Une vie si tranquille  

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Dans les petits villages, les petites villes, il ne se passe jamais rien...
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   mardi, décembre 06, 2005
J’avais été faire quelques achats, vendredi, avant de retourner en week-end chez ma mère. Un vrai temps de Belgique ! Je suis rentrée chez moi avec mon blouson dégoulinant, il avait bien pris trois fois son poids en eau.
Pour ne pas endosser le vêtement humide, lorsque je devrais repartir, je l’avais fait sécher devant le radiateur. Eh bien, malgré qu’il fût exposé à la chaleur pendant trois à quatre heures au moins, en le reprenant, j’avais encore l’intérieur des poches humides ; et évidement, la pluie n’avait pas arrêté de tomber sans discontinuer, donc je fus de nouveau trempée avant d’arriver chez ma mère.
Néanmoins, dans le courant de la soirée, il y eu un arrêt de la pluie, et j’en profitais pour faire une promenade au chien : en effet, cette pauvre bête est attachée (oh, au bout d’une très longue chaîne), normalement du lundi au vendredi tout le long du jour ; et lorsque le week-end arrive, soit ma sœur, soit moi nous relayons pour lui faire faire un tour.
Malheureusement pour lui, il était déjà tard et je n’avais pas fort envie de parcourir plusieurs kilomètres comme quand le temps est beau, aussi, après avoir parcouru environ 400 mètres dans un sens, je fis demi-tour.
Le lendemain, la pluie tomba sans discontinuer ; le chien, qui n’aime pas celle-ci, s’était réfugié dans le fond de sa nouvelle niche, au point qu’on ne voyait plus. En soirée, maman me dit que la pluie s’était arrêtée, et que je pouvais alors faire faire de l’exercice au chien.
En réalité, la pluie n’avait pas arrêté de tomber, mais elle s’était quelque peu calmée ; aussi, j’extrayais le chien de sa niche pour l’emmener en promenade ; mais même lui, en voyant le temps qu’il faisait, ne se montrait pas aussi enthousiaste pour sortir : il se dirigeait vers la maison en croyant qu’il allait renter pour la nuit (qu’il passe à la cave). Mais finalement, il accepta de me suivre. Pas pour longtemps : j’avais peut-être fait 100 mètres, que la pluie se remis à tomber avec rage, et j’attendit que le chien ait fini de faire ses besoins pour battre en retraite avec lui.
Le dimanche, ce ne fut même pas possible, la pluie continua à tomber avec opiniâtreté, ce qui fit que je ne pu même pas sortir le chien ce jour là. Quand je dis sortir, c’est évidemment le faire marcher, parce qu’il est dehors de la journée, comme je dis, attaché à sa niche par une longue chaîne.
Je me suis demandé, sur le chemin pour retourner à Arlon, si les cours d’eau n’allaient pas à nouveau déborder comme il y avait quelques années la veille de Noël : en effet, cette année-là, les inondations étaient terribles, et je me souviens encore voir comme si c’était hier des pauvres gens racler l’eau en dehors de leur habitation en pleurant parce que leur Noël était gâché ; et cette année-là aussi, par curiosité, nous avions été voir à quel niveau la Semois avait débordé à Jamoigne, et c’était fort impressionnant : l’eau de la rivière avait atteint le chemin dont je parlais hier, alors qu’il se trouve normalement au moins à trois ou quatre mètres au dessus du lit de la rivière, et le camping était sous eau.
Et on annonce encore de la pluie pour demain ! Pourtant, aucune télé n’annonce, pour le moment, des risques d’inondations. Pourvu que ça dure !

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