Une vie si tranquille  

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Dans les petits villages, les petites villes, il ne se passe jamais rien...
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   dimanche, avril 30, 2006
Ce dimanche, j’étais encore chez ma mère et nous regardions les infos. À un certain moment, nous vîmes qu’il y avait eu lieu une manifestation à Manhattan, je crois, de citoyens américains qui manifestaient contre la guerre en Irak, il reprochaient, entre autre, que l’Amérique avait bien de l’argent pour poursuivre une guerre à l’étranger, mais par pour reconstruire les états touchés par les ouragans cet été dernier.
Ah, tiens ! Dis-je. J’allais ajouter un commentaire, puis je me suis tue : ma sœur était là, et comme nous avons des opinions radicalement opposées, je n’avais pas l’intention de continuer la guerre Iran-Amérique sous le toit de ma mère, d’autant plus que je m’étais toujours bien gardé (ma sœur ayant déclaré son opinion haut et fort à plusieurs reprises) d’exprimer ce que j’en pensais, moi.
Ensuite, et toujours à propos de l’Amérique, il y eu encore une discussion stérile à propos de la traduction de l’hymne Américain traduit en Espagnol, ainsi que le durcissement à l’immigration clandestine des Mexicains vers les États-Unis.
Je suis sortie au début du sujet suivant (je ne sais même pas de quoi il s’agissait), lorsque j’entendis ma sœur déclarer : je ne voudrais pas être président des État-Unis. Ce qui m’a fait penser cela : Si les présidents Américains oeuvraient pour les citoyens Américains plutôt que pour l’Amérique, il y aurait sûrement moins de mécontent. Et je me suis dis ensuite que n’aurait jamais lieu, sachant le poids de que l’argent représente lors des campagnes présidentielles…

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   dimanche, avril 16, 2006
Il paraît que le confinement des volailles pourrait cesser à la fin du mois d’avril… Ce serait bien. En fait, les poules de maman ne sont pas réellement « confinées », ma sœur et moi avions, le mois dernier, tendu un fil qui était censé empêcher les oiseaux sauvages de se mêler aux oiseaux domestiques. Donc, nos poules (au nombre de 5) pouvaient se promener à l’air libre, mais par-dessus leur tête, il y avait un filet tendu. Le jour ou nous l’avions mis, qu’est-ce qu’il faisait froid ! Il faut dire que leur enclos se situe sur le côté nord de la maison, bien qu’il se prolonge au-delà du pignon, et s’allonge presque jusqu’à la route. Pour éviter que cela ne nous coûte une fortune en filet, nous avions divisé l’enclos en deux, et malheureusement, la partie que nous leur avions attribué se trouvait dans l’ombre de la maison, nous ne pouvions faire autrement, à cause de l’abri dans lequel elles passent la nuit qui s’appuie également sur la maison. Comme la lumière n’atteint cet endroit qu’en fin de journée, l’herbe y pousse plus lentement, et elle était donc rase lorsque nous y avions mis les poules (elles passent l’hiver à la cave, leur abri ne les protégeant pas suffisamment du froid.)
Jamais je n’aurais imaginé que cinq malheureuses poules puissent faire disparaître l’herbe en si peu de temps ! Alors qu’a côté l’herbe est verte et commence presqu’à demander la coupe de la tondeuse, là où elles se tiennent, c’est une étendue de boue d’où émergent encore, de temps en temps un ou deux millimètre de gazon, échappé par on ne sait quel miracle à la voracité de nos volatiles. Et pourtant, ce n’est pas que maman ne les nourrisse pas ! Deux fois par jour, elle leur donne du froment, du riz, et aussi quelquefois du vieux pain sec, que l’on reçoit aimablement de nos voisins (lorsqu’elle a beaucoup de lapins, c’est pour les lapins, mais pour le moment, elle ne possède plus qu’une femelle qui est censé faire des petits à la fin du mois, ou au début du mois prochain, je ne sais pas trop).
Je n’ose pas imaginer ce qui restera d’ici deux semaines, et je me demande même si l’herbe y repoussera… manière de plaisanter, je lui avais dit que je devrais isoler l’endroit ou elle se sont tenues, afin que l’herbe y puisse repousser, mais je crains finalement que je doive le faire !
C’est pour cela que je serais heureuse lorsque le confinement sera levé : nos poules auront de nouveau de l’herbe à manger, car la saveur des œufs dépend aussi de leur alimentation.

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   mardi, avril 04, 2006
Et puis le temps passa… Tout doucement, le toit se mis à percer, de plus en plus, et cela était très gênant, parce que ma mère y pendait la lessive les jours de pluie ou durant les nuits, et il arrivait qu’il faille déplacer certains vêtements pour éviter de devoir les repasser à l’essoreuse. Les soubassements commencèrent à pourrir, et Papa les remplaça par des coulées de ciment, elle n’était pas étanche au niveau du mur de la maison, pas alors y mis également du mortier pour colmater les brèches, le plastique que constituait les fenêtre fini pas brunir, puis de désagréger sous l’effet du soleil ; et puis, plus de réparation de son chef : il décéda entre-temps, mais elle continuait à se dégrader.
Il y a cinq ans, environ de cela, un des chevrons qui soutenait la toiture céda, et je réparais cela tant bien que mal avec un béquille ; maman alors décidé de faire venir un ardoisier qui lui fit un devis de réparation, celui-ci s’étonnait même que cela avait tenu si longtemps, compte tenu que c’étais du sapin non traité. Mais le montant avancé était exorbitant. Malgré tout, maman accepta ses conditions et attendit… attendit… et comme sœur Anne, ne vis plus rien venir. Aussi, elle s’adressa à la personne qui lui avait remplacé deux fenêtres, et, lorqu’elle avait fini de remplacer celle-ci, elle lui promit de venir voir un autre jour… et on ne la revit plus. Bien que maman soit enragée contre lui, je comprends très bien cet homme : à mon avis, il avait bien vu à l’avance de quoi il s’agissait, et comme celui-ci est méticuleux et soigneux, et que mon père était un bâcleur (il faut bien le dire) il n’avait guère envie de s’attaquer un cette horrible chose qui se dégradait chez nous.
C’est la quantité anormale de neige qui s’était abattu sur la Belgique cette année qui lui donna le coup de grâce : trois des chevrons qui soutenaient le toit craquèrent, et nous dûmes relever celui-ci grâce à de longues planches, elle-même posées sur une pile de moellons car elle n’étaient pas assez grandes. Que faire donc ? Maman avait bien pensé faire construire une nouvelle véranda, mais le prix de celle que l’on fait maintenant état trop cher pour sa bourse.
C’est ma sœur qui trouva la solution, tout à fait par hasard, en se rendant au salon des vacances et des loisirs. Elle y découvrit une société flamande qui construisait des serres adossées, et dont le prix était cinq fois moins élevé. Et, chose magnifique, les dimensions, bien que standard, convenait tout à fait ; en effet, maman la voulait un peu moins grande et un peu plus étroite.
Ma mère fut assez vite d’accord ; mais elle commença à renâcler : elle demanda à ma sœur : combien cela va il me coûter pour démonter l’autre ? En quoi ma sœur s’est écrié qu’ils ne le ferait pas, qu’ils se contentaient de placer les serres et puis c’est tout ; que pour le démontage, on s’en occuperait, elle et moi.
Et comme de fait, elle décida de prendre deux jours de congé pour ce week-end, afin de s’attaquer au démontage : en effet ; le devis signé et envoyé, la serre devrait être placée dans les sept semaines qui suivraient l’envoi. Et samedi, nous nous attaquâmes au démontage. Cela pris beaucoup moins temps que l’on aurait pu le croire : en moins de trois heures, tout était par terre ; même le toit était fichu et se déchirait lors de sa manipulation. Presque tout était pourri ; même là où l’on croyait que le bois était encore saint, il était abîmé et rongé de l’intérieur. Néanmoins, je n’aurais jamais imaginé qu’il y aurait eu tant de bois : j’ai passé une partie de la soirée samedi ainsi qu’une partie de l’après midi à débiter celui-ci en bûches pour la cuisinière, j’en ai des ampoules aux mains et je suis encore loin d’avoir fini !

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   lundi, avril 03, 2006
Lorsque j’avais une quinzaine d’années, j’allais chez une copine dont le père était maçon. Il avait construit, à l’arrière de leur maison, une véranda, non pas comme on en fait maintenant, mais dont le soubassement était en moellons ; et des fenêtres ordinaires, avec un toit transparent en plastique. Et une porte tout à fait normale. Mais une pièce supplémentaire de leur maison, qui servait en même temps d’annexe à leur cuisine.
Un jour, mon père me dit : je vais mettre une véranda derrière chez nous, pour, disait-il qu’il fasse moins froid en hiver et protéger la tuyauterie. (Il n’y avait pas de chauffage et il arrivait quelquefois que l’eau gèle, cela étant d’autant plus ennuyeux qu’il s’agissait de la toilette et de la buanderie) J’étais très contente, parce que je me disais qu’il y allait avoir aussi chez nous une pièce dans laquelle je m’imaginais déjà me réfugier dans les beaux jours de l’été. Papa avait fait dessiné un plan sur une feuille de papier, avec les mesures.
Lorsque qu’il se mit a la construction de celle-ci, je déchantais aussitôt : les « murs » de cet annexes étaient simplement de fin panneaux d’éternit fixé après des montants en bois, les fenêtres, elle étais faite en feuilles de plexiglas, fixées par-dessus cela et chevauchant le dessus des « murs », pour la toiture, eh bien, même si elle était de la même nature que la véranda de mon amie, il l’avait fixé, tantôt avec des clous, tantôt avec des vis sur des chevons, également, et, au lieu de mettre des angles pour insérer les contre-lattes, il avait fait tout un truc pour les maintenir aux chevrons ; et les portes, ah, les portes ! au lieu d’être des simples portes, que l’on manœuvre avec une poignée et des charnières, non, c’était des panneaux faits avec des grandes feuilles de plastiques fixées sur une armature en bois, et qui était maintenues en place à l’aide de crochets et d’élastiques qu’il avait prélevés sur les sièges de voitures deux chevaux trouvé à la casse. Lorsque je lui avait fait remarqué que chez mon amie, leur véranda était en « dur », il m’avait répondu que pour cela, il fallait une autorisation de l’urbanisme, tandis qu’autrement, avec des éléments démontables, il n’en avait pas besoin (je pense qu’il se basait les des préceptes qui étaient en usage vingt ans avant, et je me doutes qu’ils étaient encore d’actualité à l’époque : ça change tout le temps. Bref, j’étais affreusement déçue, et cette construction, dont mon père était si fier était été juste bonne pour abriter les bestiaux de la pluie… et encore !
Parce qu’en fait, bien que ma mère disait que l’on sentait la différence en hiver, qu’elle arrêtait quand même le vent du nord, je n’étais pas convaincue : il y faisait aussi froid qu’à l’extérieur, et cela n’avait quand même pas empêcher l’eau de geler à la toilette lors d’un ou deux hivers particulièrement rigoureux.

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