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Dans les petits villages, les petites villes, il ne se passe jamais rien...
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   dimanche, novembre 13, 2005
Après avoir désespéré de pouvoir un jour réécrire dans mon blog, j’ai vu, ce dimanche, que cela remarchait ! Chouette !
Je remercie au passage tout ceux qui m’ont conseillé dans cette mésaventure, et je vais de ce pas écrire une nouvelle entrée.

Donc, vendredi, nous étions le 11 novembre. Pour les habitants de Belgique et de France, ce jour est férié, parce qu’il commémore la fin de la première guerre.
Les autres années, je retournais chez ma mère pour ce jour ; je me rendais régulièrement à la messe, suivi de la commémoration au monument au mort. L’année dernière, je n’avais pas envie de retourner pour un jour chez elle, et je m’étais renseignée pour aller alors à la commémoration à la ville d’Arlon, mais le monsieur, qui d’ailleurs est aussi un de mes voisin et dont son fils est au conseil communal m’avait dit que les commémoration auraient lieu un autre jour que le 11 novembre. Comme je trouvais cela « poche » comme dirait mes amis canadiens, je laissais tomber.
Je ne sais pas comment le sujet était venu sur le tapis, le week-end dernier, mais, quoi qu’il en soit, ma mère m’avertit qu’il n’y aurait pas de messe, parce qu’il y a de moins en moins de curés dans la paroisse. (Remarquez qu’il en est de même avec la messe de Noël, ainsi même que pour les messes de la passion ; c’étaient encore celles-là qui me ressourçaient dans ma croyance, mais maintenant…)
En quoi je haussais les épaules : j’avais décidé de toute façon de ne plus aller aux messes du 11 novembre, parce que chorale chantait si mal que c’était presque un outrage d’y aller ; mais je me rendais toujours au monument. Je réussi quand même à savoir qu’il y avait quand même une cérémonie à 11 h 30.
Cette année ci, (et il me semble bien l’avoir fait il y a deux ans aussi), j’ai obligé mon fils à m’accompagner : je lui ai dit : tu as 15 ans, tu peux bien te rendre maintenant au monument au mort. (Plus jeune, j’estimais que cela ne signifierais rien pour lui, parce que je me remettais à sa place, et, enfant, il est vrai que cette cérémonie ne m’inspirait guère, je ne demandais qu’une chose : c’est qu’elle finisse le plus vite possible.)
Je dois dire que, à fur et à mesure que le temps passe, il y a de moins en moins de gens qui se rendent au monument : je crois bien qu’avec une fille de mon âge, nous étions les seules de ma génération, et mon fils de la sienne. L’honneur était sauf !
Enfin, il faut dire aussi que le 11 novembre n’est pas férié pour les grand-ducaux, et comme il y a énormément de gens qui travaillent dans ce pays, … ils n’auraient pas pu se rendre au monument. D’ailleurs, l’auraient-ils souhaité ?
Je me suis fait quand même la réflexion que, lorsque toutes les personnes qui avaient vécues durant la dernière guerre seraient mortes, il est probable qu’il n’y aura plus aucune commémoration, nulle part.
Ce qui était presque risible, c’est qu’un policier de la ville d’Arlon avait été dépêché pour la circulation (alors que l’activité à l’intérieur du village était un peu moins morne que d’habitude), et franchement, la dame (car c’était une femme), aurait eu bien plus sa place à Arlon qu’à Hachy !
Je dois dire que le discours avait pris un tour bizarre, l’échevin parlait d’un orgue situé en Autriche et qui jouait tout les jours en commémorations de toutes les personnes tuées dans tout les conflits de toute la planète ; et nous en avons même entendu un extrait.
Il faut croire aussi que bien des gens se rendent au monument par obligation : parce, normalement, après cela, nous aurions du entendre la Brabançonne (l’hymne national) mais la personne qui s’occupait de la sono n’avait pas préparé son disque, aussi assez bien de gens partirent avant qu’il ne puisse la faire retentir, et après un moment de flottement, il laissa tomber…

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