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Dans les petits villages, les petites villes, il ne se passe jamais rien...
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   vendredi, août 19, 2005
L’autre jour, Isabelle avait voulu me téléphoner.
Je ne sais pour quelle raison, mon téléphone ne se raccrochait pas bien, et, comme j’avais fait la demande pour l’annulation de la messagerie locale, (j’avais acheté un répondeur que je ne m’étais jamais décidé à mettre en fonction), il sonnait sans arrêt occupé. Donc, elle envoya son fils pour me dire qu’il y avait un problème.
Après avoir regardé ce qui ne marchait pas, (simplement, je n’avais plus de tonalité), je lui téléphonais pour savoir de quoi il s’agissait.
Elle m’expliqua qu’elle devait se rendre absolument à Athus, et me demandait s’il y avait des bus pour y aller. Je lui répondis que oui, et elle me demanda si j’avais des horaires. Je lui dis alors de se rendre sur Internet, mais que je ne connaissais pas l’adresse exacte. Mais qu’elle pouvait le chercher par Google. Je lui dis qu’elle tape d’abord « tec », mais elle ne tombait pas sur le bon, alors, je lui dis de le mettre entre guillemets et de rajouter « Namur ».
Comme j’avais éteins mon ordinateur, je lui donnais toutes ses indications par téléphone.
Ensuite, elle me demanda le nom de la rue. Alors, je lui dis qu’elle aille voir sur le site « Michelin », et, pour cela, je me décidais à rallumer mon ordinateur pour avoir l’adresse du site en question, car je l’avais mis dans mes favoris. Et je lui épelais l’adresse du site. Mais elle ne trouvait pas, elle avait fait une faute de frappe, quelque part dans la barre d’adresse. Elle m’avait dit qu’elle était sur msn, mais je ne l’y voyais pas, puis, brusquement, elle apparut.
Après avoir conversé, nous nous penchâmes sur le problème de savoir ou ce serait le mieux pour descendre et monter, et là, bien que j’aies été quelques fois à Athus, je ne connaissais pas bien le nom des arrêts. Mais, d’après le plan que nous y voyions, l’endroit ou elle devait se rendre semblait fort éloigné du plus proche arrêt de bus. Je lui avais dit qu’avec les morceaux d’images du plan de Michelin, (car ce sont des petits morceaux de carte d’environ 12 cm sur 12) je lui rassemblerait une carte entière et que j’irais lui porter, et que peut-être même, je l’accompagnerais à Athus.
Ce qui je fis, mais pas tout de suite, car j’avais promis à Denis qu’il pourrait venir, et je l’avais complètement oublié, ce qui fit que j’ai du ronger mon frein pour pouvoir faire ce que j’avais promis à Isabelle. Finalement, je lui portais le « plan », et vu comme cela, cela semblait beaucoup plus clair.
Finalement, je me décidais quand même d’aller avec elle à Athus, et au matin, lorsque je voulu remettre ma montre, je n’arrivais pas à remettre la main dessus. Aussi, je téléphonais chez elle pour savoir si elle avait l’heure. A ma grande surprise, ce fut son fils qui me répondit, en me disant qu’elle était déjà partie. Or, le bus ne passait qu’à 9 h20, et il n’était que 9 h moins 10, et, même pour elle, il ne faut pas autant de temps pour se rendre de chez elle jusqu’à l’arrêt (moi, il me faut moins de 10 minutes, et elle, au maximum 25 minutes).
Finalement, je retrouvais ma montre (alors que j’avais regardé 20 fois à la place ou elle se trouvait), et je me rendis à l’arrêt de bus le plus proche de chez moi. (Ce n’est évidement pas le même que l’arrêt ou Isabelle devait se rendre).
Après être monté dans le bus, je lui demandais si elle avait bien acheté une carte comme je lui avait conseillé, parce que le prix du trajet est moindre si on achète une carte (pour ceux qui ne connaissent pas le système : il y a un appareil dans le bus avec des boutons numérotés de 1 à 6, et suivant l’endroit où l’on doit se rendre, il faut appuyer sur le bouton qu’indique le chauffeur, après y avoir introduit une carte dont le montant minimal es fixé à l’avance ; et l’on peut utiliser cette carte pour faire plusieurs voyages, et si le solde est insuffisant, on peut l’utiliser et payer le reste cash.) Elle me dit que non, qu’elle n’avait pas compris ce que je lui avais conseillé et qu’elle avait pris un billet. Eh bien, écoute, lui dis-je ; lorsque l’on reviendra, je pointerais ma carte pour toi et tu me remboursera le montant indiqué sur la carte (j’avais assez pour y faire encore 2 trajets). OK, me répondit-elle.
Arrivé dans Athus, je me suis rendu compte que l’arrêt n’était pas exactement là ou je pensais qu’il aurait du être (d’après les intitulés des horaires), mais cela ne faisait rien, c’était quand même bien celui que je connaissais, et le plus proche de là ou Isabelle et moi devions nous rendre.
Suivant le plan qu’elle avait gardé, nous pensions que nous devrions au moins marcher encore trois quart d’heure à une heure avant d’atteindre notre but, mais c’était trompeur, car nous y fûmes finalement en moins de 20 minutes, aussi, nous eûmes largement le temps de redescendre pour prendre le bus de retour.
Heureusement, ce jour là, il faisait bon et nous attendions au soleil. Finalement, un bus se présenta à l’arrêt. (Isabelle m’avait dit qu’elle n’aimait pas le système des bus en Belgique, parce que ce n’était pas le même qu’au Canada ; je lui répondait pourtant que c’était simple, que l’on attendait le bus d’un coté pour aller et de l’autre coté pour revenir ; et lorsque je lui demandais quelle était la différence, elle me répondit aussi que l’on attendait le bus du côté duquel on devait se rendre.
Malheureusement, dans notre cas, la rue était à sens unique, ce qui fait que nous devions attendre du même coté, et lorsque le bus se présenta, je montais tout naturellement dedans, car l’indicatif était le bon, et je ne pensais pas qu’il y avait un autre bus à la même heure. (En fait, le bus qui nous conduisait a un itinéraire particulier : c’est un peu comme s’il roulait sur une route en T, venant d’Arlon, il longe la grande barre, et pour se rendre à Athus, il dois d’abord tourner sur la gauche avant de faire demi-tour et aller vers Virton ; qui se trouve à l’autre extrémité de la barre du T. Pour revenir, venant de Virton, il fait le chemin inverse. Je ne sais pas comment, alors que nous avancions, j’eu brusquement l’intuition de m’être peut-être trompé, et je demandais à la dame qui était assise de l’autre coté de l’allée si ce bus allait à Virton ? (Peut-être aussi parce qu’on en avait croisé un autre sur le chemin)
Oui, me répondit-elle. Alors, nous descendîmes avant qu’il ne soit trop tard, et nous primes le bon bus, cette fois.
Heureusement que j’ai eu cette intuition, mais désormais je ferais plus attention, car un ancien chauffeur m’a dit que je devais regarder sur le côté du bus, pour ne plus me tromper, cette fois…

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