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Dans les petits villages, les petites villes, il ne se passe jamais rien...
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   lundi, juillet 11, 2005
Je ne sais pas s’il en est de même dans les autres pays, mais, ici, en Belgique, nous subissons depuis quelques années une épouvantable invasion de limaces. Elles détruisent les petits légumes tendre et naissant dans les jardins, bien plus encore que, quelquefois quelques innocents oiseaux. Il y en a et en avait, au point que, l’année passée, tous les haricots que j’avais planté dans mon minuscule jardin n’avait rien donné : les feuilles étaient à peine sorties qu’il ne restait plus qu’une tige, sur laquelle plus aucune autre feuille n’avait de chance d’apparaître. Idem pour les quelques choux que maman m’avait donné à repiquer.
L’invasion en était au point que, en désespoir de cause, elle m’avait demandé d’aller lui chercher de l’anti-limace. Le rayon contenait deux marques différentes, il n’y avait plus du produit le moins cher, ce qui fit que je fus obligée de me rabattre sur le produit le plus cher. Ma voisine, elle, préférait les ramasser et elle avait essayé de les éloigner avec de la cendre : on lui avait dit que la cendre en question gênait la progression des bestioles en question. En fait, elle était contre le fait d’utiliser des produits chimiques contre ces animaux.
De mon côté, j’avais pris dans l’armoire de ma mère un paquet d’anti-limace vieux comme le monde ; maman disait qu’elle en voulait du neuf, parce qu’il était probablement devenu inefficace ; néanmoins, il se montra suffisamment efficace pour que je puisse sauver quelques bettes de la destruction.
Dans les premiers temps, ma mère les ramassait aussi, elle les mettait dans un vieux seau avec du sel, et les bestioles fondaient. Comme il y en avait tant et plus, elle utilisait toujours e même seau, et à la fin, le seau était rempli d’une masse visqueuse faite de limaces morte baignant dans un liquide salé. Beark !
Ce vendredi, comme tout les vendredis, je me rends chez elle, et pour rentrer, je contourne la maison, pour rentrer par la porte arrière et en même temps dire bonjour au chien qui se trouve attaché derrière la maison. Il avait plu cette semaine, et l’air et le sol étaient encore humides. À côté de la niche du chien, il y a un carré d’herbe sur lequel il y va faire ses besoins, et sur lequel y pousse également, plus loin, un noisetier et quelques framboisiers. Comme c’est la saison ou elle sont mures, je ne pus m’empêcher d’y jeter un coup d’œil. Oui, elle étaient grosses et abondante, mais sur la plupart d’entre elle, s’y trouvait une colonie de limace, au point que même celle qui était épargnée perdaient leur attrait appétissant, et je me demandais même comment ces sales bêtes avaient réussi à atteindre certaine des branches, parce certains framboisiers sont garnis de fines épines.
Oui, me dit maman, plus tard, quand je fus rentré, c’est malheureux, ce temps là, je n’ai pas pus aller au jardin – très sec, et puis très mouillé - et il est sale. Oui, lui avait-je répondu, c’est fou ce que la pluie peut faire pousser la saleté. Et puis nous en sommes venu à parler des framboises : et dire, disait-elle, qu’il y en avait des grosses hier, mais qu’il pleuvait, et que je n’ai pas pus les ramasser (de toute manière, il aurait été impossible de faire de la confiture avec : lorsque les framboises sont gorgées de pluie, la gelée ne « tiens » pas, et elle se couvre rapidement de moisi). Oui, lui ai-je répondu, et en plus, il y a plein de limaces qui te les bouffent. Oh, oui, me dit-elle, elle ont aussi mangé tous les petits dahlias dans les parterres, devant. Oui ? Demandais-je. Je n’avais pas remarqué (parce que j’y avais quand même vu les fleurs en arrivant. Eh bien, va voir et retire-les, si tu veux.
Effectivement, il ne restait presque plus de feuilles et bien des boutons avaient été attaqués ; et en soulevant les feuilles, j’e extirpais une d’entre les tiges et la lançais avec dégoût dans la direction de l’enclos des poules.
Comme toujours, dans ces cas la, les poules se précipitent pour voir ce qui tombe, (quelque soit, d’ailleurs, ce qui tombe, pour un caillou, elle en feraient tout autant) et à ma grande stupeur, l’une d’elle la ramassa et s’enfuit avec poursuivie pas ses autres congénères. Comme il y avait plusieurs autres limaces, je réitérais l’expérience et me rendis compte que les limaces était un met apprécié des poules ! Ce qui fit que, hier soir, je ramassaient quelques imprudentes qui s’étaient montrées, et les servaient de souper au poules qui allaient bientôt se coucher ; aujourd’hui, je fis le tour des bordures du jardin et des parterres, et en trouvaient encore quelques-unes (comme cela, elles ne risquaient plus d’attaquer les plantations). Ma mère me dit, avant que je ne parte : je n’aurais jamais cru que les poules mangeaient les limaces, si j’avais su, je leur en auraient déjà donné il y a deux ans !

Après tout, n’est-ce pas la façon la plus économique et la plus biologique de se débarrasser des limaces ?

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