La petite chatte qui était née en même temps que Minou alla donc à Walcourt. Lorsqu’elle fut en âge de procréer, elle mis bas et l’amie d’Isabelle garda un chaton mâle.
Je ne sais plus pour quelle raison, mais ce chaton revint à Arlon, Isabelle le reprit, pour une période qu’elle croyait provisoire, dans son appartement. C’était en 1998, l’année de la mort de mon père. Cette année là aussi, Isabelle était retourné pour les vacances au Canada. Comme à cette époque j’habitais encore dans un appartement et que cette année là, mes voisins du dessous ne me faisait que des ennuis, je n’y demeurais pas, durant les mois de juillet et d’août, ce qui fait que Minou se trouvait également chez elle, ce qui était plus pratique pour moi nourrir les animaux durant son absence. Comme il était encore fort jeune, il s’était lié d’amitié avec le chaton qui restait chez Isabelle, et ils étaient devenus quasiment inséparables.
J’en profite pour répéter une anecdote assez amusante qu’elle m’avait raconté : Au retour d’Isabelle, un des deux compères (je ne sais plus lequel, mais je pense que c’était le petit) c’était introduit dans la valise de celle-ci, et elle avait refermé le couvercle sans qu’elle s’aperçoive qu’il y avait un chat à l’intérieur. À ce moment, l’autre chat se mit à tourner et renifler autour de la valise, ce qui l’intrigua, aussi, elle fini par la rouvrir pour y trouver l’autre bête emprisonnée.
Finalement, l’amie d’Isabelle décida de ne pas reprendre son chaton. Comme entre-temps, j’avais déménagé, et que les deux chats s’entendaient bien, je pris le chaton chez moi. Quand il fut assez grand, je décidais de le faire opérer. C’était dans le courant du mois de mai, et ils avaient depuis pris l’habitude de sortir. Comme l’autre devait rester à l’intérieur, parce qu’il devait être à jeun, j’avais du garder les deux chats à l’intérieur jusqu’au moment ou je pu partir avec le plus jeune pour l’opération ; comme celui-ci allait être endormi, je libérais le plus âgé pour qu’il puisse aller dehors.
À mon retour, hélas, et je ne me le pardonne pas encore aujourd’hui, je laissais la fenêtre de la toilette ouverte, car je pensais que Vagabond, le chat que j’avais fait opérer, ne pourrais pas sauter, vu son était de faiblesse, jusqu’à la fenêtre de celle-ci, car elle était quand même assez haute.
Le lendemain matin, je regardais dans le trou de l’arbre à chat ou il avait l’habitude de dormir. Je ne le trouvais pas. Ayant cherché ensuite partout dans la maison, je me rendis compte qu’il avait quand même réussi à sortir.
Après l’avoir appelé en vain, et interrogé les voisins (j’ai même été dans leur cave pour voir s’il ne s’y était pas réfugié), je ne du que constater une chose : le chat avait bel et bien disparu. Et lui non plus je ne le revis plus jamais.
posted at 8:54 PM