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 jeudi, juillet 28, 2005
Quelle nuit ! J’avais été coucher assez tard, pace que je m’étais arrêtée à diverses choses, inutiles, mais qui m’avait pris du temps, et donc, j’avais rejoins mon lit bien passé minuit. Comme j’avais mal à la tête, je n’arrivais pas à m’endormir, et je me suis contrainte à me lever pour aller prendre un analgésique. En attendant qu’il fasse de l’effet, je sommeillais et j’avais peut-être bien fini par m’endormir, quoi qu’il y avait du « mouvement » dans la rue. Je ne m’inquiétais pas outre mesure, ce n’était pas la première fois qu’il y l’un au l’autre braillards, lorsqu’ils ne sont pas en bande qui passent en faisant du tintamarre, mais ils finissent toujours par passer, même si, la nuit, le son et surtout, pour je ne sais quelle raison, est amplifié de manière extraordinaire. À un certain moment, j’ouvris les yeux et vit que le réveil marquait 2 h 20 ; puis je me redormi, lorsque, vers 3 heures, je fus à nouveau réveillé par des cris. Cela va passer, pensais-je. Mais cela n’avait pas l’air de finir, si bien qu’a 3 h 20, ou dans ces eaux là, comme les cris continuaient, je finis par mettre le nez à la fenêtre, et je vis une silhouette habillée de noir qui gesticulait devant le nouveau bâtiment qui avait été construit deux ans plus tôt, et qui abrite nombre d’appartements et de studio. Mais c’était la teneur des cris qui me mettaient mal à l’aise : c’était des insultes, car j’entendis souvent : petite pute, et puis aussi le mot drogue et héroïne. Je me demandais si la personne qui criait était une femme ou un adolescent qui n’avait pas encore mué ; quand une Citroën visa rouge surgit brusquement du fond de rue, et la personne fini par embarquer dedans, non sans avoir encore fini par crier « pute ! », puis la voiture parti et disparu sur les chapeaux de roues, non sans avoir encore « salué » d’un coup de klaxon sonore. Je me remis au lit, et, je pense m’être rendormie vers les 4 heures, quand je fus de nouveau réveillée pas un coup de klaxon, le même que j’avais entendu une heure plus tôt. Je regardais le réveil, et il était 4 heures 20 (décidément, j’étais abonné à cette tranche d’heure), alors qu’à nouveau les mêmes cris résonnaient dans la rue. Ce fut trop. Après m’être rhabillée, je sorti pour dire ma façon de penser à la personne qui criait ; j’étais tellement furieuse que même si j’avais eu affaire à un malabar, je me serais mesuré à lui. La personne avait laissé la voiture dans la rue, le moteur allumé et la portière ouverte, et elle était entré dans le vestibule battisse, je l’y avait suivie. Elle avait appuyé sur une sonnette et elle continuait à crier dans le parlophone, puis elle se retourna et me heurta de plein fouet. Oh, excusez moi, me dit-elle. Je vis alors qu’il s’agissait d’une femme, peut-être de 28-30 ans. Non, mais, lui dis-je. Vous ne vous rendez pas compte que empêcher les gens de dormir, en criant comme cela ? Je ne sais plus au juste ce qu’elle me répondit alors, mais je compris qu’elle en avait après quelqu’un qui devait être sa sœur, et qui, d’après ce qu’elle disait, vendait de la drogue à une autre de ses sœurs ; plus jeune, celle-la. De plus, elle avait l’air de lui en vouloir parce que sa mère payait le loyer à l’autre en question, parce qu’elle ne travaillait pas, et donc n’avait pas les moyens elle, de payer la location. Je ne dis pas, lui répondis-je. Mais si elle vend de la drogue, vous n’avez qu’à aller trouver la police, après tout, ils sont là pour cela ! Plutôt que réveiller les gens à trois et quatre heures du matin ! Vous ne vous rendez pas compte ! Oui, oui, ça va, je vais partir, maintenant, je vais d’ailleurs aller trouver la police demain, mademoiselle, m’a-t-elle répondu, (cela m’a fait tout drôle que l’on m’appelle mademoiselle, il y a si longtemps que l’on me dit maintenant : madame !), d’ailleurs, j’ai mis un petit mot sous la porte. (Ce terme me paru incongru, mais j’étais aussi fâché et fatigué pour réellement relever ce propos). Et elle quitta le l’entrée, non sans avoir encore une fois appuyé sur la sonnette et agonir l’autre d’injure – alors que je lui disais que c’était inutile, que l’autre ne les entendaient sûrement pas si elle ne prenait pas le cornet. Je suis remonté dans ma chambre, et cette fois, j’eu bien du mal à retrouver le sommeil, ce qui fit que, au lieu de me lever tôt comme j’avais escompté le faire, je ne me réveillais qu’à 10 heures et demie du matin. Alors que j’étais occupée à enduite des boiseries de décapant, je repensais à ce qui s’était passé durant la nuit, et je me pensais : un petit mot ? Sûrement une lettre d’insulte, plutôt ! Et je crus aussi revoir mon voisin, qui m’avait dit avec une grimace, aussi lors d’une autre nuit agitée, pour une autre raison, « et dire que je vous avait dit que c’était une rue calme », Je me suis même demandé si toute cette agitation n’était pas du fait de la même famille, qui nous avait fait sortir, mon voisin et moi, lorsqu’il m’avait dit cette fameuse phrase…
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 mardi, juillet 26, 2005
Werewolf, parlait dans son journal, d’une conversation qu’il avait eu avec des forains marseillais. Évidement, ceux-ci parlaient avec l’accent marseillais ! J’aime bien l’accent marseillais, je le trouve joli, il est « chantant », un peu comme ceux qui parlent avec l’accent italien ou roumain. Il y a une société privée de bus, dont un des sièges ce trouve à Virton. Comme cette localité est l’une des plus proches de la frontière française, il y a beaucoup de chauffeurs français qui y travaillent. Dès qu’ils prononcent quelques mots, on sait directement que l’on a affaire à l’un d’eux, et, étrangement, il y en a un autre qui est originaire de Florenville, et lui lorsqu’on lui adresse la parole, (alors que Florenville se trouve à peine à 4 Km de la frontière), on sait que l’on a affaire à un «gaumais », car ceux-ci on tendance à « traîner » sur les mots. Certains français ont tendance à s’imaginer que tous les Belges parlent avec l’accent flamand. Il n’y a que les belges parfaitement bilingues, qui ont cet accent là ; même les Bruxellois uniquement francophones ont un accent différent. Un jour, il y avait une émission à la télé française, et cela se passait en Belgique, dans une région que l’on appelle « les pays rédimés ». (Pour les non-Belges, c’est une partie du pays qui à été rajoutée à la Belgique suite à la défaite de l’Allemagne à la fin de la guerre 14-18). Donc, dans cette partie de Pays, on parle allemand ; et les habitants, pour ceux qui le connaissent, lorsqu’ils parlent en français ont forcément un accent allemand prononcé. Comme les protagonistes ne parlaient pas le français, les traducteurs n’ont pas trouvé mieux que de « doubler » avec l’accent flamand ! Ma sœur était furieuse ! Ces imbéciles de Français, disait-elle. D’ailleurs, ici, nous devons parler un français qui doit ressembler à du français de quelque part de la France, car, une fois, alors qu’elle était en voyage ; un français lui dit un jour (toujours avec l’idée que tous les belges parlent avec l’accent flamand) : Ah ! Vous êtes belge ? (Il l’avait compris parce qu’au lieu de dire soixante-dix, elle avait dit septante), pourtant, vous n’avez pas l’accent… Pour en revenir aux accents de nos amis Français, s’il y a un accent que je n’aime pas, c’est l’accent parisien. (Désolé pour eux). Je ne sais plus quel critique Belge avait dit qu’il mettait des « e » partout en fin de mot, même là ou il n’y en avait pas. C’est exagéré, mais c’est souvent vrai. J’ai déjà entendu un pull(e), et certain d’entre eux ne vont pas sur le Web, mais bien sur le Ouebe ! C’est sur le dernier (que j’ai vu écrit) que cela m’a fait sauter. Enfin, passons. Mais alors ! Ce qu’il m’ait arrivé d’entendre, c’était quelque chose, d’entendre de l’allemand avec cet accent parisien. Je ne dis pas : l’accent allemand à l’air rude, parce que la langue fait que l’on accentue la première syllabe des mots, qui donne l’effet que c’est une langue « hachée ». Un soir, je regardais une émission, toujours d’un poste Français, et la personne se trouvait en Allemagne car elle recherchait quelqu’un. Pour ça, rien à dire ; elle connaissait bien l’allemand, le vocabulaire et la grammaire. (Qui est en soit une chose pas très simple). Mais lorsqu’elle parlait ! C’était laid au possible ; de plus, elle n’arrivait pas à se faire comprendre des autochtones, simplement parce qu’elle avait aussi à mettre des « e », là ou il ne s’en trouvait pas, et aussi, parce qu’en allemand, toutes lettres sont prononcées…
posted at 1:44 PM
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 lundi, juillet 25, 2005
Lorsque ma sœur aînée avait fini ses études secondaires, elle voulu se rendre chez une personnes pour des renseignements pour les études qu’elle comptait entreprendre. Elle m’avait demandé si cela m’intéressait de l’accompagner. J’avais dit oui, et en chemin, ma sœur chantait cette chanson : Ma liberté Longtemps je t'ai gardée Comme une perle rare Ma liberté C'est toi qui m'a aidé A larguer les amarre Pour aller n'importe où Pour aller jusqu'au bout Des chemins de fortune Pour cueillir en rêvant Une rose des vents Sur un rayon de lune Ma liberté Devant tes volontés Mon âme était soumise Ma liberté Je t'avais tout donné Ma dernière chemise Et combien j'ai souffert Pour pouvoir satisfaire Toutes tes exigences J'ai changé de pays J'ai perdu mes amis Pour gagner ta confiance Ma liberté Devant tes volontés Mon âme était soumise Ma liberté Je t'avais tout donné Ma dernière chemise Et combien j'ai souffert Pour pouvoir satisfaire Toutes tes exigences J'ai changé de pays J'ai perdu mes amis Pour gagner ta confiance Ma liberté Tu as su désarmer Toutes mes habitudes Ma liberté Toi qui m’a fait aimer Même la solitude Toi qui m’a sourire Quand je voyais finir Une belle aventure Toi qui m’a protégé Quand j’allais me cacher Pour soigner mes blessures Ma liberté Pourtant je t’ai quittée Une nuit de décembre J’ai déserté Les chemins écartés Que nous suivions ensemble Les pieds et poings liés Je me suis laissé faire Et je t'ai trahi pour Une prison d'amour Et sa belle geôlière Et je t'ai trahi pour Une prison d’amour Et sa belle geôlière Et sa belle geôlière Elle connaissait les paroles par cœur ; il est vrai que la mélodie et jolie, aussi. Je ne comprenais pas réellement le sens des paroles, je n’avais que 9 ans à l’époque. Simplement j’aimais écouter ma sœur chanter. Je pense aussi que c’est la dernière fois que j’ai entendu cette sœur chanter. Bien des années plus tard, je su que c’était Georges Moustaki qui l’avait composée, et qu’elle s’appelait : ma liberté .
posted at 11:18 PM
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 vendredi, juillet 22, 2005
C’était, hier, la fête nationale. Cette année-ci, je n’avais pas oublié, du moins en journées, j’avais de quoi me nourrir, ainsi que mes chats, contrairement à l’année passé ou j’avais été contrainte de me rendre dans le pays voisin (heureusement, assez proche) pour pourvoir me réapprovisionner. Pour cette occasion, comme chaque année, le Roi prononce un discours. J’ai oublié de l’écouter, mais il est vrai que malgré tout, je trouve cela assez rasoir… Lorsque j’étais enfant, et que la télévision nationale n’émettait pas dans l’après-midi, elle faisait exception pour montrer le défilé qui se passait bien évidement à Bruxelles, et, chose étrange, même s’il faisait beau et chaud, ici, dans le sud du pays, il ne manquait pas de pleuvoir à Bruxelles… était-ce systématique ? En tout cas, on parlait bien de « drache » nationale… Ce qui est finalement assez amusant, c’est qu’officiellement, la Belgique a depuis hier 175 ans, alors que le premier Roi n’a prêté serment à la constitution qu’en 1831… Il faut dire que pendant un an, après la révolution, la situation Belge a été assez confuse… L’explication du choix de la fête nationale se trouve sur le site du gouvernement fédéral belge, et le résumé, aussi succinct soit il, est assez clair. Après tout, il faut bien que la Belgique ait aussi, une fête nationale…
posted at 11:20 AM
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 mercredi, juillet 20, 2005
Cette histoire m’est revenue lorsque je prenais mon bain, probablement parce qu’il s’agit d’une histoire de baignoire. C’est ma sœur qui me l’avait rapporté, il y a très longtemps ; je ne pense pas même que mon neveu était déjà né. À cette époque, elle habitait à côté d’une esthéticienne, et ce que je vais raconté est une mésaventure, ma fois, assez drôle, qui lui était arrivé dans le cadre de sa profession, bien que sur le moment, les protagonistes ne devaient sûrement pas rire du tout ! Cette esthéticienne, avait décidé d’innover une méthode de travail. Pour cela, elle avait acheté une petite baignoire. Elle avait pour fonction, que, après avoir pris un bain, avec sans doute un additif spécial, la peau de ses clientes était prête pour absorber plus facilement les crèmes et les pommades qu’elle devait lui appliquer par la suite. Cela semblait fort efficace. Un jour, elle reçu la visite d’une dame assez corpulente. La cliente pris le bain, comme elle lui avait demandé. Lorsqu’elle voulu sortir du bain, impossible ! La cliente avait tellement « gonflé » qu’elle ne pouvait plus s’extraire de la baignoire. Malgré tout ses efforts, aidé de l’esthéticienne, elle ne pu en sortir. En désespoir de cause, l’esthéticienne du faire appel à son mari pour la sortir de cette situation insolite…
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 vendredi, juillet 15, 2005
C’est inimaginable, combien l’homme actuel peut être encroûté dans son individualisme, même s’il est obligé, pour sa survie, de vivre en communauté. Ou est-ce typique de l’homme européen ? J’explique pourquoi je dis cela. Il y a plusieurs années, la chaîne privée française lançait un jeu, durant l’été. Cette émission s’appelle Koh Lanta . Comme cela est dit dans le site, 16 personnes sont isolées sur une île de la Nouvelle Calédonie, avec, seulement, pour survivre, des couteaux et des machettes. (Donc, ils doivent, comme les premiers hommes, tirer leur plan pour trouver de la nourriture). On leur impose aussi des épreuves, dans les premiers temps, par équipes (qui sont formées dès le premiers jours), et l’équipe gagnante obtient une faveur, c'est-à-dire : du feu, du matériel de pêche… En fin d’émission, il y a une épreuve qui fait que, dans l’équipe des perdants, doit être choisi une personne qui sera éliminé. Ce sont les personnes qui composent l’équipe qui doivent faire ce choix ; le principe est : éliminer le faible qui mets en péril la survie du groupe. Par la suite, lorsqu’il y a beaucoup de personnes éliminées, les deux groupes n’en forment plus qu’un, et les épreuves deviennent alors individuelles, avec à la clé une récompense individuelle. Je ne regarde cette émission que depuis deux ans. Les premières années, je prenait l’émission en route : c’est ma sœur, qui m’y avait donné le goût, parce qu’elle avait commencé à la suivre. Bien qu’on y voyait les exploits de l’un et de l’autre, on y voyait aussi les chamailleries des uns et des autres, et je me pensais : bof, c’est parce qu’ils sont épuisés, qu’ils ont faim, qu’ils ont envie d’en finir, que cela leur porte sur leur moral. J’ai déchanté. Comme ma sœur avait mis, cette année, l’émission dès son premier épisode, je me suis rendu compte que dès le départ, - alors qu’au lieu de se serrer les coudes dès le début – c’était les mêmes chamailleries, les mêmes mesquineries. Quelqu’un prenait une initiative ? Si l’un ou l’autre étaient d’accord, d’autres aussitôt grognaient qu’il se prenait pour le chef, et évidement, ne participaient pas à l’entreprise, se contentaient de regarder, mais par la suite éreintaient le travail des autres. Sans compter, déjà l’hypocrisie généralisée. Je m’étais dit, en voyant cela : l’évolution n’a pas que du bon : si nos ancêtres s’étaient comportés de la même façon, il y aurait longtemps que l’homme n’existerait plus…
posted at 12:49 PM
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 lundi, juillet 11, 2005
Je ne sais pas s’il en est de même dans les autres pays, mais, ici, en Belgique, nous subissons depuis quelques années une épouvantable invasion de limaces. Elles détruisent les petits légumes tendre et naissant dans les jardins, bien plus encore que, quelquefois quelques innocents oiseaux. Il y en a et en avait, au point que, l’année passée, tous les haricots que j’avais planté dans mon minuscule jardin n’avait rien donné : les feuilles étaient à peine sorties qu’il ne restait plus qu’une tige, sur laquelle plus aucune autre feuille n’avait de chance d’apparaître. Idem pour les quelques choux que maman m’avait donné à repiquer. L’invasion en était au point que, en désespoir de cause, elle m’avait demandé d’aller lui chercher de l’anti-limace. Le rayon contenait deux marques différentes, il n’y avait plus du produit le moins cher, ce qui fit que je fus obligée de me rabattre sur le produit le plus cher. Ma voisine, elle, préférait les ramasser et elle avait essayé de les éloigner avec de la cendre : on lui avait dit que la cendre en question gênait la progression des bestioles en question. En fait, elle était contre le fait d’utiliser des produits chimiques contre ces animaux. De mon côté, j’avais pris dans l’armoire de ma mère un paquet d’anti-limace vieux comme le monde ; maman disait qu’elle en voulait du neuf, parce qu’il était probablement devenu inefficace ; néanmoins, il se montra suffisamment efficace pour que je puisse sauver quelques bettes de la destruction. Dans les premiers temps, ma mère les ramassait aussi, elle les mettait dans un vieux seau avec du sel, et les bestioles fondaient. Comme il y en avait tant et plus, elle utilisait toujours e même seau, et à la fin, le seau était rempli d’une masse visqueuse faite de limaces morte baignant dans un liquide salé. Beark ! Ce vendredi, comme tout les vendredis, je me rends chez elle, et pour rentrer, je contourne la maison, pour rentrer par la porte arrière et en même temps dire bonjour au chien qui se trouve attaché derrière la maison. Il avait plu cette semaine, et l’air et le sol étaient encore humides. À côté de la niche du chien, il y a un carré d’herbe sur lequel il y va faire ses besoins, et sur lequel y pousse également, plus loin, un noisetier et quelques framboisiers. Comme c’est la saison ou elle sont mures, je ne pus m’empêcher d’y jeter un coup d’œil. Oui, elle étaient grosses et abondante, mais sur la plupart d’entre elle, s’y trouvait une colonie de limace, au point que même celle qui était épargnée perdaient leur attrait appétissant, et je me demandais même comment ces sales bêtes avaient réussi à atteindre certaine des branches, parce certains framboisiers sont garnis de fines épines. Oui, me dit maman, plus tard, quand je fus rentré, c’est malheureux, ce temps là, je n’ai pas pus aller au jardin – très sec, et puis très mouillé - et il est sale. Oui, lui avait-je répondu, c’est fou ce que la pluie peut faire pousser la saleté. Et puis nous en sommes venu à parler des framboises : et dire, disait-elle, qu’il y en avait des grosses hier, mais qu’il pleuvait, et que je n’ai pas pus les ramasser (de toute manière, il aurait été impossible de faire de la confiture avec : lorsque les framboises sont gorgées de pluie, la gelée ne « tiens » pas, et elle se couvre rapidement de moisi). Oui, lui ai-je répondu, et en plus, il y a plein de limaces qui te les bouffent. Oh, oui, me dit-elle, elle ont aussi mangé tous les petits dahlias dans les parterres, devant. Oui ? Demandais-je. Je n’avais pas remarqué (parce que j’y avais quand même vu les fleurs en arrivant. Eh bien, va voir et retire-les, si tu veux. Effectivement, il ne restait presque plus de feuilles et bien des boutons avaient été attaqués ; et en soulevant les feuilles, j’e extirpais une d’entre les tiges et la lançais avec dégoût dans la direction de l’enclos des poules. Comme toujours, dans ces cas la, les poules se précipitent pour voir ce qui tombe, (quelque soit, d’ailleurs, ce qui tombe, pour un caillou, elle en feraient tout autant) et à ma grande stupeur, l’une d’elle la ramassa et s’enfuit avec poursuivie pas ses autres congénères. Comme il y avait plusieurs autres limaces, je réitérais l’expérience et me rendis compte que les limaces était un met apprécié des poules ! Ce qui fit que, hier soir, je ramassaient quelques imprudentes qui s’étaient montrées, et les servaient de souper au poules qui allaient bientôt se coucher ; aujourd’hui, je fis le tour des bordures du jardin et des parterres, et en trouvaient encore quelques-unes (comme cela, elles ne risquaient plus d’attaquer les plantations). Ma mère me dit, avant que je ne parte : je n’aurais jamais cru que les poules mangeaient les limaces, si j’avais su, je leur en auraient déjà donné il y a deux ans ! Après tout, n’est-ce pas la façon la plus économique et la plus biologique de se débarrasser des limaces ?
posted at 12:20 AM
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