Une vie si tranquille  

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Dans les petits villages, les petites villes, il ne se passe jamais rien...
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   mercredi, janvier 04, 2006
Ma sœur aînée, après un mariage raté, a divorcé, et s’était remis en ménage avec quelqu’un d’autre.
Lors de son premier mariage, elle est son ex-époux avaient acheté des place à bâtir ; mais finalement, n’avaient jamais faire construire : Mon ex beau-frère avait finalement décidé d’acheter une maison à un couple qui se séparait, lui aussi.
Lors du partage des biens, il lui avait laissé les deux terrains à bâtir, et de l’argent ; en compensation il garda la maison et son contenu.
Ma sœur avait donc décidé de profiter des places, au moins, l’une d’elle ; et après milles et un ennuis, elle fini par avoir l’autorisation de construire. L’homme avec qui elle vit maintenant est quelqu’un de fort avisé et calculateur pour faire des économies : il décida de faire certaines choses, au lieu d’engager des professionnels, tel qu’isoler le toit ou monter le chauffage central. Personnellement, pour quelqu’un qui n’avait jamais fait ce genre de chose dans la vie, je dois dire qu’il est quand même hardi, pour le chauffage central, j’entends.
Pour l’isolation du toit, je dois dire que j’ai vu qu’on avait affaire à quelqu’un de méticuleux dans son travail.
Je dois dire que je me demande comme il fait pour s’y retrouver, il y a des tuyaux qui courent partout sur le sol ; je me disais, en les voyants, que finalement, c’est encore plus simple de faire appel pour ce genre de chose à des professionnels : en effet, les tuyaux sont en plastique et il y aura une dalle de béton qui les recouvrira, une fois que tout sera fini. Je n’aime pas trop cela : si un jour il y a une fuite, il sera obligé de casser et démonter tout son sol, je leur souhaite que cela n’arrive évidement jamais.
Donc, dimanche, le jour de l’an, ma sœur et lui sont venus présenter leurs vœux, et demander, par la même occasion, à mon fils, de venir les aider à hisser les radiateurs à l’étage. Pour cette occasion, ils étaient vêtus avec des vieux vêtements, et le jeans de Maurice (qu’il met généralement pour venir travailler dans la maison) était couvert de tache de peinture. Ma, sœur, elle rigolait : elle a dit : nous avons été chercher de l’essence, et tu nous vois, le jour de l’an, habillé comme de « barakis ».
J’ai oublié de dire que les terrains à bâtir, et donc sa maison, maintenant, se trouvent à une portée de fusil de la maison de ma mère. Aussi, il emportèrent les radiateurs qu’ils avaient entreposés dans la cave de ma mère depuis la tentative de cambriolage (il s’en était fallu de peu qu’elle réussisse). Pendant qu’ils faisaient le trajet avec la camionnette, (il ont du faire trois voyages) je faisais du repassage (ma mère déteste le repassage ; depuis que nous sommes adultes, c’est moi et mon autre sœur qui le faisons alternativement ; et puis, ma mère et âgée et à de très mauvaises jambes). Au troisième voyage, elle apparu, en train de trépigner : ça y est, disais-elle, va y, il ont fini de tout emporter. Je lui dit que je terminais d’abord le repassage : j’avais presque fini, et je lui montrais en fait qu’il n’y avait plus que trois mouchoirs à repasser.
Lorsque je suis arrivée, il étaient là en se tâtant et se demandant comment on allait bien procéder pour monter ces fameux radiateurs : même les petits, ils étaient horriblement lourds. J’ajouterais aussi qu’il n’y a pas encore d’escalier ; on accède à l’étage à l’aide d’une échelle que Maurice à faite. Il avait la une corde, il disait que moi et ma sœur devions être en haut pour tirer, tandis que mon fils et lui soulèveraient les dis radiateurs. Mais sa corde s’avéra trop courte.
Aussi, nous essayâmes autrement : Maurice tenait le radiateur sur son épaule tandis que mon fils soulevait le radiateur barreau par barreau. Je dois dire que, presque en haut, le radiateur balançait dangereusement et je croyais le voir partir s’écraser dans le fond la maison, et je fut contente lorsque me sœur réussi à l’attraper pour le tirer en haut de l’échelle ; elle avait peur, en même temps, je ne dégringole dans le trou ou allait se trouver l’escalier, plus tard.
C’était vraiment une épreuve pour Maurice, arrivé en haut, bien qu’il ne soufflait pas, cela avait épuisé son énergie.
Après qu’il ce soit reposé, nous essayâmes encore autrement ; j’étais en bas et j’aidais mon fils à porter le radiateur, mais ce n’était pas plus facile, et Maurice était tout aussi épuisé après le deuxième radiateur. Ils décidèrent de remettre la montée des deux autres radiateurs pour le lendemain, mais moi, je n’étais pas là. Alors, Maurice dit à nouveau : il nous faudrait une deuxième corde. Mais, dis-je, papa avait une corde ! Je vais aller voir après. Et je reparti vers la maison de ma mère. Je savais bien que papa avait une corde : il l’avait acheté lorsqu’il stérait du bois à Jamoigne, et il arrivait que certain arbres tombaient dans la rivière ; aussi il les attachaient avec cette cordes pour qu’ils ne s’en aillent pas au fil de l’eau et ils les treuillaient ensuite sur la berge.
Finalement, je trouvais le sac dans lequel elle se trouvait ; il y en avaient même d’autre, plus fines, mais Maurice les rejeta : elles auraient risqué de d’écorcher les mains. Il faut dire que l’autre corde était immense ; après avoir fait une boucle dans son milieu, il l’attacha au radiateur tandis que ma sœur et moi étions en haut pour tirer sur les autres bouts de la corde ; et je dois dire que cela ce montra très efficace, parce qu’à un certain moment, Maurice dit « hé ! mais je ne porte plus rien ! » et lorsque il arriva en haut « on est déjà en haut ? »
Grâce à cette corde, nous avons réussi à monter les deux radiateurs en moins de temps qu’il nous avait fallu pour en monter un seul.
Pour les radiateurs du rez-de-chaussée, ils nous dirent qu’ils se débrouilleraiten bien sans nous, qu’il passeraient pas la porte d’entrée. Ce serait plus simple.
Puis, après avoir fourré la corde de mon père dans son sac, il le mit dans la camionnette et il redescendit chez ma mère pour boire du café, comme elle leur avait dit avant qu’ils ne s’en aillent.

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