrai qu'il à été enterré le 30 juin, et je me souviens que ce jour-là, il y avait une chaleur d'enfer. mon fils aurait été infernal si nous avions été tous. De plus il devait aussi encore dormir l'après-midi.
Je crois que sa mort à été pour moi l'une des plus grandes source de chagrin de ma vie.
Il me manque énormément, bien qu'il y aura bientôt 11 ans qu'il est mort, et c'est d'autant plus bizzare que je ne le voyais que rarement, une fois pas ans, et même quelque fois je devais attendre deux ans pour le voir, car je n'avais l'occasion de le voir que le premier novembre, lorsque j'accompagnais mon père sur les tombes de mes grands-parents paternels.
Il m'avait écrit un jour une gentille lettre qui dans laquel il m'avait invité un jour à lui rendre visite; et je me souviens même que l'année avant qu'il ne meure, alors que nous étions à Braine l'Alleud, ma soeur, mon fils et moi et elle m'avait dit : si nous allions rendre visite à ton parrain ? Puis elle s'était ravisé en disant qu'à se moment-là, ils (c'est à dire sa femme et lui) se serait senti obligé de nous retenir à dîner, aussi nous ne nous y sommes pas rendus. Je dois dire que je lui en ai voulu, longtemps, par la suite. Mais qui aurait deviné qu'il serait mort si tôt, à 46 ans ?
Je garde aussi ce souvenir : vers la fin des années 80, il y avait cette bande redoutable de C.C.C., groupe terroriste qui sévissait dans la région dans laquel il habitait.
Nous étions tous assis autour de la table dans la cuisine de ma tante, la soeur de mon père, et sauf lui qui se tenait debout dans l'encadrement de la porte qui donnait sur le salon. Je ne sais pas comme cela m'est venu, sans doute que la converstion roulait sur l'actualité de l'époque, lorsque que lui dit à ah oui ! Ça se passe justement chez vous (bien qu'il soit mon cousin, je ne pouvais m'empêcher de le vouvoyer, il est vrai qu'il avait 16 ans de plus que moi). Il est vrai aussi que lorsque je regardais les actualités et que l'on disait que "la gendarmerie de Braine l'Alleud avait été avertie", je ne pouvais que penser à lui, vu qu'il en était le chef. Oui, m'avait-il répondu avec une grimace, on est en plein dedans. C'est tout ce qu'il m'a répondu, et bizzarement, j'aurais voulu qu'il fasse un commentaire moins laconique, oh ! pas qu'il dévoile les dessous de l'enquête, secret professionnel oblige, mais qu'il ne dise ce qu'il aurait pu ressentir étant dans cette situation. Mais peut-être aussi que pour lui, une grimace était suffisante ? Pourtant, je n'ai jamais eu l'impression qu'il était une personne taciturne, ni volubile non plus d'ailleurs, mais il est vrai que je ne le connaissais pas suffisament, bien que je l'aimasses énormément. (Je l'avais peut-être aussi idéalisé ?)
Enfin, (et heureusement) les terroristes ont été relativement été retrouvé rapidement, et je suppose que la gendarmerie est retournée à des affaires un peu plus habituelles.
Et c'est à sa mémoire que j'ai donné son prénom à mon ordinateur, bien que je me demande quelque fois si la machine le mérite vraiment, car il arrive quelque fois que je la traite de bourrique récalcitrante !

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   jeudi, mars 03, 2005
Arlon est une ville merdique. Surtout pour les piétons.
La commune passe son temps à « changer » le look des rues. Depuis que j’y habite, il n’y a pas une semaine que je ne vois pas qu’il y ait un trou ou un autre quelque part dans les rues.
En 2001, il y avait des travaux dans la rue de la gare… Finalement, pas fort nécessaire, elle était « bien » comme elle était, mais non, il fallait arranger le « look ». Morale de l’affaire, des commerçants mécontents, parce que cela à duré plus d’un an ; que les voitures devaient avancer au pas et que les piétons devaient marcher sur la chaussée (si on peut appeler ça comme ça) boueuse. Cela en était même arrivé que l’arrêt de bus de la gare avait été déplacé une rue plus loin… Pratique pour moi, parce c’était plus proche de la maison, mais pour ceux qui devaient passer du train au bus ou vice-versa, ce n’était pas ça…
Je ne dis pas, le résultat est splendide. Mais quand même…
Maintenant, il y a eu de construit le long de la route de Diekirch tout une série de bâtiments (dont le nouveau cinéma) sur l’ancien site de l’ancien lycée (du moins, je crois que c’était un lycée). Celui-ci avait été démoli il y a plus de quinze ans et il y avait là, un parking, très pratique. Mais non, il a fallu que l’on démolisse, que l’on troue, que l’on salisse… Nous nous sommes trouvés sans trottoir d’un côté pendant plus de deux ans, (il y a encore un immense « trou » recouvert de tôle pas très loin de l’entrée du cinéma) ; l’arrêt de but de la ville (pourtant très pratique à cet endroit) à été supprimé, et, pour couronner le tout, des travaux ont commencé de l’autre côté, avant même qu’au moins le trottoir soit fini de l’autre côté… Morale de l’affaire, à moins d’aimer de faire un tour invraisemblable sur des passerelles branlantes au dessus des tranchées béantes, nous sommes encore obligé de marcher sur la chaussée, sur laquelle il n’y a plus de macadam ou revêtement de ce genre ; de plus elle est rétrécie par des barrières nadar, ce qui fait que l’on frôle les voitures lorsque l’on passe par là… chose que je suis obligée de faire lorsque je reviens de chez ma mère.
Et, évidement, tout cela a été arraché avant l’hiver, et, c’est le moins qu’on puisse dire, maintenant, la neige et le froid on « gelés » les travaux.
Bien sûr, comme Arlon est une ville circulaire, on peut se rendre quelque part en prenant des chemins qui vont dans la direction opposée, mais lorsque l’on est chargé, le plus court est le mieux.
Je comprend mieux maintenant pourquoi les habitants de la rue de la gare on été excédé lors de sa rénovation, j’éprouve la même exaspération maintenant que cela se passe pas loin de chez moi.
De plus, il parait que ma rue va être rénové l’année prochaine. Ce n’est pas du luxe ; le trottoir qui passe devant ma maison est tellement mal fichu que les gens préfèrent marcher sur la route, et celui de l’autre côté, il est plein de « rustines ». Mais Dieu sait encore combien de temps cela va durer…

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   mardi, mars 01, 2005
Dans un de ses derniers billets, Werewolf il avait imaginé des histoires avec des machines à remonter le temps. Cela m’a fait penser à une autre histoire de ce type, sous forme de bande dessinée, dont la fin est très subtile, et ce dont je suis sûr qu’il appréciera à sa juste valeur.
Cela se passe, évidement dans le futur. Des scientifiques ont mis au point une machine à remonter le temps, (contrôlée de l’extérieur), mais qui n’a pas encore été expérimentée. Comme cela est hasardeux et risqué, ils ont pris un volontaire, (Jean Pierrac) orphelin et célibataire. Sa mission : pour bien prouver qu’il a voyagé dans le temps, il doit se rendre en 1793, en pleine révolution française, pour photographier des documents qui ont été détruit à cette époque, et dont il a appris la liste par coeur.
Avant de partir, il s’était rendu chez un généalogiste pour qu’il lui fasse son arbre. Mais celui-ci ne l’avait pas encore terminé, il pensait qu’il aurait fini dans quelque semaine. Malheureusement, Pierrac à le pressentiment, que sa mission ne réussira pas et qu’il ne connaîtra donc jamais ces origines.
Le lendemain, il part… et se retrouve sur une autre planète, mais à la même date que celle à laquelle il devait se rendre sur la terre. Il se fait capturer par les habitants de cette planète, qui n’en veulent évidement pas, et qui eux sont très, très évolués. Donc ils savent ce qui se passent sur la terre et renvoient Jean (pour éviter des problèmes) en 1793 sur la terre muni de faux papiers qui le déclarent faisant partie de la noblesse. À cette époque, c’est le régime de la terreur. Les extra-terrestres mettent sur son chemin des sans culottes, mais il leur échappe de justesse grâce à l’intervention d’une jeune fille qui le sauve en se faufilant dans les dédales et les ruelles de Paris.
Il se réfugie avec cette jeune fille dans une cache où se terrent les autres nobles. Pendant ce temps-là, dans le « présent », les personnes qui l’avaient envoyé en mission se sont rendues compte qu’il n’avait pas atterri là ou il devait et l’on déclaré simplement « disparu ».
Trois mois se passent. Jean a finalement compris qu’il ne retournera jamais dans son siècle. Comme il est tombé amoureux de la jeune fille qui l’a sauvé, finalement il l’épouse.
Elle attendait un enfant de lui lorsqu’ils se font rattraper par les révolutionnaires. La femme réussit à se cacher – à la demande de son mari qui se sacrifie pour elle – et lui se fait attraper. Et condamner à la guillotine. Pendant qu’il attend son exécution, il y a là un peintre qui fait son portait.

La bande dessinée revient, quelque mois plus tard, dans le siècle ou Pierrac est né. Le généalogiste se rend chez le chef, qui lui demande des explications. (Ici, je vais recopier telles quels les derniers dialogues des bulles.)

Le chef : Mais… ce travail ?
Le généalogiste : Sa généalogie : Je suis remonté jusqu’aux derniers ancêtres connus jusqu’à la révolution française…
En fait, Jean Pierrac descend d’une certaine Véronique de St Fiers, laquelle fut guillotinée après avoir mis au monde un fils qu’elle confia à un couvent. Par précaution, l’enfant reçu un nom roturier : Pierrac. J’ai même retrouvé dans les archives de la prison un portait du père, guillotiné, lui aussi…
(On voit sur l’image une photo de Jean, et à côté, le fameux portait fait avant sa mort.)

Le généalogiste : chose curieuse, ce père ne semble n’avoir ni frère, ni sœur, ni ancêtre. Il termine la généalogie. Un nom isolé, perdu dans les mystères de l’histoire.
Le chef : Quel étonnante ressemblance à travers les siècles ! Pierrac aurait été heureux de savoir…

Et l’auteur de la BD de conclure : Heureux ? Voire !... …
Apprendre qu’on est son propre aïeul ! Qu’on ne peut avoir vécu dans le présent, puisqu’on est mort dans le passé… et pourtant ! Il y a de quoi perdre la raison ! Peut-être vaut-il mieux que Pierrac ne soit pas revenu… sauf votre respect, mon général !

Intéressant comme version! J'aime bien la finale.. Dans le style classique de bd... on s'y retrouve! Je ne croyais pas voir suite a ma petite histoire inventée par un brin de folie... COntent de te relire... TU as pris une petite vacance? J'allais te laisser un mails ce soir... bonne nuit!

Werewolf
 
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