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   mercredi, novembre 03, 2004
Eh non ! Ce n’est pas toujours évident d’être gaucher dans un monde de droitier ! Déjà, rien que pour écrire ! Enfin, disons que lorsque l’on utilise un crayon pas trop gras, ou un stylo bille, ça va encore, mais lorsque qu’il s’agit d’un stylo plume… Longtemps, je n’avais pas trouvé le « truc » pour éviter que ma main ne « balaye » ce que j’avais écrit, ce qui fait que mes cahiers d’écoliers étaient maculés de traînées d’encre, et que ma main était toute tachée d’encre à la sortie de l’école ! Et lorsque, par mégarde, quelqu’un utilisait mon stylo, par la suite, il « crachait », et accrochait la feuille, forcément, vu que la plume avait pris un angle pour être poussée et non tirée. Finalement, j’ai trouvé le « truc » pour éviter ce genre de désagrément : je mets ma main légèrement au dessus de la ligne que je dois écrire, mais il arrive encore que l’encre ne sèche pas assez vite. Et puis, je n’aime pas utiliser les stylos plume, j’utilise plus fréquemment les stylos bille !
Mais que dire lorsqu’il faut utiliser certains outils ? Ne fusse qu’une bête paire de ciseau… L’institutrice grognait que je n’arrivais pas a couper le long de la ligne… sans compter que les poignées des cet instruments, lorsqu’il sont de forme ergonomiques, sont conçus pour les droitiers, ce qui fait qu’après usage, j’ai une vilaine marque douloureuse au niveau de l’index !
Et, connaissez vous les auditoires ou il n’y a pas de banc, mais rien que des chaises ? Mais pas n’importe quelle chaise, des chaises avec un petit plateau qui permettent d’écrire. J’avais du, un jour, me rendre dans un local, à l’école où j’ai fait mes études. Il y avait ce genre de chaise. Pour écrire, je vous jure que ce n’était pas la joie ! J’avais le bras qui pendait dans le vide, et moi qui n’ai déjà pas une belle écriture, cela n’était pas fait pour l’améliorer ! Néanmoins, de ses chaises, il en existe quand même pour gaucher, parce lorsque je suivais des cours de langue, il y en avait une ou deux, et souvent, elles se baladaient d’un local à l’autre !
Lorsque j’étais petite, mes parents n’avaient pas de tondeuse. Je dois même dire que mon père devait être allergique à l’idée d’en posséder une. À l’époque aussi, les « coupes bordures » n’existaient pas. Un jour, en été, maman était occupée à arranger les abords de la maison. Tiens, me dit-elle, en me tendant une faucille. Tu vas couper les herbes qui poussent le long du groseillier.
Avez-vous déjà vu une faucille ? Certaine ont la lame qui se prolonge jusqu’au manche, mais d’autre comme celle-ci, sont conçues de façon que seule la lame touche le sol. On prend donc les plantes d’une main, pour qu’elles ne plient pas, et on les coupe avec l’autre main. Le problème, avec moi, c’est que je prenais l’outil dans la main gauche, et donc il se trouvait à l’envers ! Pas moyen de faire quelque chose. Je dis à ma mère : je n’arrive pas ! Tais-toi donc, m’avait-elle répondu, tout le monde peut faire ça. Mais, si, regarde, avais-je insisté. Et à ce moment, elle s’était bien rendue compte que je ne pouvais pas le faire !



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