Une vie si tranquille  

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Dans les petits villages, les petites villes, il ne se passe jamais rien...
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   jeudi, février 17, 2005
Lorsque j’avais acheté la maison, les plafonds étaient en très mauvais état. Le plâtre était fendu à des places. Comme c’est une ancienne maison, le fondement des étages supérieurs est fait en plancher posé sur des poutres, et sur ses poutres est fixés par dessous un lattis dans lequel est accroché le plâtre. Comme je n’avais pas envie de faire venir un plâtrier pour remettre du plâtre là ou il était tombé – d’autant plus que certain de mes plafonds avait été « perforés » par un ou l’autre des locataires qui habitaient cette maison avant qu’elle ne fut vendue, (et donc le lattis était cassé à des places,) j’avais attaché à l’aide de vis des plaques en carton pressé sur lesquelles j’y avais collé des dalles de plafond en polystyrène. (Je savais que sur le plâtre, les dalles en question n’auraient jamais adhéré.) Cela avait été fait pour le salon, les deux chambres à coucher du premier étage, ainsi que la grande pièce du deuxième, les plafonds des autres pièces étant rénovés à l’aide de lambris.
J’étais, hier soir, tranquillement installée dans mon lit en train de bouquiner, quand j’entendis un grattement. Tout d’abord, je croyais que cela venait de la rue, ou qu’un de mes chats était en train de jouer dans le couloir. Mais je me rendis vite compte que ce bruit venait de ma chambre même. Je levais les yeux vers mon plafond (je n’aurais rien entendu si le plafond n’avait pas été refait avec du polystyrène) et j’eu un mouvement de répulsion. Tout d’abord, je cru qu’il y avait une araignée monstrueuse qui se promenait au dessus de ma tête (j’ai horreur des araignées, non pas que je suis arachnophe, au point de hurler quand je vois ce genre de bestiole, mais en voir une me répulse, et cela est proportionnel à sa taille) d’autant plus que le corps avait entre 6 et 8 cm de long. En regardant mieux, je me rendis compte qu’il ne s’agissait pas d’une araignée, mais d’un coléoptère d’une taille impressionnante.
Je fus soulagée, mais je n’avais quand même pas envie de voir cet animal débarquer dans mon lit ou se glisser sous mes couvertures. Je me demandais ou je pouvais trouver une boîte pour me débarrasser de l’intrus et le jeter dehors, puis je me souvins qu’il y avait de la neige dehors et m’interrogeais comment il avait pu arriver chez moi en plein hiver, d’autant plus que je n’avais jamais vu de ma vie cette sorte d’insecte. Comme je n’aime pas tuer inutilement les animaux, même si ce n’était un insecte, (je me disais que si je le mettais dehors, il finirait par mourir de froid) et que celui-ci semblait se cantonner au plafond, je décidais de ne rien faire et repris ma lecture, tout en lui lançant de temps en temps un coup d’œil. Puis je finis par l’oublier.
À un certain moment, je sentis Michounette, une de mes chattes, qui s’était pelotonnée contre moi, se redresser et regarder vers la porte avec des yeux écarquillés. Cela était d’autant plus extraordinaire que je ne l’avais jamais vu ouvrir des yeux aussi grand, (je croyais presque avoir là un autre chat) et un autre chat, qui dormait à mes pieds, s’était également redressée et regardait dans la même direction. Je suivis le regard de mes deux bêtes et me rendis compte que le coléoptère (dont je n’ai pas trouvé le nom sur Internet, malgré mes recherches) était en train de descendre le long du mur en longeant la porte. Les deux bêtes ont alors quitté mon lit et se sont installées, l’une sur le plancher, au pied du mur, et l’autre sur la table de nuit pour observer de plus près la progression de ce qui les intriguaient. Lorsque l’insecte arriva presqu’à la portée des pattes de l'une des deux, il ressenti sans doute sa présence à l’aide de ses immenses antennes et se réfugia entre le mur et le chambranle de la porte (Comme c’est une vieille maison, quelquefois, il y a un énorme espace entre l’un et l’autre.) La petite chatte, après avoir attendu 5 minutes, laissa « tomber » et alla se recoucher au pied du lit, tandis que Michounette était descendue de son perchoir pour prendre la place que l’autre chatte avait laissée, et de temps en temps, elle glissait sa patte blanche sur le mur, à l’endroit même ou la bête avait disparue, et cela pendant un certain moment. Je ne sais pas quand elle décida d’arrêter sa traque, mais l’insecte, je ne revis plus.

Ne s'agit-il pas d'un lucane cerf volant ? C'est assez monstrueux, mais généralement, les coléoptères sont inoffensifs. C'est bizarre qu'il soit là en hiver, effectivement...
vincent
 
Non. Il ne s'agit pas de cet insecte. Cela ressemblait plutôt à un immense carabe doré, à part qu'il n'était pas doré. C'était surtout l'abdomen qui était fort allongé.

J'ai regardé un nombre impressionnant de sites qui parlaient de coléoptère, je n'ai rien trouvé.

Martine
 
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   dimanche, février 13, 2005
Werewolf m’avait dit, une fois, lorsque je lui avais posé une question au sujet des conflits armés, que j’étais une spécialiste de la guerre… Je ne pense pas en être une, si j’en parle de temps en temps dans mon journal, c’est parce qu’il subsiste encore des traces, 60 ans après, aussi bien dans le concret que dans les mémoires. Tout de même ! Je ne l’ai pas connue, la guerre, je suis née 20 ans après !
Je ne suis pas non plus une « fana » des films de guerre. Il m’est arrivé d’en regarder, quelques fois à la télévision, parce mon père, lui, avait une prédilection pour ce genre de film, il me disait que ça lui rappelait sa jeunesse (hum, hum). Je les regardais surtout pour le témoignage que cela pouvait apporter, mais, si l’occasion m’était donnée de regarder autre chose, je n’hésitais pas un seul instant.
Toujours à propos de film de guerre, ce n’est pas un mystère que passe, actuellement, dans les salles, du moins en Belgique, « la chute ». J’avais bien vu qu’il était à l’affiche, et, au début, à franchement parler, ce n’est pas le film duquel je me serais dit : je dois a-b-s-o-l-u-m-e-n-t voir ça, parce que franchement, Hitler, bof ! D’ailleurs, cela ne m’avait pas marqué, si j'avais vu qu'il était placardé à l'entrée du cinéma, dès que j'avais le dos tourné, j’avais déjà oublié son existence.
Le dimanche, il passe à la télévision une émission appelée « controverse », et si je ne la regarde pas de façon régulière, il m’arrive de tomber dessus, souvent parce que j’attends les infos qui suivent, ou pour avoir un « décor » sonore quand je fais du repassage. (Je ne peux pas faire du repassage sans que la télé ne soit allumée, et si je ne la regarde pas, tout du moins, je l’écoute, parce que sinon, j’ai l’impression que le repassage n’en fini pas. Or, il y a deux dimanche de cela, cette émission avait deux sujet ; la première – une connerie – faut-il interdire de fumer dans les restaurants et les cafés, et le second, un débat , justement, sur le film « la chute ». Il y avait là, comme invités, deux journalistes, un ancien prisonnier des camps de concentration (déjà un très vieux monsieur), et une représentante d’une association des descendants des familles juives persécutés durant la guerre.
L’animateur du débat, précisait que toutes les personnes présentes avaient vu le film, et, après les avoir interrogées les unes après les autres, le moins que l’on pouvait dire, c’est que les avis étaient pour le moins partagés… La personne juive disait que c’était un film qui ne voulait rien dire, le vieux monsieur déplorait que l’on ne parlait pas assez de la déportation, l’un des journalistes (un jeune) disait que l’on essayait de trop « humaniser » Hitler – parce qu’il caressait son chien, qu’on essayait de le faire passer pour quelqu'un de sympathique (!) et qu’on essayait de faire prendre en pitié « les pauvres Berlinois », alors que c’était quand même le peuple allemand qui avait élu Hitler, et l’autre (un homme d’environ 60 ans) était au contraire enthousiaste et disait que le film était très bien fait. L’animateur avait signalé, aussi, au début du débat, que des lycéens avaient également vus le film et le trouvait « super ».
Il a fallu que je voie ce débat pour que j’aie envie d’aller voir ce film, surtout, que, curieusement, ensuite, le jeune journaliste semblait faire tout doucement « machine arrière ». Je me demandais aussi si les personnes qui avaient été voir ce film y avait été en toute objectivité, ce qui m’aurait fort étonné. De plus, Denis, un des copains de mon fils, était passé jeudi pour prendre des vidéos, et m’avait dit qu’il avait été également voir le film, - je crois que c’était parce que j’avais sur mon ordinateur la page des programmes des films qui passaient au cinéma cette semaine – et lui aussi avait été enthousiaste. Même mon fils voulait le voir, et j’avais décidé, justement d’aller le voir ce jeudi, les autres jours ne m’arrangeant pas.
Il faut dire qu’au début, je regardais le film en tenant compte des critiques de l’un et l’autre. Franchement, j’ai eu beau chercher, je n’ai trouvé par grandes traces d’humanité dans le personnage d’Hitler, au contraire, j’y ai vu un homme qui agissait comme un enfant super gâté, sans pitié ; et faire prendre en pitié les pauvres Berlinois ? Je n’ai vu que des scènes de guerres, avec la réalité de toute les guerres, quelle quelles soient, c’est-à-dire que quelque soit la nationalité des personnes qui sont au milieu des combats, c’est les civils qui trinquent. Quant au fait que l'on a passé sous silence l'horreur de la déportation, ma fois, ce n'était pas le but du film.
C’était surtout un film atroce de réalité, et, contrairement à ce que les critiques ont pu dire, il n’y avait aucune intention cachée dans le fait de la réalisation. Je crois que la seule intention qui aurait pu être, c’était pour montrer de que le titre disait bien : les sursauts d’agonie du national socialisme, ainsi que le fanatisme de certaines personnes.
Aussi, je ne suis pas d’accord lorsque l’on ose dire que c’est un film que personne ne devrait regarder, mais pas non plus un film qu’il faut absolument regarder. C’est un film intéressant, qui peut être très instructif pour ceux que la période de la guerre intéresse.

Bien le bonjour!
Quand je dis spécialiste de la guerre... C'est plus dans le sens de bien informée. C'est une réalité que je ne vois que par les films. Je crois que dans votre coin... on conserve à l'histoire une place qui par ici ... ne fait que décliner... Et la guerre par ici... Pour les jeunes et même moins jeunes disons le honnêtement... C'est une parade de gens très âgés qui marche aux airs d'une gloire que la société ne leur rend pas. Rien ne nous rappelle trop clairement les guerres seconde et première. Place au modernisme... la machine va droit devant sans regard derrière pratiquement... Sinon juste pour dire... j'avance encore.. alors c'est bon... je suis dans la course. Elle écrase tout. Et moi comme je n'ai pas tendance à enmagasiner les trucs négatifs... Ni les nier ou effacer remarque.... J'aime ta critique du film... Je ne l'ai pas vu.. J'ai vu récemment une série en 2 partie.. Juste la deuxiemme malheureusement.

Moi je crois qu'il avait une forme de synphatie... mais très malveillente, dominatrice. Ce qui en quelque sorte te rejoint assez. Oui il avait sa manière à lui seul d'être sympatique, pour quelques rares personnes et du moment que ça assouvisse ses besoins et fantasmes. Folie, mégalomanie, lavage total de cerveau par une lourde machine politique... Fascinant.. mais pas sympatique.
 
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   jeudi, février 10, 2005
L’autre jour, à la télévision, lors d’un reportage sur la sécurité des conduites de gaz (il y en a une qui à cédé l’année passé faisant plusieurs morts), une des personnes interrogées parlait du mode opératoire lorsque ce genre de catastrophe arrivait et disait « on appelle la gendarmerie », puis s’est reprise en en disant « la police » et a continué ses explications.
Ah ! La gendarmerie ! Cela à beau avoir changé de nom après l’affaire Dutroux, cela n’est pas rentré pour cela dans les crânes des personnes qui ont connu la gendarmerie, de plus, je trouve que cela était quelque chose de complètement inutile.
Je fais un bref historique pour les rares personnes qui ne sont pas belges et qui ne comprendrait pas mes propos : lorsque l’on découvrit que Dutroux était un dangereux pédophile, il y eu, diffusé dans la presse, un rapport de gendarmerie qui disait que ce gars était à surveiller – ou quelque chose du genre (je me demande d’ailleurs comment la presse à pu s’emparer d’un document qui n’aurait jamais du être lu du grand public). Il parait que celle-ci n’ont pas averti la police du coin, et cela à mené à ce que l’on a appelé « la guerre des polices ».
Pour calmer l’opinion publique, le gouvernement qui était en place cette année là, surtout sous le poids des médias et des parents des enfants disparus, ainsi que la marche blanche, a fusionné gendarmerie, police judiciaire, et police communale, et donnant un seul nom : police fédérale.
Si on ne s’y retrouvait déjà pas bien à l’époque, on ne s’y retrouve encore moins bien maintenant, parce que, à ce que j’ai cru comprendre, malgré que cela à changé de nom, chacun y va toujours de son petit train-train. Et tout cela à coûté, à la Belgique : repeindre les véhicules, changer les uniformes… Bref fait croire que tout cela a été modifié… Bien sûr, la façade à été repeinte, mais finalement, qu’a t’on fait ? On reprend les même et on recommence. Je disais à Isabelle que cela a été des frais inutiles : il suffisait de connecter les ordinateurs des gendarmes et de toutes les sortes de polices en un réseau fermé, et le tour aurait été joué ; pas besoin de dépense, de grincements de dents (parce que cela à entraîné aussi des diminutions de salaires pour certains), mais évidement, cela n’aurait pas été assez apparent, il fallait frapper fort pour montrer à la masse ignare que le gouvernement avait tenu ses promesses…

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   mardi, février 08, 2005
Depuis que la commune a décidé d’imposer le tri sélectif, elle a mis également à la disposition des habitants un ramassage mensuel des vieux papiers et cartons. Le mois dernier, je n’avais rien vu dans ma rue, ce qui fait que je pensais que le ramassage avait été fait très tôt le matin. Aussi, que ne fut pas ma surprise lorsque je vis que le camion chargé pour ce ramassage spécial passait quand même, alors que je ne n'avais pas sorti mes papiers ! Enfin, ce n’était pas trop grave, je n’avais pas grand-chose à mettre cette fois-là.
Donc, ce mois-ci, je décidais de ne pas me laisser berner, et je mis la boîte contenant mes vieux papiers dehors. Je regardais sur le trottoir, et vit que d’autres voisins les avaient mis aussi. Du moins, c'est ce que je crois !
Or je ne voyais rien venir. Bien sûr, était passé le camion de ramassage des ordures hebdomadaires, et j’attendais pour pouvoir rentrer ma boîte (en plastique). Finalement, je regardais sur le calendrier, (la commune et Idelux ont publié un calendrier sur lequel est signalé les ramassages des ordures, des papiers et des encombrants ) et je vis que le ramassage ne se ferait pas ce mardi, mais bien mercredi. Je ne comprends pas comment j’ai pu me tromper. Mais je m’interroge, aussi, maintenant : Est-ce moi qui me suis trompé, en enduisant mes voisins en erreur, ou bien avons-nous fait tous une erreur commune ?

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   dimanche, février 06, 2005
Vendredi, je venais juste de renter des courses que j’avais été faire, dans la chaîne de magasin près de la frontière belgo franco luxembourgeoise, que le téléphone se mis a sonner. Zut ! Me pensais-je. C’est sûrement maman qui va me tenir la jambe pendant une demi-heure à me raconter les derniers cancans du village et d’alentour, et je dois dire que quand elle me raconte ça au téléphone, cela m’exaspère au plus haut point, car je suis bloquée. (Cela m’exaspère aussi, à un certain moment quand je suis chez elle, mais cela dépend aussi du sujet sur lequel elle m’entretien, il faut dire aussi que maman, quand elle commence quelque chose, elle prend mille est un détour avant d’arriver à la conclusion de l’histoire).
Et bien non. C’était la messagerie locale, à laquelle je m’étais attachée il y a quelques années, parce je n’avais pas de répondeur. À ma grande stupéfaction, j’entendis la voix impersonnelle qui me dit : « vous avez 7 nouveaux messages ». Je failli tomber à la renverse. Je me demandais : mais qu’est ce que maman (parce que je ne doutais pas un seul instant que ce ne fut elle) avait donc tant à me dire ? Mais je n’étais pas au bout de mes surprises : le premier message datait du premier février (alors que l’on était le 4), et que, normalement, je n’aurais pas du recevoir sur ledit répondeur, puisqu’à cette heure là, j’étais chez moi ; c’était un message de mon fils qui me disait qu’il était bien arrivé – alors qu’il revenait le jour même – et qu’il avait été bien accueilli, et puis, trois au quatre messages sur lesquels on n’avait rien dit, puis finalement, des messages de jeudi, ou c’était ma mère qui s’affolait au téléphone parce qu’elle n’arrivait pas à me joindre ; elle croyait qu’il m’était arrivé un accident. Elle avait pourtant téléphoné à ma sœur qui lui avait dit que je lui avais téléphoné dans la journée, mais je pense qu’elle était trop inquiète pour écouter l’entièreté de ce qu’elle avait dit. Et le dernier, elle l’avait donné lorsque j’étais partie au magasin. Je retéléphonais donc à ma mère (qui entre temps, essayait de téléphoner à mes voisins, dont elle connaît le nom) pour voir si j’étais bien vivante : mon fils lui avait dit que je faisais des choses « dangereuses » chez moi. Heureusement, aucun d’eux n’étaient là, et lorsque je réussis à l’avoir au téléphone, je la rassurais sur mon compte, en lui disant ce qui c’était passé, et que j’étais bien vivante, ainsi que j’avais eu, un peu tard, le message rassurant de mon fils. Je me suis fais sérieusement enguirlandée, comme si c’était ma faute, alors que moi aussi, j’étais bien embêtée avec cela ! J’aurais bien préféré avoir mon fils en personne au téléphone, plutôt qu’avoir son message quatre jours trop tard, alors que j’avais des choses à lui dire ! M’enfin, la chose fut résolue, ou presque, parce que ma sœur, qui était revenue plus tôt au pays, était venu chercher mon fils avec moi à la gare, et je recommençais de nouveau à subir un sermon à ce propos, en me disant que je devais supprimer cela, que cela ne m’apportait que des ennuis (il est vrai que j’avais quelquefois quelques « ratés » déjà, autrefois, mais bien moins graves.
Donc, mon fils est revenu, tout guilleret. Il n’arrêtait pas de parler – il est déjà très bavard en temps ordinaire – mais je crois que, comme il devait parler néerlandais et qu’il n’est pas très avancé dans cette langue, il était obligé de se taire, ou ne pouvait pas dire grand-chose, ce qui fait qu’il nous a assommé tout le long du trajet, et le plus drôle, c’est qu’il avait pris l’accent flamand, ce qui fait que je n’arrêtait pas de rire chaque fois qu’il ouvrait la bouche.
Enfin, maintenant, il reparle de façon « normale », bien que quelque fois, il y a encore une réminiscence de l’accent flamand qui revient, surtout lorsqu’il rapporte les paroles des garçons avec lesquels il s’était lié d’amitié.

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   jeudi, février 03, 2005
Je regardais une émission à la télé ce soir. Le sujet portait sur une modiste, mais pas n’importe quelle modiste ; elle est fournisseur de la cour. Cette modiste confectionne des chapeaux. J’étais justement en train de me dire que pour le moment, les têtes féminines couronnées d’Europe, à défaut de couronne, portaient beaucoup de chapeaux, pour le moment.
Bien qu’elle rétorquait, à la question de la présentatrice : « Il y a des personnes qui disent qu’elle n’ont pas une tête à chapeau » : C’est une question de choix de chapeaux, je ne suis pas d’accord avec elle. À moi non plus, les chapeaux ne me vont pas. Ce n’est pas faute d’avoir essayé ! Et puis, d’un coté, peu importe ! Je n’aime pas beaucoup avoir quelque chose sur la tête, et de plus, quand je vois le prix… ! J’aime autant.

Et, justement, à propos de chapeaux, je me souviens d’une conversation, où plutôt d’une réflexion que je fis à ma mère, un jour. Je regardais un documentaire, sur lequel on voyait la reine Astrid, qui avait la réputation d’être si belle. (Pour les personnes qui ne sont pas Belges, la reine Astrid était la mère de l’actuel roi de Belgique, elle était d’origine suédoise et est morte dans un accident de voiture en 1935, en Suisse, alors qu’elle était reine seulement depuis deux ans.) Je lui avais dit : « je ne trouve pas qu’elle était si belle que ça ». Puis, après quelque temps de réflexion : il est vrai qu’à l’époque, c’était la mode de ces affreux chapeaux, qui rendaient laids tout le monde, même les plus belles ! » Maman ne m’avait pas répondu, elle avait simplement haussé les épaules et pincé les lèvres.

Finalement, en regardant les photos d’elle, c’est vrai quelle était belle… et que les chapeaux qu’elle portait ne l’arrangeait pas !


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