Une vie si tranquille  

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Dans les petits villages, les petites villes, il ne se passe jamais rien...
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   mardi, juillet 18, 2006
On dit que les Luxembourgeois rient trois fois à propos d’une blague : la première fois lorsque l’on la leur raconte, la deuxième fois lorsqu’ils la racontent, la troisième fois lorsqu’il la comprennent.
Évidement, les francophones de Belgique peuvent aussi le dire de leur voisins et compatriotes flamands ; les français de Belge, etc… etc
Je dois avouer, à ma grande honte, que ce genre de chose m’est presque arrivé aussi, bien que la blague en question ne m’avait pas faire rire, lorsque je l’avais lu pour la première fois. Je l’avais trouvé dans un livre qu’une de mes camardes de classes m’avait prêté lorsque un accident de voiture m’avait cloué dans un lit d’hôpital pendant presque deux mois, et qui ne contenait que des blagues sur les belges.
Or, l’année de la naissance de mon fils, un couple d’ami avait fait un échange scolaire avec des habitants du nouveau monde : leur fils aîné était parti en Amérique, tandis qu’une Américaine était venu s’établir en Belgique, cela durant une période d’un an, et elle était donc hébergé chez ces amis, en lieu et place de leur fils.
Cette année là, aussi, je suivais les cours du soir en comptabilité ; et , comme il n’y avait pas de bus pour renter au village, et que ce couple enseignait les langues dans l’établissement dans lequel je suivais les cours, je rentrais tout naturellement avec eux.
La jeune fille était arrivé de quelques semaines, lorsque je demandais, un jour, comment cela allait avec elle. « Cela ne va pas du tout », se plaignit mon amie. Elle n’est satisfaite de rien, d’après elle, c’est toujours mieux en Amérique.
Ah, oui, répondit-je, c’est comme la blague que j’ai lu un jour, et je la leur racontais : c’est un américain qui visite Bruxelles.
- Là, lui dit le chauffeur de taxi, c’est la gare centrale. « Oh », répondit celui-ci, « nous avons mieux en Amérique, en dix fois plus grand, à un mètre près »
- Là, c’est le palais royal.
- Nous avons mieux en Amérique, en dix fois plus grand, à un mètre près.
Et ainsi de suite devant tout les bâtiments et monuments important de ma bonne vieille capitale. Le chauffeur de taxi commence à s’énerver. Ils passent devant une maternité. Ici, dit-il a l’Américain, c’est une maternité ; mais avant que l’autre puisse renchérir là-dessus, il ajoute : c’est une maternité très spéciale, les femmes accouchent par la bouche ! Est-ce bien vrai, s’ébahi son passager. Oui, à un mètre près !
Lorsque j’eu fini de raconter l’histoire, Paul se mit à rire. M’enfin, me disais-je en moi-même, mais qu’est-ce qu’il trouve donc de drôle dans cette histoire ?
Ce n’est qu’au cours de cette année scolaire-ci, lorsque mon fils me montra l’un de ses cours de dessin et les proportions du corps (il fait des études en arts) que je compris l’astuce de l’histoire en question. Malgré tout, je ne la trouve toujours pas fort drôle, peut-être aussi parce que je suis mortifiée de ne pas l’avoir comprise du premier coup ?

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   mercredi, juillet 12, 2006
Cela s’était passé un jeudi dans la matinée, et, comme je devais partir le vendredi, je n’allais pas quand même laisser le matou tout le week-end enfermé dans mon grenier. Aussi, le vendredi, j’allais rouvrir la porte pour qu’il puisse sortir. Bien que je ne visse pas descendre, quelque minutes après, il n’était plus dans le grenier : j’amenais Charbon pour voir s’il manifestais encre de l’hostilité, mais mon chat était tranquille.
Comme cela sentait toujours fort l’urine de chat, et aller trouver ou dans un grenier rempli de poussière, je laissais la vasistas ouvert, ainsi que la fenêtre de l’entre palier ; afin de faire courant d’air : en effet, mon toit n’a qu’une seule fenêtre amovible.
Je l’ai encore toujours ouvert, malgré qu’il a plu depuis ; je préfère aérer ; après tout, il fait tellement chaud pour le moment que même si l’eau parviendrai à s’introduire dans le grenier, elle sécherait rapidement.
Et je laissais donc la porte du grenier de nouveau ouverte.
Une ou deux semaine après cela, en me levant, au matin, je me disais : bon sang, comme cette odeur à du mal à partir ! En effet, cela sentait toujours le matou et je pensais que les effluves venaient toujours du grenier, et j’allais rouvrir la fenêtre de l’entre palier (celle-la, je l’avais fermée)
Dans l’après-midi, j’entendis brusquement le cri de guerre de Michounette, l’une de mes chatte, que mon fils a juste titre surnommé « Commando » ; parce qu’elle est assez agressive et qu’elle s’attaque aux autres de mes chats quand il passent à sa portée ; pour la plupart du temps, elle reste à dormir sur mon lit et le calme règne dans la maison ; le seul autre chat qu’elle tolère est Ulysse, c’est avec Charbon qu’elle s’entend le moins. Tiens, me dis-je, Charbon a de nouveau pris une dérouillée de Michounette ! J’étais à l’ordi, à faire je ne sais quoi, et je me suis retournée, pour voir que Charbon était bien tranquillement en train de dormir sur le divan, alors, prise d’un doute, je me levais et jetais un coup d’œil par la fenêtre de la cuisine : mes trois autres chats se prélassaient dans la pelouse. Le calcul était vite fait : un chat à l’intérieur, plus trois chat dehors, ça fait qu’il y a un intrus ! Je montais voir, je ne vis plus que Michounette montant la garde sous mon lit, mais de l’autre, aucun signe.
Je montais au grenier pour voir et je vis de nouveau Pirouette, installé dans la même caisse que la fois d’avant.
Cette fois-ci, me dis-je, tu ne te faufileras plus sous le plancher comme la dernière fois ! Je voulu le prendre à revers pour le faire partir, et j’avançais un pied… J’éprouvais une étrange sensation et avant même que j’ai le temps de me demander : que se passe t’il ? je me trouvais allongé sur le sol un étage plus bas : j’avais complètement oublié que c’était fragile que je ne devais pas marcher là. D’autant plus que dans la chute, j’avais entraîné tout ce qui se trouvait sur le carton en même temps, et en tombant, je brisais une cornière en bois dont l’un d’un bout s’enfonça dans mon dos.
Pourvu que je j’ai rien de cassé ! me dis-je. Je m’inquiétais pour mon fils : Comment vais-je faire ? Je n’ai pas mon téléphone portable avec moi, je suis seule, il va rentrer de l’école, il n’a pas sa clé, comment va-t-il pouvoir renter ? Finalement, je me tâtais et ne me rendis compte, qu’à part une douleur (supportable) au coude je n’avais rien de cassé, je me relevais. J’éprouvais bien aussi une légère douleur dans le dos, là au j’avais senti la cornière me toucher, mais c’était minime.
Quelques minutes plus tard, mon fils rentra de l’école. Je lui racontais ce qui m’était arrivé, et je lui montrai mon dos : je lui demandais pourquoi j’avais mal. Il s’écria : tu as un énorme trou dans ton dos ! et c’est profond ! Ah ! c’est pour cela que j’ai mal, me suis-je contenté de lui répondre.
Comme s’était le vendredi, je suis retourné ce jour là chez ma mère. Elle me dit : tu sais, il y a un enfant qui à monté sur un toit et qui a fait une chute, il est mort. Mon fils et moi, on s’est regardé ; mais l’enfant en question avait fait une chute de neuf mètres sur du béton, tandis que moi, c’était environ deux mètres, et sur du plancher.
Un peu plus tard, comme j’avais retiré mon sweat-Shirt, ma mère me demanda : pourquoi est-ce que tu as du sang dans ton dos ? Je suis tombée, lui ais-je répondu laconiquement, je n’avais pas envie de l’inquiéter ; mais c’est au soir, lorsque je retirais mon T-shirt taché de sang que je me rendis compte qu’il n’y avait pas que moi qui avait souffert : mes deux vêtements étaient déchirés à l’endroit de ma blessure (qui s’expliquait mieux).
J’ai eu encore mal au coude pendant quatre semaines ; je suppose que malgré tout, je devais avoir une fêlure, parce pour un simple coup, la douleur ne dure pas aussi longtemps, quant à ma coupure dans le dos, si elle s’est refermée, j’éprouve encore de temps en temps et jusqu’à aujourd’hui de violentes démangeaisons. Mais je m’en tire à bon compte.
Quoi qu’il en soit, cet incident m’a donné envie d’améliorer et de modifier certaines chose dans mon grenier.

Hé bin c'est une méchante chute ça! Tu as une certaine chance dans ta malchance. Le pic de bois aurait pu s'enfoncer plus!
Et tu n'as pas vu de médecin?!
J'espère que tu as bien désinfecté et évite les efforts qui pourraient étirer la région à nouveau...
 
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   mardi, juillet 11, 2006
Il m’est arrivé une mésaventure, au début du mois de juin, qui aurait pu me coûter cher si je n’avais pas eu les os solide. La maison que j’ai acheté a deux étages, en plus que le rez-de-chaussée. C’est là que m’est arrivé cette mésaventure. Pour cela, il faut que décrive la disposition des aîtres, ce qui n’est pas facile à faire.
Lorsque l’on a monté l’escalier jusqu’au palier, il y a une porte en face, qui permet l’accès a une pièce assez étroite, et une porte sur la droite. Lorsque l’on franchi la porte de droite, il y a, sur la gauche, un mur qui se trouve dans le prolongement du mur de la première pièce, et qui est évidement percé d’une porte, pour une pièce un peu plus large. Ce sont les deux pièces du deuxième dont les fenêtres sont en façade. Ce sont des pièces tout à fait ordinaires, avec un plafond horizontal. Ce forme le sol du grenier ; celui-ci va jusqu’au toit, au dessus de la cage d’escalier, uniquement ; c’est ce que j’avais lambrissé l’année dernière. Donc, le sol du grenier s’arrête au niveau du mur de la plus grande des pièces. Au-delà de celui-ci, il devrait donc y avoir un espace assez grand pour y constituer une pièce supplémentaire au dessus du toi, je pense même qu’elle y était destinée, vu que les murs y sont tous plâtrés, or, ce n'est pas le cas : un des anciens locataire y avait construit une espèce de sas, probablement pour se prémunir du froid au de la chaleur, dont les parois étaient faites en une sorte de gros carton gaufré, qui en longueur, allait jusqu’à l’escalier de bois qui mène aux combles ; dont la largeur d’excédait pas la longueur de celui-ci qui, et dont le plafond se trouvait dans le prolongement du sol du grenier. Le tout fixé sur une armature en bois, mais… de l’intérieur.
Lorsque j’avais acheté la maison, j’avais déjà éprouvé la solidité de la chose, et j’avais remarqué la fragilité de la construction ; j’avais bien recommandé à mon fils (qui n’avait que 8 ans à l’époque, de ne jamais marcher dessus ; je pensais même y mettre des planches dans le futur pour éviter un accident. Comme j’avais bien évidement des choses plus importantes à faire dans la maison, je l’avais remis pour la fin des travaux, mais j’avais quand même utilisé ce espace supplémentaire pour y déposer des affaires légères telles que des corniches et des bordures en bois, ainsi qu’une vieille antenne râteau non raccordée.
Or, un mois au deux avant que ne m’arrive ce qui allait m’arriver, je m’étais rendu dans le grenier pour y chercher ne je sais plus quoi ; l’un de mes curieux chats en avait profité pour filer dans le grenier et je n’arrivais pas en l’en déloger ; aussi, j’avais laissé la porte ouverte pour qu’il puisse descendre, n’ayant pas envie d’attendre son bon vouloir pour pouvoir la refermer.
Comme le beau temps était revenu, j’avais de nouveau laissé la fenêtre de ma toilette ouverte, pour que mes chats puissent rentrer et sortir sans que je me transforme en portier pour chats, mais, le problème, c’est que si elle est tellement étroite qu’un intrus humain ne pourrait s’y introduire, un intrus félin, lui, si. Quelques jours après avoir ouvert la porte du grenier, j’entendis une dispute dans le couloir. C’était Charbon qui marmonnait des menaces vis-à-vis de Pirouette, qui, après le départ de Raymond pour la France, avait élu domicile chez son ex-femme et ses filles. Comme il n’est pas castré, il s’était introduit dans la maison à la recherche d’une femelle, sans oublier, bien sûr, d’uriner contre tout ce qui pouvait être touché par son urine (Il l’avait déjà fait une fois ou deux, j’avais déjà vu la fille de Raymond pour lui faire part du problème, lorsque je l’avais vu, mais c’était comme si cette rencontre n’avait jamais eu lieu)
Lorsque qu’il m’aperçu, au lieu de faire demi-tour et de disparaître dans la nature, il grimpa l’escalier. Merde, me dis-je. S’il va aller pisser dans les chambres à coucher… mais non, il n’y avait rien, aussi, j’allais voir jusqu’au grenier. Il se trouvait effectivement là, dans une caisse, et l’odeur de pipi de matou flottait bien évidement dans l’air… À ma vue, il se précipita là au le plancher touche le toit et se réfugia en dessous… Pas moyen de l’y faire descendre. J’allais chercher Charbon, mais là non plus, je ne réussi à rien faire ! Ah ! C’est comme cela ! Me dis-je. Puisque c’est ainsi, tu vas y rester ! Et je refermais la porte du grenier, mais j’avais quand même ouvert le vasistas pour aérer. Et je l’y laissais deux jours, dans l’espoir que le fait de n’avoir ni rien à manger ni à le dissuaderait de recommencer.

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