Une vie si tranquille  

::Menu::







[ My guestbook ]






Lecture
Vincent

divertissant
Werewolf

intéressant
Marcel

::Past::

Dans les petits villages, les petites villes, il ne se passe jamais rien...
This page is powered by Blogger.
   jeudi, novembre 24, 2005
Les fenêtres de ma maison sont protégées par de solides et lourds volets en bois. Ceux des pièces des étages sont toujours baissés à contre-jour : en effet, le néon de la rue se trouve juste à la limite de ma cour et celle de mon voisin, et la lumière est telle que si le volet est ouvert, il m’est très difficile de m’endormir, et quand j’y arrive, mon sommeil est perturbé. C’est aussi la raison pour laquelle il m’est pénible de dormir l’été : non seulement à cause de la chaleur, mais aussi à cause de la lumière, parce qu’à ce moment, les volets sont levés et les fenêtres sont grandes ouvertes.
Pour le rez-de-chaussée, c’est différent : seul le volet du salon est baissé dès la tombée de la nuit : en effet, je n’ai nullement envie que l’on voie à l’intérieur de chez moi, lorsque les lampes sont allumées, d’autant plus qu’il y a des appartements en face dont la vue est plongeante sur mes fenêtres. Celui de la cuisine, par contre, est levé : en effet, il est tellement lourd qu’il faut que je m’arque boute pour pouvoir le lever, de plus, lorsqu’il est baissé, il fait tellement noir dans la pièce que j’ai même du mal à trouver l’interrupteur ; de toute façon, on ne risque pas de pénétrer dans ma maison par effraction par l’arrière : tous les jardins sont bordés de maisons, et autres bâtiments.
L’autre jour, un matin, j’étais mal réveillée, et ne je sais pourquoi, au lieu d’aller tirer sur la courroie du volet du salon pour le lever, je pris en main celle de la cuisine, et, crac ! elle se détacha du volet, tandis que celui-ci resta coincé dans la caisse. J’eu la présence d’esprit d’y faire un nœud, pour éviter que le ressort de l’enrouleur ne se détende.
Pour la cuisine, il n’y a pas de problème : on peut accéder au système d’enroulement du volet par l’intérieur, tandis que tous les autres, il faut obligatoirement passer pas l’extérieur. Mais je n’avais pas envie de remettre le cordon directement en place, et je remis à plus tard la tâche de remettre tout en état.
Bien m’en pris ! Mardi, je voulu, comme tous les matins, relever le volet du salon. Brusquement, la courroie du volet me resta dans la main, tandis que celui-ci (qui était à moitié levé) retombait avec un bruit fracassant. Merde ! Me dis-je. Voilà que j’ai le même coup que celui de la cuisine ! Je montais au grenier pour chercher l’une des échelles de mon échafaudage, et j’allais voir pour remettre le bout de la courroie dans le crochet, quand je vis, à mon grand désappointement, que ce n’était pas au niveau que cela avait cédé, comme celui de la cuisine, mais bien que c’était la courroie qui s’était rompue. Je tirais sur ce qui restait de la fameuse courroie, et réussi à lever, tant bien que mal, à moitié le volet, que je bloquait en attachant le reste de la lanière à l’une des cales qui empêchent les volets de se lever trop haut.
J’étais bien ennuyée : il aurait fallu que j’aille acheter un nouvelle courroie ; mais ce que je craignait le plus, c’est de ne plus en trouver une en coton : en effet, chez ma mère, les courroies on été quelque fois remplacées, et le problème, c’est qu’avec les courroies en synthétique, elles glissent et le volet redescend progressivement, ce qui risquait d’arriver, vu le poids de mes volets.
Alors, je pensais à celui de la cuisine : seul, le point d’attache de la courroie était rompu (ce n’est qu’un bête trou dans la courroie), et donc celle-ci était entière. Après avoir sectionné la partie abîmée, bloqué l’enrouleur avec un bout de ficelle, je récupérais celle-ci, qui semblait beaucoup plus neuve. Enfin, après une heure, je réussi à rétablir la situation.

(0) comments