Une vie si tranquille  

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Dans les petits villages, les petites villes, il ne se passe jamais rien...
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   vendredi, juillet 15, 2005
C’est inimaginable, combien l’homme actuel peut être encroûté dans son individualisme, même s’il est obligé, pour sa survie, de vivre en communauté. Ou est-ce typique de l’homme européen ?
J’explique pourquoi je dis cela. Il y a plusieurs années, la chaîne privée française lançait un jeu, durant l’été. Cette émission s’appelle Koh Lanta .
Comme cela est dit dans le site, 16 personnes sont isolées sur une île de la Nouvelle Calédonie, avec, seulement, pour survivre, des couteaux et des machettes. (Donc, ils doivent, comme les premiers hommes, tirer leur plan pour trouver de la nourriture). On leur impose aussi des épreuves, dans les premiers temps, par équipes (qui sont formées dès le premiers jours), et l’équipe gagnante obtient une faveur, c'est-à-dire : du feu, du matériel de pêche… En fin d’émission, il y a une épreuve qui fait que, dans l’équipe des perdants, doit être choisi une personne qui sera éliminé. Ce sont les personnes qui composent l’équipe qui doivent faire ce choix ; le principe est : éliminer le faible qui mets en péril la survie du groupe. Par la suite, lorsqu’il y a beaucoup de personnes éliminées, les deux groupes n’en forment plus qu’un, et les épreuves deviennent alors individuelles, avec à la clé une récompense individuelle.
Je ne regarde cette émission que depuis deux ans. Les premières années, je prenait l’émission en route : c’est ma sœur, qui m’y avait donné le goût, parce qu’elle avait commencé à la suivre.
Bien qu’on y voyait les exploits de l’un et de l’autre, on y voyait aussi les chamailleries des uns et des autres, et je me pensais : bof, c’est parce qu’ils sont épuisés, qu’ils ont faim, qu’ils ont envie d’en finir, que cela leur porte sur leur moral.
J’ai déchanté. Comme ma sœur avait mis, cette année, l’émission dès son premier épisode, je me suis rendu compte que dès le départ, - alors qu’au lieu de se serrer les coudes dès le début – c’était les mêmes chamailleries, les mêmes mesquineries. Quelqu’un prenait une initiative ? Si l’un ou l’autre étaient d’accord, d’autres aussitôt grognaient qu’il se prenait pour le chef, et évidement, ne participaient pas à l’entreprise, se contentaient de regarder, mais par la suite éreintaient le travail des autres. Sans compter, déjà l’hypocrisie généralisée.
Je m’étais dit, en voyant cela : l’évolution n’a pas que du bon : si nos ancêtres s’étaient comportés de la même façon, il y aurait longtemps que l’homme n’existerait plus…

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