Jeudi dernier, en relevant mon courrier, mes yeux s’arrondirent de surprise lorsque je vis l’en-tête de l’enveloppe : Ville de Chiny. Tiens, me dis-je, qu’est-ce que c’est que ça ?
En fait, ce n’était rien d’important, dans la mesure où je ne suis pas quelqu’un de chicaneur et de tatillon : c’était tout simplement un avis d’urbanisme me signalant qu’une personne voisine du terrain situé à Jamoigne (qui fait partie de la commune de Chiny et que j’ai reçu, ainsi que mes sœurs, en héritage à la mort de mon père) avait décidé d’apporter des transformations ou des améliorations au chalet qu’elle possède comme seconde résidence de villégiature.
Lorsque ne me trouvais le lendemain chez ma mère, et que mes deux sœurs y étaient aussi, l’une d’elle avait dit : ah ! Tu as reçu cela aussi ?
¨Puis nous nous sommes mises à débattre de quel chalet il pouvait bien vouloir s’agir : en effet, il y en a deux, l’un et l’autre situés de part et d’autre du chemin qui longe la rivière ; l’un en contrebas, contre la rive de celle-ci, et l’autre plus haut, du coté abrupt de la rive.
Maman nous demanda alors si nous allions intenter quelque chose, en quoi je lui répondit : pourquoi irait-on embêter ces gens, alors que nous même n’y allions jamais ? En quoi cela nous gênerait-il s’il améliore leur chalet ?
Puis, brusquement, je m’étonnais : c’est curieux, dis-je. Je croyais qu’oncle Albin avait aussi un bois ? En quoi, ma sœur répondit : « on n’est pas obligé d’être voisin direct, ce papier est envoyé à tous les voisins distants de 50 m ». À cette réponse, mon fils se mis à rire : évidement, commenta-il, tu est l’expert dans cela ! Elle lui demanda en souriant : pourquoi dit tu cela ? Parce que je travaille à l’urbanisme ?
C’est sur ces paroles que le sujet fut clos.
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